Application du 2nd PRINCIPE

2nd Principe
Entropie et système thermoélastique
Soit un système Thermoélastique physique fermé homogène
dont l’énergie cinétique et potentille ne varient pas.
dU   Qr   Wr  TdS  PdV
dH  TdS  VdP
Variation d’entropie d’un gaz parfait :
 Qr
 Qr  dU   Wr  nCV dT  PdV dS 
T
Tf Vf Tf Pf
S  nCV ln  nR ln S  nCP ln  nR ln
Ti Vi Ti Pi

Pf Vf
S  nCV ln  nCP ln
Pi Vi
 2nd Principe
Entropie et système thermoélastique
Variation d’entropie d’un gaz parfait :
Détente monotherme
1 mole, Ti=300K
Vf
S  S f  Si  nR ln Vi=1LVf=10L T0=300K
Vi
S  8.314 ln 10  19,14 J . K 1
a- Cas où la transformation est irréversible
Q
1 Q
S  S f  Si  S  S S    Q 
c e e
avec
T0 T0 T0

Q Vf Vf
S  S  S  R ln
c e
 0 d' où Q  RT0 ln  5,74 kJ
Vi T0 Vi
 2nd Principe
Entropie et système thermoélastique
Variation d’entropie d’un gaz parfait :
b- Cas où la transformation est réversible : donc isotherme

S  S f  Si  S c  S e
dV Vf
Q  W   PdV   RT0  R T0 ln
V Vi

Vf
d' où S  R ln
e
 19.14 J . K 1
Vi

On vérifier bien, que S c  S  S e  0

puisque la transformation est réversible.
 APPLICATIONS DES DEUX PRINCIPES
MACHINES THERMIQUES

DÉFINITION
On appelle machine thermique un dispositif effectuant des
transformations cycliques permettant de transformer une
énergie calorifique (sous forme de chaleur) en une énergie
mécanique (sous forme de travail) et réciproquement.
SOURCE DE CHALEUR
On appelle source de chaleur tout corps de très forte capacité
calorifique dont la température reste pratiquement inchangée.
 MACHINES THERMIQUES
MACHINES THERMIQUES
INTRODUCTION
Puisqu'il est impossible d'après le deuxième principe de prélever
de la chaleur d'une seule source de chaleur et de la transformer
intégralement en travail, une machine thermique doit donc
nécessairement fonctionner entre au moins deux sources de
chaleur .
CYCLES DITHERMES
Ce sont des cycles au cours desquels, le système échange de la
chaleur avec deux sources de chaleur de températures différentes
DIFFÉRENTS TYPES DE CYCLES DITHERMES
Le premier principe appliqué à ce cycle s’écrit :

U  Q1  Q2  W  0
On en déduit que :
.
W  (Q1  Q 2 )
 MACHINES THERMIQUES
CYCLES MOTEURS
SCHÉMAS DU CYCLE MOTEUR
Source Chaude W 0 Q1  Q 2  0
Q1
Q1 Q1  0 Q2  0
W
W la chaleur échangée avec la
Q2 source froide ne peut être que
Q2 négative. Cela conduit à une
Source Froide chaleur échangée avec la source
chaude positive
Remarque : W  (Q1  Q2 ) avec W 0

Q1  Q 2 (Q1  Q 2 )  0
 MACHINES THERMIQUES
RENDEMENT D’UN CYCLE MOTEUR
La transformation de chaleur en travail
(Q  W) à partir d'une source chaude n'est donc possible qu'à
la condition de rejeter une partie de la chaleur à une autre
source froide.
Cette chaleur rejetée est donc perdue et influera sur les
performances de la machine thermique, d'où la notion de
rendement thermique.
Le rendement d’une machine thermique est défini par :
Gain W
 
Dépenses Q1
le gains et les dépenses sont relatifs à l’opérateur.
Remarque : le signe (-) a été introduit pour avoir un rendement
positif. (le rendement ne peut être que positif)
W Q1  Q2 Q2
   1
Q1 Q1 Q1
 MACHINES THERMIQUES
REMARQUES
Q2
  1 1 car Q1  Q 2
Q1
 1 est impossible, il correspond au cas où Q 2  0

c'est-à-dire que la source froide est supprimée: Cycle monotherme.

