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DS Physique n°2 PCSI 2015 – 2016

Conseils :
• Ce devoir comporte 3 exercices.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné). Les résultats non encadrés ne se-
ront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correcteur.
• L’usage des calculatrices est autorisé.

I. D ÉCOMPOSITION DE LA LUMIÈRE BLANCHE

1. Généralités :
Q1 (a) Rappeler les longueurs d’onde typiques dans le vide correspondant aux extrémités du
spectre de la lumière visible.
Q2 (b) Quelle relation lie dans le vide la longueur d’onde à la fréquence d’une onde lumineuse ?
Application numérique : en déduire les fréquences correspondant aux extrémités du
spectre de la lumière visible.
Q3 (c) Quel est lien entre la longueur d’onde dans un milieu d’indice n et la longueur d’onde
λ0 dans le vide ?
Q4 (d) Qu’appelle-t-on spectre d’une lumière ? Représenter qualitativement celui d’une lampe
spectrale au mercure par exemple.
2. On considère un dioptre plan entre deux milieux d’indices n1 et n2 .
Q5 (a) Définir le plan d’incidence.
Q6 (b) Énoncer les lois de Snell-Descartes pour la réflexion.
3. Un rayon de lumière blanche arrive sur une interface verre-air avec un angle d’incidence
i = 35°. Les indices du verre pour le rouge et le bleu sont : nrouge = 1,62 et nbleu = 1,65 et
l’indice de l’air est de 1 pour toutes les couleurs de la lumière blanche.
Q7 (a) Observe-t-on une réflexion totale ? Justifier.
Q8 (b) En raisonnant sur les rayons bleu et rouge, déterminer celui qui est le plus dévié. Faire
un schéma.

II. L A PISCINE À VAGUES


On se propose dans ce problème d’étudier différentes techniques utilisées pour produire des
vagues dans une piscine.

1 Utilisation d’une plaque oscillante


La première technique consiste à produire des ondes progressives à une extrémité de la piscine
par déplacement horizontal d’un panneau métallique. La superposition de cette onde avec l’onde
réfléchie à l’autre bout de la piscine produira une onde stationnaire.

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1. On donne la relation liant la célérité c des vagues à la profondeur H de la piscine, la masse


volumique ρ de l’eau, l’accélération de pesanteur g, la longueur d’onde λ et le cœfficient de
tension superficielle A de l’interface eau – air.
4π 2 HA
c2 = gH +
ρλ2
Q9 (a) Quelle est la dimension de ρ ? En déduire celle de A.
(b) On néglige l’effet de la tension superficielle en posant A = 0, en déduire l’expression
liant c à g et H.
Q10 Application numérique : calculer H pour obtenir c = 4,0 m.s−1 . On donne g = 9,8 m.s−2 .
2. Onde incidente zi (x,t) : les oscillations à la pulsation ω du plateau métallique permettent
de produire une variation sinusoïdale de la hauteur z(−L,t) du point de la surface de l’eau
situé à l’extrémité gauche de la piscine, en x = −L (Figure 1 ci-dessous). On posera k = ωc .

