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UNB / SEA 2022-2023

MPI / L2S3

THERMODYNAMIQUE
Travaux dirigés
Exercice 1
I. Un fluide quelconque est caractérisé par trois coefficients thermoélastiques 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝜒 tel que :
1 𝜕𝑉 1 𝜕𝑃 1 𝜕𝑉
𝛼 = ( ) ;𝛽 = ( ) ;𝜒 =− ( )
𝑉 𝜕𝑇 𝑃 𝑃 𝜕𝑇 𝑉 𝑉 𝜕𝑃 𝑇

1. Donner le nom de chaque coefficient thermoélastique.


2. Etablir une relation entre
3. Calculer 𝛼0 , 𝛽0 et 𝜒0 pour un gaz parfait.
4. Calculer 𝛼, 𝛽 et 𝜒 pour un gaz dont l’équation d’état est 𝑃 (𝑉 − 𝑛𝑏 ) = 𝑛𝑅𝑇
II.
1. Donner l’expression littérale du coefficient de compressibilité isotherme 𝜒𝑇 .
2. Exprimer la différentielle 𝑑𝑉 en fonction de 𝑑𝑃, 𝑉 et 𝜒𝑇 losque la température T est maintenue constante.
3. On considère une quantité fixée d’eau liquide dont la température est maontenue constante. Le coefficient de
compressibilité isotherme est 𝜒𝑇 = 5. 10−10 𝑃𝑎 −1 , supposé constant. Sous la pression 𝑃0 = 1 𝑏𝑎𝑟, la
quantité d’eau considérée occupe un volume 𝑉0 . Lorsque la pr »ssion vaut 𝑃 = 101 𝑏𝑎𝑟 le volume de la quantité
d’eau est 𝑉.
𝑉−𝑉0
a. Calculer le rapport 𝛾 = .
𝑉0
𝑉−𝑉0
b. Calculer le rapport 𝛾𝐺𝑃 = pour un gaz parfait dans les mêmes conditions de température et de pression.
𝑉0

c. Comparer les rapports 𝛾 et 𝛾𝐺𝑃 et conclure.

Exercice 2
Les questions 1 et 2 sont indépendantes
1. Un thermomètre à mercure donne les indications suivantes :
 𝑛100 = +102 dans la vapeur d’eau bouillante sous la pression atmosphérique ;
 𝑛0 = −2 dans la glace fondante.
a. Quelle est la température Celsius lorsqu’on lit une indication 𝑛 ?
b. Quelle est l’indication du thermomètre dans une eau de bain de 40℃
2. On maintient à 0℃ l’une des deux soudures d’un thermocouple, et on porte l’autre soudure à différentes
température. On mesure la force électromotrice E du thermocouple :

𝜽 (℃) 0 50 100 200 400 500


𝑬 (𝒎𝑽) 0 4,5 8 12 8 0

a) Tracer la courbe 𝐸 = 𝑓(𝜃 ) et montrer que 𝐸 est de la forme :


𝑬 = 𝒂𝜽 + 𝒃𝜽𝟐

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et déterminer les coefficients 𝒂 𝑒𝑡 𝒃.
b) Déterminer la f.é.m E lors la température vaut 225℃.
c) On veut définir cette 𝑓. é. 𝑚 𝐸 pour définir une échelle linéaire centésimale t. Tracer 𝐸 = 𝑓(𝑡) sur le même
graphe que 𝐸 = 𝑓 (𝜃 ).

Exercice 3
On mélange :
 du dihydorgène 𝐻2 : 𝑉1 = 2,25 𝐿 ; 𝑃1 = 0,3 𝑏𝑎𝑟 ; 𝑇1 = 293 𝐾 ;
 de l’hélium 𝐻𝑒 : 𝑉2 = 3,5 𝐿 ; 𝑃2 = 0,4 𝑏𝑎𝑟 ; 𝑇1 = 285 𝐾.

Données en 𝑔/𝑚𝑜𝑙 : 𝐻2 = 2; 𝐻𝑒 = 4 ; 𝑅 = 8,314 𝐽/𝐾. 𝑚𝑜𝑙.

1. Calculer la quantité de matière de chaque gaz (en mol) supposé parfait.


2. On introduit les deux gaz dans un récipient unique de volume 𝑉 = 6𝐿. Lors de l’opération l’énergie interne du
mélange se conserve. Calculer la température et la pression finale du mélange.
3. Calculer la fraction molaire et la pression partielle de chaque gaz dans le mélange.
4. Calculer la capacité thermique à volume constante du gaz.

