Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
Lorsqu’un cycle est parcouru par la système, cela correspond à 2 courses du piston,
un aller PMI -> PME et un retour PME -> PMI, c’est-à-dire 1 tour complet de
rotation de l’arbre. L’arbre du compresseur tourne à la vitesse de𝑛[𝑡𝑟⁄𝑠], qui
correspond donc à𝑛𝑐 .
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 2 | 35
Rôle d’un moteur
Volume mort 𝑉𝑚
Le volume mort est toujours présent dans le compresseur à piston pour des
raisons technologiques. C’est un volume nécessaire, dégagement minimum
pour éviter le contact de la tête de piston et le fond du cylindre équipé de
clapets (valves d’aspiration et de refoulement). La manipulation de ce
volume est un paramètre majeur qui joue sur les performances du
compresseur.
Le volume mort doit être connu afin de pouvoir tracer l’axe des pressions sur
le diagramme d’indicateur, on l’évalue sur les plans de la machine ou, plus
exactement, on le mesure en remplissant d’huile l’espace mort de la machine
étudiée.
Vide relatif a
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 3 | 35
Principaux types de compresseurs et moteurs
Machines de transvasement
De nombreux compresseurs volumétriques sont simplement des machines
de transvasement sans variation interne du volume d’air.
À titre d’exemple, les compresseurs à lobes type ROOTS, et les
compresseurs à palettes (sans compression interne).
La compression du gaz est le résultat d’une différence de débit-volume
entre l’aspiration et le refoulement du compresseur. Le débit volumétrique
à l’aspiration est imposé par la cylindrée du compresseur et son régime de
rotation; le débit volumétrique au refoulement est défini par la pression
d’utilisation en aval du compresseur. La compression de l’air est obtenue
par une compression isochore au refoulement.
Composants principaux :
- cylindre ;
- piston ;
- valve d’aspiration ;
- valve de refoulement;
- bielle ;
- volant d'entraînement.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 5 | 35
La fonction principale d’un compresseur est de faire passer un débit
volumétrique𝑞𝑣 de gaz se trouvant dans les conditions d’aspiration(𝑇1 , 𝑝1 )
vers le refoulement à la pression𝑝2 .
Pour y arriver, on transforme l’énergie mécanique fournie par un moteur
thermique, électrique ou autre en énergie de pression (et cinétique et
thermique dans une moindre mesure) communiquée au gaz.
a) Equation mécanique
𝑐𝑠2 −𝑐𝑒2 𝑝𝑠
𝐸𝑚 = [ 2
+ 𝑔(𝑧𝑠 − 𝑧𝑒 ) + ∫𝑝𝑒 𝑣 𝑑𝑝] + 𝐸𝑓 , (2.4)
(2.5)
c) Equation énergétique
(Premier principe de la thermodynamique)
𝑐𝑠2 −𝑐𝑒2
𝐸𝑖 + 𝑄𝑒 = 2
+ 𝑔(𝑧𝑠 − 𝑧𝑒 ) + (ℎ𝑠 − ℎ𝑒 )
(2.6)
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 6 | 35
L’étude thermodynamique exacte d’un compresseur est pratiquement
impossible pour les raisons suivantes :
- l’impossibilité de calculer avec exactitude les échanges de chaleur entre
le gaz et les parois à l’intérieur du compresseur ;
- l’impossibilité de calculer exactement le travaildes frottements internes
du fluide𝑊𝑓𝑖 ;
- le fait que durant la compression tous les éléments gazeux ne suivent
pas rigoureusement la même loi de compression 𝑉 = 𝑓(𝑝).
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 7 | 35
- polytropique (adiabatique avec frottement).
- isothermique ;
- isentropique ;
- polytropique.
Cette dernière définition cherche à serrer la réalité le plus près possible. Si
l’évolution de la compression est supposée polytropique de coefficient𝑚, (sans
frottement avec échange de changeur), l’énergie massique à fournir au fluide
est :
𝑚−1
𝑚
𝐸𝑎 = ℎ𝑠 − ℎ𝑒 = 𝑚−1 𝑝𝑒 𝑉𝑒 [𝑟 𝑚 − 1] (2.7)
𝑝
, où𝑟 = 𝑝𝑠 .
