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I- RAPPELS THERMODYNAMIQUES
I-1- Equation d’état des gaz parfaits :
Tout système thermodynamique dans n’importe quel de ses états obéit à une loi de la
forme :
𝐹(𝑃, 𝑉, 𝑇, … ) = 0
C’est l’équation d’état du système. Pour les gaz parfaits, cette loi prend la forme :
𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 (1)
𝑃𝑖 𝑉 = 𝑛𝑖 𝑅𝑇
Loi de Dalton :
Elle indique que la pression totale P est égale à la somme des pressions partielles des
constituants.
𝑃 = ∑𝑖 𝑃𝑖
𝐵∗𝑡
𝐿𝑜𝑔[𝑃𝑠 (𝑡)] = 𝐴 +
𝐶+𝑡
𝑄 = 𝑚 ∗ 𝑐 ∗ 𝛥𝑇
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Cours de Climatisation Chapitre 2 : CALCUL DES APPORTS CALORIFIQUES DANS LES LOCAUX
La constante c qui caractérise la nature du corps est appelée chaleur spécifique ou chaleur
massique exprimée en cal/g.°C ou dans le SI en kJ/kg.°C.
Le tableau ci-dessous donne les chaleurs spécifiques de quelques corps.
Corps Cp(cal/g.°C)
Air (sec) 0,24
Eau 1
Glace 0,48
Vapeur d’eau 0,46
𝑄 = 𝑚 ∗ 𝑐𝑝 ∗ 𝛥𝑇
I-5- Chaleur latente :
Lorsque de l’eau ou de la glace est chauffée dans l’atmosphère, il y a changement de phase.
La glace fond à température constante 0°C et l’eau s’évapore à température constante
100°C. Pendant toute la phase de changement d’état de la glace en eau ou de l’eau en
vapeur, la chaleur absorbée est appelée chaleur latente (le processus est parfaitement
réversible). La chaleur échangée se calcule par la formule :
𝑄 =𝑚∗𝐿
I-6- Enthalpie :
L’enthalpie est une propriété des substances qui mesure la quantité de chaleur qu’elles
contiennent (en toute rigueur à pression constante). Elle est particulièrement commode
pour le calcul des quantités de chaleur nécessaires à la réalisation de certains processus
thermiques.
L’enthalpie ne peut être définie qu’à partir d’une valeur de référence. Dans la résolution de
problèmes de conditionnement d’air, on prend :
- h= 0 cal pour l’air sec à 0°C,
- h= 0 cal pour l’eau pure à 0°C.
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h (kJ/kgAS)
x (g/kgAS)
e= 100%
C e= 50%
A
t (°C) tr th ts
e
ν (m3/kgAS)
Figure 1 : Diagramme de l’air humide.
Nous donnons ci-dessous la définition de chacun des paramètres les plus utilisés dans les
calculs de traitement d’air.
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C’est la température d’équilibre d’un thermomètre dont l’élément sensible est entouré d’un
bulbe humidifié et autour duquel on provoque une convection forcée. En général, le bulbe
est constitué par un mince tissu de textile imbibé d’eau et placé dans un courant d’air
approprié. Pour que l’erreur commise soit la plus faible possible la vitesse de circulation de
l’air doit être voisine de 2 m/s. Sur le diagramme de l’air humide, les courbes d’égale
humidité relative sont des droites obliques. Dans la pratique, on les confond aux isenthalpes.
d- Humidité absolue :
Si on désigne par mv, la masse de vapeur d’eau contenue dans un air humide et ma la masse
d’air sec (sans vapeur d’eau) contenu dans le même air humide, alors le rapport :
𝑚
𝑥 = 𝑚𝑣
𝑎
𝑚𝑣
𝑒=
𝑚𝑠
Dans cette relation mv est la masse de vapeur d’eau dans l’air et ms la masse de vapeur d’eau
saturée dans le même air. On démontre facilement à partir de l’équation d’état des gaz
parfaits que :
𝑃𝑣
𝑒=
𝑃𝑠
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Ce sont des droites très proches des droites à th= constante, dans la pratique on confond les
isenthalpes avec les droites de température humide constante. C’est une approximation
assez grossière qui peut prendre des proportions élevées dès que la température dépasse
20°C.
Remarque :
La variation d’enthalpie Δh est égale à la chaleur échangée avec le milieu extérieur quand la
pression est maintenue constante.
𝑄𝑝 = 𝛥ℎ
C’est pour cette raison que les isenthalpes sont en même temps les adiabatiques.
𝜌 = 𝜌𝑎 + 𝜌𝑣
𝑑(1 + 𝑥)
𝜌= ∗ 𝑃 ∗ 𝑀𝑎
𝑅𝑇(𝑑 + 𝑥)
1 𝑚3
𝜈= ( ⁄𝑘𝑔)
𝜌
Sur le diagramme de l’air humide, les courbes de volume massique constant ou isochore
sont des droites obliques de pentes supérieures aux isenthalpes. Sur tous les diagrammes de
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Carrier, les volumes massiques sont donnés par unité d’air sec en m3/kgAS. Ils permettent de
calculer très facilement les quantités d’air sec contenues dans l’air humide.
i- Zone de confort :
Le confort thermique dépend essentiellement de deux paramètres : la température sèche et
l’humidité relative de l’air. D’autres paramètres interviennent tels que la vitesse de l’air,
l’activité des individus, l’habillement, le rayonnement des murs environnants, etc. A partir
des deux paramètres température et humidité, on peut définir une zone moyenne de
confort thermique comme celles indiquées par les figures 2 et 3 dues à Givono et à
l’ASHRAE.