x
−L 0

F IGURE 1 – Onde progressive à la surface de la piscine


On prend zi (−L,t) = Zm . cos(ωt), la hauteur, à l’instant t, de l’eau au point de la piscine
d’abscisse x = −L.
Il apparait une onde progressive que l’on supposera sinusoïdale et se déplaçant sans atté-
nuation dans le sens des x croissants à la célérité c.
(a) Déterminer zi (x,t) l’expression de l’onde progressive en fonction des données Zm , ω, c et
Q11 L, on justifiera avec soin. Vérifier explicitement que votre formule appliquée en x = −L
donne bien l’expression proposée par l’énoncé ci-dessus pour zi (−L,t).
(b) Donner l’expression zi (x, T4 ) et tracer l’allure de l’onde incidente sur la piscine à t = T4
où T est la période (temporelle) d’oscillation de la plaque. On fera apparaitre la période
Q12 de zi (x, T4 ) sur la figure.
3. Onde réfléchie zr (x,t) : à l’extrémité d’abscisse x = 0 de la piscine, apparait une onde réflé-
chie de même amplitude Zm et même célérité que l’onde incidente.
(a) Quel doit être de déphasage entre zi (0,t) et zr (0,t) pour qu’il y ait interférence construc-
Q13 tive des deux ondes en x = 0 ?
Q14 (b) En déduire l’expression du signal zr (0,t) puis de l’onde progressive zr (x,t).
4. Onde stationnaire z(x,t) : la superposition des deux ondes progressives zi (x,t) et zr (x,t)
donne naissance à une onde stationnaire z(x,t) = zi (x,t) + zr (x,t).
(a) Donner l’expression de z(x,t) et l’écrire sous la forme z(x,t) = f (x).g(t) où f (x) et g(t)
Q15 sont des fonctions dont on donnera l’expression.
(b) On veut qu’il apparaisse également un noeud de vibration en x = −L. En déduire la
Q16 relation liant λ et L.
(c) Représenter l’onde stationnaire à différents instants dans le cas où la condition précé-
Q17 dente est respectée et il y a uniquement quatre noeuds à la surface de la piscine.
(d) Pour le mode de vibration précédent, quelle devrait être la longueur L de la piscine si
Q18 on prend c = 4,0 m.s−1 et une période d’oscillation de la plaque métallique T = 1,0 s ?

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2 Utilisation d’injecteurs
La seconde technique consiste à utiliser des injecteurs convenablement placés et synchronisés.
L

Jet d’eau
Injecteur
d
F IGURE 2 – Onde stationnaire à la surface de la piscine

Les injecteurs sont des dispositifs qui pulsent puis aspirent verticalement et alternativement
de l’eau.Ils sont placés au fond de la piscine sous les ventres de vibration (Cf figure ci-dessus).
Un capteur de pression situé à une extrémité de la piscine permet de les synchroniser à une
fréquence optimale f correspondant à un mode de vibration de l’onde stationnaire.
1. Placement des injecteurs : dans le mode représenté ci-dessus (Figure 2), on peut placer deux
injecteurs.
Q19 À quelle distance d du bord de la piscine de longueur L doivent-ils être placés ?
2. Réglage des jets : on considère que les injecteurs sont réglés à la même fréquence f .
(a) Pour le même mode, exprimer f en fonction de L et de la célérité c des ondes (progres-
sives) à la surface de la piscine. Faire l’application numérique pour L = 12 m et c = 4,0
Q20 m.s−1 .
(b) Les jets doivent-ils être injectés au même instant par les deux injecteurs ? Si non, quel
Q21 doit-être le retard temporel ∆t ?
3. L’injecteur 2 est déréglé, sa fréquence f2 diffère légèrement de f1 , celle du premier injecteur.
On note ∆f = |f2 − f1 |.
Q22 Quel phénomène va-t-on observer ? Quelle en sera la période ?
4. Combien d’injecteurs faudrait-il, où devrait-on les placer et comment devrait-on régler les
jets pour obtenir le mode de vibration correspondant à un noeud de plus dans la même
Q23 piscine ?

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III. T ROUS D ’Y OUNG


Certaines questions peuvent être abordées même si toutes les questions précédentes n’ont pas été traitées.

On réalise, dans l’air, l’expérience des trous d’Young à l’aide du dispositif ci-dessous.

Un laser de longueur d’onde dans le vide λ, émet un faisceau lumineux cylindrique d’axe Z ′ Z.
On suppose que le faisceau éclaire entièrement et de manière uniforme les ouvertures disposées
sur son passage.

Une plaque opaque (P ), percée de deux trous S1 et S2 de même taille et de faibles dimensions,
est placée perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre les centres des deux trous S1 et S2
est notée a.
On note O ′ le milieu du segment [S1 ; S2 ]. Le point O ′ appartient à l’axe Z ′ Z. Un écran (E) est placé
perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre la plaque (P) et l’écran (E) est égale à D. Soit
O le point de l’écran (E) appartenant à l’axe Z ′ Z : D = O ′ O.

