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Conseils :
• Ce devoir comporte 3 exercices.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné). Les résultats non encadrés ne se-
ront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correcteur.
• L’usage des calculatrices est autorisé.
1. Généralités :
Q1 (a) Rappeler les longueurs d’onde typiques dans le vide correspondant aux extrémités du
spectre de la lumière visible.
Q2 (b) Quelle relation lie dans le vide la longueur d’onde à la fréquence d’une onde lumineuse ?
Application numérique : en déduire les fréquences correspondant aux extrémités du
spectre de la lumière visible.
Q3 (c) Quel est lien entre la longueur d’onde dans un milieu d’indice n et la longueur d’onde
λ0 dans le vide ?
Q4 (d) Qu’appelle-t-on spectre d’une lumière ? Représenter qualitativement celui d’une lampe
spectrale au mercure par exemple.
2. On considère un dioptre plan entre deux milieux d’indices n1 et n2 .
Q5 (a) Définir le plan d’incidence.
Q6 (b) Énoncer les lois de Snell-Descartes pour la réflexion.
3. Un rayon de lumière blanche arrive sur une interface verre-air avec un angle d’incidence
i = 35°. Les indices du verre pour le rouge et le bleu sont : nrouge = 1,62 et nbleu = 1,65 et
l’indice de l’air est de 1 pour toutes les couleurs de la lumière blanche.
Q7 (a) Observe-t-on une réflexion totale ? Justifier.
Q8 (b) En raisonnant sur les rayons bleu et rouge, déterminer celui qui est le plus dévié. Faire
un schéma.
x
−L 0
2 Utilisation d’injecteurs
La seconde technique consiste à utiliser des injecteurs convenablement placés et synchronisés.
L
Jet d’eau
Injecteur
d
F IGURE 2 – Onde stationnaire à la surface de la piscine
Les injecteurs sont des dispositifs qui pulsent puis aspirent verticalement et alternativement
de l’eau.Ils sont placés au fond de la piscine sous les ventres de vibration (Cf figure ci-dessus).
Un capteur de pression situé à une extrémité de la piscine permet de les synchroniser à une
fréquence optimale f correspondant à un mode de vibration de l’onde stationnaire.
1. Placement des injecteurs : dans le mode représenté ci-dessus (Figure 2), on peut placer deux
injecteurs.
Q19 À quelle distance d du bord de la piscine de longueur L doivent-ils être placés ?
2. Réglage des jets : on considère que les injecteurs sont réglés à la même fréquence f .
(a) Pour le même mode, exprimer f en fonction de L et de la célérité c des ondes (progres-
sives) à la surface de la piscine. Faire l’application numérique pour L = 12 m et c = 4,0
Q20 m.s−1 .
(b) Les jets doivent-ils être injectés au même instant par les deux injecteurs ? Si non, quel
Q21 doit-être le retard temporel ∆t ?
3. L’injecteur 2 est déréglé, sa fréquence f2 diffère légèrement de f1 , celle du premier injecteur.
On note ∆f = |f2 − f1 |.
Q22 Quel phénomène va-t-on observer ? Quelle en sera la période ?
4. Combien d’injecteurs faudrait-il, où devrait-on les placer et comment devrait-on régler les
jets pour obtenir le mode de vibration correspondant à un noeud de plus dans la même
Q23 piscine ?
On réalise, dans l’air, l’expérience des trous d’Young à l’aide du dispositif ci-dessous.
Un laser de longueur d’onde dans le vide λ, émet un faisceau lumineux cylindrique d’axe Z ′ Z.
On suppose que le faisceau éclaire entièrement et de manière uniforme les ouvertures disposées
sur son passage.
Une plaque opaque (P ), percée de deux trous S1 et S2 de même taille et de faibles dimensions,
est placée perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre les centres des deux trous S1 et S2
est notée a.
On note O ′ le milieu du segment [S1 ; S2 ]. Le point O ′ appartient à l’axe Z ′ Z. Un écran (E) est placé
perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre la plaque (P) et l’écran (E) est égale à D. Soit
O le point de l’écran (E) appartenant à l’axe Z ′ Z : D = O ′ O.
L’espace est rapporté au repère cartésien (O, ~ex , ~ey , ~ez ) défini comme suit :
• ~ez : vecteur unitaire de l’axe OZ orienté de la plaque (P ) vers l’écran (E) ;
• ~ex : vecteur unitaire de l’axe OX parallèle à [S1 ; S2 ] et orienté de S2 vers S1 ;
• ~ey : vecteur unitaire de l’axe OY tel que la base (O, ~ex , ~ey , ~ez ) soit orthonormée.