𝑒
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 8 | 35
La masse théorique de gaz qui parcourt le cycle est𝑚𝑡ℎ , le travail indiqué
théorique𝑊𝑎𝑡ℎ est représenté par l’aire (12341) du diagramme d’indicateur
dans le plan(𝑃, 𝑉), il vaut :𝑊𝑎𝑡ℎ = 𝑎𝑖𝑟𝑒(12341) = 𝑀𝑡ℎ . 𝐸𝑎𝑡ℎ [𝐽⁄𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒].
Il nous faut signaler d’abord que nous avons négligé la variation de la masse
qui s’est produite au niveau du point figuratif 4 du diagramme, ensuite que
le débit masse théorique est :
𝑝
𝑞𝑚𝑡ℎ = 𝜌1 𝑞𝑣𝑡ℎ = 𝑅𝑇1 𝜆𝑣𝑜𝑙,𝑡ℎ . 𝑛𝑉𝑐𝑦𝑙 .
1
(2.8)
𝑚−1 𝑚−1
𝑚
𝑎𝑖𝑟𝑒(12341) = 𝑚−1 {[𝑝1 𝑉1 . 𝑟 𝑚 − 1] − [𝑝4 𝑉4 . 𝑟 𝑚 − 1]}. (2.9)
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 9 | 35
Cette dernière expression se réduit à:
𝑚 𝑚−1
𝑊𝑎𝑡ℎ = {𝑝1 (𝑉1 − 𝑉4 )[𝑟 𝑚 − 1]}
𝑚−1
𝑚−1
𝑚
𝑊𝑎𝑡ℎ = 𝑚−1 . 𝜆𝑣𝑡ℎ 𝑉𝑐𝑦𝑙 𝑝1 [𝑟 𝑚 − 1]. (2.10)
𝑚−1
𝑚
𝑃𝑖𝑡ℎ = 𝑛𝑐 . 𝑚−1 . 𝜆𝑣𝑡ℎ 𝑉𝑐𝑦𝑙 𝑝1 [𝑟 𝑚 − 1]. (2.11)
𝑃𝑎𝑡ℎ 𝑚 𝑚−1
𝐸𝑎 = = . 𝑅𝑇1 . [𝑟 𝑚 − 1]
𝑞𝑚𝑡ℎ 𝑚 − 1
𝑚−1
𝑚
𝑚−1
. 𝑝1 𝑣1 . [𝑟 𝑚 − 1]. (2.12)
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 10 | 35
Phases du fonctionnement théorique
Hypothèses :
- Le fluide de travail est un gaz parfait avec une chaleur massique et un
coefficient isentropique constants.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 13 | 35
Pour tenir compte du volume mort, on définit le coefficient de remplissage
𝑉 −𝑉 𝑉
théorique :𝜆𝑣𝑜𝑙 = 𝑉1−𝑉4 = 𝑉 𝑎𝑑 .
1 3 𝑐𝑦𝑙
1.
Le débit volumétrique théorique dans les conditions théoriques de
l’aspiration(𝑝1 , 𝑇1 ) est simplement :
𝑞𝑣𝑡ℎ = 𝜆𝑣𝑜𝑙 𝑛𝑉𝑐𝑦𝑙
1
𝑞𝑣𝑡ℎ = [1 − 𝑎(𝑟 𝑚 − 1)]𝑛𝑉𝑐𝑦𝑙 . (2.15)
On suppose qu’une masse constante𝑚𝑐 de fluide parcourt le cycle fermé,
et vaut :𝑚𝑐 = 𝑚1 − 𝑚3 , où 𝑚1 et 𝑚3 représentent les masses constantes qui
subissent la compression [1-2] et la détente [3-4] respectivement.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 14 | 35
On a trouvé qu’il existe plusieurs facteurs qui contribuent à ce que le
diagramme réel soit différent du diagramme d’indicateur théorique, nous
pouvons citer :
- gaz: fluide réel possède une viscosité non nulle,
- parois du compresseur : élastiques, et température variable,
- valves : ne s’ouvrent ni ne se ferment instantanément (inertie),
- pertes de charge : tuyauteries d’entrée et de sortie, valves
d’aspiration et de refoulement,
- fuites internes et externes,
- frottements mécaniques, et
- autres effets
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 15 | 35
Influence des fuites
Les pertes par fuite sont faibles dans un compresseur en bon état. On peut
distinguer deux sortes de fuites, les fuites externes des fuites internes.
