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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI

ECOLE NATIONALE DES SCIENCES


APPLIQUEES – TANGER 2022/2023
DEPARTMENT : GEI

TD – Echangeurs de chaleur & Machines thermiques I –


Pr. EL Fadar

Exercice 1
Un radiateur automobile peut être considéré comme un échangeur à courant croisé dont aucun
fluide n’est mixé. L’eau entre dans le radiateur, avec un débit de qc  0, 05 kg.s –1 , à une température
de Tce=120°C pour en ressortir à une température de Tcs=50°C. L’eau (cpc = 4180 J.kg–1.K–1) est
refroidie par de l’air (cpf = 1000 J.kg–1.K–1) qui traverse le radiateur à une température de Tfe=27°C
avec un débit de q f  1 kg.s –1 . Le coefficient d’échange global vaut K=200 W.m–2 .K–1.
1. Calculer la température de sortie de l’air Tfs et la puissance thermique  du radiateur.
2. En utilisant la méthode de DTLM, déterminer la surface d’échange nécessaire pour ce radiateur.
3. Retrouver le résultat de la question précédente en utilisant la méthode de NUT.

Exercice 2
La vapeur dans le condenseur d’une centrale thermoélectrique doit être condensée à une
température de 30 °C avec de l’eau de refroidissement, provenant d’une rivière voisine, qui entre
dans les tubes du condenseur à 14 °C et sort à 22 °C. La surface des tubes est de 45 m2 et le
coefficient de transfert de chaleur global est de 2100 W/m2.K. Le régime est supposé permanent et
l’échangeur de chaleur est considéré adiabatique et sans encrassement. Le condenseur peut être
traité comme un échangeur de chaleur à contre-courant et la température de la vapeur reste
constante.
1. Déterminer la puissance de condensation de la vapeur (kW).
2. Calculer le débit massique de l’eau de refroidissement et celui de la vapeur (kg/s). On donne :
- La chaleur latente de vaporisation de l’eau à 30 °C vaut L = 2431 kJ/kg;
- La chaleur spécifique de l’eau froide à la température moyenne de 18 °C est de cp = 4184 J/kg.K.

Exercice 3
Dans la sous-station de chauffage collectif d’un immeuble on désire installer un échangeur à
faisceau tubulaire et calandre, destiné à porter de 40 à 60 °C un débit d’eau (cpf=4180 J/kg.K)
de ṁf=18000 kg/h. Le fluide primaire qui circule dans les tubes est de l’eau surchauffée
arrivant à 180 °C, avec un débit total de ṁc=10000 kg/h. Les tubes ont un diamètre intérieur
d=20 mm ; la vitesse d’écoulement adoptée est telle que Re=104. Le coefficient d’échange
global K vaut 450 W/m2.K. On donne, pour l’eau surchauffée, les caractéristiques
thermophysiques suivantes: cpc=4315 J/kg.K ; =920 kg/m3 ; =19.10–5 kg/m.s.
1. Calculer la puissance  échangée et la température de sortie du fluide chaud Tcs.
2. L’échangeur est à contre-courant, avec un seul passage sur chaque fluide, les tubes étant
montés en parallèle (sans chicanes). En utilisant la méthode de NUT, déterminer la surface
d’échange Σ à mettre en œuvre. Valider ce résultat par la méthode de DTLM.
3. Déterminer la section totale des tubes S. On supposera que la vitesse U est la même dans
tous les tubes. En déduire le nombre de tubes nécessaire pour assurer le débit demandé ainsi
que la longueur du faisceau L (longueur de chaque tube).
Exercice 4
On fait passer un courant d’air dans le tube central d’un échangeur bitube à contre-courant, de
longueur L=1,5 m, de diamètre d=2 cm et de très faible épaisseur en vue de le refroidir de 9,4 kg/h
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de 616°C à 178°C. On donne à la température moyenne de l’air, son nombre de Prandtl Prc = 0,68,
sa conductivité thermique c = 0,0505 W/m.K et sa viscosité cinématique c = 6,20.10–5 m2/s. On
peut utiliser, en régime transitoire, 2100<Re<104, la corrélation simplifiée donnant le nombre de
Nusselt :
Nuc  0,116.  Rec 2 / 3  125  .Prc1/ 3
Le fluide de refroidissement est de l’eau, qui pénètre dans la section annulaire à la température de
16 °C avec un débit de 0,01 l/s. Son nombre de Nusselt et sa conductivité thermique à la
température moyenne sont respectivement : Nuf =5 et f = 0,612 W/m.K.
1. Calculer le flux thermique  à évacuer ainsi que la température de l’eau à la sortie de l’échangeur
Tfs.
2. Calculer le coefficient d’échange convectif hc côté fluide chaud.
3. Déterminer l’efficacité de cet échangeur, puis son NUT. En déduire le coefficient d’échange
global K.
4. Retrouver la valeur de K en utilisant une autre méthode. En déduire le coefficient d’échange
convectif hf côté fluide froid. On négligera les résistances d’encrassement.
5. Trouver l’équation reliant le diamètre hydraulique Dh et l’épaisseur de l’espace annulaire de
l’échangeur b. Calculer b.
Données :
- pour l’air : Cpc = 1060 J / kg.K ; c = 0,525 kg/m3.
- pour l’eau : Cpf = 4180 J/kg.K ; f = 1000 kg/m3.
- Efficacité d’un échangeur à contre-courant pur et d’autres relations (même notation du cours) :
1  exp   NUT 1  R   C K.
E avec R  min et NUT=
1  R exp   NUT 1  R   Cmax Cmin
1 UD hD 4S
Kc  ; Re  ; Nu  ; Dh 
e Sc  1  Sc   P
1/ hc  re c    re f  
 S m  h f  S f

