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CPGE Moulay Youssef Rabat Travaux dérigés de Thermodynamique

Physique MPSI-1 TD4: Premier principe de thermodynamique

Thermodynamique TD 4 :
Premier principe de la thermodynamique

Exercice 1 : Premier principe et gaz parfait


L’air est considéré comme un gaz parfait diatomique de masse molaire moyenne 𝑀 = 29𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
pour lequel le coefficient adiabatique est 𝛾 = 1,4. On prendra 𝑅 = 8,314𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 la constante
molaire des gaz parfaits. On note 𝑝, 𝑉, 𝑇 les grandeurs d’état pression, volume, température d’un gaz.
On note 𝐶𝑝𝑚 et 𝐶𝑉𝑚 les capacités thermiques molaires à pression et à volume constant et 𝛾 le rapport
𝐶𝑝𝑚
𝛾= . Ces trois grandeurs seront considérées comme étant constantes vis-à-vis de la température et
𝐶𝑣𝑚
de la pression.
1. Rappeler l’équation d’état d’un gaz parfait. On désigne par n le nombre de moles.
2. Rappeler la relation qui lie la fonction d’état enthalpie 𝐻 à la fonction d’état énergie interne 𝑈.
3. Relations entre les capacités thermiques molaires :
(a) Rappeler les définitions de 𝐶𝑝𝑚 et 𝐶𝑉𝑚 ainsi que leurs unités.
(b) Montrer que pour un gaz parfait : 𝐶𝑝𝑚 − 𝐶𝑉𝑚 = 𝑅.
(c) Exprimer 𝐶𝑝𝑚 et 𝐶𝑉𝑚 en fonction de 𝛾 et 𝑅.
(d) Calculer 𝑐𝑝 et 𝑐𝑉 les capacités thermiques massiques de l’air à pression constante et à
volume constant.
4. Une masse d’air, assimilé à un gaz parfait 𝑚 = 100𝑔 passe de l’état 𝑇1 = 300𝐾, 𝑃1 = 1𝑏𝑎𝑟 ; à
l’état 𝑇2 = 450𝐾, 𝑃2 = 10𝑏𝑎𝑟. Exprimer la variation d’enthalpie ∆𝐻 = 𝐻2 − 𝐻1 en faisant
apparaitre 𝑚. Faire l’application numérique.
5. Cette même masse d’air dans l’état 2 subit une détente isotherme quasi-statique de 𝑃2 à 𝑃1 .
(a) Exprimer le travail élémentaire des forces de pression.
(b) Exprimer le travail des forces de pression en fonction de 𝑃2 ,𝑃1 , 𝑚, 𝑅 et 𝑇2 . Faire
l’application numérique.

Exercice 2 : Cycle de Lenoir


Le cycle de Lenoir est un modèle idéalisé de cycle moteur à deux temps, introduit par Lenoir en 1860
pour décrire le fonctionnement du moteur à gaz qu’il avait mis au point l’année précédente. On
raisonne sur l’air présent dans la chambre de combustion du moteur, modélisé par un gaz parfait.
Après une phase d’admission d’air dans la chambre de combustion et le processus d’inflammation,
l’air dans la chambre est caractérisé par 𝑇1 = 100°𝐶, 𝑉1 = 10𝐿 et 𝑃1 = 2. 105 𝑃𝑎. À partir de cet état 1,
l’air constitue un système fermé de quantité de matière 𝑛0 . Le cycle qu’il subit se compose des étapes
suivantes :
✓ 1 → 2 : explosion isochore jusqu’à la pression 𝑃2 .
✓ 2 → 3 : détente isotherme jusqu’à un volume 𝑉3 = 2𝑉1.
✓ 3 → 1 : compression isobare jusqu’à revenir au volume initial.
Les gaz brûlés sont ensuite évacués hors de la chambre de combustion, et un nouveau cycle démarre.
1. On cherche à représenter le cycle dans le diagramme de Watt (𝑃, 𝑉). Pour pouvoir définir les
grandeurs d’état tout au long des transformations, on raisonne sur des transformations quasi-
statique.
(a) Déterminer l’équation d’une isotherme quasi-statique d’un gaz parfait dans le
diagramme de Watt.
(b) En déduire la représentation du cycle.
Benkerroum Houssam 1 Année scolaire: 2022-2023
CPGE Moulay Youssef Rabat Travaux dérigés de Thermodynamique
Physique MPSI-1 TD4: Premier principe de thermodynamique
2. Déterminer la température 𝑇2 = 𝑇3 à laquelle a lieu la détente. En déduire la pression maximale
atteinte 𝑃2 .
3. Calculer le travail total fourni par le moteur au cours du cycle.
4. Justifier sans calcul qu’entre le début et la fin du cycle ∆𝑈 = 0. En déduire le transfert
thermique reçu par le système. Quelle est la source de ce transfert ?

