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BEM chapitre II : Isostatisme

II.1 Liaison de mise en position


Un solide qui ne possède aucune contrainte, possède six degrés de
liberté. Trois translations et trois rotations.
Le système de repérage utilisée correspondra aux règles du trièdre
directe repérée X, Y, Z.

II .2 Pièce à usiner
Tout corps solide dans l’espace possède également 6 degrés de liberté
Soit le corps solide 1 placé dans un trièdre de référence OXYZ Z RZ
Les 6 degrés de liberté sont :
TZ
- trois en translations suivant OX, OY, OZ 1

- Trois rotations de ces axes


Eliminer les 6 degré de liberté, pour mettre la pièce à usiner en 0
RX
Position TY RY
Y
TX
X
II.3 Caractéristique d’une liaison
S
Soit S le solide à immobiliser (pièce à usiner)
Tangente
Soit S’ le solide voisin appartenant au référentiel ou la suppression
S’
D’un degré de liberté, ne peut intervenir qu’en O suivant
La normal N appelée normale de repérages
La bonne répartition des six liaisons faits avec un choix judicieux
Supprime les six degré de liberté d’une manière ISOSTATIOUE

Un solide parfait est entièrement repéré dans l’espace par six normales en six faces distinctes
Mais en pratique, les Pièces mécanique présentent des formes géométriques dont les surfaces sont planes
Cas d’un prisme, cylindrique cas d’un cylindre, coniques cas d’un cône, sphérique cas de boule, etc
Symbolisation d’une liaison
: Ce symbole est considéré comme NORMALE DE REPERAGE
II.3.1 principe d’utilisation
Le symbole de base indique l’élimination d’un degré de liberté. Chaque surface choisie
Reçoit autant de symboles qu’elle doit éliminer de degré de liberté

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Remarque
Il est recommandé
- de représenter les symboles dans les vues ou leurs positions sont les plus explicites
- de les affecter pour les repères dans chaque vue d’un indice de 1 à 6 disposé à côté du segment de droite
de symbole
II.4 La mise en position par liaison ponctuelle (LP)
La liaison ponctuelle est une liaison permettant d’enlever à un solide un degré de liberté (1 translation).

II.4 liaison linéaire rectiligne ou appui linéaire


Considérons un cylindre sur un plan. Entre le cylindre et le plan il y a une liaison dite linéaire que se
matérialise par deux normales de repérage Ce type de liaison permet de supprimer à un solide deux
degrés de liberté : une translation et une rotation.

cylindre

x X’
Plan

1’ 2’ 1 2

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II.5 liaison plane ou appui plan


Considérons un cylindre de faible hauteur. La liaison entre le plan et le cylindre consiste une liaison plane
qui se matérialise par 3 normales de repérages. La liaison appui plan permet de supprimer sur une surface
une translation et deux rotations

1 2 3 2’’ 1’’ 3’’

2’

1’ 3’

II.6 repérage isostatique des solides géométriques de base


II.6.1 repérage d’un parallélépipède
Pour repérer isostatiquement ce solide, il faut éliminer 6 degrés de liberté

4 5

6
Y

3 1

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Z Z

6 6’’
4 5 4’’
Y 5’’ X
1 2 3 2’’ 1’’ 3’’

4’ 5’
Y
- Appui plan en 3N (1,2,3)

6’ 2’ - Appui linéaire en 2 N(4,5)

- Appui ponctuel en 1 N (6)


1’ 3’

II,7 repérage des solides de révolution cylindrique

a) Cas d’un cylindre court : en général D ˃ L

Appuis plans 3 N (1,2,3)

Centrage court en 2 N( 4,5)


Z

Entrainement et z
3
immobilisation
6’
6
en 1 N (6) 1 3

2 1
Y
3 4 4’
3 x y
3
3 32’ 3
4 2 3 3’
X 5
3 3
3
Il faut toujours éliminer les 6 degrés de liberté. 5 5’
3
Le plan XOZ définit 3 degrés de liberté soit 3 normales (1,2,3)

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Pour définir l’axe du cylindre, il faut 2 autres degrés de liberté (4,5)

La rotation autour de l’axe Oy est définie par 1 normal (6) qui matérialise l’entrainement et
l’immobilisation

b) Cas d’un cylindre long L ˃ D

Il faut matérialiser l’axe OY du cylindre les normales (1, 2, 3,4) définissent 2 points O1 et O2 soint l’axe
OY ; la translation suivant OY sera éliminer par un normale (5)

Z
Z
6 6’

5’
2 5 1’ 2’
3 01 02 1 3
Y Y
32

1 2
4 3 4 3’ 4’
X 3 3 3
3

- centrage long en 4 N ( 1,2,3,4)

- appui ponctuel en 1 N (5)

- entrainement et immobilisation en 1 N (6)

C cas particulier d’un cône

il faut matérialiser l’axe OY du cône ? les normales (1,2,3 ,4)

définissent 2 point O1 et O2 soit l’axe OY . la translation suivant OY sera obtenue par une normale (5)
placée au plan de jouge
Z
Z

1’ 2’
O 01 02 Y
Y
3
1
2
4’
3
X 3 4 3’
3
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Arrêt en translation suivant OY et en rotation par adhérence.

