Vous êtes sur la page 1sur 11

Rapport sur: water temperature increase

and ocean acidification (climate change)

Sous la supervision de : REALISE PAR :


Mr, Rachid GANGA Assemlali mohamed
Ayman mohamed hamda
INTRODUCTION
Les changements qui surviennent dans le milieu océanique représentent un
phénomène mondial très préoccupant qui menace l'utilisation durable des océans de
la planète par les générations futures. On s'attend à ce que les océans du monde
entier deviennent plus chauds, plus riches en eau douce, plus acides et moins
oxygénés (sous la surface) en raison de l’augmentation de la quantité de dioxyde de
carbone (CO2) dans l'atmosphère et de l’évolution du climat.

Titre :écosystème marine

Depuis 250 ans l'océan a absorbé des centaines de millions de tonnes de CO2
globalement, et ce surplus de CO2 a grandement contribué à augmenter le niveau
d'acidité des océans.

Le CO2 se dissout progressivement dans l'eau et cela produit (entre autre) de l'acide
carbonique qui réduit le pH de l’eau.
Titre : les taux des PH dans les océans des mondes

Acidification des océans


L’acidification des océans est le terme que nous utilisons pour décrire les
changements à long terme de la chimie de la mer au fur et à mesure que le CO2
provenant de l’atmosphère y est absorbé. En raison de l’intensification des activités
humaines produisant du CO2 depuis la révolution industrielle, les océans de la
planète absorbent plus de CO2 que par le passé.

Lorsque le CO2 est absorbé dans les océans, il réagit avec l’eau de mer pour former
un acide faible nommé acide carbonique (H2CO3). L’acide carbonique (H2CO3) se
décompose à son tour ou se dissocie en ions hydrogène (H+), en ions bicarbonate
(HC3-) et en ions carbonate (CO32-).

CO2 (aq) + H20 H2CO3 HCO3 + H+ CO32- + 2H+


Titre: l’effet du dioxyde de carbone sur les océans

Les conséquences de l'acidification des océans :

 L'acidification des océans réduit la disponibilité des ions carbonate (un


élément constitutif important du squelette et de la coquille de nombreux
organismes marins).
 L'augmentation de l'acidité des océans est une menace à la biodiversité sous-
marine. En effet, les ions hydronium libérés sont à l'origine de dégradations
du calcaire, (phénomène d'érosion) dont sont constitués les coquilles
d'animaux (huîtres, coquillages) ou encore les squelettes des coraux.
 Les résultats de ces réactions chimiques comprennent une augmentation de
la quantité d’ions hydrogène (H+), ce qui entraîne une diminution du pH de
l’océan, donc une augmentation de son acidité.
 diminution de la disponibilité des ions carbonate (un élément constitutif
important pour la formation du squelette et de la coquille de nombreux
organismes marins
 Coraux, huîtres et coquillages peinent à constituer leurs habitats calcaires.
Coquilles amincies voire friables, corail devenu inhabitable, sont des
conséquences de l'augmentation de l'acidité de l'eau qui fragilisent ces
organismes et les rendent vulnérables aux maladies.
 Selon une étude de 2020, l'océan Austral capture en effet environ 40 % du
CO2 atmosphérique rejeté par les activités humaines qui est absorbé par
l'océan mondial. L'acidification océanique perturbe la biologie de nombreux
organismes marins.
Titre : un squelette détruit d’une coquille vu la réduction des ions carbonates

Comment désacidifier les océans :


Du sable vert pour stocker le carbone et désacidifier les océans. On appelle cette
méthode une « altération forcée ». Ce faisant, le sable serait ainsi capable de stocker
le carbone.

Qu'est-ce qui est sable vert, présent abondamment dans la nature et qui absorbe le
CO2 atmosphérique en grande quantité, il s'agit de l'olivine, une pierre précieuse
volcanique de couleur verte, que l'on trouve notamment à la Réunion ou à Hawaï.

L'ONG Project Vesta, créée en avril 2019, ambitionne rien de moins que de capturer
la totalité des émissions humaines annuelles de CO2 en recouvrant à peine 2% des
plages avec de l'olivine. Le tout grâce à un processus appelé «altération forcée».

Cette méthode consiste à accélérer un processus naturel, lors duquel le dioxyde de


carbone de l'atmosphère est stocké sous forme de calcaire par les organismes
marins. Ici, l'olivine, riche en silice et en magnésium, est réduite en poudre sous
l'action des vagues, puis dégradée en silicates et en ions carbonates par l'eau et le
CO2.

