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II- CAUSES NATURELLES DES VARIATIONS DU CLIMAT DE LA

TERRE
Le climat se définit comme étant l’ensemble des conditions
dominantes du milieu physique de la Terre. Le système climatique global
est régit par le soleil (une grande source d’énergie thermique) et se
trouve façonner aussi par les interactions complexes de divers éléments :
l’atmosphère, les océans, la cryosphère, la lithosphère, et la biosphère.
C’est par le jeu de ces interférences que le système climatique établit un
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équilibre entre le rayonnement solaire incident et le rayonnement réfléchi
vers l’espace, et que le climat de la Terre a été remarquablement stable.
Plusieurs facteurs naturels contrôlent les variations climatiques :
II-5. L’effet de serre
C’est un phénomène naturel résultant de la réémission, sous forme
d'un rayonnement thermique infrarouge, d'une partie du rayonnement
solaire incident, par la surface terrestre. L’autre partie est absorbée par
l’atmosphère ou par la surface de la Terre et donc transformés en chaleur.
Les gaz à effet de serre, que sont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone,
le méthane et l'oxyde nitrique, piègent ce rayonnement thermique dans
l'atmosphère terrestre et augmentent ainsi la température au sol .
Si l’un des éléments régissant le système climatique subit des
modifications considérables, l’équilibre peut être rompu, ce qui
entraînerait un changement climatique planétaire qu’il soit temporaire ou
permanent.

II-2Les activites volcaniques

Les grandes quantités de particules et de gaz émis dans


l'atmosphère suite aux éruptions empêchent le rayonnement solaire de
passer. Toute fluctuation de ce rayonnement a une incidence sur le climat,
en particulier sur la température.
Le volcanisme implique une chute des températures à court terme
mais s'avère être un puissant facteur de réchauffement sur le long terme.
Les éruptions volcaniques sont parfois si violentes que de grandes
quantités de poussière et de gaz sont projetées à haute altitude dans
l'atmosphère. Les particules qui atteignent la stratosphère peuvent
persister pendant plusieurs années. Elles provoquent une baisse des
températures en réfléchissant le rayonnement solaire

III. QU’EST-CE QUE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ?


Le changement climatique correspond à un changement du «temps
moyen» observé dans une région donnée. Le temps moyen comprend tous
les éléments associés au temps, à savoir la température, les
caractéristiques des vents et les précipitations.

il désigne un changement attribué


directement ou indirectement aux activités humaines , qui modifient la
composition de l’atmosphère mondiale, ajouté à la variabilité climatique
naturelle observée sur des périodes de temps comparables.

IV- IMPACTS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Les changements climatiques sont bien plus qu'une tendance au


réchauffement. Une augmentation des températures mènera à de
nombreux changements météorologiques sur le plan des configurations
des vents et des précipitations ainsi que celle des phénomènes
météorologiques extrêmes. Ce qui pourrait avoir des conséquences
imprévisibles et une portée considérable sur le plan environnemental,
social et économique

Même si les impacts directs et indirects du climat et de ses


changements sont généralement multisectoriels, cette façon de présenter
la problématique demeure la plus simple :
-Ressource en eau : L'impact du changement climatique sur la
ressource en eau ne peut pas être facilement isolé, de celui des autres
changements affectant le milieu continental, en particulier ceux liés aux activites humaines

Circulation océanique : L’acidification progressive des océans due à


l’accroissement du gaz carbonique atmosphérique devrait avoir des effets
négatifs sur de nombreux organismes marins. En outre, l'affaiblissement
de la circulation thermohaline de l'Atlantique Nord pourrait causer des
changements majeurs au climat. D’ailleurs tous les modèles montrent
dans le cas d’un réchauffement climatique, un ralentissement de la
circulation océanique dans l’Atlantique Nord.

Systèmes côtiers et zones de faible altitude : Les projections


montrent que les côtes seront exposées à des risques croissants, y
compris l’érosion, suite aux changements climatiques et à la hausse du
niveau de la mer. L'effet sera aggravé par l’accroissement de la pression
humaine sur les régions côtières.

V- ÉLÉVATION DU NIVEAU DE LA MER : CAUSES ET CONSEQUENCES

siècle
Au 20 ème siècle, toutes les mesures indiquent une hausse du niveau
global de la mer largement supérieur à 0.2 mm/an (Douglas, 2001 ;
Peltier, 2001 ; Church et al., 2004; Holgate and Woodwoth, 2004). Des
systèmes d’observations précis et complémentaires du niveau de la mer
sont alors utilisés.
V-2-1. Moyens de mesures et d’observation du niveau marin.