Exercice 3 : Détente adiabatique ou isotherme (D’après CCP 2006 PC)


Soit n moles d’un gaz supposé parfait de rapport des capacités thermiques molaires à pression
constante et à volume constant 𝛾 = 1,4.
1. Rappeler la relation de Mayer. En déduire l’expression des capacités thermiques molaires à
pression constante et à volume constant en fonction de 𝑅 et 𝛾.
2. On enferme le gaz dans une enceinte diathermane (ou enceinte permettant les échanges
thermiques) dont la paroi horizontale supérieure de masse négligeable est mobile sans
frottement. La température 𝑇𝑒 du milieu extérieur est constante de sorte que le milieu extérieur
se comporte comme un thermostat. La pression du milieu extérieur est 𝑃𝑒 . Initialement le gaz
est caractérisé par une pression 𝑃1 et un volume 𝑉1, la paroi supérieure étant bloquée. Donner
la valeur de la température initiale 𝑇1 .
3. On débloque la paroi supérieure, cette dernière se déplace de manière quasi statique jusqu’à
un état d’équilibre. Donner la valeur de la température finale 𝑇2 . En déduire la nature de la
transformation.
4. Déterminer la pression finale 𝑃2 du système puis le volume final 𝑉2.
5. Calculer le travail reçu par le gaz au cours de cette transformation en fonction de 𝑛, 𝑅, 𝑇1 , 𝑉1 et
𝑉2.
6. Déterminer la variation d’énergie interne ∆𝑈 au cours de la transformation en fonction des
mêmes variables. En déduire le transfert thermique 𝑄 reçu par le gaz.
7. On reprend le système dans son état initial 𝑇1 , 𝑉1 et 𝑃1 . On suppose désormais que toutes les
parois sont athermanes autrement dit que l’enceinte est parfaitement calorifugée. Que peut-on
en conclure ?
8. On débloque à nouveau la paroi supérieure qui se déplace de manière quasi statique jusqu’à
atteindre un état d’équilibre. La pression finale 𝑃2′ est-elle différente de celle obtenue avec les
parois diathermanes ? Si oui, déterminer sa valeur.
9. Les conditions des lois de Laplace sont-elles vérifiées ? En déduire la température finale 𝑇2′ et
le volume 𝑉2′ en fonction de 𝑇1 , 𝑉1 , 𝑃1 , 𝑃𝑒 et 𝛾.
10. Déterminer l’expression de la variation d’énergie interne ∆𝑈′ puis du travail 𝑊′ en fonction
des températures initiale 𝑇1 et 𝑇2′ ainsi que de 𝑛, 𝛾 et 𝑅.
11. On reprend le système dans son état initial 𝑇1 , 𝑉1 et 𝑃1 mais en supposant que l’évolution n’est
plus quasi statique. Déterminer les nouvelles valeurs 𝑃2′′ , ∆𝑈 ′′ , 𝑊 ′′ , 𝑇2′′ et 𝑉2′′ respectivement de
la pression finale, de la variation d’énergie interne, du travail, de la température et du volume
finaux en fonction de 𝑛, 𝑅, 𝑇1 , 𝑉1 , 𝑃𝑒 et 𝛾.