Lien entre l’acidité et le réchauffement climatique


ainsi que la température d’eau :
 L'acidification est un changement majeur en cours dans l'océan. Le
réchauffement des eaux de surface en est un autre. Or, ce dernier contribue
à réduire la capacité de l'océan à absorber du CO2. De ce fait, la
concentration de CO2 dans l'atmosphère augmente et aggrave son impact
sur le climat.
 Les chercheurs ont estimé que ceux-ci nous mettaient sur la trajectoire d'une
hausse de 2,7°C à 3,5°C d'ici 2100. La température de l'eau s'élèverait alors
de 2 à 2,6°c tandis que le pH diminuerait de 0,26 à 0,34 unités par rapport à
la période 1870-1899

Augmentation de la température des


océans

L’océan subit depuis longtemps les effets du réchauffement mondial lié aux activités
humaines, a indiqué le secrétariat des Nations Unies sur les changements
climatiques. Principal puits de carbone de la planète, l’océan absorbe la chaleur et
l’énergie supplémentaires qui se dégagent de la hausse des émissions de gaz à effet
de serre piégés dans le système terrestre. Jusqu’à présent, l’océan a absorbé environ
90 % de la chaleur générée par la hausse des émissions.

Alors que les suppléments de chaleur et d’énergie réchauffent les océans,


l’augmentation de température provoque des effets en cascade sans précédent,
comme la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer, des vagues de chaleur
océaniques et l’acidification des océans.

Ces changements finissent par entraîner des incidences durables sur la biodiversité
marine, ainsi que sur la vie et les moyens de subsistance des communautés des
littoraux et au-delà : environ 680 millions de personnes vivant dans des zones
côtières au relief très bas, près de 2 milliards d’habitants de la moitié des mégapoles
du monde, qui se trouvent en zones côtières, près de la moitié de la population
mondiale (3,3 milliards de personnes) qui dépend de la pêche pour couvrir ses
besoins en protéines, et près de 60 millions de personnes qui travaillent dans le
secteur de la pêche et de l’aquaculture à travers le monde.
Les conséquences de l’augmentation de température
d’eau :

 Élévation du niveau de la mer

L’élévation du niveau de la mer s’est accélérée ces dernières décennies en raison de


la fonte accrue de la glace dans les régions polaires. Selon les dernières données de
l’Organisation météorologique mondiale, le niveau mondial moyen de la mer a battu
un nouveau record de hauteur en 2021, puisqu’il est monté en moyenne de 4,5
millimètres par an sur la période 2013-2021.

 Vagues de chaleur océaniques

Les vagues de chaleur océaniques sont aujourd’hui deux fois plus fréquentes, durent
plus longtemps, et sont plus intenses et plus étendues. Selon le GIEC, l’influence
humaine est le principal facteur de l’augmentation de température des océans que
l’on observe depuis les années 1970.

La majorité des vagues de chaleur a eu lieu entre 2006 et 2015, entraînant le


blanchissement généralisé des coraux et la dégradation des récifs. En 2021, près de
60 % de la surface des océans a connu au moins une période de vagues de chaleur
océaniques. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement prévient que la
totalité des récifs coralliens de la planète pourraient blanchir d’ici la fin du siècle si la
température de l’eau continue d’augmenter.

Le blanchissement des coraux se produit lorsque les récifs, en situation de stress,


perdent les algues microscopiques qui leur sont essentielles. Le dernier épisode de
blanchiment a débuté en 2014 et s’est prolongé jusqu’en 2017, touchant les océans
Pacifique, Indien et Atlantique.

 Appauvrissement de la biodiversité marine


La hausse des températures augmente le risque de disparition irréversible des
écosystèmes marins et côtiers. De profonds changements ont été observés,
notamment la détérioration des récifs coralliens et des mangroves qui concourent à
la vie dans les océans, et la migration d’espèces vers des latitudes et des altitudes
plus élevées, où l’eau est plus froide.

Les dernières estimations de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la


science et la culture mettent en garde sur le fait que plus de la moitié des espèces
marines pourraient être au bord de l’extinction d’ici 2100. Avec une hausse actuelle
de température de 1,1 °C, on estime que 60 % des écosystèmes marins de la planète
ont déjà été dégradés ou qu’ils sont utilisés de façon non durable. Un réchauffement
de 1,5 °C menace de détruire 70 % à 90 % des récifs coralliens, et une hausse de 2 °C
entraînerait la disparition de presque 100 % des récifs - on atteindrait alors un point
de non-retour.