Les trous S1 et S2 sont de très petite taille e (e = 0,070 mm), la distance a entre les trous est
a = 0,40 mm. La distance D vaut D = 1,5 m et la longueur d’onde λ = 633 nm.
Faisceau laser ~ex
~ey ~ez
S1
a
O′ b O
S2
(P) (E)
Q25 2. On obture l’un des trous. Quel est l’ordre de grandeur de l’ouverture angulaire du faisceau
provenant de l’autre trou, en fonction des paramètres du problème. Faire un schéma et
l’application numérique.
Q26 3. En déduire à quelle distance minimale il faut placer l’écran pour observer le phénomène
d’interférences. Faire un schéma et l’application numérique.
D. Expérience de Gaston
Gaston a l’idée de reproduire la même expérience mais avec des diapasons. Il en trouve deux
dans son grenier un peu abîmés avec une étiquette 440 Hz mais décide de faire quand même l’ex-
périence. Il installe un microphone relié à un oscilloscope et tape sur les deux diapasons.
0 t (s)
-1
-2
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Q37 1. Pourquoi n’obtient-il pas un signal sinusoïdal comme dans l’expérience précédente ? Com-
ment s’appelle ce phénomène ?
Q38 2. On suppose la fréquence moyenne égale à 440 Hz. Retrouver les caractéristiques des deux
signaux sources (amplitude et fréquence).
Fin
Remarques : La moyenne est de 10,23 et l’écart type de 2,6 (c’est-à-dire que les notes ne sont
pas très étalés). Les notes sont comprises entre 4,6 et 13.5 (à part une note à plus de 19) selon la
distribution suivante :
Pour votre note, il faut bien comprendre
que l’échelle de notation n’est plus la même
nombre de copies
qu’au lycée et il ne faut pas s’en formali-
ser. Avoir « 10 » ou n’importe qu’elle autre
note n’a plus du tout le même sens. Ce n’est
qu’une note qui représente cette copie ce jour
précis. Si vous avez eu une mauvaise note,
rien ne dit que vous en aurez toute l’année
et réciproquement.
Au même titre, le classement n’est pas
indiqué pour vous stigmatiser, mais pour vous 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
aider à vous repérer dans la classe. notes
Un des moyens de progresser le plus im-
portant est d’apprendre de ses erreurs. En
tant qu’étudiant, il est normal de faire des erreurs et de ne pas avoir tout compris. Les devoirs servent
entre autre à vous faire prendre conscience de ce que vous savez et de ce que vous ne savez pas. Il est donc
extrêmement important de retravailler les devoirs en se posant par exemple les questions suivantes sur les
points que vous avez mal traités ou que vous n’avez pas réussi :
1. Pourquoi n’ai je pas su faire cette question ? (En particulier, est-ce que j’ai mal lu l’énoncé, est-ce que
j’ai mal compris l’énoncé, est-ce que je ne connaissais pas/pas assez bien mon cours, ai-je voulu aller
trop vite, me suis-je trop creusé la tête pour pas grand chose ?)
2. Quel schéma aurai-je pu faire et comment représenter les grandeurs dessus (cela ne fonctionne pas
pour toutes les questions, mais ça reste quelque chose de très important) ?
3. Quelles connaissances de cours étaient nécessaire pour cette question et est-ce que je les maitrisais
assez ?
4. À quel exercice ou exemple de cours ou TP cette question aurait dû me faire penser ?
5. Est-ce que j’ai compris le corrigé ?
6. Est-ce que je saurais refaire la question si on me la redonnait demain ?
7. De façon générale, avant d’utiliser une valeur ou une formule, interrogez vous sur sa pertinence :
« ai-je le droit de l’utiliser dans ce cas ? est-ce bien la bonne valeur pour le cas qu’on me décrit ?
quelles sont les hypothèses pour écrire cela ? ». Par exemple si l’on utilise v = dt . Cela n’est vrai que
pour calculer la vitesse moyenne, pas la vitesse instantanée.
• Attention à bien utiliser les formules : si f = c/λ ce n’est pas c/L à moins de justifier que L = λ (ce
qui était a priori faux ici). Trop de λ ont été remplacé par des L à tort.
• Beaucoup d’erreur dans l’annalyse dimensionnelle à cause de longueurs qui ont été représentée par
M (qui représente une masse).