L’espace est rapporté au repère cartésien (O, ~ex , ~ey , ~ez ) défini comme suit :
• ~ez : vecteur unitaire de l’axe OZ orienté de la plaque (P ) vers l’écran (E) ;
• ~ex : vecteur unitaire de l’axe OX parallèle à [S1 ; S2 ] et orienté de S2 vers S1 ;
• ~ey : vecteur unitaire de l’axe OY tel que la base (O, ~ex , ~ey , ~ez ) soit orthonormée.
Les trous S1 et S2 sont de très petite taille e (e = 0,070 mm), la distance a entre les trous est
a = 0,40 mm. La distance D vaut D = 1,5 m et la longueur d’onde λ = 633 nm.
Faisceau laser ~ex

~ey ~ez
S1
a
O′ b O

S2

(P) (E)

A. Description qualitative du problème


Sur l’écran, on observe une succession de franges rectilignes, équidistantes, parallèles à l’axe
OY , sombres et clairs en alternance.
Q24 1. En se référant uniquement aux lois de l’optique géométrique, quelle devrait être l’allure de
la figure observée sur l’écran (E) ? Pour quelle raison l’optique géométrique ne permet-elle
pas de prévoir l’existence d’un champ d’interférences dans le cas du dispositif des trous
d’Young ?

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Q25 2. On obture l’un des trous. Quel est l’ordre de grandeur de l’ouverture angulaire du faisceau
provenant de l’autre trou, en fonction des paramètres du problème. Faire un schéma et
l’application numérique.
Q26 3. En déduire à quelle distance minimale il faut placer l’écran pour observer le phénomène
d’interférences. Faire un schéma et l’application numérique.

B. Expression de S2 M − S1M = δ(M )


Soit un point M de l’écran (E) de coordonnées (x, 0, 0) dans le repère (O, ~ex , ~ey , ~ez ).
Q27 1. Exprimer les coordonnées des trous S1 et S2 dans le repère (O, ~ex , ~ey , ~ez ). Exprimer les dis-
tances S1 M et S2 M, respectivement entre les trous S1 et S2 et le point M. On exprimera S1 M
et S2 M en fonction de a, D et x.
Q28 2. En déduire l’expression de S2 M 2 − S1 M 2 en fonction de a et x. Le calcul sera mené sans
aucune approximation.
3. La distance a entre les trous étant petite par rapport à la distance D, et le point M étant
proche du point O, on peut considérer que a et x sont très petits devant D. En supposant
Q29 que les distances S1 M et S2 M sont très proches, montrer que S2 M 2 − S1 M 2 = 2δ(M)D, avec
δ(M) = S2 M − S1 M, la différence de chemin optique.
Q30 4. En déduire l’expression simplifiée de δ(M) en fonction de a, D et x.

C. Intensité lumineuse de l’onde résultante


On représente par :
2πct
 
s1 (t) = s2 (t) = s0 cos
λ
l’expression des ondes respectivement aux points S1 et S2 . s0 représente l’amplitude de l’onde
considérée, c représente la célérité de la lumière dans le vide et t le temps.
On néglige l’atténuation de l’onde entre les trous et le point M.
Q31 1. Exprimer le décalage temporel ∆t avec lequel l’onde 1 arrive au point M. En déduire son
déphasage en fonction de S1 M et λ.
Q32 2. En déduire l’expression s1M (t) de l’onde issue du trou S1 lorsqu’elle arrive au point M. On
exprimera s1M (t) en fonction de s0 , S1 M, c, λ et t. Déterminer de même l’expression s2M (t)
de l’onde issue du trou S2 lorsqu’elle arrive au point M en fonction de s0 , S2 M, c, λ et t.
Q33 3. En déduire l’expression sM (t) de l’onde qui résulte de la superposition des deux ondes
s1M (t) et s2M (t) au point M. Mettre cette expression sous la forme du produit d’un terme
indépendant du temps f (x) (amplitude de l’onde) et d’un terme dépendant du temps g(t).
On pourra utiliser la formule : cos(p) + cos(q) = 2 cos( p+q
2
) cos( p−q
2
).
Q34 4. Sachant que l’intensité lumineuse IM (appelée aussi éclairement) qui résulte, au point M,
de l’onde sM (t) est proportionnelle au carré de l’amplitude de f (x) avec K la constante de
proportionnalité, exprimer IM au point M en fonction de s0 , K, δ et λ puis en fonction de
s0 , K, a, x, λ et D.
Q35 5. L’interfrange i est définie comme la distance entre deux maximas de IM . Exprimer i en
fonction de a, λ et D.
Q36 6. Tracer l’allure du graphe IM en fonction de x. Quelle est la position de la frange d’ordre 0 ?

