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Eau et changements

climatiques dans le
grand Sud-Ouest AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE
SOMMAIRE
Édito..................................................................................p.3

Le bassin Adour-Garonne........................................p.4

Quel climat en 2050 sur le bassin ?........................p.6

Rapport du GIEC 2021: synthèse et décryptage....p.8

L’agence de l’eau Adour-Garonne.......................p.10

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ÉDITO

Avec le changement climatique, c’est tout notre rapport à l’eau, la préservation de la


biodiversité et nos modes de vie qui sont à redéfinir. C’est l’ensemble du cycle de l’eau
qui se voit impacté par les fortes températures : risques accrus pour satisfaire l’ensemble
©Pierre Barthe - AEAG

des usages – au premier rang desquels l’eau potable-, dégradation de la qualité en


raison de l’augmentation de la température de l’eau et de la moindre dilution des
rejets, dégradation de l’état écologique des cours d’eau sous l’effet conjugué des fortes
températures et de la diminution des débits…

Guillaume Choisy, Notre bassin Adour-Garonne est particulièrement exposé au changement climatique,
directeur général avec de faibles débits d’eau dans les rivières et peu de capacité de réalimentation en
de l’agence de l’eau eau.
Adour-Garonne
La croissance de la population y sera importante, avec 1,5 millions de personnes
supplémentaires en 2030-2040 ; ce qui induit une augmentation des besoins en eau qu’il
faudra concilier avec une offre en diminution du fait du changement climatique.

L’adaptation et le changement des pratiques sont indispensables. Collectivités,


agriculteurs, industriels… et nous tous, sommes concernés. Anticiper les effets du
changement climatique, c’est préserver les droits des générations futures, notamment à
un accès à l’eau, en quantité et en qualité.

L’agence de l’eau contribue à cet enjeu majeur qu’est l’adaptation au changement


climatique, depuis de nombreuses années et, plus spécifiquement, depuis le Plan
d’Adaptation au Changement Climatique (PACC) adopté en 2018, qui pose un diagnostic
et propose un panel de mesures à l’échelle du bassin Adour-Garonne.

Face à l’urgence et à l’ampleur du défi climatique, des solutions existent : gestion des
eaux pluviales, renaturation des cours d’eau, évolution des pratiques agricoles (agro-
écologie), restauration des zones humides, renforcement des capacités de stockage
dans un cadre concerté, espace urbain plus perméable et plus naturel... L’agence de
l’eau accompagne les acteurs du territoire dans leurs nombreuses initiatives s’inscrivant
dans la politique de l’eau, mais nous devons accélérer la politique d’investissement car
il y a urgence.

L’agence de l’eau est plus que jamais mobilisée pour soutenir davantage de projets en
faveur de la transition écologique et pour continuer d’être résolument engagée aux
côtés des acteurs du territoire du grand Sud-Ouest, afin de renforcer l’adaptation du
bassin Adour-Garonne aux enjeux actuels et à venir ; nous comptons sur vous, acteurs
des bassins.

Il est urgent d’agir, il n’est pas trop tard pour s’adapter. Ensemble, relevons ces défis !

3
Le bassin Adour-Garonne
Le bassin Adour-Garonne compte 120.000 km de
cours d’eau, 4.000 lacs et 250.000 ha de zones
humides, avec une biodiversité riche, dont les 8 BASSIN DE LA
espèces de poissons migrateurs amphihalins CHARENTE
CHARENTE-MARITIME
d’Europe.
Angoulême

CHARENTE

CORRÈZE

En moyenne, pour le bassin dans son ensemble, Périgueux Tulle

les pluies représentent 90 milliards de m3 dont CANTAL


DORDOGNE BASSIN DE LA
35 milliards de m³ de « pluie utile », c’est-à-dire Bordeaux DORDOGNE Aurillac

disponible pour l’écoulement et l’infiltration dans GIRONDE


BASSIN DU LOT
les sols. 60% de ces pluies retournent LOT
LOZÈRE
Mende
à l’atmosphère par évapotranspiration BASSIN DES LOT-ET-
GARONNE
Cahors

