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Pneumatiques
Objectifs de l’enseignement:
• Définition
• On appelle « perte de charge », la différence de pression
de l’eau entre l’entrée et la sortie de l’établissement de
tuyaux.
• Les pertes de charge sont dues aux frottements de l’eau
contre les parois du tuyau et/ou à la différence de niveau
entre les extrémités de l’établissement .
• Le symbole de la perte de charge est J et elle s’exprime en
bar par hectomètre (bar/hm).
•
Les 4 lois des pertes de charge
• 1ère loi :
• Les pertes de charge sont proportionnelles à la longueur de
l’établissement : Si la longueur du tuyau est doublée alors les
pertes de charge sont doublées etc.
• 2ème loi :
• Les pertes de charge sont proportionnelles au carré du débit
: pour un même tuyau, si le débit d’eau est doublé alors les
pertes de charge sont quadruplée.
3ème loi :
•
Nous buvons 1 litre d'eau par jour,
• Nous mangeons 1 à 2 kg de nourriture par jour,
• Nous respirons 15 à 25 kg d'air, un air invisible !
• Nous passons presque 80 % à 90 % de notre temps à l'intérieur
• L'air intérieur peut être 50 fois plus pollué que l'air extérieur
• Une grande partie de la population vit et travaille dans des zones où les
taux de particules excèdent les valeurs guides de l'OMS concernant les
PM2,5 (10µg/m3/an) - Barcelone (27µg/m3/an), Vienne (21,6), Bruxelles
(19), Paris (16,4), Londres (13,1), Stockholm (9,4)
• Il est scientifiquement prouvé qu'une mauvaise qualité d'air contribue à
différentes maladies dont les conséquences sanitaires sont loin d'être
négligeables. Au-delà de l'impact sur la santé publique, c'est la non-
productivité des personnes qui est désormais imputable à la mauvaise
qualité de l'air.
Une exposition prolongée aux particules ultrafines peut provoquer des
maladies respiratoires et cardiovasculaires et augmenter le taux de
mortalité pour les personnes vivant dans des zones très polluées. En
dessous de PM2,5, les particules sont plus dangereuses parce qu'elles
pénètrent plus profondément dans les alvéoles pulmonaires. Elles
traversent la barrière des vaisseaux sanguins et se diffusent dans le sang
pour atteindre et affecter les organes (coeur, foie, cerveau, système
endocrinien ...).
Les enfants sont plus sensibles à la pollution de l'air parce que :
• Par rapport à leur poids, les enfants respirent plus que les adultes.
• Chez les enfants, les voies respiratoires et les poumons sont encore
en train de se développer.
• Le système immunitaire et le système de défense des enfants sont
immatures. Ils ont également une vitesse de désintoxication
différente.
• Les enfants sont plus enclins à faire de l'asthme.
• Les enfants passent plus de temps dehors, à jouer ou à faire du sport.
Filtration de l'air : une réflexion globale,
énergétique, environnementale
• Oui! il est possible d'apporter des économies d'énergies mais jamais
au dépend de l'efficacité de filtration.
- Oui! la ventilation et les équipements associés d'un bâtiment
représentent près de 70% de sa consommation d'énergie globale et
sont souvent négligés!
- Oui! il faut mener une réflexion globale, énergétique,
environnementale
• Energie, santé et productivité
La notion de santé et de productivité avec une bonne filtration est
prouvée!
• Une étude menée sur 54 écoles aux USA a montré que les
performances des élèves augmentaient de 13% quand le système de
traitement d'air était meilleur.
• Chez Polaroïd, 35% d'arrêts maladie en moins si la ventilation est
augmentée.
• Dans un call-center la productivité des opératrices a augmenté de
10% avec un meilleur apport d'air neuf sur les CTA entretenues.
Le but de la filtration est de faire chuter la
concentration en particules aéroportées :
• 1/ DE L'EXTERIEUR, chargés de polluants, VERS L'INTERIEUR,
représentant un environnement de vie (habitat, bureaux, commerces,
salles d'opérations,...) ou de process (usine, production, ...).
1) NÉCESSITÉ DE LA LUBRIFICATION :
UN FROTTEMENT
• de choisir ……………………………………….
la nature des matériaux en contact
• l’état des surfaces
d'améliorer ……………………………………….
• d'interposer ………………………………………
un lubrifiant
Lubrifiant à la P. at.