Exercice 4 : Chauffage d’un gaz parfait


𝑐𝑝𝑚
Dans tout l’exercice, le gaz parfait est idéal 𝛾 = 𝐶 les capacités thermiques des parois, piston et
𝑉𝑚
résistance seront négligées. On note (EET) un état d’équilibre thermodynamique. Le compartiment
de droite est en communication avec l’atmosphère ce qui implique que la pression dans le
compartiment de droite est constante et égale à 𝑝0 . Une mole de gaz parfait (GP) est contenue dans le
cylindre calorifugé fermée par un piston calorifugé de section 𝜎 = 0,05𝑚² retenu par un ressort de
raideur 𝑘 = 25. 103 𝑁. 𝑚−1 et de longueur à vide 𝑙0 . Il n’y a aucun frottement. Initialement le gaz parfait
est à la température 𝑇0 = 290𝐾 à la pression 𝑝0 = 105 𝑃𝑎, de coefficient 𝛾 = 1,4.
Benkerroum Houssam 2 Année scolaire: 2022-2023
CPGE Moulay Youssef Rabat Travaux dérigés de Thermodynamique
Physique MPSI-1 TD4: Premier principe de thermodynamique
La constante des gaz parfaits vaut
𝑅 = 8,314𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 Une résistance fournit lentement
de l’énergie sous forme de chaleur au gaz parfait
de sorte que la transformation du gaz parfait est
une suite d’EET. L’EET final correspond à
𝑝𝐹 = 2𝑝0 et les grandeurs lors de l’EET final sont indicées
par la lettre F.
1. Quelle est la longueur du ressort dans l’état initial ?
2. On note 𝑥 le déplacement du piston à partir de sa position initiale.
(a) Exprimer la pression 𝑝 du gaz parfait en fonction de 𝑝0 , 𝜎, 𝑘 et 𝑥.
(b) Exprimer le volume 𝑉 du gaz parfait en fonction de 𝑉0 le volume initiale, de 𝜎 et de 𝑥.
(c) En déduire la pression 𝑝 en fonction de 𝑝0 , 𝑉, 𝑉0 , 𝑘 et 𝜎.
(d) Représenter la courbe 𝑝 en fonction de 𝑉.
(e) Calculer 𝑥𝑉𝐹 dans l’EET final.
(f) Exprimer puis calculer 𝑉𝐹 et 𝑇𝐹 .
3. Exprimer le travail élémentaire 𝛿𝑊 algébriquement reçu par le gaz parfait entre deux instants
proches 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡. En déduire que le travail algébriquement reçu par le gaz est :
1
𝑊 = −𝑝0 𝜎𝑥𝐹 − 𝑘𝑥𝐹2
2
Expliquer à quoi correspond chaque terme et donner la valeur numérique de 𝑊.
4. Calculer le transfert thermique 𝑄 algébriquement reçu par le gaz. Donner le résultat sous forme
littérale et numérique.

Exercice 5 : Détente de Joule – Gay Lussac


Soit une masse 𝑚 d’un gaz réel satisfaisant à l’équation d’état : 𝑃(𝑉 − 𝑏) = 𝑎𝑇 avec 𝑏 = 5. 10−6 𝑚3 . On
donne deux états de ce système gazeux : 𝑃2 = 50𝑏𝑎𝑟, 𝑉2 = 4,57. 10−4 𝑚3 et 𝑃1 = 500𝑏𝑎𝑟 et 𝑉1.
1 𝜕𝑉 1 𝜕𝑉
1. Exprimer les coefficients thermoélastiques 𝛼 = 𝑉 (𝜕𝑇 ) et 𝜒𝑇 = − 𝑉 (𝜕𝑃) . Comparer avec le cas
𝑃 𝑇
du gaz parfait.
2. Un gaz parfait est appelé gaz de Joule, justifiez cette appellation.
3. Ce gaz est situé dans un cylindre rigide adiabatique à deux compartiments inégaux, dont il
occupe le compartiment (1), le vide régnant dans le compartiment (2). On perce un trou entre
les deux compartiments. Le gaz passe des conditions initiales 𝑃1 , 𝑉1 , 𝑇1 aux conditions finales
𝑃2 , 𝑉2 , 𝑇2 .
(a) Calculer la variation d’énergie interne.
(b) En déduire 𝑇2 littéralement puis 𝑉1 numériquement.

