2.

4- L'augmentation de la température de l'atmosphère

Magnard pages 40 - 41

Video : Evolution du taux du CO2 atmosphérique depuis 800 000 ans cf 1.3.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=UatUDnFmNTY
1°)- Pourquoi observe-t-on ces oscillations à Hawaï ?
A cause de la végétation plus présente dans l'hémisphère nord (diminution au printemps et en été) et des rejets en hiver plus
importants (chauffage...).
Données récentes, site de la NOAA http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/
2°)- En juin 2019, l'atmosphère terrestre comportait 413 ppmv (parties par million en volume) de CO 2, exprimez cette valeur en
pourcentage.
Calcul : 413 / 1 000 000 = 0.000413 soit
0,0413 %.
Video : Evolution du taux du CO2 sur une année

Source : https://www.youtube.com/watch?v=hsAgHMxajSw
Le réchauffement est bien là, mais quelles sont les conséquences pour l'hydrosphère ? La cryosphère ? La biosphère ?

2.4.1- Pour l'hydrosphère : cf Magnard p 41 Expériences.

3°)- Le réchauffement de l'océan est-il négligeable ?

Non. L'accumulation d'énergie dans les océans rend le changement climatique irréversible à des échelles de temps de plusieurs siècles
!

3°)- La fonte de glace a-t-elle la même conséquence si elle se trouve sur les continents ou dans les océans ?
Non. C'est la fonte des glaces continentales qui provoque la montée du niveau marin (cf exercice îles Tuvalu) pas celle de la banquise
!
5°)- De combien ferait monter le niveau des océans une fonte totale des glaces continentales ?
cf exercice tuvalu
6°)- La fonte des glaces est-elle la seule conséquence du réchauffement des océans ?
Non. Il existe aussi la dilatation thermique de l'eau cf expérience et Magnard p 41.
7°)- Depuis 1900 de combien est monté le niveau des océans du fait de cette seule dilatation thermique ? Magnard question 3 p 41

a=2,6x 10-4°C-1
e= 1 000m
Δt =0,6°C.

Δe = a x Δt x e = 2,6x 10-4 x 0.66 x 1000 = 0.1716

soit une hausse de 17,16 cm
8°)- Cette accumulation d'énergie par le réchauffement des océans peut-elle rapidement s'inverser ? Doc 4 p 41
Non, irréversible à des échelles de temps de plusieurs siècles.

Bilan :
La puissance additionnelle libérée par l'effet de serre entraîne une perturbation de l’équilibre radiatif qui existait à l’ère
préindustrielle. L’énergie supplémentaire associée est essentiellement stockée par les océans, mais également par l’air et les
sols, ce qui se traduit par une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre et la montée du niveau des
océans.
2.4.2- Pour la cryosphère :

Antarctique essentiellement
pour les glaces continentales.

La fonte des glaces s'accélère, toutefois, les variations actuelles de la cryosphère restent négligeables si on les compare à celles
du passé : l’ensemble des glaces terrestres, il y a 20 millénaires, devait avoir un volume au moins double du volume actuel.
En effet, la fonte des glaces (entre -18 ka et -8 ka) fait monter le niveau des océans de ≈ 120 m contre 84 m si elle fondait aujourd'hui.

2.4.3- Pour la biosphère

La photosynthèse est stimulée par la

hausse de CO2.

Compensé cependant par un risque

accru de sécheresse.

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-deserts-sont-ils-train-verdir-46864/
2.4.4- Des rétroactions positives ... ou négatives

Albédo :
9°)- Rappelez à quoi correspond l'albédo (programme de première !).
Rapport de l'énergie lumineuse réfléchie à l'énergie lumineuse incidente
La Terre renvoie sous deux formes le rayonnement solaire reçu (cf programme de première).
La puissance moyenne atteignant la haute atmosphère de la Terre, en provenance du Soleil, est estimée à ≈ 176 x 1015 W.

Environ 123 x 1015 W finiront par être réémis en infrarouge vers l’espace et environ 53 x 1015 W seront renvoyés sous forme visible
(albédo = 53/176 ≈ 0,3).

Les nuages et l’atmosphère seraient responsables d’environ 76% des 53 x 1015 W renvoyés en visible.
Sur les 24% restants, moins de la moitié est imputable à la cryosphère : les surfaces englacées interviennent dans l’albédo mais
jouent actuellement un rôle secondaire.
Cela dit la réduction de la surface des glaces réduit l'albedo et donc augmente la quantité d'énergie solaire atteignant la Terre,
contribuant à son réchauffement.
Echauffement de l'océan :
CO2 moins soluble --> Dégazage de CO2 --> CO2 GES --> augmentation de l'effet de serre = RETRO-ACTION POSITIVE

Evaporation de l'eau --> Eau GES --> augmentation de l'effet de serre = RETRO-ACTION POSITIVE
Fonte de la glace --> diminution de l'albedo --> hausse de l'énergie reçue --> réchauffement = RETRO-ACTION POSITIVE
Fonte du permafrost --> libération de CO2 et CH4 deux GES --> réchauffement = RETRO-ACTION POSITIVE

Plus de CO2 dans l'atmosphère --> davantage de photosynthèse --> plus d'absorption de CO2 par les plantes --> diminution du
CO2 atmosphérique --> baisse d'effet de serre = RETRO-ACTION NEGATIVE

10°)- Sur une feuille A4 format paysage, schématisez les différentes rétroactions liées au réchauffement climatique. Devront
apparaître, glace, albedo, pergélisol, végétaux, photosynthèse, CO2, CH4, H2O, GES, incendies, évaporation, sécheresse, température
des océans, de l'atmosphère, dilatation thermique, activités humaines, pH.
N'oubliez pas de donner du sens à vos flèches (couleurs associées à une signification).
Exemple de rétroaction pour l'albedo Exemple de rétroaction pour le pergélisol
Bilan :
L’évolution de la température terrestre moyenne résulte de plusieurs effets amplificateurs (rétroaction positive), dont :
- l’augmentation de la concentration en vapeur d’eau (gaz à effet de serre) dans l’atmosphère ;
- la décroissance de la surface couverte par les glaces et diminution de l’albédo terrestre ;
- le dégel partiel du permafrost provoquant une libération de GES dans l’atmosphère.
L’océan a un rôle amortisseur en absorbant à sa surface une fraction importante de l’apport additionnel d’énergie. Cela conduit à une
élévation du niveau de la mer causée par la dilatation thermique de l'eau. À celle-ci s’ajoute la fusion des glaces continentales. Cette
accumulation d’énergie dans les océans rend le changement climatique irréversible à des échelles de temps de plusieurs siècles. À
court terme, un accroissement de la végétalisation constitue un puits de CO2 et a donc un effet de rétroaction négative (stabilisatrice).