Les fuites externes peuvent se présenter entre le joint cylindre-piston et au
niveau de la garniture de l’axe du piston. Les fuites externes sont
généralement négligeables, pratiquement nulles.
Les fuites internes sont circonscrites entre les valves de refoulement vers
celles d’aspiration, ou entre deux chambres séparées par le piston (machine
à double effet). Les fuites internes ont un autre effet néfaste car il s’agit de
gaz en cours de compression ou de refoulement, c’est à dire à température
notable. En retournant dans l’enceinte d’aspiration, ils contribuent au
relèvement général des températures.
Pour tenir compte des fuites internes, un coefficient inférieur 𝜆𝑓 < 1,est
introduit, ce qui conduit à un débit réel plus faible que le débit théorique.
Des fuites internes importantes entraînent :
une augmentation de la puissance indiquée augmente,
une élévation anormale de température à l’origine de la
plupart des accidents affectant le fonctionnement des
compresseurs :
une détérioration des valves ;
un mauvais graissage du cylindre et une usure excessive
des cas extrêmes sont à redouter : une combustion des
vapeurs d’huile et un incendie ou une explosion du
compresseur.
On en déduit l’importance d’une surveillance minutieuse de la température
de sortie des gaz des compresseurs onéreux.
Effets de parois
On appelle effets de parois l’ensemble des phénomènes résultant du fait
que la température des parois internes du compresseur ne suit pas
fidèlement la température du gaz.
La paroi latérale du cylindre et la culasse d’un compresseur alternatif à
piston sont généralement refroidis par circulation d’un fluide et à cause de
l’inertie thermique, la température de la paroi est supérieure à celle
théorique d’admission, 𝑇𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒𝑠 > 𝑇1 .
Le piston et la valve de refoulement sont très mal refroidis, les températures
y sont aussi très élevées. Les tubulures d’admission et les autres parois plus
chaudes chauffent le gaz, sa température à l’entrée de la machine sera donc
nettement plus élevée que𝑇1 .
L’influence défavorable des pertes de charge à l’aspiration et au refoulement
d’une part et celle toute aussi défavorable de la température des parois sur
le débit masse nécessite la fixation d’un facteur correctif.
Coefficients correctifs
- L’influence des fuites a conduit l’introduction d’un coefficient𝜆𝑓 < 1, et
- L’influence des effets de la dépression et de la température plus
élevée des parois à l’aspiration, les rentrées de chaleur des parois
vers le gaz en cours d’aspiration donnent une température réelle à
l’entrée𝑇𝑒𝑟 comprise entre celle des parois et la température
théorique𝑇1 . On arrive à la relation(𝑇𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒𝑠 > 𝑇𝑒𝑟 > 𝑇1 ). Notons
aussi que la pression d’entrée réelle du gaz est inférieure à celle
théorique, 𝑝𝑒𝑟 < 𝑝1 .
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 17 | 35
Ces 2 résultats conduisent à l’évidente réalité que la masse volumique réelle
du gaz à l’entrée du compresseur est nettement inférieure à la masse
volumique théorique dans les conditions(𝑝1 , 𝑇1 ).
𝑝𝑒𝑟 𝑝1
= 𝜌𝑒𝑟 < 𝜌1 = ,
𝑅𝑇𝑒𝑟 𝑅𝑇1
On prend un autre coefficient qui tient compte de ces aspects
thermiques𝜆𝑡 < 1,
Le débit volumétrique réel dans les conditions théoriques de
l’aspiration(𝑝1 , 𝑇1 ).est donc donné par l’expression :
𝑞𝑣 = 𝜆𝑓 𝜆𝑡 𝜆𝑣𝑜𝑙,𝑡ℎ 𝑛𝑉𝑐𝑦𝑙 .
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 18 | 35
Fig. 2.7. Diagrammes d’indicateur d’un compresseur. a) théorique et b) réel
Courbes caractéristiques
On considère le compresseur, le fluide de travail et les conditions
d’entrée ❑′𝑝1 , 𝑇1 du gaz dans la machine. L’utilisateur dispose de deux
variables indépendantes à savoir : la vitesse de rotation𝑛 et la pression de
sortie. Il s’intéresse aux éléments suivants: le débit refoulé et la puissance
d’entraînement.