Q1 : est le résultat d’une combustion (essence, diesel,
charbon, …) ou une fusion en chaine de noyau d’uranium
Q2 : constitue une perte d’énergie inévitable véhiculée par le
gaz d’échappement et le circuit de refroidissement.
 MACHINES THERMIQUES
CYCLES RÉCEPTEURS
Source Chaude
W 0 Q1  Q 2  0
Q1
W
Q2  0
Q1  0
Q2 Ce cycle est le plus intéressant
Source Froide dans ce cas, mais il n’est possible
que lorsque :

Q1  Q2
 MACHINES THERMIQUES
Machine frigorifique
On définit l’efficacité d’une machine frigorifique par le rapport :
Source Chaude

Q1
W

Q2
Gain Q2 Q2
Source Froide e   0
dépenses W Q1  Q2
 MACHINES THERMIQUES
Pompe à chaleur
Source Chaude

Q1
W

Q2
Source Froide

Une pompe à chaleur est caractérisée par un paramètre appelée

performance de la pompe notée p et égale à :

Gains Q Q1
p  1  1
dépenses W Q1  Q2
 Cycle de Carnot

Un cycle de Carnot est un cycle ditherme réversible évoluant

entre deux sources de température T1 et T2 (avec T1 > T2),
formé de deux transformations isothermes (AB et CD) et de deux
transformations adiabatiques (BC et DA)

P P Cycle récepteur
Cycle moteur

C Q1 C Q1
D D
T1 T1

A T2 A T2
B B
Q2 Q2
V V
 Cycle de Carnot
Calcul du rendement d’un cycle de Carnot moteur

La quantité à calculer est :

Q2
  1
Q1
qui représente l’expression du rendement d’un cycle
ditherme dans le cas général,

La quantité  est entièrement déterminée dans le cas

du cycle de Carnot, si l’on calcule les quantités :

Q1 Q2
 Cycle de Carnot

Compression isotherme P
Cycle moteur
B

Compression C Q1
adiabatique D
C
T1
Détente isotherme
A T2
D B
Q2
Détente adiabatique V

A
 Cycle de Carnot
COMPRESSION ISOTHERME AB
La variation de l’énergie interne au cors de cette transformation est
égale à :
U AB  W AB  Q AB  0
B VB
Q2  Q AB  W AB 
 PdV  nRT2 ln
A VA
0

Le système a donc reçu du travail du milieu extérieur

DÉTENTE ISOTHERME CD
D
VD
Q1  QCD  WCD   PdV nRT1 ln 0
C
VC

le système a reçu de la chaleur du milieu extérieur et il a, en

contre partie, fournit du travail au milieu extérieur.
 Cycle de Carnot
TRANSFORMATIONS ADIABATIQUES BC ET DA

Au cours de cette transformation il n’y a pas d’échange de

chaleur :
QBC  QDA  0

- Compression BC
L’équation du gaz parfait au cours de cette transformation
conduit à :  1  1
T2V B  T1VC
V B VC
- Compression DA

Dans ce cas, on obtient la relation : V A VD
 1  1
T1V D  T2V A
 Cycle de Carnot
Q2 Q2 T2
Le rapport Q est alors égal à : 
1 Q1 T1

  1
Q2
  1
T2 T1  T2
Q1 T1 
T1

C’est le rendement maximal

 Cycle de Carnot
Théorème de Carnot
On a le même rendement pour tous les cycles
réversibles fonctionnant entre les mêmes sources de
chaleur. Ce rendement est supérieur au rendement de
tous les cycles irréversibles fonctionnant entre les
mêmes températures .
 Cycle de Carnot

Le rendement du cycle C s’écrit :

  W
Q1
W
 
Le rendement du cycle C’ s’écrit :
Q1
 Cycle de Carnot
Cycles de Carnot récepteur
CALCUL DE L’EFFICACITÉ D’UNE MACHINE FRIGO

Q1 Q2
Du fait que :  0
T1 T2

Gain Q2 Q2 T2
e   
dépenses W Q1  Q2 T1  T2

CALCUL DE LA PERFORMANCE D’UNE POMPE À CHALEUR

Gain Q1 Q1 T1
p   
dépenses W Q1  Q2 T1  T2