• Le spectre a été mal défini en moyenne : il ne représente pas seulement les fréquences mais aussi leur
énergie respectives (sinon tous les bâtons auraient la même taille).
• J’ai eu beaucoup de questions sur "qu’est-ce qui est au carré dans SM 2 ?". Vu que M est un point,
M 2 n’a pas de sens. Il s’agit donc bien sûr de la distance SM au carré. La notation est usuelle et je
l’ai déjà utilisée en cours.
• J’ai pu dire à certain à la fin du devoir un peu vite qu’il y avait une erreur d’énoncé. Il n’y a en fait
pas de problème bien que l’énoncé ne soit pas parfaitement cohérent au niveau des conditions aux
limites. Dans tous les cas il faut suivre ce qui vous est indiqué et ne pas mettre des résultats du cours
sans réfléchir... surtout s’ils ne s’appliquent pas !
1. Généralités :
Q1 (a) Environ 400 − 800 nm. Les bornes ne sont pas parfaitement définies.
Q2 (b) λ = c/f ⇔ f = c/λ
On en déduit pour le visible : 3 · 108 /(8 · 10−7 ) = 3,75 · 1014 Hz et 7,5 · 1014 Hz.
Q3 (c) λ = λ0 /n
Q4 (d) Le spectre d’une lumière est la représentation de l’intensité lumineuse (plus précisément
la densité spectrale de puissance en générale) en fonction de la longueur d’onde (ou la
fréquence). Pour une lampe au mercure, c’est un spectre de raie (plusieurs "batons").
(b) Avec la loi de Descartes, calculons l’angle de réfraction r pour chaque couleur :
nrouge sin(i) = sin(r) d’où r = arcsin(nrouge sin(i)).
D’après le schéma, la déviation D = r − i = arcsin(nrouge sin(i)) − i d’où :
Q8 A.N. : Drouge = 33° et Dbleu = 36°
Le rayon bleu est plus dévié que le rouge.
i
Attention : vous avez été nombreux à dire rb > rr donc le
rayon bleu est plus dévié. Ce n’est pas si évident : la dévia-
rr tion est r − i et non simplement r. Notament si l’on s’était
Dr rapproché de la normale, on aurait eu rb < rr mais quand
rb
Db même |Db | > |Dr |.
i
De même il n’est pas correct de dire « l’indice du verre est plus élevé dans le bleu
donc le bleu est plus dévié » sans plus de précisions car il est envisageable d’avoir une
succession de dioptres où la déviation se compense dans le bleu (Db = 0) mais pas dans
le rouge (Dr 6= 0).
Il y a eu trop de confusion entre unité et dimension pour les longueurs : bonne di-
mension pour ρ mais ensuite lorsque l’on rencontre une distance, il faut bien mettre
L et non M (probablement en pensant à mètre j’imagine). Si vous voulez utiliser les
unités vous pouvez (bien que je recommande de ne pas le faire), mais il faut être
cohérent et le faire partout sinon vous risquez de mélanger Masse et Mètre.
D’après la relation précédente,
x x x+L
zi (x,t) = zi (−L,t − ) = Zm cos ω t − + ϕ = Zm cos ω t −
c c c
Q11 ω
!
⇒ zi (x,t) = Zm cos ωt − (x + L)
c
(b) On en déduit, à t = T
4
avec ω = 2π
T
,
!
T 2π T ω π
zi (x, ) = Zm cos . − (x + L) = Zm cos( − k(x + L))
4 T 4 c 2
Q12
T 2π(x + L)
⇒ zi (x, ) = Zm sin(k(x + L)) = Zm sin
4 λ
zi (x, T4 )
λ
x
0
(b) Pour qu’il apparaisse un nœud de vibration en x = −L, il faut que ∀t z(x = −L,t) = 0.
Puisque g(t) ne s’annule pas pour tout t, c’est que soit Zm = 0 (auquel cas il n’y a pas
d’onde), soit f (x) s’annule en x = −L. Ce sera le cas si cos(−kL) = cos(kL) = 0 ⇒ kL =
π
2
+ nπ avec n entier avec kL = ωL c
= 2πL
cT
= 2πL
λ
On en déduit la condition pour que des ondes puissent se propager : 2πL λ
= nπ + π2 ⇒
λ λ
Q16 L = n + avec n entier.
