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LA VENTILATION DE CONFORT
INTRODUCTION :
Comme nous l’avons indiqué au premier chapitre, la ventilation générale consiste à améliorer le
niveau d’hygiène et de confort du travailleur par une oxygénation suffisante, par l’élimination
des mauvaises odeurs et par l’établissement des meilleures conditions de confort thermo
hygrométrique .
Pour atteindre ces objectifs, la ventilation générale utilise divers procédés dont nous ne citerons
que les principaux :
Une ambiance chaude est pénible pour l’homme, une ambiance froide également. En effet dans
ce dernier cas, l’organisme tend à réduire les pertes de chaleur du corps et il tend également à
produire de l’énergie à une allure égale à celle qui est perdue. Le métabolisme du corps humain
tend à maintenir constante sa température centrale par la mise en jeu de mécanisme de lutte
contre le froid et le chaud.
L’organisme humain, par un mécanisme très complexe, tend à atteindre une parfaite adaptation
aux conditions thermique de l’environnement mais dans des limites assez étroites. Le mécanisme
de base de cette adaptation est : la circulation périphérique du sang et la transpiration.
Réaliser des conditions ambiantes confortables, c’est réaliser des conditions pour lesquelles
l’homme peut maintenir sa température centrale constante et éprouver une sensation de bien-être,
sans mise en jeu de mécanismes de lutte contre le froid ou le chaud, l’excès ou le manque
d’humidité.
Les recherches effectuées jusqu’à présent ont montré que pour déterminer les caractéristiques
physiques d’un environnement ou d’une ambiance on a besoin de connaitre des grandeurs
physiques fondamentales et des grandeurs empiriques qui sont généralement une combinaison
des grandeurs fondamentales.
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Chapitre 2 La ventilation de confort
Comme grandeur empirique on peut citer la température effective qui est l’indice le plus utilisé
en confort thermo hygrométrique. La température effective (T.E.) n’est pas proprement parler
une température en ce sens qu’elle ne peut pas être mesurée directement avec un thermomètre,
c’est un indice expérimental qui tient compte d’une combinaison entre la température, l’humidité
et les mouvements de l’air et qui engendre la même sensation de chaleur.
En effet, la même sensation peut être éprouvée dans des ambiances présentant entre elles de
nettes différences de température et d'humidité.
Se basant sur Ce Principe, l’ASHVE (The American Society Of Heating And Ventilating
Engineers) et l’ASHRAE (The American Society Of Heating, Refrigeration And Air
Conditioning Engineers) se sont livrées à des essais systématiques qui ont conduit aux résultats
que nous verrons au point suivant.
Afin de déterminer les conditions du confort thermo hygrométrique l’ASHVE et l’ASHRAE ont
réalisé des essais systématiques pour la détermination exacte de l’influence sur le confort de la
température sèche, de l’humidité et de la vitesse de l’air.
Ces essais ont été effectués au moyen de deux pièces placées côte à côte. Dans l’une des pièces
ont fixait les valeurs de la vitesse, de la température et de l’humidité au cours de chaque
expérience. Dans l’autre pièce on faisait varier les paramètres jusqu’à ce que les observateurs
passant de l’une à l’autre pièce y éprouvent la même sensation.
C’est ainsi que l’on a pu établir des courbes d’égale sensation (T.E.) et des zones de confort
B) BILAN THERMOHYGROMETRIQUE :
Le bilan thermo hygrométrique d’un espace donné, a pour but de déterminer les gains et les
pertes de chaleur et d’humidité de l’espace, et ce en vue de connaître les besoins en frigories, en
calories et en humidité de cet espace pour qu’il puisse répondre aux conditions du confort thermo
hygrométrique.
Pour cela, un certain nombre de facteurs sont à considérer et à déterminer :
Les apports de chaleur et de vapeur d’eau des appareils installés dans les locaux
(machines, éclairage et autres sources),
Les apports de chaleur et de vapeur d’eau des individus occupant les locaux,
La constitution des parois des locaux pour définir les apports et les pertes de
chaleur dus aux différences de température entre l’air intérieur et l’air extérieur,
La présence d’ouvertures et/ou de fissures pouvant permettre l’infiltration ou
l’échappement de l’air,
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Chapitre 2 La ventilation de confort
pD (m bar)
h-x Diagramm, 25° Qtot
pD (kPa)
x (g/kg)
h (kJ/kg)
diagramme, chart, diagramma, diagram Qsens
70
17
p = 1013 m bar
H m 0 200 400 600 800 1000 1500 2000
65
2,9 29
Umrechnungsfaktor
Omrekeningsfaktor
Omvandlingsfaktor
Conversion factor
16
0,50 18
Correzione per
transformation
kPa 101,3 98,3 96,6 94,3 92,1 89,9 84,2 79,2
Facteur de
2,8 28
altitudine
p
17
60
2,7 27 m bar 1013 989 966 943 921 899 842 795
15
2,6 26 1 0,976 0,953 0,931 0,909 0,887 0,831 0,785
k 0,55 16
14
55
2,5 25 1 0,976 0,953 0,931 0,909 0,887 0,831 0,785
90
2,4 24 H Höhe über Meer · Hateur au dessus du niveau de mer · Height above sea level · Altitudine 20° 15
13
Boven zeenivo · Höjd över havsnivå 0,60
50
2,3 23 p Druck · Pression · Pressure · Pressione · Druk · Tryck
14
12
2,2 22 k Faktor · Facteur · Factor · Fattore · Faktor · Faktor