Exercice 5
Partie I. (cf. Fig.1)
1. Définir la position du piston dans le cylindre d’un moteur à combustion interne en établissant la
distance z(r,l,θ) en fonction de θ (angle de vilebrequin), r (rayon de manivelle du vilebrequin) et l
(longueur de la bielle).
2. En déduire l’expression du volume du cylindre en fonction de ces paramètres.
Partie II. (cf. Fig.2)
Les caractéristiques d’un moteur à allumage commandé à 4 temps comportant 4 cylindres sont, pour
chaque cylindre : Course : L=77 mm ; alésage : D=78 mm ; volume mort : V01=45 cm3 et longueur
de la bielle : l=127 mm.
On suppose que l’admission du mélange (air + vapeur d’essence) s’effectue à po=1 bar et à To=310
K. On admet que la combustion ne modifie pas sensiblement le nombre de moles de gaz et que les
gaz sont assimilés à un gaz parfait. Les transformations de compression (=1,3253) et détente
(=1,263) sont supposées isentropiques. La carburation est réglée de façon qu’il y ait juste la
quantité d’air nécessaire à la combustion complète, soit 1 mole de carburant pour 60 moles de
mélange. Le pouvoir calorifique du carburant est P= 4500 kJ.mol–1.
1. Dans un cycle réel, la soupape d’admission reste ouverte (RFA) pendant une fraction de la course
ascendante du piston à partir du PMB, correspondant à une rotation de 42° du vilebrequin. Quelle
est la quantité de mélange (nombre de moles) admise dans le moteur ?

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2. En fonctionnement réel, l’étincelle est produite avant que le piston n’atteigne le PMH (avance à
l’allumage). Cette avance correspond à une rotation de 20° du vilebrequin. Déterminer la pression
p1 et la température T1 au moment de l’allumage.
3. On donne le travail fourni au cours d’un cycle : W= –2006 J/cycle. En déduire la puissance du
moteur, lorsque la vitesse de rotation du vilebrequin est 3000 tr/min, ainsi que le rendement
thermique du cycle. Comparer ce rendement avec celui d’un cycle réel.

P
p3 3
p2 2

Vt p1
Vb 1

P0 5
x 0
V0 V’0 V’1 V1 V

Fig.2
.

Fig.1

Exercice 6
1. Déterminer la durée de l’admission et de l’échappement pour un moteur thermique qui tourne à la
vitesse de rotation de N=3000 tr/min. On donne les angles de distribution suivants:
AOA = 16° vilebrequin avant le PMH, RFA = 36° vilebrequin après le PMB,
AOE = 50° vilebrequin avant le PMB, RFE = 16° vilebrequin après le PMH.
2. Lorsqu’un moteur à combustion interne tourne à 3600 tr/min, quel est le délai entre deux
ouvertures de soupape ?

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