2 4
Q17
λ
λ λ 7 7
Q18 (d) Dans le mode précédent, L = 3 + = cT = × 4,0 × 1,0 = 7,0 m
2 4 4 4
2 Utilisation d’injecteurs
L
Q19 1. Les injecteurs se situent sous les ventres, on remarque sur la figure, que L = 3d ⇒ d = .
3
L
Jet d’eau
Injecteur
d d d
2. Réglage des jets :
(a) Les jets doivent être synchrones avec les ondes progressives de longueur d’onde λ qui
composent l’onde stationnaire. Dans ce mode de vibration on a
Q20 3λ 2L c 2 3c
L= ⇒λ= ⇒ = L⇒ f = = 0,5 Hz
2 3 f 3 2L
(b) Les jets sont distants de λ2 , ils doivent donc être en opposition de phase (un jet monte
T 1
pendant que l’autre descend) ce qui correspond à une retard temporel ∆t = = =1s
2 2f
Q21
3. Si les deux injecteurs ont des fréquences proches mais différentes, c’est à dire si |f2 − f1 | ≪
f1 ≃ f2 , la superposition des deux ondes progressives asynchrones va donner naissance au
phénomène des battements .
1
Q22 La période des battements est Tbat = .
|f2 − f1 |
4. Pour observer 4 noeuds au lieu de 3 dans la même piscine on peut utiliser le dispositif
suivant :
L
➀ ➁ ➂
d d d d
Il faudrait 3 injecteurs placés à d = 4 les uns des autres avec L = 2λ soit d =
λ L
4
=3m.
2c
La fréquence des jets devrait être f telle que λ = c
f
= L
2
⇒ f= = 0,67 Hz et enfin, les
L
injecteurs ➀ et ➂ devraient être en phase, l’injecteur ➁ quant à lui devrait être en opposition
Q23 de phase.
Certain ont dit qu’il faut un retard d’une période. Cela correspond à pas de retard du
tout puisque l’on considère des signaux périodiques.
Q25 2. Lorsqu’on obture l’un des trous, on observe la diffraction par ce trou. Le faisceau s’élargit
avec un angle θ défini comme sur le schéma et relié à la taille du trou e et à la longueur
d’onde λ par : sin(θ) = λ
e
A.N. θ = arcsin 633.10−9
0,070.10−3
= 9,0.10−3 rad = 0,52 °.
La formule vue cette année fait intervenir sin θ, si vous voulez mettre simplement θ
il faut justifier que l’angle est petit. De même utilisez les notations de l’énoncé : la
taille du trou était ici e. Ne mettez pas n’importe quelle longueur à la place ! Il y a
eu beaucoup de λ/D or cette réponse est absurde puisque l’angle de diffraction est le
même qu’il y ait un écran ou pas.
ax
δ=
D
πc S1 M S2 M π
sM (t) = 2s0 cos 2t − − cos (S1 M − S2 M)
λ c c λ
Q34 4. IM = K hs2M (t)i = 2Ks20 cos2 π
λ
(S1 M − S1 M) = 2Ks20 cos2 π
λ
(δ) = 2Ks20 cos2 πax
λD
(Le facteur est 2 car hcos2 (ωt)i = 21 , mais ce n’est pas un point important et les réponses avec
4Ks20 ou K simplement sont comptés justes.)
Q35 5. L’interfrange i de la figure d’interférences est la période spatiale de la figure d’interférences.
Or la fonction cos2 est périodique de période π donc i = λD
a
.
Q36 6. L’allure du graphe IM en fonction de x est :
IM
x
−2i −i i 2i
L’ordre d’interférence est défini par p = λδ , donc la position de la frange d’ordre 0 corres-
pond à δ = 0 soit x = 0. C’est la frange centrale.
D. Expérience de Gaston
Q37 1. On peut supposer que comme les diapasons semblent abîmés, ils ne sont plus exactement
à la même fréquence. On obtient alors un phénomène de battements .
Q38 2. On lit sur le graphique Smax = 1,8 mV et Smin = 0,2 mV. On les identifie à Smax = S1 + S2
(deux signaux en phase) et à Smin = S1 − S2 (opposition de phase). On obtient :
S1 = 1,0 mV et S2 = 0,8 mV
On lit la période des battements sur le graphique : Tbatt = 5 s. D’où fbatt = f2 − f1 = 0,2 Hz.
En utilisant f1 +f
2
2
= 440 Hz, on obtient :
f1 = 339,9 Hz et f2 = 440,1 Hz