Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
• Inscription
• Lettre d'information
• Connexion
• Bâtiment
o Calcul déperditions
o Aides aux TRAVAUX
o Etude de cas sur site
▪ Chaufferie
o Référentiels Réglementaires
▪ La Ventilation
o L’eau dans le tertiaire
o Ratios énergétiques
o La RT dans l’existant
o Articles en images
o Architecture/Thermique
• Maîtrise NRJ
o Transition NRJ
o Confort thermique
o Optimisations
o PAC & GF
▪ Les compresseurs
• Suivi NRJ
o CEE
o Gaz
o Marché de l’électricité
• Procédés Industrie
o Le froid industriel
o Audit industrie
o Téléchargements
• Documentation
o Dossiers
o Logiciels
o NEWS
o Questions / Réponses
• Veille Règlementaire
•
•
•
•
•
•
L’enthalpie
L’enthalpie représente l’énergie totale (ou chaleur) contenue dans le fluide (kJ/kg). Cette
enthalpie est constitué de l’énergie interne du fluide et du travail extérieur qu’il a fallu lui fournir
pour atteindre l’état considéré.
Une enthalpie de 240 kJ/kg signifie que 1 kg de fluide frigorigène va contenir 240 kJ d’énergie,
de chaleur.
L’enthalpie de changement d’état massique exprimée en J/kg, notée L, est la quantité d’énergie
nécessaire à l’unité de quantité de masse (kg) d’un corps pur pour qu’il change d’état, cette
transformation ayant lieu à pression constante. Par exemple pour le passage de l’état liquide à
l’état de vapeur on parlera d’enthalpie de vaporisation. L’enthalpie échangée lors du changement
d’état résulte de la modification (rupture ou établissement) de liaisons interatomiques ou
intermoléculaires.
A retenir : L’enthalpie de changement d’état d’un corps pur = la variation d’enthalpie \Delta H =
H2 - H1 qui accompagne le passage du système d’un état physique 1 à un état physique 2.
Par exemple, l’eau bout à 100 °C sous la pression d’1 atmosphère ( 1atm = 101325 Pascal).
L’enthalpie de vaporisation de l’eau, égale à la quantité de chaleur fournie pour transformer l’eau
liquide en vapeur, est de 2257 kJ/kg. Autrement dit, il faudra 2257 kJ de chaleur, d’énergie pour
faire bouillir 1 kg d’eau.
C’est la quantité de chaleur (en kJ) absorbée par unité de temps, par le fluide frigorigène au
médium à refroidir (évaporateur). Cette puissance s’exprime en kJ/s donc en kW
Qo = qm * DeltaHev
(transposition : P = m*cp*DeltaT)
Avec :
Qo = Puissance frigorifique en kW (bilan frigorifique)
qm = débit masse de fluide frigorigène en kg/s (qm = Qo/DeltaHev)
Hev = variation d’enthalpie entre la sortie et l’entrée de l’évaporateur en kJ/kg (diagramme)
C’est le débit de volume aspiré par le compresseur. Autrement dit, il s’agit du volume occupé par
les vapeurs de fluide frigorigène à l’aspiration du compresseur.
Va = qm * v’’ * 3600
Avec :
Va = volume de fluide aspiré par le compresseur en m3/h
qm = débit masse de fluide frigorigène en circulation en kg/s (on le déduit en connaissant la
puissance frigorifique, il suffit de faire un bilan frigorifique + DeltaHev, cf. ci-dessus)
v’’ = volume massique entrée compresseur en m3/kg (diagramme)
- Taux de compression
C’est le rapport de pression de refoulement sur la pression d’aspiration. Pressions exprimées en
bars absolus.
Remarque :
Les capteurs de pression relative mesurent la pression par rapport à la pression atmosphérique
ambiante. La pression absolue correspond à la pression mesurée par rapport au vide (zéro absolu
de pression).
La pression absolue (bar) = pression relative (pression mano exemple, pression des pneus de
voiture, bar) + 1 bar
t = Pref / Pasp
Avec :
t = taux de compression
P ref = pression de refoulement en bar absolu
P asp = pression d’aspiration en bar absolu
t = Pk / Po
Avec :
t = taux de compression
Pk = pression de condensation en bar absolu
Po = pression d’évaporation en bar absolu
A quoi ça sert :
Le coût du placement des installations frigorifiques commerciales est important et les
compresseurs en représentent une part importante. Pour cette raison, sur le plan énergétique, il est
nécessaire d’établir des critères de sélection. Le taux de compression en est un.
Compresseurs à vis : pour les cas où les conditions de pression de fonctionnement varient
fortement, on a mis au point le compresseur à vis à rapport de volume interne variable. Le taux de
compression s’adapte automatiquement au rapport de pression utile en fonction des paramètres de
température de condensation et de température d’évaporation.
Cette technique optimalise le rendement énergétique tant à pleine charge, qu’à charge partielle.
On peut atteindre sans problème des taux de compression importants sans trop dégrader les
performances du compresseur. Des taux de compression importants sont obtenus grâce à l’huile
qui réduit l’échauffement des gaz comprimés.
Compresseurs à piston : En général, les compresseurs à pistons, pour des raisons mécaniques et
d’étanchéité, n’admettent que des taux de compression de l’ordre de 8 voire maximum 10.
On en déduit que :
pour les applications à froid positif (température d’évaporation de l’ordre de -3 à -14°C), les
compresseurs mono étagés suffisent dans la plupart des cas.
à l’inverse, pour les applications à froid négatif (température d’évaporation de l’ordre de -30 à -
38°C), les compresseurs biétagés sont utilisés.
- Rendement volumétrique
C’est le rapport entre le débit de volume aspiré et le débit de volume balayé du compresseur (nv
= qva / qvb).
nv = 1 - 0,05 * t
Cette formule est empirique et permet d’évaluer le rendement volumétrique avec une bonne
approximation.