CÔTIERS AQUITAINS
(évaporation de l’eau du sol et transpiration ET CHARENTAIS
Rodez

des plantes).
Agen AVEYRON
TARN-ET-GARONNE
LANDES

Mont-de-Marsan Montauban BASSIN


Albi TARN-AVEYRON
Adour-Garonne est un bassin GERS
TARN
hydrographique largement rural (50% de Auch
Toulouse

surface agricole utile - SAU- par rapport Pau


HAUTE-GARONNE

à la superficie du bassin). Il concentre Tarbes


BASSIN DE LA

©AEAG - Les sous-bassins


PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
à lui seul 1/3 des exploitations françaises, BASSIN DE GARONNE
ce qui représente 230 000 emplois directs ou L’ADOUR HAUTES-PYRÉNÉES Foix

indirects. ARIÈGE

L’hydroélectricité représente une production de


15 000 GWh (20% de la production nationale) avec 1 100
installations hydroéléctriques et 2,5 milliards de m³ d’eau
exploitable et stockée dans les grands barrages.

Le grand cycle de l’eau


©Conception et réalisation graphique : Dominique Laumay - Carakter D&S - Conception : agence de l’eau Loire-Bretagne

4
Sur ce territoire, l’eau, composante de l’environnement
est également support d’activités humaines. Les
prélèvements humains d’eau sont en moyenne (2003-
2017) de 2 milliards de m³: 43% pour l’agriculture, 34%
pour l’eau potable et 23% pour l’industrie. En année
sèche, la demande globale augmente à hauteur de
2,4 milliards de m³. En été, période de basses eaux
(étiage), la répartition par usage est modifiée : 68%
pour l’agriculture, 20% pour l’eau potable, 12% pour
l’industrie.

Les 630 km de littoral offrent un patrimoine naturel


d’exception tels le bassin d’Arcachon ou l’estuaire de
la Gironde, le plus vaste d’Europe. En complément de
l’activité touristique, composante économique majeure,
l’activité maritime comprend les activités portuaires, la
pêche, l’ostréiculture et la filière nautisme/industrie de
la glisse.

Le bassin Adour-Garonne compte plus de 8 millions


d’habitants, dont une grande majorité d’urbains,
auxquels s’ajoutent tous les ans 3 millions de touristes.
Les habitants du bassin sont desservis en eau potable
par 195 000 km de réseau (22% du réseau national), à
un prix moyen de 4,19 € TTC/m3. L’assainissement est
assuré par 5 000 stations d’épuration et un réseau de
40 000 km de canalisations.

La nature, façonnée par l’eau et le


climat, offre aujourd’hui au Sud-Ouest
un cadre de vie agréable et apprécié.
Les activités humaines, individuelles
et collectives, ont une grande
importance sur le niveau de pression
exercé sur la ressource en eau,
tant en quantité qu’en qualité.

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Quel climat en 2050 sur le bassin ?
L’augmentation de la température est déjà effective sur le bassin Adour-Garonne. A l’horizon 2050, la température
moyenne annuelle de l’air aura augmenté d’environ 2°C par rapport à aujourd’hui.

+ 2°C, QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?

ÉVOLUTION DES TEMPÉRATURES DE L’AIR


(moyenne annuelle)

• Le niveau de l’océan s’élève de + 20 cm en 2050, et


entre 60 cm et 1 m en 2100.
• L’évapotranspiration augmente nettement, de +10% à
+30% en moyenne sur l’année et de façon particulière-
ment marquée à l’automne.
• La neige est plus rare : dans les Pyrénées, selon l’al- ©Guillaume CHOISY - AEAG - Pic du Midi sans neige

titude, la hauteur de neige baisse de - 35 à - 60% et la


durée d’enneigement diminue de -25 à 65%. Dans le
massif central, ces diminutions sont encore plus impor-
tantes.
• Les quantités de pluies pourraient baisser très légère-
ment en moyenne mais la variabilité est très marquée
selon les saisons et les territoires du bassin.

Pic du Midi - Septembre 2021

La température augmente, le climat change, les paysages aussi …


- +1°C correspond à un décalage du climat d’au moins 150 km vers le nord, + 2°C, de 300 km.
- Si on atteint +3°C, Londres offre, en 2050, un climat comparable à celui de Bordeaux aujourd’hui ; Toulouse adopte en
2050 les caractéristiques climatiques de Valence en Espagne.
On parle de « méditerranéisation » du climat du bassin Adour-Garonne.