Surfaces caractéristiques :
Il existe deux surfaces, appelées surfaces caractéristiques qui définissent le
fonctionnement du compresseur, ce sont :
- 𝑞𝑚 = 𝑓1 (𝑛, 𝑝𝑠 ): débit massique en fonction du régime n, et de la pression
de sortie𝑝𝑠 ,
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 20 | 35
- 𝑃𝑖 = 𝑓2 (𝑛, 𝑝𝑠 ): puissance interne en fonction de n et de ps.
On appelle courbes caractéristiques les intersections de ces surfaces par
des plans 𝑛 = 𝐶 𝑡𝑒 ou𝑝𝑠 = 𝐶 𝑡𝑒 .
Ces courbes sont intéressantes, mais ne permettent pas de comparer
directement les performances de compresseurs différents ; on préfère
remplacer ces variables par le rendement volumétrique, le rendement
théorique isothermique et le rapport de compression, qui de plus sont des
nombres sans dimensions. Les surfaces caractéristiques sont ainsi :
𝑝
𝜂𝑣𝑜𝑙 = 𝑓3 (𝑛, 𝑝𝑠 ),
𝑒
(2.18a)
𝑝
𝜂𝑖𝑇 = 𝑓4 (𝑛, 𝑠 ).
𝑝𝑒
(2.18b)
Compresseurs poly-étagés
Avec un compresseur mono-étagé, très rapidement des problèmes nombreux
surgissent dès que le rapport de pression dépasse … 7 … Ainsi arrive-t-on à
considérer une machine à plusieurs étages.
La température à la fin de la compression du gaz est d’autant plus élevée
que le taux de compression est grand, 𝑇2 = 𝑇1 𝑟 (𝑚−1)⁄𝑚 . Des difficultés de
graissage apparaissent dans les organes mécaniques en mouvement relatif
dans la machine. Il faut savoir que l’huile de graissage se décompose à partir
de … 150°C … Un graissage mal assuré va diminuer ainsi anormalement la
durée de vie du compresseur.
Si la température de l’air comprimé dépasse les 200°C au refoulement, il y’ a
un réel risque d’explosion dans le réservoir d’air comprimé. Cette explosion
aura pour origine la présence de dépôts charbonneux, dus à la décomposition
de cette huile.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 21 | 35
Fig. 2.8. Machine à double effet et à deux étages
Aussi, dès qu’il s’agit de réaliser des taux de compression dépassant 6 à 8
suivant l’intensité de la réfrigération continue ; 3 à 4 dans le cas de
compresseur non-refroidis par réfrigération continue, doit-on renoncer à la
compression en un seul étage et fractionner cette compression en plusieurs
étages, comme illustré à la figure 2.8.
Le refroidissement artificiel entre les étages diminue en même temps le travail
interne𝑊𝑖 , ce qui explique que l’usage en soit devenu général pour les
compresseurs dont le taux de compression dépasse la valeur 3 à 4
(compresseurs rotatifs), 6 à 8 (compresseurs à pistons).
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 22 | 35
Fig. 2.9. Compresseur multiétagé avec refroidissement intermédiaire
On réalise ainsi le taux de compression désiré sans augmentation exagérée
de la température. Si l’on met en série z étages sur le même arbre, il faudra
que leurs taux de compression soient égaux pour que la sollicitation sur l’arbre
soit la même quel que soit l’étage considéré. Si on convient d’appeler,
𝑝 𝑝 𝑝
𝑟1 = 𝑝1𝑟 , 𝑟2 = 𝑝2𝑟 , 𝑟3 = 𝑝3𝑟 ... (2.19)
1𝑎 2𝑎 3𝑎
(2.20)
, et la pression de sortie maximum sera :
𝑝𝑠 = 𝑝𝑒 . ∏𝑧𝑖=1 𝑟𝑖 ,
(2.21)
, où
𝑝𝑒 = 𝑝1𝑟 𝑒𝑡𝑝𝑠 = 𝑝𝑧𝑟 .