Avec :
nv = rendement volumétrique
t = taux de compression
A quoi ça sert :
A une vitesse donnée, un compresseur est garanti par un volume balayé ; c’est une des
caractéristiques de la plaque signalétique. Mais en réalité, pour certains compresseurs tel que
celui à piston, le volume réel aspiré est inférieur au volume balayé (fuites).
Vb = Va / nv
Avec :
Vb = volume de fluide balayé par le compresseur en m3/h (volume des cylindres du compresseur
renouvelé en 1h)
Va = volume de fluide aspiré par le compresseur en m3/h
nv = rendement volumétrique
PthCP = qm * DeltaHcp
(transposition : P = m*cp*DeltaT)
Avec :
PthCP = puissance théorique du compresseur en kW
qm = débit masse de fluide frigorigène en circulation en kg/s
DeltaHcp = variation d’enthalpie entre la sortie (refoulé) et l’entrée (aspiré) du compresseur en
kJ/kg
Avec :
Pf = puissance à fournir sur l’arbre du compresseur en kW
PthCP = Puissance théorique du compresseur en kW
ni = rendement indiqué (= rendement volumétrique)
nm= rendement mécanique
Pu = Pf / ntr
Avec :
Pu = puissance utile du moteur électrique en kW
Pf = puissance à fournir sur l’arbre du compresseur en kW
ntr = rendement de transmission
ntr = 1 pour arbre direct
ntr = 0,95 manchon d’accouplement (5 % de pertes)
ntr = 0,90 à 0,70 accouplement par courroie (10 à 30 % de pertes)
Pa = Pu / nel
Avec :
Pa = puissance absorbée par le moteur électrique en kW
Pu = puissance utile du moteur électrique en kW
nel = rendement électrique (il s’agit de la puissance utile, celle récupérée sur la puissance
consommée, absorbée)
- Puissance rejetée au condenseur (kW)
C’est la quantité de chaleur à évacuer pour permettre au fluide de se condenser par unité de
temps. C’est la chaleur absorbée par le fluide dans l’évaporateur ainsi que la chaleur due au
travail de compression par unité de temps.
Pcd = qm * DeltaHcd
(transposition : P = m*cp*DeltaT)
Avec :
Pcd = puissance rejetée au condenseur en kW
qm = débit masse de fluide frigorigène en circulation en kg/s
DeltaHcd = variation d’enthalpie entre l’entrée et la sortie du condenseur en kJ/kg
COPf = Qo / Pa
Avec :
COPf = coefficient de performance frigorifique
Qo = puissance frigorifique en kW
Pa = puissance absorbée par le moteur électrique en kW
Le COPf traduit la capacité du système à pouvoir pomper la chaleur du local pour combattre les
apports (charges) par rapport à la puissance électrique qu’il va absorber. Un COPf de 2 signifie
qu’il à fallu 1 kW d’électricité pour combattre 2 kW de chaleur.
Avec :
COPct = coefficient de performance de Carnot
To = température d’évaporation en K
Tk = température de condensation en K
- Rendement de l’installation
Il s’agit de comparer la performance frigorifique de l’installation réelle par rapport à une
installation dite parfaite, celle de Carnot.
n = COPf/COPct
n = rendement de l’installation
COPf = coefficient de performance frigorifique
COPct = coefficient de performance de Carnot
• Sites favoris
• Sur le Web
Annonces
EcoEnergieTech ?
Il s’agit d’une revue :
dédiée à l’énergie
pour s’informer
pour se former
Valeurs
Un site PAR des professionnels POUR les internautes :
entièrement gratuit,
sans publicité,
aucune vocation commerciale,
pour se former et s’informer
Facebook
Newsletter.
Viadeo
Si vous souhaitez publier des articles sur EcoEnergieTech, c’est possible, écrivez nous !
Statistiques
Dernière mise à jour
mardi 12 mai 2020
Publication
121 Articles
Aucun album photo
12 Brèves
11 Sites Web
6 Auteurs
Visites
199 aujourd'hui
488 hier
571646 depuis le début
13 visiteurs actuellement connectés
Top Articles
Les plus populaires
• 1.Comprendre le Diagramme Enthalpique
• 2.Les différentes typologies thermiques des bâtiments existants
• 6.L’exploitation du diagramme Enthalpique
• Calcul ECS dans le Tertiaire
• Les coefficients en Thermique du Bâtiment (U, R, Y etc...)
• L’Agence nationale de l’habitat (Anah), établissement public dédié à la réhabilitation des
logements privés, a signé avec l’État un contrat d’objectifs et de performance sur trois
ans.
• 4.Comprendre le principe du circuit frigorifique et échanges mises en jeu
• Quelles sont les alternatives au pétrole ?
• Qu’est ce qu’un Roof-Top ?
• 3.La relation pression/température
Navigation
Articles de la rubrique
• La Réglementation sur le R22 (fluide frigorigène)
• Les composants de l’installation frigorifique : LE COMPRESSEUR A PISTON
• Connaissez-vous la température d’une chambre froide en général ?
• Comment optimiser le fonctionnement du cycle frigorifique ?
• Les HFC définitivement bannis dans le monde d’ici à 2050
• 1.Comprendre le Diagramme Enthalpique
• 2.Le point d’ébullition d’un liquide
• 3.La relation pression/température
• 4.Comprendre le principe du circuit frigorifique et échanges mises en jeu
• 6.L’exploitation du diagramme Enthalpique
• 7.Campagne de mesure, analyse du fonctionnement d’un groupe à condensation à air
© 2013-2021 EcoEnergieTech
Plan du site | Haut ↑
Habillage visuel par digitalnature sous licence GPL