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D. Expérience de Gaston
Gaston a l’idée de reproduire la même expérience mais avec des diapasons. Il en trouve deux
dans son grenier un peu abîmés avec une étiquette 440 Hz mais décide de faire quand même l’ex-
périence. Il installe un microphone relié à un oscilloscope et tape sur les deux diapasons.

Il obtient l’enregistrement suivant au point M :


s(t) (mV)
2

0 t (s)

-1

-2
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Q37 1. Pourquoi n’obtient-il pas un signal sinusoïdal comme dans l’expérience précédente ? Com-
ment s’appelle ce phénomène ?
Q38 2. On suppose la fréquence moyenne égale à 440 Hz. Retrouver les caractéristiques des deux
signaux sources (amplitude et fréquence).

Fin

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Remarques : La moyenne est de 10,23 et l’écart type de 2,6 (c’est-à-dire que les notes ne sont
pas très étalés). Les notes sont comprises entre 4,6 et 13.5 (à part une note à plus de 19) selon la
distribution suivante :
Pour votre note, il faut bien comprendre
que l’échelle de notation n’est plus la même

nombre de copies
qu’au lycée et il ne faut pas s’en formali-
ser. Avoir « 10 » ou n’importe qu’elle autre
note n’a plus du tout le même sens. Ce n’est
qu’une note qui représente cette copie ce jour
précis. Si vous avez eu une mauvaise note,
rien ne dit que vous en aurez toute l’année
et réciproquement.
Au même titre, le classement n’est pas
indiqué pour vous stigmatiser, mais pour vous 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
aider à vous repérer dans la classe. notes
Un des moyens de progresser le plus im-
portant est d’apprendre de ses erreurs. En
tant qu’étudiant, il est normal de faire des erreurs et de ne pas avoir tout compris. Les devoirs servent
entre autre à vous faire prendre conscience de ce que vous savez et de ce que vous ne savez pas. Il est donc
extrêmement important de retravailler les devoirs en se posant par exemple les questions suivantes sur les
points que vous avez mal traités ou que vous n’avez pas réussi :
1. Pourquoi n’ai je pas su faire cette question ? (En particulier, est-ce que j’ai mal lu l’énoncé, est-ce que
j’ai mal compris l’énoncé, est-ce que je ne connaissais pas/pas assez bien mon cours, ai-je voulu aller
trop vite, me suis-je trop creusé la tête pour pas grand chose ?)
2. Quel schéma aurai-je pu faire et comment représenter les grandeurs dessus (cela ne fonctionne pas
pour toutes les questions, mais ça reste quelque chose de très important) ?
3. Quelles connaissances de cours étaient nécessaire pour cette question et est-ce que je les maitrisais
assez ?
4. À quel exercice ou exemple de cours ou TP cette question aurait dû me faire penser ?
5. Est-ce que j’ai compris le corrigé ?
6. Est-ce que je saurais refaire la question si on me la redonnait demain ?
7. De façon générale, avant d’utiliser une valeur ou une formule, interrogez vous sur sa pertinence :
« ai-je le droit de l’utiliser dans ce cas ? est-ce bien la bonne valeur pour le cas qu’on me décrit ?
quelles sont les hypothèses pour écrire cela ? ». Par exemple si l’on utilise v = dt . Cela n’est vrai que
pour calculer la vitesse moyenne, pas la vitesse instantanée.

A. Les erreurs fréquentes


• Je pense que vous manquez d’efficacité (et c’est cohérent avec ce que je constate lors des tests de
connaissances). Il faut se forcer à travailler plus vite et plus efficacement. Les énoncés sont très long
et une partie de la sélection aux écrits des concours se fait sur la rapidité. Il vous faut trouver un
compromis entre "tout ce que j’ai fait est juste mais je n’ai traité que 2 questions" et "j’ai traité toutes
les questions mais j’ai tout faux parce que j’ai été trop vite".
En particulier, il faut faire les questions de cours plus vite en allant à l’essentiel.
• Trop de copies ont été rendues mal numérotées. Vous pouvez chercher les problèmes dans l’ordre que
vous souhaitez, vous n’êtes pas obligés de commencer un nouveau problème sur une nouvelle copie,
mais il faut rendre les questions dans l’ordre de l’énoncé, avec des copies numérotées correctement et
correctement insérées les unes dans les autres. (La seule numérotation qui m’intéresse est celle Q XX
puisque c’est ce que j’utilise sur le barême.