Durant le début du 20 siècle, deux principaux moyens d’observation


du niveau de la mer sont utilisés :

- Les radars embarqués sur les satellites altimètres : ils fournissent des
observations globales du niveau de la mer

V-3. Les principaux facteurs des variations du niveau de la mer


Le niveau de la mer est déterminé par de nombreux facteurs de
l’environnement global qui entrent en jeu à des échelles de temps très
diverses, allant de quelques heures (les marées) à des millions d’années
(la modification des bassins océaniques sous l’effet des mouvements
tectoniques et de la sédimentation).
A l’échelle de la décennie et du siècle, certains des principaux forçages influant sur le niveau
moyen des mers sont liés au climat et aux changements climatiques En effet, l’élévation
eustatique du niveau de la mer, observée depuis quelques décennies, est l’une des plus
importantes conséquences du réchauffement climatique,
Cette variation du niveau moyen global de la mer est occasionnée par une modification du
volumedes océans dont deux principaux facteurs semblent être la cause :

dilatation thermique La densité de l’eau diminue lorsqu'elle se réchauffe et le volume de


l'eau augmente. En effet, l’eau change de volume selon la température :elle se dilate avec la
chaleur et se contracte avec le froid (effet stérique).
V-3-2. Fonte des glaces continentales
La fonte de la banquise et des icebergs n'a pas d'effet sur le niveau
de la mer. En effet, grâce à la poussée d'Archimède, comme les glaces
flottent, elles déplacent un volume d'eau de mer dont le poids est égal au
poids de la glace. Si cette glace océanique fond, l'eau de fonte occupe
exactement le volume d'eau de mer que la glace occupait, sans modifier le
niveau marin.
Par contre, la fonte des calottes polaires (Antarctique et Groenland) et des
glaciers de montagne (réservoirs continentaux d’eau) constitue la
deuxième cause de l'élévation du niveau de la mer. La contribution de ces
eaux est de l'ordre de 1,4 mm/an
V-4. Les conséquences prévisibles de la remontée du niveau
Marin

Le consensus scientifique quant au rôle des activités humaines dans


le réchauffement climatique est maintenant solidement établi.

L’ampleuret la rapidité de l’évolution du climat influeraient fortement sur les


écosystèmes naturels, les systèmes socio-économiques et la santé
humaine. Les conséquences de ce réchauffement global en terme de
hausse du niveau de la mer sont potentiellement inquiétantes pour les
nombreuses populations vivant sur les côtes, particulièrement celles qui
ont été modifiées et aménagées de façon intensive au cours des dernières
décennies.
Sur le plan physiographique, une élévation rapide du niveau de
la mer aurait principalement pour effet d'accélérer les changements
littoraux qui se produisent actuellement.
Les plus prévisibles sont une accélération de l’érosion des plages et des falaises, une
extension des submersions temporaires ou permanentes sur les espaces côtiers bas,
ainsi qu’une accentuation de la salinisation des aquifères et des eaux de
surface .
Il en résulterait alors toute une série d'impacts biophysiques et socioéconomiques
le long des zones côtières qui, à terme, auraient une incidence sur divers secteurs, notamment
les pêches, les transports,le tourisme et les loisirs.
Changement climatique et élévation de la mer
Impacts biophysiques
- Inondations côtières plus étendues
- Accroissement de l'érosion côtière
- Intrusion d’eau salée dans les aquifères d’eau douce
- Hausse des inondations causées par des ondes de
tempêtes
- Augmentation des températures à la surface de la mer
- Pertes d’habitats côtiers