dans le carter inférieur Energie mécanique
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
Type lubrifiant
Type d’organe Température lubrifiant
Système de lubrification
Constitution :
1-Carter inférieur d'huile
2-Crépine d'aspiration
3-Pompe à huile
4-Clapet de décharge Lampe témoin de pression
d’huile insuffisante au tableau
5-Filtre à huile
de bord
6-Clapet de sécurité (by-pass)
7-Manocontact de pression Contacteur +
d'huile après contact
8-Rampe principale et démarrage
9-Gicleur graissage de chaine
10-Conduit de graissage Bloc pompe à huile
vilebrequin Echangeur
11-Graissage axe de piston Retour thermique
12-Montée d'huile à la culasse d’huile par
13-Rampe de culbuteurs gravité
M Moteur thermique
Huile à la P. at. et aspiration
Huile en pression
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
Constitution :
1-Carter inférieur d'huile
2-Crépine d'aspiration
3-Pompe à huile
4-Clapet de décharge
5-Filtre à huile
6-Echangeur thermique eau
huile
7-Graissage compresseur d’air
8-Rampe principale
9-Gicleur graissage pignons
de distribution
10-Conduit de graissage
vilebrequin
11-Palier d’arbre à cames
12-Montée d'huile à la culasse
13-Rampe de culbuteurs
14-Graissage axe de turbo
15-Retour d’huile du turbo
16-Graissage pompe d’injection
4.1) LA POMPE :
Elle aspire l’huile dans le carter inférieur et la dirige sous pression, à travers les
canalisations, vers les éléments à graisser. Ceux sont des pompes
volumétriques.
Il en existe plusieurs types tels que :
Pompe à engrenages Pompe à rotor Pompe à palettes
aspiration (A)
A R
refoulement (R) A R
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
…………………………………………………..
(Pression x Surface du clapet > Force du ressort )
Lorsque la pression chute, le clapet se referme et le cycle recommence.
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
FONCTIONNEMENT :
CONSTITUTION ET FONCTIONNEMENT :
+ +
Pression d’huile
correcte
Pression d’huile
trop faible ou nulle
Quand la pression de l'huile ( ) ne s'exerce plus sur la membrane ( ), le contact se ferme entre
la butée ( ) et la coupelle ( ) assurant le passage du courant dans la lampe qui s'allume.
L’arrêt du moteur est impératif.
……………………………………...
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
5
4
Montage avec 3
échangeur huile-air 2 1-entrée d'huile
: 2-virole
intérieure
1 3-turbulateur
4-virole
extérieure
5-sortie d'huile
eau
Echangeur
huile-eau :
huile
eau
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
Autres particularités :
Gicleurs de
fond de piston
: Gicleurs de
fond de piston
dans le bloc :
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
Lors de la combustion normale dans un moteur diesel, un volume important des gaz
de combustion et de particules n'est pas retenu par les segments des cylindres et
passe dans le carter inférieur.
Ces gaz perdus étaient purgés à l'aide d'un tuyau vers l'atmosphère sur les anciens
moteurs afin d'éviter de pressuriser le carter d'huile et de l'endommager.
Après s'être mélangé au brouillard d'huile dans le carter, les gaz et les vapeurs d'huile
se condensaient et s'égouttaient au sol ou étaient lâchés dans l'atmosphère comme
polluants.
La…….......................................................................................................................
législation contre la pollution précise que ces gaz ne doivent pas être rejetés dans
l'atmosphère, mais recyclés au sein même du moteur.
………………………………………………………………………………………
LE SYSTÈME DE LUBRIFICATION
D’UN MOTEUR
6) RÉCUPÉRATION DES VAPEURS D’HUILE ET ANTIPOLLUTION : (suite)
1 Collecteur admission
2 Séparateur huile / vapeur
3 Boîtier filtre à air
4 Clapet de recyclage
5 Raccordement soupape
au collecteur d'admission
HUILES DE BASE
ADDITIFS
Les additifs chimiques améliorent certaines caractéristiques spécifiques. Ils peuvent représenter
20% du volume et 60% du cout de l’huile.
□ améliorant d'indice de viscosité □ détergent
□ anti-soufre □ dispersant
□ anti-usure □ antioxydant
□ anti-mousse
ORIGINE DU PRODUIT
- Les huiles minérales sont obtenues par raffinage de pétrole brut. Elles
sont peu utilisées sauf sur les modèles anciens.
- Les huiles de semi-synthèse sont un mélange dans des proportions variables d’huile minérale et
d’huile de synthèse.
Quel que soit le type, elles contiennent 10 à 20% d’additifs.
DESTINATION
Les huiles sont spécifiques du type de moteur (à essence ou diésel), car ils ont des
fonctionnements différents (régime moteur, pression, température…).
VISCOSITÉ
10 W 40, désignation d'une huile multigrade selon la norme américaine SAE (Society of
Automotive Engineers).
La viscosité est une caractéristique de l’écoulement ou de la fluidité qui varie avec la température.
Ex:
HUILE MONOGRADE: SAE 5W, SAE 10W, SAE 20W sont des huiles d’hiver (W = winter = hiver).
Une SAE 5W est plus fluide qu’une SAE 20W.
HUILE MONOGRADE: SAE 30, SAE 40, SAE 50 sont des huiles d’été.
Une SAE 50 est plus épaisse qu'une SAE 30.
HUILE MULTIGRADE: SAE 5 W 50, SAE 15 W 40, SAE 20 W 50 ... Sont des huiles toutes
saisons, elles sont dites à viscosité constante.
Une SAE 10 W 30 se comporte comme une SAE 10 W (au démarrage à froid) et comme une SAE
30 (à température normale à chaud).
HUILE TRANSMISSION: SAE 80, SAE 90 sont des huiles épaisses qui permettent de lubrifier les
engrenages et les roulements dans certains cas.