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• Attention à bien utiliser les formules : si f = c/λ ce n’est pas c/L à moins de justifier que L = λ (ce
qui était a priori faux ici). Trop de λ ont été remplacé par des L à tort.
• Beaucoup d’erreur dans l’annalyse dimensionnelle à cause de longueurs qui ont été représentée par
M (qui représente une masse).
• Le spectre a été mal défini en moyenne : il ne représente pas seulement les fréquences mais aussi leur
énergie respectives (sinon tous les bâtons auraient la même taille).
• J’ai eu beaucoup de questions sur "qu’est-ce qui est au carré dans SM 2 ?". Vu que M est un point,
M 2 n’a pas de sens. Il s’agit donc bien sûr de la distance SM au carré. La notation est usuelle et je
l’ai déjà utilisée en cours.
• J’ai pu dire à certain à la fin du devoir un peu vite qu’il y avait une erreur d’énoncé. Il n’y a en fait
pas de problème bien que l’énoncé ne soit pas parfaitement cohérent au niveau des conditions aux
limites. Dans tous les cas il faut suivre ce qui vous est indiqué et ne pas mettre des résultats du cours
sans réfléchir... surtout s’ils ne s’appliquent pas !

I. D ÉCOMPOSITION DE LA LUMIÈRE BLANCHE

1. Généralités :
Q1 (a) Environ 400 − 800 nm. Les bornes ne sont pas parfaitement définies.
Q2 (b) λ = c/f ⇔ f = c/λ
On en déduit pour le visible : 3 · 108 /(8 · 10−7 ) = 3,75 · 1014 Hz et 7,5 · 1014 Hz.
Q3 (c) λ = λ0 /n
Q4 (d) Le spectre d’une lumière est la représentation de l’intensité lumineuse (plus précisément
la densité spectrale de puissance en générale) en fonction de la longueur d’onde (ou la
fréquence). Pour une lampe au mercure, c’est un spectre de raie (plusieurs "batons").

Une allure plausible suffisait.

Q5 2. (a) Il s’agit du plan contenant le rayon émergent et la normale au dioptre au point où le


rayon frappe le dioptre.
Q6 (b) Le rayon réfléchi appartient au plan d’incidence et l’angle entre le rayon réfléchi et la
normale et l’opposé de l’angle entre le rayon incident et la normale.
Q7 3. (a) On passe d’un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent donc on peut avoir
réflexion totale. Calculons l’angle limite de réflexion totale ilim,bleu = arcsin(1/nbleu ) =
37° et ilim,rouge = arcsin(1/nbleu ) = 38°. L’angle d’incidence est inférieur à l’angle limite
pour toutes les couleurs, on a donc réfraction et pas réflexion totale.

Certains ont considéré n = 1,45 ou 1,5. Attention, il y a autant d’indice de verre


que de verre. Il faut s’adapter à l’énoncé.

(b) Avec la loi de Descartes, calculons l’angle de réfraction r pour chaque couleur :
nrouge sin(i) = sin(r) d’où r = arcsin(nrouge sin(i)).
D’après le schéma, la déviation D = r − i = arcsin(nrouge sin(i)) − i d’où :
Q8 A.N. : Drouge = 33° et Dbleu = 36°
Le rayon bleu est plus dévié que le rouge.

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i
Attention : vous avez été nombreux à dire rb > rr donc le
rayon bleu est plus dévié. Ce n’est pas si évident : la dévia-
rr tion est r − i et non simplement r. Notament si l’on s’était
Dr rapproché de la normale, on aurait eu rb < rr mais quand
rb
Db même |Db | > |Dr |.
i

De même il n’est pas correct de dire « l’indice du verre est plus élevé dans le bleu
donc le bleu est plus dévié » sans plus de précisions car il est envisageable d’avoir une
succession de dioptres où la déviation se compense dans le bleu (Db = 0) mais pas dans
le rouge (Dr 6= 0).