Exercice 4
1. Quelle quantité de chaleur faut-il fournir, à pression atmosphérique, à 100 𝑔 de glace, initialement à – 5℃ pour
la transformer en vapeur d’eau à 110 ℃ ?
2. Un calorimètre contient 100 𝑔 d’eau à 20℃. On y verse 80𝑔 d’eau à 50℃.
a. Quelle serait la température d’équilibre 𝜃1 si la capacité du calorimètre et accessoires était négligeable ?
b. En réalité, la température d’équilibre est de 30,8℃. Déterminer la capacité thermique du calorimètre et ses
accessoires.

Données :

Capacités thermiques massiques Chaleurs latentes


Glace 𝑐1 = 2,09 𝐽. 𝑔−1 . 𝐾 −1 Fusion de la glace 𝐿𝑓 = 335 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
Eau liquide 𝑐2 = 4,18 𝐽. 𝑔−1 . 𝐾 −1 Vaporisation de l’eau 𝐿𝑣 = 2 257 𝑘𝐽. 𝑘𝑔 −1
Vapeur 𝑐3 = 1,87 𝐽. 𝑔−1 . 𝐾 −1

Exercice 5
1. Lors d’un processus réversible d’un état (𝑇1 , 𝑉1 , 𝑃1 ) à un état (𝑇2 , 𝑉2 , 𝑃2 ), déterminer l’équation exprimant la
variation d’entropie du gaz parfait en fonction de 𝑇 et 𝑉 puis en fonction de 𝑃 et 𝑉.
2. Deux récipients d’une même capacité sont séparés par un robinet. Un de ces récipients contient 1 𝑚𝑜𝑙𝑒 de gaz
parfait tandis que le second est vide. Evaluer la variation d’entropie ∆𝑆 dans la transformation qui aura lieu
immédiatement après l’ouverture du robinet.

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Exercice 6
1. Ecrire l’identité thermodynamique sous forme d’une relation entre les différentielles de l’enthalpie, l’entropie et la
pression.
2. En déduire que, pour n moles d’un gaz parfait dont 𝛾 ne dépend pas de la température, la variation d’entropie
entre un état initial (𝑇𝑖 , 𝑃𝑖 ) et un état final (𝑇𝑓 , 𝑃𝑓 ) s’exprime comme :
(𝛾−1)
𝑛𝑅 𝑇𝑓 𝛾 𝑃𝑖
∆𝑆 = ln [( ) ( ) ]
𝛾−1 𝑇𝑖 𝑃𝑓

En déduire l’une des relations de Laplace caractérisant une transformation isentropique de ce gaz.
3. Rappeler l’expression de l’énergie interne de n moles d’un gaz parfait diatomique en fonction de la température.

Exercice 7
Les questions 1, 2 et 3 sont indépendantes.

1. On chauffe dans une casserole un litre d’eau de 𝑇1 = 17°𝐶 à 𝑇2 = 90°𝐶 sur une plaque de cuisson à la
température 𝑇𝑆 = 727°𝐶. On admet que les variations de volume sont négligeables et la capacité thermique
massique à volume constant 𝐶𝑉 de l’eau reste constante et égale à 4,18 𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 .
a. Calculer la variation d’entropie ∆𝑆 de l’eau au cours de cette transformation isochore.
b. Calculer l’entropie échangée 𝑆𝑒 avec la source de chaleur (ou reçue algébriquement par l’eau).
c. En déduire l’entropie créée 𝑆𝐶 (ou produite) au cours de la transformation.
d. Quelle est la nature de cette transformation ?
2. On mélange, à pressions constante, une asse 𝑚1 = 0,5 𝑘𝑔 de pétrole, à la température 𝑇1 = 77℃, avec une
masse 𝑚2 = 2 𝑘𝑔 de pétrole à la température 𝑇2 = 17℃. On donne la chaleur massique du pétrole 𝑐 =
2,1 𝐽. 𝐾 −1 . 𝑔−1 . Déterminer littralement puis numériquement :
a. la température d’équilibre 𝑇 en fonction de 𝑚1 , 𝑚2 , 𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 ;
b. la variation d’entropie du système que constituent les deux coprs en fonction de 𝑚1 , 𝑚2 , 𝑇1 , 𝑇2 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑇 .
3. On chauffe une masse 𝑚 = 1 𝑘𝑔 d’eau de 30℃ à 65℃ sur une cuisinière. La température de la flamme de la
cuisiènière est 𝑇𝑓 = 727℃. La capacité thermique massique de l’eau est 𝐶𝑒𝑎𝑢 = 4,18 𝐾𝑗. 𝑘𝑔 −1 𝐾 −1 .
Déterminer :
a. la vairiation d’entropie de la masse d’eau.
b. L’entropie reçue par la masse d’eau qui correspond ç la variation d’entropie de la source.
c. L’entropie produite los du chauffage.
d. Le dégré d’irréversibilité de la transformation.