0,03
0,025
0,015
0,01
Zone de
confort 0,005
0
10 15 20 25 30 35 40 45 50
Les limites adoptées pour définir les zones ci-dessus sont naturellement subjectives puisque
dépendant de la culture et de la provenance géographique des individus. Une zone de
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confort ne peut avoir la même étendue ni le même emplacement pour un sahélien et pour
un sibérien par exemple.
Les figures 2 et 3 montrent que la notion de confort thermique est subjective et non
objective et dépend des individus.
Outre les conditions de température et d'humidité, la qualité de l'air comprend également
un critère de pureté.
Traitement de l’air
Air Air
(Chauffage ou
neuf traité
refroidissement)
Ventilateur
de soufflage
Figure 4 : Schéma technique de conditionnement de l’air.
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𝑄 = 𝑚𝑎 𝛥ℎ
𝑄 = 𝑞𝑣 𝜌𝛥ℎ
𝑞𝑣
𝑄= 𝛥ℎ
𝜈
Remarque :
Dans un refroidisseur d’air par une surface froide, plusieurs cas de figure se présentent.
Le calcul de la chaleur échangée est le même que celui présenté plus haut.
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C B A
TES D
E
Traitement de l’air
Air Air
(Humidificateur)
neuf traité
Ventilateur
de soufflage
Figure 6 : Humidification de l’air.
La pulvérisation de l’eau dans un air humide revêt une importance particulière en matière de
conditionnement d’air. Le résultat d’une pulvérisation d’eau dans un air humide est à la fois
un échange de chaleur et un mélange de matière. Plusieurs cas de figure sont possibles
(figure 7).
S1
S2
h=cte
S3 B1
S4 B2
S5 B3
S6 A
B6 B5
100% B4
tr th ts
Δt = 0, Δx > 0 et Δh > 0
Δt < 0, Δx > 0 et Δh = 0
Δt < 0, Δx = 0 et Δh < 0
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Remarque :
On définit à partir de l’ensemble des points A, B et S de la figure 7 un rendement de
saturation plus ou moins élevé suivant l’efficacité des laveurs.
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ℎ𝐵 − ℎ𝐴 𝑡𝐵 − 𝑡𝐴
𝜂= = =
𝑥𝑆 − 𝑥𝐴 ℎ𝑆 − ℎ𝐴 𝑡𝑆 − 𝑡𝐴
Air repris
B
x (g/kgAS)
A
e= 100% M
B
t (°C)
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utilisé est repris et mélangé à l’air neuf pour être traité de nouveau. Les débits d’air sont en
général réglés par les registres.
Les propriétés physiques des masses d’air sont :
Où ma est le debit d’air sec contenu dans l’air humide. On peut alors écrire les équations
suivantes :
- Conservation de l’énergie :
𝑚𝑎𝐴 𝑥𝐵 − 𝑥𝑀 ℎ𝐵 − ℎ𝑀 ̅̅̅̅̅
𝐵𝑀
= = =
𝑚𝑎𝐵 𝑥𝑀 − 𝑥𝐴 ℎ𝑀 − ℎ𝐴 ̅̅̅̅̅
𝑀𝐴
Le point M est le barycentre des points A et B pondérés par les débits d’air sec.
On peut remarquer qu’un bon facteur de bypass aura pour effet l’augmentation de la
température équivalente de surface (TES) de la batterie froide. On exprime habituellement
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l’efficacité des laveurs d’air en particulier par leurs rendements de saturation définis plus
haut.
𝜂 = 1 − 𝐵𝐹
TES est la température équivalente de surface appelée ADP par les anglophones (apparatus
dew point ou point de rosée de l’appareil).
Le facteur de bypass est alors défini par :
𝑥𝐴 − 𝑥𝐵 ℎ𝐴 − ℎ𝐵 𝑡𝐴 − 𝑡𝐵
1 − 𝐵𝐹 = = =
𝑥𝐴 − 𝑥𝐸𝑆 ℎ𝐴 − ℎ𝐸𝑆 𝑡𝐴 − 𝑡𝐸𝑆
Remarque :
La figure 5 montre comment l’air refroidi par une surface est à une température différente
de cette surface. Ceci signifie que le rendement de saturation des appareils est toujours
inférieur à l’unité.
Les valeurs pratiques de facteurs de bypass sont données par le tableau ci-dessous.
Les auteurs proposent une majoration de 33% de ces valeurs pour des tubes mouillés (ou
arrosés) : une meilleure convection améliore le FB.