II. L A PISCINE À VAGUES

1 Utilisation d’une plaque oscillante


4π 2 HA
1. Exploitation de la relation c2 = gH + ρλ2
.
[m]
(a) ρ est une masse volumique, ainsi [ρ] = = M.L−3 .
[V ]

Il y a eu trop de confusion entre unité et dimension pour les longueurs : bonne di-
mension pour ρ mais ensuite lorsque l’on rencontre une distance, il faut bien mettre
L et non M (probablement en pensant à mètre j’imagine). Si vous voulez utiliser les
unités vous pouvez (bien que je recommande de ne pas le faire), mais il faut être
cohérent et le faire partout sinon vous risquez de mélanger Masse et Mètre.
D’après la relation précédente,

Q9 [4π 2][H][A] L.[A]


[c]2 = 2
⇒ L2 .T−2 = 2
⇒ [A] = M.T−2
[ρ][λ] M.L .L
−3

La dimension de la différence de deux grandeurs homogènes n’est pas sans


dimension. On pouvait utiliser [c]2 ou [gH] mais il est inutile de faire les deux.
q
(b) En posant A = 0, on a simplement c2 = gH ⇒ c = gH .
c2 42
Q10 Application numérique : H = g
= 9,8
≃ 1,6 m

Est-ce raisonnable de perdre des points sur cette question ?

2. Onde incidente zi (x,t) :

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(a) Pour une onde progressive dans le sens des x croissants,

x x x+L
      
zi (x,t) = zi (−L,t − ) = Zm cos ω t − + ϕ = Zm cos ω t −
c c c
Q11 ω
!
⇒ zi (x,t) = Zm cos ωt − (x + L)
c

On choisit la phase de façon à ce que l’expression corresponde en x = −L.

Justifiez l’expression de zi (x,t).

(b) On en déduit, à t = T
4
avec ω = 2π
T
,
!
T 2π T ω π
zi (x, ) = Zm cos . − (x + L) = Zm cos( − k(x + L))
4 T 4 c 2
Q12
T 2π(x + L)
⇒ zi (x, ) = Zm sin(k(x + L)) = Zm sin
4 λ

zi (x, T4 )
λ

x
0

Simplifiez l’expression : cos( π2 − α) = sin α. Vous tracez zi (x) à t = π


4
donc la période
est une période spatiale, λ.

3. Onde réfléchie zr (x,t) :


(a) Le déphasage entre zi (0,t) et zr (0,t) doit être nul modulo 2π pour qu’il y ait interfé-
Q13 rence constructive des deux ondes en x = 0.
(b) zr (0,t) a la même amplitude, la même pulsation et la même phase à l’origine que zi (0,t),
on a donc zr (0,t) = zi (0,t) = Zm cos(ωt − ω×(0+L)
c
) ⇒ zr (0,t) = Zm cos(ωt − kL) .
Comme il s’agit d’une onde progressive dans le sens des x décroissants, on a
" !# !
Q14 x x−L x−L
zr (x,t) = zr (0,t + ) = Zm cos ω t + ⇒ zr (x,t) = Zm cos ωt + ω
c c c

Répondez en fonction des paramètres de l’énoncé, en particulier k n’était pas défini.

4. Onde stationnaire z(x,t) = zi (x,t) + zr (x,t) :

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(a) On calcule z(x,t) = Zm cos(ωt − k(x + L)) + Zm cos(ωt + k(x − L))


! !
ωt − kx − kL + ωt + kx − kL ωt − kx − kL − (ωt + kx − kL)
⇒ z(x,t) = 2Zm cos . cos
2 2
Q15
⇒ z(x,t) = 2Zm cos(ωt − kL) cos(kx) = f (x).g(t) avec f (x) = 2Zm cos kx et g(t) = cos(ωt − kL)

La constante pouvait être mise dans n’importe quelle fonction.

