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‫جـامعـة محمـد اﻷول‬

‫المدرسة الوطنية للعلوم التطبيقية‬


Université Mohammed Premier
ÉCOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUÉES

Année : 2022/2023

Exercices corrigés
d’optique ondulatoire
STPI S4

Pr. Dikra BAKARI


Filière : 2ème année STPI (S2), ENSAO
Exercice 1

L’équation d’une onde transversale qui se déplace le long d’une très longue corde est
𝑦 = 6.0 sin(0.020𝜋𝑥 + 4.0𝜋𝑡), où x et y sont exprimés en cm et t en s.
Calculez :
a) Son amplitude ; b) Sa longueur d’onde ; c) Sa fréquence ; d) Sa vitesse ; e) Sa
direction de propagation.

Solution :

L'équation d'une onde transversale qui se déplace le long d'une très longue corde est :

𝑦 = 𝑦 = 𝑦 sin(𝑘. 𝑥 + 𝑤. 𝑡) = 6 sin(0.020𝜋𝑥 + 4.0𝜋𝑡)

a. L'amplitude de l'onde est 𝑦 = 6𝑐𝑚


b. La longueur d'onde est = .
Sachant que 𝑦 = 𝑦 sin(𝐾𝑥 + 𝜔𝑡), avec ω est la pulsation de l'onde et K le nombre d'onde.
On déduit que :

𝐾 = 0.020𝜋
2𝜋
= 0.020𝜋
𝜆
2𝜋
𝜆= = 100𝑐𝑚
0.020𝜋

c. Déterminons ν, la fréquence de l'onde :


.
La pulsation de l'onde est 𝜔 = 2𝜋𝜈, ce qui donne : 𝜈= = = 2𝐻ʓ
d. La vitesse de l'onde est :
𝜆
𝑉 = = 𝜆𝜈 = 100 × 2 𝑐𝑚𝑠 = 200 𝑐𝑚𝑠
𝑇

e. La direction de propagation est suivant x, dans le sens négatif.

Exercice 2

La fonction d'une onde transversale est : 𝑝(𝑥, 𝑡) = 𝐴𝑠𝑖𝑛[𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙 ].

Dessiner la forme de la fonction d’onde dans les cas où la phase initiale a pour valeur :
0  0 ; 0   / 2 ; 0  3 / 2
1
Solution :
a. Si la phase initiale est 𝜙 = 0, alors : 𝑝(𝑥 , 𝑡 ) = 0.
b. Si la phase initiale est 𝜙 = , alors : 𝑝(𝑥 , 𝑡 ) = 𝐴𝑠𝑖𝑛 = 𝐴.
c. Si la phase initiale est 𝜙 = , alors : 𝑝(𝑥 , 𝑡 ) = 𝐴𝑠𝑖𝑛( ) = −𝐴.

Pour simplifier, le dessin, de l'allure de la fonction p(x,t) en fonction de x, a été fait en t = 0.

Conclusion : En faisant varier la phase initiale, les trois ondes gardent la même forme
sinusoïdale, la même longueur d'onde. C'est seulement le point de départ, sur l'axe des
ordonnées, qui change.

Exercice 3

Une onde progressive ayant une fréquence de 500 Hz possède une vitesse de 350 m/s.

a) Quelle distance sépare deux points déphasés de 60° ?

b) Quelle est la différence de phase entre deux déplacements en un point quelconque, à des
temps de 10-3 s d’intervalle ?

Solution :
a. Quelle distance sépare deux points déphasés de 60° ?

Soit la fonction d’onde progressive 𝑝(𝑥, 𝑡) = 𝐴𝑠𝑖𝑛[𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙 ],

2
avec 𝜙(𝑥, 𝑡) = 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙 est la phase de l’onde.

Pour trouver la distance ∆𝑥 entre deux points de l’onde déphasés de 60°, il faut étudier
l’évolution de l’onde en fonction de x à t donnée.

A un instant t donné, les phases 𝜙(𝑥 , 𝑡) et 𝜙(𝑥 , 𝑡) en 𝑥 et 𝑥 respectivement sont tel que :

𝜙(𝑥 , 𝑡) = 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙

𝜙(𝑥 , 𝑡) = 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙

Le déphasage s’écrit, ∆𝜙 = 𝐾(𝑥 − 𝑥 ),


°×
∆ ∆ . ∆ . × ( / )
°
ce qui donne, ∆𝑥 = 𝑥 − 𝑥 = = = = ( )
= 0,1166𝑚
.

b. Quelle est la différence de phase entre deux déplacements en un point quelconque, à


des temps de 10-3 s d’intervalle ?

Nous étudions la propagation de l’onde en fonction du temps t, en un point x donné.

En un point x donné, les phases 𝜙(𝑥, 𝑡 ) et 𝜙(𝑥, 𝑡 ) en 𝑡 et 𝑡 respectivement sont tel que :

𝜙(𝑥, 𝑡 ) = 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙

𝜙(𝑥, 𝑡 ) = 𝑘𝑥 − 𝜔𝑡 + 𝜙

Le déphasage s’écrit, ∆𝜙 = −𝜔(𝑡 − 𝑡 )

= −2𝜋. 𝜈 × (𝑡 − 𝑡 )

= −2𝜋 × 500(𝑠 )10 (𝑠)

∆𝜙 = −𝜋

A retenir : A un instant donné, deux points sur l’onde sont déphasés par ∆𝜙 = 𝐾∆𝑥. En effet,
sur une même onde, la phase initiale 𝜙 est la même.