Exercice 6 : Détente de Joule-Kelvin du méthane


Dans tout le problème, le gaz naturel est assimilé à du méthane pur 𝐶𝐻4 , de masse molaire
𝑀 = 16𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1. Le méthane est assimilé à un gaz de Van der Waals dont l’équation d’état pour une
mole s’écrit :
𝑎²
(𝑃 + ) (𝑉 − 𝑏) = 𝑅𝑇
𝑉²
On adopte l’expression approchée suivante pour l’enthalpie molaire 𝐻 du méthane où 𝐻0 est une
constante :
2𝑎
𝐻 = 𝐻0 + (𝐶𝑉 + 𝑅)𝑇 + (𝑏 − ) 𝑃
𝑅𝑇
Benkerroum Houssam 3 Année scolaire: 2022-2023
CPGE Moulay Youssef Rabat Travaux dérigés de Thermodynamique
Physique MPSI-1 TD4: Premier principe de thermodynamique
Données :
✓ 𝑎 = 0,232𝑃𝑎. 𝑚6 . 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑏 = 4,33. 10−5 𝑚3 . 𝑚𝑜𝑙 −1.
✓ 𝑅 = 8,314𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝐶𝑉 = 27𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1 .
1. Montrer que la détente de Joule–Kelvin est isenthalpique.
2. On réalise une détente du méthane dans une conduite calorifugée munie d’un étranglement
où les frottements sont importants : le fluide évolue de l’état 𝐸1 (𝑃1 , 𝑇1 ) à l’état 𝐸2 (𝑃2 , 𝑇2 ) avec
𝑃2 < 𝑃1 et on admet que son enthalpie molaire est conservée : 𝐻1 = 𝐻2 :
𝜕𝐻
(a) Calculer ( 𝜕𝑇 ) que peut-on en conclure sur le sens des variations de 𝐻 avec 𝑇 à
𝑃
𝑃 constante ?
𝜕𝐻
(b) Calculer ( 𝜕𝑃 ) discuter le sens de variations de 𝐻 avec 𝑃 pour plusieurs valeurs de 𝑇.
𝑇
3. En déduire que la détente peut permettre de refroidir le fluide quelle que soit la valeur de la
pression finale 𝑃2 dès lors que la température initiale 𝑇1 est inférieure à une température limite
𝑇𝐿 que l’on exprimera en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑅. Calculer numériquement 𝑇𝐿 pour le méthane.
4. On réalise une détente du méthane et l’on fixe la pression finale à 𝑃2 = 1,2𝑏𝑎𝑟.
(a) Quel est l’intérêt, en termes de sécurité de l’installation de choisir 𝑃2 légèrement
supérieure à la pression atmosphérique ?
(b) Calculer la valeur qu’il faut choisir pour la pression initiale 𝑃1 si l’on veut atteindre
𝑇2 = 120𝐾 en partant de 𝑇1 = 300𝐾.

Exercice 7 : Mesure expérimentale de 𝜸


On considère un récipient fermé par un piston 𝑀 de masse 𝑚, mobile
sans frottement dans le col cylindrique vertical de section 𝑆.
Le récipient contient n moles d’un gaz parfait dont on cherche à
déterminer l’exposant adiabatique γ constant.
À l’extérieur, l’air est à la pression 𝑃0 = 𝑐𝑡𝑒, et à l’équilibre, le volume
intérieur du récipient est 𝑉0.
1. Déterminer 𝑃𝑒 , la valeur de la pression à l’intérieur du récipient
quand le piston est à l’équilibre. On appliquera la première loi de
Newton à 𝑀 lors de l’équilibre.
2. Le piston est déplacé de sa position d’équilibre, on notera
𝑃 = 𝑃𝑒 + 𝑑𝑃 la pression dans le récipient à un instant quelconque
avec 𝑃𝑒 ≫ 𝑑𝑃 et toutes les transformations seront considérées
comme adiabatiques et réversibles.
(a) Exprimer 𝑑𝑃 en fonction de 𝑑𝑉 puis de 𝑧, la position du piston par rapport à sa position
d’équilibre (𝑉 ≈ 𝑉0).
(b) En utilisant le principe fondamental de la dynamique (deuxième loi de Newton), en
déduire l’équation du mouvement du piston et la mettre sous la forme : 𝑧̈ + 𝜔02 𝑧 = 0.
(c) En déduire une méthode pratique de mesure de 𝛾.