(b) Pour qu’il apparaisse un nœud de vibration en x = −L, il faut que ∀t z(x = −L,t) = 0.
Puisque g(t) ne s’annule pas pour tout t, c’est que soit Zm = 0 (auquel cas il n’y a pas
d’onde), soit f (x) s’annule en x = −L. Ce sera le cas si cos(−kL) = cos(kL) = 0 ⇒ kL =
π
2
+ nπ avec n entier avec kL = ωL c
= 2πL
cT
= 2πL
λ
On en déduit la condition pour que des ondes puissent se propager : 2πL λ
= nπ + π2 ⇒
λ λ
Q16 L = n + avec n entier.
2 4

Lisez bien l’énoncé, commencez par tracer la figure au brouillon.

(c) On dessine la piscine et l’onde stationnaire dans le cas où il y a un ventre à droite et un


nœud à gauche et 4 nœuds.
L

Q17
λ

λ λ 7 7
Q18 (d) Dans le mode précédent, L = 3 + = cT = × 4,0 × 1,0 = 7,0 m
2 4 4 4

2 Utilisation d’injecteurs
L
Q19 1. Les injecteurs se situent sous les ventres, on remarque sur la figure, que L = 3d ⇒ d = .
3
L

Jet d’eau
Injecteur
d d d
2. Réglage des jets :

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(a) Les jets doivent être synchrones avec les ondes progressives de longueur d’onde λ qui
composent l’onde stationnaire. Dans ce mode de vibration on a
Q20 3λ 2L c 2 3c
L= ⇒λ= ⇒ = L⇒ f = = 0,5 Hz
2 3 f 3 2L

(b) Les jets sont distants de λ2 , ils doivent donc être en opposition de phase (un jet monte
T 1
pendant que l’autre descend) ce qui correspond à une retard temporel ∆t = = =1s
2 2f
Q21
3. Si les deux injecteurs ont des fréquences proches mais différentes, c’est à dire si |f2 − f1 | ≪
f1 ≃ f2 , la superposition des deux ondes progressives asynchrones va donner naissance au
phénomène des battements .
1
Q22 La période des battements est Tbat = .
|f2 − f1 |
4. Pour observer 4 noeuds au lieu de 3 dans la même piscine on peut utiliser le dispositif
suivant :
L

➀ ➁ ➂

d d d d
Il faudrait 3 injecteurs placés à d = 4 les uns des autres avec L = 2λ soit d =
λ L
4
=3m.
2c
La fréquence des jets devrait être f telle que λ = c
f
= L
2
⇒ f= = 0,67 Hz et enfin, les
L
injecteurs ➀ et ➂ devraient être en phase, l’injecteur ➁ quant à lui devrait être en opposition
Q23 de phase.

Il y a en fait d’autres possibilités.

Certain ont dit qu’il faut un retard d’une période. Cela correspond à pas de retard du
tout puisque l’on considère des signaux périodiques.

III. T ROUS D ’Y OUNG

A. Description qualitative du problème


Q24 1. En se référant uniquement aux lois de l’optique géométrique, la figure observée sur l’écran
serait simplement deux petites tâches rouges en face des trous. Il ne peut donc pas y avoir
d’interférence puisqu’il n’y a pas superposition d’onde.
De plus, l’optique géométrique ne permet pas de prévoir l’existence d’un champ d’interfé-
rences de façon générale car elle postule l’indépendance des rayons lumineux.

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Q25 2. Lorsqu’on obture l’un des trous, on observe la diffraction par ce trou. Le faisceau s’élargit
avec un angle θ défini comme sur le schéma et relié à la taille du trou e et à la longueur
d’onde λ par : sin(θ) = λ
e
 
A.N. θ = arcsin 633.10−9
0,070.10−3
= 9,0.10−3 rad = 0,52 °.

La formule vue cette année fait intervenir sin θ, si vous voulez mettre simplement θ
il faut justifier que l’angle est petit. De même utilisez les notations de l’énoncé : la
taille du trou était ici e. Ne mettez pas n’importe quelle longueur à la place ! Il y a
eu beaucoup de λ/D or cette réponse est absurde puisque l’angle de diffraction est le
même qu’il y ait un écran ou pas.