II.8 Le choix des surfaces de mise en position

Le principe fondamental
Une mise en position est isostatique si :
 le n° des degrés de liaisons (normales) est égal au nombre de degrés de libertés supprimés,
Une mise en position est hypostatique si :
- le n° des degrés est moins par rapport à une mise en position isostatique :
Une mise en position est hyperstatique si :
- le n° des degrés est plus par rapport à une mise en position isostatique :
II.8.1 Les règles de choix
Cette problématique sera traitée principalement en fonction de la cotation

Règle No. 1
La surface choisie doit être suffisamment importante pour recevoir le nombre de normales choisi.

Règle no. 2
Une cote relie la surface usinée à la surface de mise en position.

La cote fabriquée Cf1 relie la surface usinée et celle de mise en position

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La règle N°3
Le nombre de normales sur chaque surface est fonction de la précision de la cote. plus la cote est
précise, plus le nombre de normales est important.
II.8.2 Les règles de disposition des normales
- Les normales de repérages doivent être le plus espacées possible afin d'assurer une meilleure stabilité de
la pièce durant l'usinage.

Exemple : la MEP doit assurer une bonne stabilité à la pièce

- L'emplacement d'une normale de repérage est déterminé afin que le degré de liberté qu'elle supprime ne
soit pas déjà interdit par une autre normale

Ne jamais placer plus de trois normales parallèles ; dans ce cas, les points de contact ne doivent pas
être en ligne droite

Exemple : Vérifier l'emplacement des 3 normales dans le même plan.

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Ne jamais placer plus de six normales pour obtenir une mise en position isostatique

Mise en position hyperstatique

II.9 symbolisation des éléments technologiques d’appui et de maintien

II.9 .1 principe d’établissement des symboles

Chaque symbole est construit à l’aide d’un certain nombre de symboles élémentaires additifs dont la rôle
est de préciser :

- la fonction de l’élément technologique

- la nature de la surface de contact de la pièce (brute ou usinée)

- Le type de technologie de l’élément.

II.9.2 composition d’un symbole

Type de technologie Nature de contact avec la surface

Nature de la surface Fonction de l’élément technologique

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II.9.3 position du symbole

Le symbole est placé du coté libre de matière, sa direction est normal à la surface

Il peut être placé sur la surface spécifiée ou sur une ligne d’attache

II.10 immobilisation des solides mécanique

Lorsque la pièce occupe dabs son référentiel la position isostatique définie par le BM, il faut, avant
usinage la maintenir dans cette position par un dispositif d’immobilisation.

II .10.1 symbolisation théorique

Fonction Symbole
-Immobilisation de la pièce
-pré localisation Surface spécifiée
Opposition aux déformations ou aux vibrations

Tringle blanc

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Immobilisations des pièces

Frottement et
Adhérence Magnétisme Déformation
Centrifuge obstacle

Mandrins et Surfaces Plateau Pinces


serrage coniques magnétique mandrins
concentrique

Système Système
Système d’immobilisati
d’immobilisati d’immobilisati
on on
on
mécanique pneumatique hydraulique

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Exercice N°

Etudier la mise en position de la pièce ci-dessous (Les surfaces usinées sont représentées en trait fort,
les autres en trait fin):

Exercice N° 02

Etudier la mise en position de la pièce ci-dessous

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Exercice N° 03

Etudier la mise en position de la pièce ci-dessous (Les surfaces usinées sont représentées en trait fort,
les autres en trait fin):

Exercice N° 04 : Mise en position isostatique pour dressage - chariotage

Soit le chariotage de la surface cylindrique C2 et le dressage des surfaces planes S2-S3, sur la pièce
illustrée ci-après. Effectuer la mise en position isostatique de manière à pouvoir réaliser les usinages
prévus et indiquer les degrés de liberté ainsi éliminés.

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1 Pour l'usinage de la pièce la mise en position sera :

- Hypostatique, isostatique Hyperstatique

- Combien de degrés de liberté à éliminer

2 proposez et choisissez les liaisons qui seront utilisées

3 Choisissez la(les) surface(s) à utiliser pour la liaison appui plan

4 Indiquez les degrés de liberté éliminés par le choix d'une liaison type appui plan sur la surface S1

5 Indiquez les degrés de liberté pouvant être éliminés par le choix d'une liaison type linéaire 5 sur la
surface C1

6 Quels sont les éléments de la cotation qui sont respectés par le choix d'une liaison appui plan sur la
surface S1?

7 Quels sont les éléments de la cotation qui sont respectés par le choix d'une liaison linéaire annulaire
sur la surface cylindrique C1 ?

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