6
ÉVOLUTION DES PRÉCIPITATIONS
(moyenne annuelle)

Les événements climatiques extrêmes sont plus En conséquence, les débits annuels des cours d’eau
nombreux et plus intenses. En 2050, les périodes de devraient naturellement baisser de -20 à -40%, avec
sécheresses, à la fois météorologique et des sols, et des étiages plus précoces, plus sévères et plus longs.
les canicules sont plus fréquentes : l’exceptionnel été La température de l’eau devrait logiquement
2003 devient habituel. Le manque de pluie par rapport augmenter, ce qui baisse la quantité d’oxygène
aux normales de saison empêche le bon remplissage dissous : les conditions de vie aquatique sont
des nappes phréatiques l’hiver. Des températures dégradées et les risques sanitaires accentués, en
élevées au printemps et l’été accentuent le phénomène eaux continentales comme littorales.
provoquant l’assèchement des sols par évaporation.
Les épisodes de pluies intenses (de type cévenol) se
multiplient : le risque d’inondation et d’érosion des sols
est réel.

ÉVOLUTION DES DÉBITS


(moyenne annuelle)

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Rapport du GIEC 2021 :
synthèse et décryptage
Depuis 1990, le GIEC (Groupe d’experts intergou-
vernemental sur l’évolution du climat) alerte sur
C’est désormais sans équivoque : ce sont les
le réchauffement planétaire, ses conséquences et
activités humaines qui sont responsables
la nécessité d’agir tant sur le volet atténuation du
phénomène qu’au sujet de l’adaptation. Le premier La réponse du Giec n’a jamais été aussi tranchée. Les
volet de son 6ème rapport sur le système climatique et émissions de CO2 dans l’atmosphère en 2019 étaient
son évolution (à partir de 14 000 études scientifiques) les plus hautes jamais observées depuis des millions
a été publié le 9 août 2021. Les conclusions du résumé d’années, malgré l’engagement des Etats lors de l’Ac-
pour décideurs méritent d’être décryptées et repla- cord de Paris en 2015. C’est également vrai pour le pro-
cées dans leur contexte. toxyde l’azote et le méthane. Les experts consacrent
à ce dernier un chapitre car la situation devient alar-
mante. Il persiste moins longtemps dans l’atmosphère
mais dispose d’un pouvoir réchauffant 28 fois supérieur
à celui du CO2.
Le rapport de 2021 est plus fiable et plus
alarmant que les précédents
Les scientifiques observent un réchauffement plané-
taire dont la rapidité et l’amplitude étonnent. L’augmen-
3 scénarios climatiques sont possibles, le
tation de la température ne se manifeste pas seulement
plus pessimiste étant le plus probable
en moyenne mais on note également la multiplication
et l’intensification des vagues Le rapport propose 3 futurs
de chaleur qui ont des consé- possibles mais ils sont loin
quences importantes pour la d’être équiprobables. Dans un
santé humaine, l’agriculture premier cas, le réchauffement
serait limité à 1,5°C mais les
‘‘C’est désormais
et les écosystèmes. Pour la
France, cela pourrait signifier experts estiment sa proba-
des canicules à 50°C à la fin
du siècle. sans équivoque : ce bilité économique, sociale et
politique nulle. Pire, au rythme

Pour la première fois, les sont les activités où vont les choses, ce niveau
d’augmentation de la tempé-
humaines qui sont
experts mettent aussi l’accent
rature pourrait être atteint dès
sur des informations régio-
2040 ! Avec une politique cli-
nales. Par exemple, la banquise
arctique pourrait disparaitre responsables.’’ matique efficace au niveau
mondial, notamment basée sur
certaines années en fin d’été à
une restriction forte de l’usage
partir de 2050. La montée du
des énergies fossiles, un scéna-
niveau marin et l’acidification
rio à 2°C à la fin du siècle reste
des océans sont partout iné-
possible, même si sa probabilité est faible. Le troisième
luctables. Les massifs montagneux sont menacés du
où l’élévation moyenne de la température atteint +4°C
fait notamment d’une saison froide plus courte et
à la fin du siècle correspond à la trajectoire historique
d’une perte du manteau neigeux. Le pourtour de la
des émissions de gaz à effet de serre sur laquelle on se
Méditerranée, et donc notre bassin sur son versant
situe. Cette moyenne mondiale ne doit pas faire oublier
Est, est quant à lui une des régions les plus mena-
l’effet tampon des océans : ça sera donc bien supérieur
cées par des sécheresses fréquentes et intenses.
sur les continents !
Le Gulf Stream pourrait se ralentir, ce qui provoquerait
un moindre réchauffement de l’Europe du Nord-Ouest.
Les scientifiques ont mis en ligne ces informations par
grandes régions du monde au sein d’un atlas interactif :
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/#InteractiveAt-
las.