Exercice 8 : Chauffage d’un local


Un local est chauffé à l’aide d’un radiateur électrique d’une puissance 𝑃𝑟𝑎𝑑 > 0. La pression
atmosphérique est constante et la température extérieure est 𝑇𝑒𝑥𝑡 . Le local a une capacité thermique
𝐶𝑝 indépendante de la température. Il existe des fuites thermiques. La puissance dissipée dans ces
fuites est proportionnelle à l’écart entre la température T de la pièce et la température extérieure :
𝛿𝑄𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑇 − 𝑇𝑒𝑥𝑡
𝑃𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒 = =
𝑑𝑡 𝑅𝑡ℎ
Benkerroum Houssam 4 Année scolaire: 2022-2023
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où 𝑅𝑡ℎ est la résistance thermique des parois.
1. Établir l’équation différentielle à laquelle satisfait la fonction 𝑇(𝑡) quand le chauffage du local
n’est pas actif. Donner la solution littérale de cette équation pour une température initiale
𝑇1 > 𝑇𝑒𝑥𝑡 . Quelle est, sans chauffage, la valeur limite de la température de la pièce ?
2. Montrer que la température de la pièce tend vers une limite 𝑇𝑙𝑖𝑚 quand le chauffage est en
fonctionnement permanent.
3. Établir l’équation différentielle à laquelle satisfait la fonction 𝑇(𝑡) quand le chauffage du local
est actif. Donner la solution littérale de cette équation pour une température initiale 𝑇0 > 𝑇𝑒𝑥𝑡 .
4. Représenter graphiquement l’allure des variations de température au cours d’un cycle de
chauffage si le radiateur se déclenche dès que 𝑇 ≤ 𝑇0 avec 𝑇(𝑡) décroissante et s’arrête dès que
𝑇 ≥ 𝑇1 avec 𝑇(𝑡) croissante.

Exercice 9 : Détente dans une tuyère


Une tuyère est une tuyauterie de section rigide variable qui conduit des gaz comprimés et chauds à
se détendre. Ces gaz sont issus de la chambre de combustion d’une fusée par exemple.

Si on suppose que le propergol utilisé est composé de 𝑂2 et 𝐻2 , les gaz brûlés sont de la vapeur d’eau
(considérée comme gaz parfait) de masse molaire 𝑀 et d’exposant adiabatique 𝛾 = 1,3. La détente
étant très rapide, on peut la considérer comme adiabatique.

1. Déterminer la relation liant les enthalpies massiques du gaz avant et après la détente ℎ1 et ℎ2
aux vitesses 𝑣1 et 𝑣2 .
2. On considère 𝑣1 ≪ 𝑣2 et la transformation réversible. On note 𝑐𝑝 la capacité thermique
massique à pression constante du gaz. En déduire l’expression de 𝑣2 en fonction de
𝛾, 𝑅, 𝑀, 𝑇1 , 𝑝1 et 𝑝2 et faire l’application numérique.

Exercice 10 : Compression d’un gaz parfait (D’après CCP TSI 2004)


Un cylindre circulaire d’axe vertical et de section 𝑆 est fermé par un piston de masse 𝑀. Pour traiter
l’aspect thermodynamique de ce problème, on négligera les frottements du piston sur le cylindre
(NB : ces frottements existent néanmoins et permettent d’atteindre l’état d’équilibre mécanique).
On introduit dans le cylindre à température ambiante 𝑇 une quantité
d’azote 𝑛 telle que le plan inférieur du piston soit, à l’équilibre, à une
distance 𝑎1 du fond.
1. En étudiant l’équilibre du piston, donner l’expression de la
pression 𝑃1 l’intérieur du cylindre en fonction de 𝑃0 , 𝑀, 𝑆 et
l’accélération du pesanteur 𝑔.
On ajoute dorénavant une surcharge de masse 𝑚 sur le piston.
2. On suppose dans cette question que le nouvel équilibre mécanique
est atteint avant que tout échange de chaleur n’ait eu lieu avec
l’extérieur.
(a) Exprimer la pression 𝑃2 dans le cylindre en fonction de
𝑃0 , 𝑀, 𝑆 et 𝑔.
Benkerroum Houssam 5 Année scolaire: 2022-2023
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(b) Déterminer le travail des forces de pression atmosphérique exercées sur le piston et
transmises intégralement au gaz en fonction de 𝑃0 et de la variation de volume du gaz
dans le cylindre.
(c) Déterminer le travail de pesanteur de l’ensemble {piston + surcharge} en fonction de
𝑀, 𝑚, 𝑆 et 𝑔 et de la variation de volume du gaz dans le cylindre.
(d) En appelant 𝑇2 la température juste après l’équilibre mécanique et avant tout échange
thermique, appliquer le premier principe et exprimer la nouvelle hauteur du piston 𝑎2
en fonction de 𝑎1 , 𝐶𝑣 , 𝑇1 , 𝑇, 𝑃2 et 𝑆.
(e) En déduire alors 𝑎2 en fonction de 𝑎1 , 𝛾, 𝑃1 et 𝑃2 .
3. On suppose maintenant que l’équilibre thermique s’est établi avec l’extérieur. Exprimer la
pression 𝑃3 dans le cylindre en fonction de 𝑃0 , 𝑀, 𝑆 et 𝑔. Exprimer ensuite la nouvelle position
d’équilibre du piston 𝑎3 en fonction de 𝑎1 , 𝑃1 et 𝑃3 , puis en fonction de 𝑎1 , 𝑃0 , 𝑀, 𝑆 et 𝑔.
4. Quelle est la relation entre la quantité de chaleur 𝑄 et le travail W mis en jeu lors de l’ensemble
de la transformation subie par le gaz ? Donner l’expression du travail 𝑊. En déduire
l’expression de la quantité de chaleur 𝑄 en fonction de 𝑃3 , 𝑎1 , 𝑎3 et 𝑆, puis en fonction de
𝑛, 𝑅, 𝑇, 𝑃0 , 𝑀, 𝑚 et 𝑔 toujours sur l’ensemble de la transformation.