 Les variations du climat perturbent les milieux


aquatiques :
Augmentation de la température de l’eau, baisse du niveau et du débit des
rivières sont attendus. Cela modifie les paramètres physicochimiques de la
qualité des cours d’eau, dans lesquels vit et se reproduit toute une palette
d’espèces diversifiées : algues, plantes, insectes, poissons, oiseaux…

titre : des poissons, indicateurs des effets du changement climatique

En effet, la majorité des espèces aquatiques sont des organismes à sang froid,
sensibles de ce fait à toute modification de la température de leur milieu. Celle-ci a
en effet souvent un rôle majeur dans le fonctionnement de leur cycle de vie, pour
réguler par exemple la croissance et la période de reproduction. Par ailleurs, la
température peut modifier la qualité de l’eau, accroissant le pouvoir toxique de
polluants, ou altérant les capacités des espèces à se défendre.

Agir pour préserver la biodiversité :


Si les poissons et les oiseaux peuvent a priori se déplacer pour suivre les milieux qui
sont les plus adaptés, il n’en va pas de même pour d’autres populations, notamment
végétales. Le changement climatique devient le premier facteur d’extinction ou de
permanence des espèces, en fonction de leur capacité à adapter leur physiologie ou
leur comportement. Cela bouleverse l’ensemble des écosystèmes qui doivent revoir
leur fonctionnement et leur organisation. Cela modifie aussi l’organisation des
activités humaines, qui s’étaient ajustées à ces équilibres naturels.

S’adapter au changement climatique suppose donc aussi d’accompagner et de


faciliter la survie des espèces vivantes aux bouleversements du climat : supprimer les
obstacles à la circulation des espèces dans les rivières, par exemple, et restaurer les
continuités écologiques entre les milieux naturels. Le Schéma Régional de Cohérence
Ecologique, adopté fin 2013 par la Région Ile-de-France, encourage la constitution de
trames vertes et bleues au niveau local, afin que les espèces puissent se déplacer
d’un milieu à l’autre (forêts, rivières, mares…) et disposent de conditions
satisfaisantes tout au long du cycle de vie.

Enfin, la biodiversité peut aussi être utilisée pour lutter contre les effets du
changement climatique : planter des arbres dans les rues, végétaliser les toits,
accentuer la place de l’eau en ville sont ainsi des moyens efficaces de lutter contre
les îlots de chaleur urbain, en réduisant la température de l’air. La biodiversité est
donc également un outil important d’adaptation au changement climatique.
L’effet du changement climatique
Les changements climatiques à l’échelle mondiale et locale rendent également les
écosystèmes marins plus vulnérables à la baisse des taux d’oxygène (hypoxie). Les
organismes aquatiques ne peuvent survivre sans la présence d’oxygène dissous dans
l’eau. Lorsque le climat est plus chaud, l’eau de surface se réchauffe plus rapidement
et sa densité devient plus faible que celles des eaux sous-jacentes. Or, c’est le
mélange des eaux de différentes profondeurs qui contribue à oxygéner les eaux plus
profondes. Si l’eau de surface est plus chaude et moins dense, elle se mélange moins
bien avec les eaux de fond plus denses. Par conséquent, la teneur en oxygène sera
plus faible à certains endroits. À un taux d’oxygène inférieur à 30 %, les espèces qui
ne tolèrent pas des conditions hypoxiques doivent migrer vers d'autres régions
géographiques. Si elles ne peuvent migrer, leur survie peut être menacée.

La survie des poissons, des mollusques et des crustacés dépend de la présence


d’oxygène dissous dans l’eau de mer. Un faible taux d’oxygène (hypoxie) peut avoir
de graves conséquences pour ces espèces, ainsi que pour bien d’autres.
Vidéos :

 https://youtu.be/daUQg-WHDlM
 https://youtu.be/ltyjW5Lgx7Y

Les Sources :
- https:// www.mer-océan.com
- https://www.dfo-mpo.gc.ca/science/oceanography-oceanographie/accasp-
psaccma/chemistry-chimie/index-fra.html
- https://korii.slate.fr/tech/geoingenierie-sable-vert-plages-olivine-stockage-co2-
sauver-changement-climatique
- https://climate.ec.europa.eu/climate-change/causes-climate-change_fr

Vous aimerez peut-être aussi