Q26 3. La distance minimale d à laquelle il faut


placer l’écran pour observer le phéno- d
mène d’interférences est celle à partir
de laquelle les rayons issus des deux S1
trous se superposent. Elle est définie par : θ
a/2
tan(θ) = 2da
≃ θ A.N. d ≃ 22 mm. Pour O ′

un écran à 1,5 m, on pourra bien obser- a/2


ver des interférences. θ
S2

B. Expression de S2 M − S1M = δ(M )


Soit un point M de l’écran (E) de coordonnées (x, 0, 0) dans le repère (O, ~ex , ~ey , ~ez ).
Q27 1. Coordonnées des trous S1 et S2 : S1 (a/2; 0; −D) et S2 (−a/2; 0; −D)
D’où les distances S1 M et S2 M :
s s
2 2
a a
 
S1 M = x− + D2 et S2 M = x+ + D2
2 2

Faites un schéma et appliquez Pythagore si nécessaire : la question ne présentait pas


de difficulté.

Q28 2. On en déduit : S2 M 2 − S1 M 2 = 2ax . (Il fallait simplifier !)


Q29 3. Factorisons la différence des carrés : S2 M 2 − S1 M 2 = (S2 M − S1 M)(S2 M + S1 M).
Les hypothèses nous permettent d’écrire S1 M ≃ S2 M ≃ D, donc on peut faire l’approxi-
mation : S2 M + S1 M ≃ 2D. D’où : S2 M 2 − S1 M 2 = (S2 M − S1 M)2D = 2δD
avec δ(M) = S2 M − S1 M, la différence de chemin optique.

La méthode rigoureuse pour cette démonstration consiste à faire un développement


limité, nous reverrons cette méthode plus tard dans l’année.

Q30 4. En utilisant les deux réponses précédentes, on peut écrire :

ax
δ=
D

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C. Intensité lumineuse de l’onde résultante


Q31 1. ∆t = S1cM d’où ϕ = − 2πSλ1 M . Attention au signe moins lié au fait que l’on traite un retard
et non une avance.
  
Q32 2. s1M (t) = s0 cos 2πc
λ
t− S1 M
c
Peut se retrouver en utilisant cos(ωt − kr).
  
2πc S2 M
s2M (t) = s0 cos λ
t− c
     
Q33 3. sM (t) = s1M (t) + s2M (t) = s0 cos 2πc
λ
S1 M
t− c
+ s0 cos 2πc
λ
t− S2 M
c
En utilisant : cos(p) + cos(q) = 2 cos( 2 ) cos( 2 ) on obtient :
p+q p−q

πc S1 M S2 M π
    
sM (t) = 2s0 cos 2t − − cos (S1 M − S2 M)
λ c c λ
     
Q34 4. IM = K hs2M (t)i = 2Ks20 cos2 π
λ
(S1 M − S1 M) = 2Ks20 cos2 π
λ
(δ) = 2Ks20 cos2 πax
λD

(Le facteur est 2 car hcos2 (ωt)i = 21 , mais ce n’est pas un point important et les réponses avec
4Ks20 ou K simplement sont comptés justes.)
Q35 5. L’interfrange i de la figure d’interférences est la période spatiale de la figure d’interférences.
Or la fonction cos2 est périodique de période π donc i = λD
a
.
Q36 6. L’allure du graphe IM en fonction de x est :
IM

x
−2i −i i 2i
L’ordre d’interférence est défini par p = λδ , donc la position de la frange d’ordre 0 corres-
pond à δ = 0 soit x = 0. C’est la frange centrale.

D. Expérience de Gaston
Q37 1. On peut supposer que comme les diapasons semblent abîmés, ils ne sont plus exactement
à la même fréquence. On obtient alors un phénomène de battements .
Q38 2. On lit sur le graphique Smax = 1,8 mV et Smin = 0,2 mV. On les identifie à Smax = S1 + S2
(deux signaux en phase) et à Smin = S1 − S2 (opposition de phase). On obtient :

S1 = 1,0 mV et S2 = 0,8 mV

On lit la période des battements sur le graphique : Tbatt = 5 s. D’où fbatt = f2 − f1 = 0,2 Hz.
En utilisant f1 +f
2
2
= 440 Hz, on obtient :

f1 = 339,9 Hz et f2 = 440,1 Hz

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