Exercice 11 : Calorimétrie adiabatique (D’après ENSTIM 2010)


1. Rappeler l’expression du premier principe de la thermodynamique entre deux états d’équilibre
quelconques d’un système fermé globalement immobile. Expliquer simplement la différence
entre travail et transfert thermique.
On s’intéresse à des systèmes caractérisés par les variables d’état suivantes : pression 𝑃, volume 𝑉 et
température 𝑇. Le seul travail agissant sur ces systèmes est celui des forces pressantes.
2. A partir de l’expression précédente, démontrer la relation entre la variation d’enthalpie du
système et le transfert thermique dans le cas particulier de transformations quasi statiques
isobares.
Le système étudié est constitué de n moles d’air assimilé à un gaz
parfait et d’une masse m de cuivre solide. Il est placé dans un
cylindre schématisé ci-dessous ; on précise que le piston est
mobile sans frottement, que les autres parois sont fixes et que les
éléments grisés sont athermanes (imperméables aux transferts
thermiques) tandis que la paroi (F) permet ce type d’échanges.
On donne le coefficient de Laplace du gaz 𝛾 = 1,4, 𝑛 = 1𝑚𝑜𝑙, 𝑚 = 269𝑔 et la capacité thermique
massique du cuivre 𝑐 = 358𝐽. 𝐾 −1 . 𝑘𝑔−1 La pression atmosphérique 𝑃0 .
3. Etablir dans le cas d’un gaz parfait les expressions des capacités molaires à volume constant et
à pression constante en fonction du coefficient 𝛾 et de la constante 𝑅 des gaz parfaits.
4. La température extérieure étant restée très longtemps égale à 𝑇0 le fond (F) du cylindre est mis
en contact avec une source (ou thermostat) à la température 𝑇1 On laisse le système atteindre
l’équilibre. Le volume 𝑉 occupé par le gaz subit une diminution relative de 5,0% à partir de la
valeur initiale 𝑉0. En déduire la température finale en degrés Celsius si 𝑇0 = 27°𝐶.
5. Exprimer la variation d’enthalpie du système lors de la transformation décrite ci-dessus en
fonction des températures et des autres données sous la forme ∆𝐻 = 𝐶′∆𝑇. Quelle(s)
propriété(s) essentielle(s) de l’enthalpie utilise-t-on ?
6. En déduire l’expression du transfert thermique 𝑄 algébriquement reçu par le système à travers
(F). Donner sa valeur numérique et interpréter son signe.
7. Exprimer et calculer la variation d’énergie interne ∆U du système. Interpréter la différence
entre ∆𝑈 et ∆𝐻 dans le cadre du premier principe. Exprimer l’entropie créée lors de la
transformation en fonction des températures et de 𝐶′. Calculer sa valeur numérique et conclure.

Benkerroum Houssam 6 Année scolaire: 2022-2023

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