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Depuis 250 ans l'océan a absorbé des centaines de millions de tonnes de CO2
globalement, et ce surplus de CO2 a grandement contribué à augmenter le niveau
d'acidité des océans.
Le CO2 se dissout progressivement dans l'eau et cela produit (entre autre) de l'acide
carbonique qui réduit le pH de l’eau.
Titre : les taux des PH dans les océans des mondes
Lorsque le CO2 est absorbé dans les océans, il réagit avec l’eau de mer pour former
un acide faible nommé acide carbonique (H2CO3). L’acide carbonique (H2CO3) se
décompose à son tour ou se dissocie en ions hydrogène (H+), en ions bicarbonate
(HC3-) et en ions carbonate (CO32-).
Qu'est-ce qui est sable vert, présent abondamment dans la nature et qui absorbe le
CO2 atmosphérique en grande quantité, il s'agit de l'olivine, une pierre précieuse
volcanique de couleur verte, que l'on trouve notamment à la Réunion ou à Hawaï.
L'ONG Project Vesta, créée en avril 2019, ambitionne rien de moins que de capturer
la totalité des émissions humaines annuelles de CO2 en recouvrant à peine 2% des
plages avec de l'olivine. Le tout grâce à un processus appelé «altération forcée».
L’océan subit depuis longtemps les effets du réchauffement mondial lié aux activités
humaines, a indiqué le secrétariat des Nations Unies sur les changements
climatiques. Principal puits de carbone de la planète, l’océan absorbe la chaleur et
l’énergie supplémentaires qui se dégagent de la hausse des émissions de gaz à effet
de serre piégés dans le système terrestre. Jusqu’à présent, l’océan a absorbé environ
90 % de la chaleur générée par la hausse des émissions.
Ces changements finissent par entraîner des incidences durables sur la biodiversité
marine, ainsi que sur la vie et les moyens de subsistance des communautés des
littoraux et au-delà : environ 680 millions de personnes vivant dans des zones
côtières au relief très bas, près de 2 milliards d’habitants de la moitié des mégapoles
du monde, qui se trouvent en zones côtières, près de la moitié de la population
mondiale (3,3 milliards de personnes) qui dépend de la pêche pour couvrir ses
besoins en protéines, et près de 60 millions de personnes qui travaillent dans le
secteur de la pêche et de l’aquaculture à travers le monde.
Les conséquences de l’augmentation de température
d’eau :
Les vagues de chaleur océaniques sont aujourd’hui deux fois plus fréquentes, durent
plus longtemps, et sont plus intenses et plus étendues. Selon le GIEC, l’influence
humaine est le principal facteur de l’augmentation de température des océans que
l’on observe depuis les années 1970.
En effet, la majorité des espèces aquatiques sont des organismes à sang froid,
sensibles de ce fait à toute modification de la température de leur milieu. Celle-ci a
en effet souvent un rôle majeur dans le fonctionnement de leur cycle de vie, pour
réguler par exemple la croissance et la période de reproduction. Par ailleurs, la
température peut modifier la qualité de l’eau, accroissant le pouvoir toxique de
polluants, ou altérant les capacités des espèces à se défendre.
Enfin, la biodiversité peut aussi être utilisée pour lutter contre les effets du
changement climatique : planter des arbres dans les rues, végétaliser les toits,
accentuer la place de l’eau en ville sont ainsi des moyens efficaces de lutter contre
les îlots de chaleur urbain, en réduisant la température de l’air. La biodiversité est
donc également un outil important d’adaptation au changement climatique.
L’effet du changement climatique
Les changements climatiques à l’échelle mondiale et locale rendent également les
écosystèmes marins plus vulnérables à la baisse des taux d’oxygène (hypoxie). Les
organismes aquatiques ne peuvent survivre sans la présence d’oxygène dissous dans
l’eau. Lorsque le climat est plus chaud, l’eau de surface se réchauffe plus rapidement
et sa densité devient plus faible que celles des eaux sous-jacentes. Or, c’est le
mélange des eaux de différentes profondeurs qui contribue à oxygéner les eaux plus
profondes. Si l’eau de surface est plus chaude et moins dense, elle se mélange moins
bien avec les eaux de fond plus denses. Par conséquent, la teneur en oxygène sera
plus faible à certains endroits. À un taux d’oxygène inférieur à 30 %, les espèces qui
ne tolèrent pas des conditions hypoxiques doivent migrer vers d'autres régions
géographiques. Si elles ne peuvent migrer, leur survie peut être menacée.
https://youtu.be/daUQg-WHDlM
https://youtu.be/ltyjW5Lgx7Y
Les Sources :
- https:// www.mer-océan.com
- https://www.dfo-mpo.gc.ca/science/oceanography-oceanographie/accasp-
psaccma/chemistry-chimie/index-fra.html
- https://korii.slate.fr/tech/geoingenierie-sable-vert-plages-olivine-stockage-co2-
sauver-changement-climatique
- https://climate.ec.europa.eu/climate-change/causes-climate-change_fr