On réalise ainsi couramment des compresseurs à 3 ou 4 étages, en utilisant
des taux de compression de 4 à 6, par étage. Ceci permet d’obtenir des
pressions utiles de 200 à 360 bars et plus.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 23 | 35
Il est cependant rare de dépasser 5 étages car, cela augmente
considérablement la complexité mécanique et diminue le rendement en
raison des pertes de charges qui ne manquent pas de se produire dans les
différentes parties du compresseur.
La comparaison, illustration faite, (figure 2.5.) du compresseur poly-étagé à
réfrigérations intermédiaires avec le compresseur mono-étagé adiabatique
montre le gain important (surface hachurée) en énergie que l’on arrive à
épargner.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 24 | 35
Les compresseurs volumétriques rotatifs opèrent de la même manière que
les compresseurs alternatifs à piston, la seule différence est la
cinématique relative à la variation des volumes fermés.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 25 | 35
ci est souvent constituée de trois disques métalliques : ce système a
l'avantage de permettre la détection de la rupture de la membrane par une
mesure de pression.
Moteurs à piston
Les moteurs à air à pistons sont utilisés dans des applications nécessitant
une forte puissance, un couple de démarrage élevé, et le contrôle précis de
la vitesse à basse vitesse. Ils ont deux, trois, quatre, cinq, ou six cylindres
disposés soit axialement soit radialement dans un logement. Le couple de
sortie obtenu à l’arbre est développé par la pression de l’air comprimé
agissant sur les pistons.
Moteurs linéaires
Les moteurs linéaires connus comme des cylindres pneumatiques, sont
appelés, « vérins pneumatiques ».
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 26 | 35
Fig. 2.11. Moteur linéaire - Vérin à double effet
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 27 | 35
généralement pas de mal,
- La vitesse du moteur à air peut être régulée par des simples vannes
de contrôle de débit,
- Le couple moteur à air peut être modifié par simple réglage de la
pression,
- Ils n'ont pas besoin de démarreur magnétique,
- Ils génèrent beaucoup moins de chaleur que les moteurs électriques.
A côté des moteurs qui fonctionnent de manière continue, où la rotation de
l’arbre est illimitée on trouve aussi comme pour les pompes volumétriques
des moteurs linéaires.
Tableau 2.2. Caractéristiques des types de moteurs les plus importants
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 28 | 35
Moteurs à pistons radiaux
Ces moteurs de fonctionnalités robustes, lubrifiés à l'huile sont bien adaptés
à un fonctionnement continu. Ils ont le couple le plus élevé en comparaison
des autres types de moteur pneumatiques et sont particulièrement indiqués
pour des applications impliquant de fortes charges de départ et des
impulsions de puissance assurent un lissage du couple dans les deux
directions avant et arrière.
Moteurs à palettes
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 32 | 35
continue jusqu’à ce que la section de sortie soit atteinte, à ce moment le
gaz sort à haute pression.
Ces machines sont compactes, ne coûtent pas beaucoup et ne nécessitent
qu’un minimum d’attention en fonctionnement et peu d’entretien.
Compresseurs scroll
Le compresseur Scroll est constitué de deux spirales : l’une fixe, l’autre en
mouvement orbital qui crée la compression. La chambre d’aspiration se
trouve autour des deux spirales et le refoulement se trouve au centre où le
gaz s’échappe par un orifice.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 34 | 35
Fig. 2.19 Compresseur scroll
Spécifications d’achat
- Les spécifications d’achat doivent reprendre les éléments suivants :
- Les informations sur le site et son passé
- Les besoins moyens, maxima (les pics) mais aussi les minimas,
- La plage de température ambiante sur le site de fonctionnement, ainsi
que les niveaux de pression attendus,
- Les températures maxima attendues des fluides de refroidissement
(air ou eau) sur le site,
- L’altitude du site au-dessus de la mer,
- Les stratégies de régulation du compresseur en fonction des besoins,
- La pression minimale requise au point d’utilisation,
- La qualité de l’air requise au point d’utilisation,
- Le niveau de bruit maximum,
- Le nombre d’heures d’utilisation par an.
STD. M-03: M a c h i n e s t h e r m i q u e s v o l u m é t r i q u e s P a g e 35 | 35