8
Sortir du charbon le plus vite possible est l’une des
conditions pour atteindre la neutralité carbone en
Des conséquences de plus en plus drama-
2050, alors que nos sociétés fonctionnent toujours à
tiques
80% avec des combustibles fossiles. Le calendrier se
L’enjeu de la lutte contre cet emballement climatique resserre : les changements à assumer sont de plus
est résumé en une phrase dans le rapport : « maintenir en plus radicaux pour atténuer le phénomène. Un
(l’élévation des) températures en dessous de +1,5°C changement profond et rapide des modèles écono-
éviterait 255 000 décès et 26 millions de tonnes de miques et de nos modes de vie, de production et
pertes de récolte dans le monde ». Vagues de chaleur et d’échanges est nécessaire. Or plus les politiques
saisons chaudes auront des effets majeurs sur la santé, d’atténuation manqueront d’ambition, plus nous
notamment des populations urbaines et sur l’agricul- aurons des difficultés en termes d’adaptation.
ture (qui pourrait atteindre « son seuil de tolérance »).
Le risque de submersion va s’accroitre tout au long du
21ème siècle et le risque d’inondations, notamment dans
l’hémisphère nord sera plus marqué.
Dans le rapport, il est clairement indiqué que le
cycle de l’eau sera de plus en plus perturbé : des
phénomènes extrêmes, dépendant du niveau des
émissions de GES au niveau global, deviendront plus
fréquents. En France par exemple, on s’attend à des
pluies torrentielles et une raréfaction des précipita-
tions estivales, au moins pour le sud. Le réchauffe-
ment généralisé va aussi perturber le cycle du carbone,
rendant moins efficaces les puits sur lesquels on comp-
tait pour atténuer le phénomène : terres agricoles,
forêts et océans.

Un défi de taille mais le phénomène peut


encore être atténué, notamment pour stabi-
liser le système après 2040.
Certains phénomènes en cours ne sont pas réversibles
avant des centaines d’années : jusqu’en 2040 tout
parait joué du fait des émissions passées mais il y a un
enjeu fort à atténuer, et même à stabiliser le système
pour la fin du siècle. Pour cela, il faut atteindre « le zéro
émissions nettes », ce qu’on appelle la « neutralité car-
bone ». Le rapport fait le point sur le « budget carbone »
restant. Si l’on souhaite se donner 83 % de chance de
rester sous la barre des + 1,5°C en 2100 (objectif ambi-
tieux des Accords de Paris), il faut limiter nos émissions
à 300 Gt de CO2 d’ici là. Ce qui équivaut à seulement
10 ans d’émissions. Il reste donc une certaine marge de
manœuvre à l’échelle mondiale même si le défi plané-
taire est désormais colossal et nécessite :
• une coopération coordonnée à l’échelle des Etats qui
doivent respecter leurs engagements et renforcer leurs
contributions nationales à l’horizon 2030 ;
• des contributions des entreprises qui doivent réduire
massivement leurs émissions directes et indirectes
et développer l’éco-innovation pour atteindre à long
terme la neutralité carbone.

