Question 1 :

Les activités humaines ont des répercussions majeures sur le climat, notamment en raison des
émissions de gaz à effet de serre provenant de processus industriels et agricoles spécifiques. Lors de
la combustion du charbon dans les usines, l'équation CxHy + O2 → CO2 + H2O illustre la
libération significative de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, intensifiant ainsi l'effet de
serre et contribuant au réchauffement climatique. De manière similaire, la fabrication du ciment,
représentée par la formule CaCO3 (calcaire) → CaO + CO2 lors de la clinkérisation, engendre une
augmentation du CO2 atmosphérique, quantifiée à 10 496 000 tonnes de CO2 libérées annuellement
en France.
La déforestation aggrave ces impacts en libérant massivement le carbone stocké dans la végétation
et les sols. La conversion des terres défrichées à des fins industrielles ou agricoles, générant des
émissions supplémentaires de CO2, amplifie le changement climatique. Par ailleurs, les émissions
de méthane provenant des fuites de gaz naturel, des élevages (notamment bovins) et des
fermentations dans les décharges sont représentées par des équations spécifiques. Par exemple, la
fermentation liée à la digestion des bovins génère 1,900 millions de kg de CH4 par an en France,
contribuant à l'effet de serre.
L'augmentation de la teneur atmosphérique en méthane et en CO2 résultant de ces activités amplifie
l'effet de serre, induisant un réchauffement climatique observé au cours des dernières années. Ces
interactions complexes entre équations chimiques et phénomènes environnementaux soulignent
l'impact significatif des actions humaines sur le climat.

Question 2 :
Dans les années à venir, la planète pourrait subir des transformations considérables en raison du
changement climatique, avec des impacts directs et indirects sur l'environnement. L'élévation du
niveau de la mer menace des zones côtières telles que Cherbourg, ainsi que des îles comme les
Maldives, entraînant des conséquences graves telles que la submersion de territoires, la
modification d'écosystèmes, le relogement de populations, des migrations massives, des problèmes
économiques, et la perte de patrimoine culturel. La hausse des températures, les événements
climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, le développement d'espèces invasives, et la
stagnation des rendements dans les cultures constituent autant de défis complexes.
En évaluant les risques selon les scénarios du GIEC, il apparaît que l'élévation du niveau de la mer,
dépendant des émissions de gaz à effet de serre, pourrait varier significativement. Il pourrait
pourrait atteindre 0,32 m en 2100 et jusqu'à 5 m en 2500 pour un scénario optimiste, tandis que
dans un scénario pessimiste, ces chiffres s'élèveraient respectivement à 1 m et 13 m. Dans ces
scénarios le plus optimiste serait que, avec une atténuation des émissions, pourraient conduire à une
élévation moins sévère, tandis que des scénarios pessimistes laissent envisager des conséquences
plus dramatiques, y compris la disparition de territoires, des migrations massives, des perturbations
économiques, et des effets sur la biodiversité.
L'impact du changement climatique s'étend également aux océans, où l'augmentation de la
concentration en CO2 entraîne une acidification, mettant en péril la biodiversité marine et les
chaînes trophiques. Les scénarios du GIEC indiquent une diminution du pH des océans, passant de
8,2 actuellement à des valeurs comprises entre 8,0 et 8,1 pour un scénario optimiste et entre 7,7 et
7,8 pour un scénario pessimiste d'ici 2100, pouvant conduire à la disparition d'organismes à coquille
calcaire, affectant les interactions au sein des écosystèmes marins et provoquant des changements
structurels chez certains poissons.

(En résumé, notre planète future pourrait être marquée par des changements drastiques, tels que
l'élévation du niveau de la mer, des événements climatiques extrêmes plus fréquents, des migrations
massives, des perturbations économiques, et des altérations majeures des écosystèmes marins. Ces
scénarios soulignent l'urgence d'agir pour atténuer le changement climatique et s'adapter à ses
conséquences potentielles.)