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Atelier 1 : Effet de la fusion des glaces sur le niveau des océans

Les glaçons qui ont fondu directement dans l’eau n’ont pas modifié la hauteur d’eau dans ce dernier.
En revanche, la hauteur d’eau a augmenté lorsque les glaçons n’étaient pas initialement dans l’eau.
Par analogie, cette modélisation indique que la fonte de la banquise et des glaciers présents sur les
mers et les océans ne devraient pas modifier significativement le niveau marin alors que la fonte des
calottes glaciaires et des glaciers continentaux entraînerait une hausse du niveau marin
correspondant au volume d’eau présent dans ces glaces.

Atelier 2 : Effet de la dilatation thermique de l’eau

OBSERVATIONS
Quand on met le tube à essai dans l’eau chaude, le niveau de l’eau monte dans la pipette. Quand on
met le tube dans l’eau froide, l’eau redescend.

ANALYSE
Le phénomène expliquant ce que l’on observe s’appelle la dilatation thermique. Il s’agit de la
dilatation des matériaux à haute température. Etant donné que les molécules vibrent davantage à
des températures élevées, elles prennent plus d’espace, et donc augmentent le volume du matériau.

APPLICATIONS
Suite aux changements climatiques actuels, l’atmosphère et les océans se réchauffent. Le
réchauffement des océans va provoquer une élévation du niveau de ces océans, car les océans sont
limités en superficie par les côtes sur Terre.
Entre 1993 et 2003, la couche de surface de l’océan (épaisseur de la couche = 700 m) s’est réchauffée
de 0,08 °C. Le coefficient de dilatation thermique de l’eau de mer α est de 2,6 . 10 -4/°C. Le volume de
la couche d’océan qui nous intéresse peut s’exprimer de la manière suivante : ∆V = α . ∆ T . V avec ∆
T le changement de température, et V le volume d’eau qui subit ce changement de température.

La hausse du niveau des mers due à la dilatation thermique, entre 1993 et 2003 (mm/an) peut se
calculer comme suit :
∆V = ∆ H . S
∆V = α . ∆ T . V
∆ H. S = α . ∆ T . H . S
∆ H = α . ∆ T . H = 2,6 . 10-4/°C . 0,08 °C . 700 m ∆ H = 0,015 m/10 ans = 1.5 mm/an.

Le niveau de la mer a augmenté de 1,5 mm/an à cause de la dilatation thermique, entre 1993 et
2003. Or, les observations montrent une élévation du niveau des mers de 3,1 mm/an entre 1993 et
2003. Sachant ceci, la contribution des deux facteurs (fonte de la glace continentale et dilatation
thermique des océans) est du même ordre de grandeur.

Atelier 3 : effet de la fonte des glaces et effet de la végétation sur l’albédo

Dans le passé, le niveau de la mer était plus bas qu’actuellement de 130 m environ. Sachant
qu’actuellement environ 2 % du volume total des océans se trouve emprisonné dans les glaces de
l’Arctique, on peut supposer qu’une période glaciaire piégerait de l’eau sous forme de glace,
contribuant à une baisse du niveau marin. De plus, les glaces ont un albédo 6 à 12 fois supérieur aux
océans, ce qui réduit l’échauffement de la surface terrestre.
Ainsi, la fonte des glaciers a pour conséquence une hausse du niveau marin et une diminution de
l’albédo, ce qui va amplifier les effets du réchauffement climatique. Ce dernier accélère alors la fonte
des glaces. Il y a donc une rétroaction positive entre réchauffement climatique et fonte des glaces.

L’activité photosynthétique des végétaux permet de stocker du dioxyde de carbone prélevé


dans l’atmosphère sous la forme de matière organique. Les terres cultivées contribuent à libérer du
dioxyde de carbone dans l’atmosphère, tandis que les jeunes forêts en croissance, comme celles de
France métropolitaine, stockent du carbone chaque année. En revanche, les forêts anciennes,
comme la forêt guyanaise, n’ont pas d’influence sur les quantités de carbone atmosphérique. Ainsi,
le développement de jeunes arbres et de nouvelles forêts a un effet amortisseur à court terme sur le
réchauffement climatique. Cependant, à long terme les forêts n’agiront plus sur ce réchauffement
climatique.

L’océan a un rôle amortisseur en absorbant à sa surface une fraction importante de l’apport


additionnel d’énergie. Cela conduit à une élévation du niveau de la mer causée par la dilatation
thermique de l'eau. À celle-ci s’ajoute la fusion des glaces continentales.
Cette accumulation d’énergie dans les océans rend le changement climatique irréversible à des
échelles de temps de plusieurs siècles.
À court terme, un accroissement de la végétalisation constitue un puits de CO2 et a donc un effet de
rétroaction négative (stabilisatrice).

Bilan du II :
L’évolution de la température terrestre moyenne résulte de plusieurs effets amplificateurs
(rétroaction positive), dont :
- l’augmentation de la concentration en vapeur d’eau (gaz à effet de serre) dans l’atmosphère ;
- la décroissance de la surface couverte par les glaces et diminution de l’albédo terrestre ;
- le dégel partiel du permafrost provoquant une libération de GES dans l’atmosphère.

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