9
L’agence de l’eau Adour-Garonne
Les agences de l’eau (il en existe 6) sont des établis-
sements publics de l’État, créés par la loi sur l’eau de
Un levier d’action financier
1964. Elles assurent une mission d’intérêt général
visant à gérer et à préserver la ressource en eau et les
L’agence de l’eau perçoit des redevances payées par
milieux aquatiques.
tous les usagers (acteurs économiques, collectivités,
irrigants et citoyens). Chaque euro collecté est réinves-
ti sous forme d’aides financières qu’elle attribue en re-
L’Agence de l’eau Adour-Garonne est experte des ques-
tour à travers un programme pluriannuel d’intervention.
tions d’eau dans le Grand Sud-Ouest.
L’Agence aide ainsi les collectivités, les acteurs écono-
Dans un contexte de changement climatique, elle agit
miques et agricoles pour lutter contre les pollutions,
pour un équilibre entre les activités économiques et
protéger la ressource et mieux utiliser l’eau disponible.
humaines et la préservation de la qualité des eaux des
rivières, des eaux souterraines et du littoral ainsi que de
Elle organise la concertation avec les acteurs locaux,
la biodiversité.
produit et diffuse la connaissance, évalue la politique et
développe la prospective dans le domaine de l’eau.
Pour cela, elle anime la planification de la gestion de
l’eau et sa gouvernance par bassins versants. Elle per-
çoit des redevances et redistribue des aides partout sur
les territoires, en veillant à un partage solidaire et équili-
Une proximité avec les territoires
bré de l’eau entre les différents usagers.
L’agence de l’eau dispose d’agents et de moyens sur
l’ensemble du bassin Adour-Garonne. Ses délégations
L’Agence de l’eau Adour-Garonne met en œuvre la poli-
territoriales, proches du terrain et des partenaires lo-
tique de l’eau définie par son Comité de bassin en cohé-
caux, sont situées à :
rence avec un cadre d’action national et européen.
• Bordeaux pour la délégation Atlantique-Dordogne et
Elle décline notamment la directive cadre européenne
les départements de la Charente, Charente-Maritime,
sur l’eau et toute la législation française en matière
Gironde, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, Vienne ;
d’eau et d’environnement.
• Saint-Pantaléon-de-Larche (unité territoriale de Brive)
pour la délégation Atlantique-Dordogne et les départe-
ments du Cantal, Corrèze, Creuse, Dordogne, Puy-de-
Dôme, Haute-Vienne ;
• Pau pour la délégation Adour et côtiers et les dépar-
tements des Landes, Pyrénées-Atlantiques et Hautes-
Pyrénées ;
• Rodez pour la délégation Garonne Amont et les dépar-
tements de l’Aveyron, Gard, Lot, Lozère ;
• Toulouse pour le siège social, ainsi que pour la délé-
gation Garonne Amont et les départements d’Ariège,
Aude, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Tarn et Tarn-et-
Garonne.
©AEAG - François DUSSENTY

Siège de l’agence de l’eau Adour-Garonne à Toulouse

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Les deux grands objectifs de l’agence de l’eau

• un bon état pour toutes les eaux du bassin Adour-Ga-


ronne, c’est-à-dire permettant le maintien de la vie
aquatique et la satisfaction des besoins humains.
• l’équilibre entre ressources disponibles et besoins en
eau.

Ses axes prioritaires :


• s’adapter au changement climatique pour améliorer la
résilience des milieux. Pour anticiper les conséquences
du changement climatique, les agences se sont dotées
d’un plan d’adaptation et y consacrent déjà plus de 40 %
de leurs aides de 2019 à 2024
• améliorer la qualité de l’eau (priorité à l’alimentation
en eau potable)
• restaurer les milieux aquatiques, en réduisant l’impact
des activités humaines sur les milieux aquatiques et en
leur permettant d’assurer leur fonctionnement naturel
• placer l’eau au cœur de l’aménagement des territoires
• maîtriser la gestion quantitative des rivières,
notamment en été
• gérer durablement les eaux souterraines

L’agence de l’eau dispose d’outils de planification pour


son bassin :
• un schéma directeur d’aménagement et de gestion
des eaux (SDAGE), qui fixe pour six ans les orientations
générales, les objectifs et les dispositions à mettre en
œuvre ;
• un programme de mesures (PDM) associé au SDAGE
• un programme pluriannuel d’interventions : le 11e
programme en cours (2019-2024).

Eau du grand
Sud-Ouest pour un
partage durable
et solidaire de la
ressource en eau.

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Retrouvez-nous sur
www.eau-grandsudouest.fr

SIÈGE ATLANTIQUE-DORDOGNE ADOUR ET CÔTIERS GARONNE AMONT


Départements : Départements : Départements : Départements : Départements :
90, rue du Férétra
16 • 17 • 33 • 47 • 79 • 86 15 • 19 • 23 • 24 • 63 • 87 40 • 64 • 65 09 • 11 • 31 • 32 • 34 • 81 • 82 12 • 30 • 46 • 48
CS 87801 Rue de Bruxelles - Bourran
4, rue du Pr. André-Lavignolle 94, rue du Grand Prat 7, passage de l’Europe 97 rue Saint Roch - CS 14407
31078 Toulouse Cedex 4 33049 Bordeaux cedex 19600 St-Pantaléon-de-Larche BP 7 503 - 64075 Pau cedex 31405 Toulouse cedex 4 BP 3 510 - 12035 Rodez cedex 9
Tél. 05 61 36 37 38 Tél. 05 56 11 19 99 Tél. 05 55 88 02 00 Tél. 05 59 80 77 90 Tél. 05 61 43 26 80 Tél. 05 65 75 56 00

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