Impacts socio-économiques
- Dommages aux infrastructures côtières dont celles utilisées pour
le transport et loisirs
- Pertes des propriétés accrues
- Augmentations des risques de maladies
- Accroissement des risques d’inondations et de perte de vie
- Changement de ressources renouvelables et de subsistances (Cas
des pêches)
- Perte de ressources et disparition de valeurs culturelles
Def, Le réchauffement climatique est un
problème environnemental et économique et une sérieuse préoccupation
mondiale. Et le Maroc, à l’instar des pays du bassins méditerranéens, se
trouve être particulièrement vulnérable à ces changements climatiques.
Le Maroc et changement climatiaue
n’échappe pas à cesphénomènes. En effet, les sécheresses récurrentes qui y sévissent
depuisplusieurs années, sont ponctuées de temps à autre par des orages brusques et
destructeurs.
VII- LE LITTORAL MAROCAIN ET L’ELEVATION DU NIVEAU DE LA
MER
Le littoral marocain est déjà fortement fragilisé; une élévation
accélérée du niveau de la mer aggraverait la menace sur la stabilité des
côtes tout en compromettant les potentialités économiques et les
équilibres écologiques des zones côtières. Ces conséquences inquiétantes
justifient la nécessité d’un suivi précis de la situation sur les côtes
marocaines. Il ne serait surtout pas possible d'être exhaustif sur les effets
d'une élévation du niveau marin ; ils seront en effet extrêmement variés
selon le type de côte, le peuplement et l'amplitude du phénomène.
Néanmoins, toutes les zones côtières subiraient les conséquences de
stress supplémentaires, particulièrement les littoraux fortement peuplés, à
caractéristiques morphologiques et à potentialités socio-économiques
variées. Tel le cas du littoral de Tétouan, site de la Méditerranée
occidentale marocaine choisi pour cette étude.

Le Maroc de par ses caractéristiques atmosphériques et


géographiques, n’est guère épargné par le réchauffement climatique et les
phénomènes extrêmes qui en résultent ; cette problématique
environnementale revêt une importance essentielle, et la politique à
mener pour y faire face devra avoir une portée stratégique majeure. En
effet, étant donnée les incertitudes admises, il est important qu'une
approche de type “gestion du risque” soit appliquée, de manière à réduire
au minimum la probabilité d'occurrences des impacts climatiques.

I- INTRODUCTION

Le littoral est un système à interactions complexes contrôlé par deux


types de processus : ceux à dynamique rapide (crues, tempêtes, etc.)
saisonnière (marées, étiage, rayonnement solaire) et d’autres à action
plus lente (sédimentation, surexploitation des ressources, modification des
niveaux et réchauffement, etc.).
A cette complexité naturelle s’ajoutent les aménagements humains implantés sur la zone
côtière qui, s’ils sont de grande valeur socio-économique, provoquent des effets négatifs
divers.
Cet écosystème fragile est ainsi soumis à une forte pression anthropique
(urbaine, économique et touristique).
De plus, la diversité des activités
socio-économiques pratiquées y entraîne d’importants conflits d’usage
souvent antagonistes.
Ces activités humaines sont elles aussi soumises à des évolutions lentes
et rapides à des échelles de temps analogues à celles des variations
naturelles. Ainsi l’occurrence d’un réchauffement global et d’une élévation
accélérée du niveau de la mer accentuerait la fragilité de la zone côtière et
remettrait vraisemblablement en cause l’efficacité des aménagements, et
la pérennité de certains écosystèmes côtiers et de leurs ressources.
L’espace littoral de Tétouan, choisi pour cette étude, est en plein
développement, il suscite un grand intérêt pour le support qu’il offre aux
activités économiques et au développement urbain ainsi que pour ce qu’il
représente comme richesse biologique et potentialités touristiques.

b- Les formations quaternaires continentales et marines


Les dépôts quaternaires ont été observés dans plusieurs secteurs de la
côte et se développent sous l’aspect de plateformes et de replats.
Les formations quaternaires marines : Elles sont marquées par des
dépôts allant du Sicilien (Anfatien) au Versilien (Mellahien), et restent sur
cette côte, particulièrement rares. Elles ne sont représentées que par des
faciès formés de travertins et tufs calcaires, sur lesquels est bâtie la ville
de Tétouan (

II-3-3. Les caractéristiques climatiques


La côte méditerranéenne est caractérisée par un climat tempéré et chaud de type
méditerranéen Ayant un caractère subtropical, il sedistingue par deux saisons, un hiver frais et
humide à précipitations souvent brutales, qui s’étend d'octobre à avril, et un été chaud et sec
qui débute en mai et se prolonge jusqu'à la fin de septembre (Stitou, 2002).
Ce climat est étroitement lié aux mouvements de l’anticyclone des Açores
et de la dépression saharienne.

II-3-4-2. Dynamique marine HOULE MARE


Elle est influencée par l’action éolienne. Cette dernière fait varier le
niveau de la mer près du rivage et génère la houle, qui est à l’origine de la
dérive littorale contrôlant le transport sédimentaire le long de la côte. La
bathymétrie intervient sur la direction et l’énergie des houles, et sur le
transfert longitudinal des sédiments. Les variations altimétriques du plan
d’eau dépendent de la marée astronomique et des phénomènes de surcôte
et décôte tributaires des conditions météorologiques.

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