Exercice 8
Un moteur évolue suivant le cycle ci-après :
A → B : Compression adiabatique et réversible.
B → C : combustion isobare.

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C → D : détente adiabatique et réversible
D → A : refroidissement isobare
On donne : 𝑇𝐴 = 293 𝐾; 𝑃𝐴 = 1 𝑏𝑎𝑟; 𝑉𝐴 = 10 𝐿; 𝑃𝐶 = 12 𝑏𝑎𝑟𝑠; 𝑇𝐶 = 1000 𝐾; 𝛾 = 1,35
Le fluide décrivant le cycle est considéré comme un gaz parfait.
1. Sans faire de calcul, donner le signe du travail de ce cycle. Justifier votre réponse
2. Tracer le cycle dans un diangramme (P,V) et (T, S) puis calculer 𝑉𝐵 ; 𝑉𝐶 ; 𝑉𝐷 ; 𝑇𝐵 𝑒𝑡 𝑇𝐷
3. Calculet les travaux échanger au cours de chaque transformation.
4. Calculer les quantités de chaleur échangées au cours de chaque transformation.
5. Calculer le rendement de ce cycle. Comparer ce rendement avec un moteur de Carnot fonctionant entre 𝑇𝑓 =
293 𝐾; 𝑇𝐶 = 1000 𝐾. Conclure.

Exercice 9
Soit une machine utilisant comme fluide l’air assimilé à un gaz parfait diatomique. Cette machine fonctionne
réversiblement selon le cycle composé :
- d’une détente isobare 𝐴 ⟶ 𝐵 telle que 𝐴 (𝑃0 , 𝑉0 , 𝑇0 ) et 𝐵 (𝑃0 , 2𝑉0 , 𝑇 )
- d’une compression isotherme 𝐵 ⟶ 𝐶 qui ramène le gaz à son volume initial 𝑉0
- d’un refroidissement isochore 𝐶 ⟶ 𝐴.
1. Tracer le cycle de transformation dans un diagramme (𝑃, 𝑉) et dans un diagramme (𝑇, 𝑆).
2. Exprimer, en fonction de 𝑇0 , la température 𝑻 à laquelle s’effectue la compression isotherme. En déduire
l’expression de la pression maximale 𝑷𝑪 atteinte.
3. Calculer, en fonction de 𝑃0 et 𝑉0 , les travaux 𝑊𝐴𝐵 , 𝑊𝐵𝐶 𝑒𝑡 𝑊𝐶𝐴 échangés par une mole de gaz.
4. Calculer, en fonction de 𝑃0 et 𝑉0 , les quantités de chaleur 𝑄𝐴𝐵 , 𝑄𝐵𝐶 𝑒𝑡 𝑄𝐶𝐴 échangés par une mole de gaz.
5. En déduire le travail 𝑊𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 et la quantité de chaleur 𝑄𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 échangés par le système au cours du cycle.
6. Application numérique : remplir le tableau ci-dessous avec les valeurs numériques.

Travail transféré
Transformation 𝑾𝑨𝑩 𝑾𝑩𝑪 𝑾𝑪𝑨 𝑾𝑪𝒀𝑪𝑳𝑬
Quantité (en Joules)
Chaleur transférée
Transformation 𝑸𝑨𝑩 𝑸𝑩𝑪 𝑸𝑪𝑨 𝑸𝑪𝒀𝑪𝑳𝑬
Quantité (en Joules)

Données : 𝑃0 = 105 𝑃𝑎 , 𝑉0 = 0,025 𝑚 3

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