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Cours de Climatisation Chapitre 2 : CALCUL DES APPORTS CALORIFIQUES DANS LES LOCAUX
Introduction :
C’est le calcul de toutes les chaleurs qui contribuent à l’échauffement de l’air dans un local.
Ce sont :
Q = K ∗ S ∗ (Te − Ti )
Remarque : Le calcul des gains pour les murs de séparation se fait de la même façon que
celui des murs externes. Pour la détermination de l’écart de température, on conseille en
général une valeur inférieure de 3°C à celle retenue entre extérieur et local. La remarque ne
tient pas quand les locaux contigus sont climatisés. Dans ce dernier cas, les températures
sont fixées et donc connues. Les écarts peuvent être nuls.
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Les apports calorifiques des individus varient suivant les personnes concernées et suivant
leurs degrés d’activité. Une personne libère à la fois des gains sensibles et des gains latents.
C’est la somme des deux gains qui est appelée métabolisme de l’individu (Voir annexe).
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Le tableau ci-dessous donne les débits d’air nécessaires pour différentes salles.
Désignation des locaux Débit min d’air Débit min d’air Nombre de
neuf sans fumeurs neuf avec fumeurs personnes/m²
(m3/h/pers) (m3/h/pers)
Locaux d’enseignement 15 à 18 25 0,67
Dortoirs, chambres collectives 18 25 0,25
Bureaux et locaux assimilés 18 25 0,1
Salles de réunion, spectacles, 18 30 0,31
Boutiques, supermarchés 22 30 0,08
Cafés, bars, restaurants, … 22 30 0,5
Locaux à usage sportif 18 30 0,8
𝑄 = 𝐾 ∗ 𝑆 ∗ 𝛥𝑇𝑓𝑐
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- 1er paramètre :
La correction de latitude et de mois de l’année est donnée par le 2 éme tableau de l’annexe, le
coefficient de correction F1 permet de corriger l’écart de température présenté par le 1er
tableau.
- 2ème paramètre :
Le 2éme paramètre est la masse par unité de surface du mur, ce paramètre caractérise
l’inertie thermique de l’enveloppe du local. Trois cas de figures sont considérés :
Le 1éme tableau de l’annexe prend en compte cette correction en donnant ΔTf en fonction de
la structure de l’enveloppe.
- 3éme paramètre :
La teinte du mur qui reçoit le rayonnement solaire conditionne la surchauffe du local à cause
de l’absorption plus ou moins grande du rayonnement solaire suivant la couleur des parois.
Les valeurs de ΔTf indiquées par les tableaux précédents ont été obtenues pour des murs de
teinte sombre. Dans tous les autres cas de teinte, une correction doit être apportée aux
valeurs indiquées comme suit :
F1 = 0,55 pour les parois de teinte claire (gris, bleu, ou vert clair, rose, blanc, ivoire,
métaux polis ou réfléchissant),
F1 = 0,77 pour les teintes moyennes (bleu, rouge vif, jaune gris, etc.),
F1 = 0,85 pour les teintes moyennes vieillissantes (revêtements plastiques),
F1 = 0,9 à 1 teinte foncée et rugueuse (façades en pierres).
- 4éme paramètre :
L’écart de température entre intérieur et extérieur du local a elle aussi une influence sur le
transfert de la chaleur apportée par le soleil. Les écarts de ΔTf indiqués ont été obtenus pour
les conditions suivantes :
Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, une correction doit être apportée aux valeurs
de ΔTf. Le 2éme tableau de l’annexe donne les corrections à porter aux ΔTf.
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Les tableaux en annexe donnent pour les latitudes de 0° à 30° et pour chaque mois de
l’année et l’heure de la journée les apports calorifiques d’un simple vitrage sans protection
solaire.
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Les apports réels (sous entendu à l’air de la salle) par ensoleillement des vitrages sont
inférieurs aux apports effectifs en raison de l’inertie thermique du bâtiment. Le
raisonnement à la base de cette différence est le même que celui fait dans le cas des apports
calorifiques par l’éclairage. Elle est due au déphasage entre les apports instantanés et la
chaleur réellement absorbée par l’air du milieu ambiant.
Du fait de l’absorption des apports solaires par les murs internes et de leurs restitutions
déphasées, les apports réels doivent être remplacés par les apports effectifs donnés en
annexe. Les gains réels ou gains instantanés à une heure donnée de la journée sont calculés
en tenant compte d’un facteur correctif N.
𝑄 = 𝐹1 ∗ 𝐹2 ∗ 𝐹3 ∗ 𝑁 ∗ 𝑆 ∗ 𝜙𝑚𝑎𝑥
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b- Notions utiles :
Les différents paramètres qui entrent dans le calcul des gaines sont :
- débit,
- pression,
- perte de charge,
- vitesse.
Equilibrage
C’est le fait de calculer un réseau de gaines, en égalisant les pertes de charges des différents
tronçons qui suivent une dérivation.
- fixer les vitesses dans les canalisations et on calcule les diamètres et les pertes de
charges,
- fixer les pertes de charges dans les canalisations et on calcule les diamètres à V fixée.
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