p D Wasserdampfdruck · Pression de vapeur d'eau · Water vapour pressure · Pressione del 0,65
45
10 rH)
2,1 21 vapor d'acqua · Waterdampdruk · Vattenångans mättningsstryck
13
11
0%
(%
h Enthalpie · Enthalpie · Enthalpy · Enthalpia · Enthalpie · Enthalpi
2,0 20 0,70
%
thyg Feuchtkugel-Temperatur · Température du bulbe sec humide · Wet bulb
40
12
90
1,9 19
10
temperature · Temperatura bulboumido · Natte-bol temperatuur · Våt temperatur
%
80
1,8 18 tsic Trockenkugel-Temperatur · Température du bulbe sec · Dry bulb temperature 0,75
%
Temperatura bulbo secco · Droge-bol temperatuur · Torr temperatur 15° 11 80
70
35
9
1,7 17 0,80
%
Dichte · Densité · Density · Peso specifico · Dichtheid · Densitet
60
Wassergehalt · Teneur en eau · Moisture content
1,6 16 % 0,85 10
8
Contenuto d'acqua · Vochtinhoud Vatteinnehåll
30
50
1,5 15 Relative Luftfeuchtigkeit
Humidité relative %
0,90 9
20
1,4 14
7
Relative humidity 40 0,95
25
Umidità relativa
1,3 13 Relatieve vochtigheid 10° 1,00 8
%
6
Relativ luftfuktighet
30
15
1,2 12
4
1,1 11 7 70
5
%
10
1,0 10
3
20
6
0,9 9 5°
2
5
0,8 8 5
0,7 7
1
%
0° 10 4
0,6 6
)
g
J/k
0,5 5 3
(k
)
kg
5° 60
h
l/
0,4 4
ca
1,15(kg/m³)
(°C
(k
0,3 3 t hyg 2
h
0,2
1
1,30
1,25
1,25
1,20
1,10
0,1
0 0
tsic (°C) -10° -5° 0° 5° 10° 15° 20° 25° 30° 35° 40° 45° 50°
h (kJ/kg) -10 0 10 20 30 40 50
Une fois le bilan de l’espace établi, il faudra estimer la quantité et les caractéristiques de l’air à
mettre en mouvement pour obtenir les conditions de confort désirées.
Comme nous l’avons déjà signalé dans l’introduction, parmi les procédés de la ventilation
générale, il y a l’aération (qu’elle soit naturelle ou mécanisée) et il y a le conditionnement de
l’air. Cette partie du cours sera consacrée à l’étude succincte de l’aération.
Lorsque cette aération s’effectue par un déplacement de l’air sous l’effet d’une différence de
température de l’air, d’une différence de sa masse volumique ou d’une différence de pression, on
a aération naturelle, et lorsque l’on a un déplacement forcé de l’air à l’aide d’un moyen
mécanique tel que le ventilateur on a aération mécanisée.
La chaleur dégagée sur les lieux de travail peut être évacuée à l’extérieur des locaux par
l’utilisation de l’aération naturelle qui est un moyen simple et efficace pour l’amélioration des
conditions d’hygiène et de bien-être sans grand frais d’entretien et de consommation d’énergie.
Cependant, la ventilation mécanisée est nécessaire dans tous les cas où la ventilation naturelle
s’avère insuffisante, particulièrement au cours de processus technologique dégageant de grandes
quantités de chaleur et nécessitant ainsi le déplacement de très grands volumes d’air.
Dans le cas de l’aération mécanisée, on impose le débit de l’air à l’entrée et/ou à la sortie du
local. Cet air qui se déplace à travers le local s’échauffe grâce à l’apport calorifique dégagé par
les différentes sources de chaleur existantes.
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Chapitre 2 La ventilation de confort
L’évacuation de l’air chaud permet en même temps d’évacuer la chaleur dégagée. De l’air frais
remplace l’air évacué.
D) LE CONDITIONNEMENT DE L’AIR :
1°) INTRODUCTION
En réalité, le conditionnement de l’air consiste à établir à l’intérieur des locaux, des conditions
déterminées de température, d’humidité et aussi de pureté de l’air, c’est-à-dire, à y établir un
climat artificiel indépendant des conditions extérieures.
Ce résultat s’obtient par un traitement de l’air des locaux ou de l’air qui y est introduit et
l’installation doit contrôler la température, l’humidité, le mouvement et la pureté de l’air.
Lorsqu’on cherche plutôt à réaliser dans les bâtiments, des conditions aussi favorables que
possible au bon fonctionnement de l'organisme humain, et qu’il en résulte une sensation de bien-
être, on parle alors de ʺ conditionnement de l’air pour le confortʺ.
En fait, les deux buts indiqués ci-dessus sont rarement distincts, et si dans le conditionnement
d’air industriel, les nécessités de fabrication imposent souvent des conditions particulières plus
ou moins compatibles avec le confort, dans le cas de présence humaine, on doit chercher à établir
pour ce personnel, des conditions aussi bonnes que possible dans le souci de l’amélioration du
rendement.
Dans ce qui suit, nous ne parlerons pas du conditionnement d’air industriel qui est particulier à
un processus donné, ou il faut un réglage précis de la température et du degré hygrométrique (qui
doit être élevé comme pour les industries textiles ou qui doit être très bas comme dans certaines
fabrications pharmaceutiques), mais du conditionnement visant le confort humain.
Les procédés de conditionnement de l’air consistent à mettre en œuvre les moyens nécessaires
pour obtenir les conditions de confort hygrométrique.
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Chapitre 2 La ventilation de confort
Il est évident que ces installations interviennent également sur la qualité de l’air à savoir
oxygénation suffisante, élimination du dioxyde de carbone, élimination des mauvaises odeurs,
etc……
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Chapitre 2 La ventilation de confort
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Chapitre 2 La ventilation de confort
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