Exercice 4

Le champ électrique 𝐸⃗ d’une onde lumineuse se propageant dans le vide est donné en unité
S.I, dans un référentiel orthonormé 𝑂, 𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗ , par :

3

𝐸⃗ = 𝐸 𝚥⃗ + 𝑘⃗ cos 12𝜋10 10 𝑡 − , 𝐸⃗ étant une constante positive.

1. Déterminer pour cette onde : a) l’amplitude A0 , b) la période temporelle, c) la période


spatiale, d) les cosinus directeurs ( ,  ,  ) de sa direction de propagation.

2. Ecrire une expression du champ magnétique B correspondant à cette onde.

Solution :

1. Déterminons pour cette onde :


a. L’amplitude de l’onde 𝐴 ,

√2 √2
‖𝐴 ‖ = 𝐸 𝚥⃗ + 𝑘⃗ = 𝐸 𝚥⃗ + 𝑘⃗ + 2𝚥⃗. 𝑘⃗ = 𝐸
2 2
b. la période temporelle T,

on a 𝜔 = 2𝜋 𝜈 = , ce qui donne, 𝑇 = = = 10 (𝑠)

c. la période spatiale 𝜆,

on a, 𝐾 = , ce qui donne, 𝜆 = = = 10 𝑚

d. Les cosinus directeurs (𝛼, 𝛽, 𝛾) de la direction de propagation de l’onde, se sont les


coordonnées cartésiennes du vecteur unitaire suivant la direction de propagation. De ce fait :

𝛼
⃗ ⎛ ⎞
𝑈⃗ 𝛽 =
⃗ ⎜ ⃗ ⎟, Ce qui donne 𝛼 = ⃗
;𝛽= ⃗
;𝛾= ⃗
;
𝛾
⎝ ⃗⎠
Dans notre exemple, on a 𝐾 = 𝐾 = 0 et étant donné que l’onde est progressive alors l’onde
se propage dans le sens positif de x.
De ce fait, 𝐾 = + 𝐾⃗ = 𝐾. Par conséquent,
1

𝑈 0
0

2. L’expression du champ électrique est 𝐸⃗ = 𝐸 𝚥⃗ + 𝑘⃗ cos 12𝜋10 10 − .

L’onde électromagnétique comporte deux champs électrique 𝐸⃗ et magnétique 𝐵⃗ qui oscillent


en phase. Donc 𝐸⃗ et 𝐵⃗ ont la même phase. On peut écrire,

4
𝐵⃗ = 𝐵⃗ cos 12𝜋10 10 − .

Cherchons 𝐵⃗ en fonction de 𝐵 :

On a 𝐸⃗ ⊥ 𝐵⃗ ⊥ 𝐾⃗ , donc, 𝐸⃗ . 𝐵⃗ = 0 ==> 𝐸 𝐵 +𝐸 𝐵 +𝐸 𝐵 = 0 , avec 𝐸 = 𝐸 et


𝐸 = 𝐵 = 0.

On obtient, 𝐵 =−𝐵 .

Le trièdre 𝐾⃗, 𝐸⃗ , 𝐵⃗ est un trièdre direct, donc comme le montre la figure𝐵 < 0, 𝐵 > 0.

𝐵⃗ = 𝐵⃗ + 𝐵⃗

𝐵 =𝐵 +𝐵

𝐵 =2𝐵
√ √ √
Ce qui donne, 𝐵 = 𝐵 ; 𝐵 =− 𝐵 et par la suite 𝐵⃗ = 𝐵 𝑘⃗ − 𝚥⃗ .


L’expression du champ magnétique 𝐵⃗ est alors, 𝐵⃗ = 𝐵 𝑘⃗ − 𝚥⃗ cos 12𝜋10 10 −

Exercice 5

Soit une onde harmonique 𝑝(𝑥, 𝑡) qui se propage dans le sens des x négatifs et qui possède
une amplitude 𝐴 = 0,010 𝑚, une fréquence 𝜈 = 550 𝐻𝑧, une vitesse 𝑉 = 330 et dont
l’élongation en x = 0 à t = 0 est 𝑝(0,0) = 0,005 𝑚.

Solution :
On a 𝑝(𝑥, 𝑡) = 𝐴𝑠𝑖𝑛[𝑘𝑥 + 𝜔𝑡 + 𝜙 ], tel que :

2𝜋 2𝜋 2𝜋. 𝜈 2𝜋. 550 𝑠 10𝜋


𝑘= = = = =
𝜆 𝑉𝑇 𝑉 330 𝑚. 𝑠 3
𝜔 = 2𝜋𝜈 = 2𝜋. 550 𝑟𝑎𝑑 𝑠

On a 𝑝(0,0) = 0,010sin (𝜙 ) = 0,005 𝑚


,
Ce qui donne sin(𝜙 ) = = 0,5
,

5
 𝜙 = ou 𝜙 = ,

⎧ 𝑝(𝑥, 𝑡) = 0,010𝑠𝑖𝑛 𝑥 + 2𝜋. 550𝑡 +


⎪ 𝑜𝑢
 Deux solutions sont envisageables :
⎨𝑝(𝑥, 𝑡) = 0,010𝑠𝑖𝑛 𝑥 + 2𝜋. 550𝑡 +

Exercice 6
z
Exprimer la forme générale d’une onde scalaire, progressive, 𝐾⃗

sinusoïdale, se propageant dans la direction suivante avec la célérité c.


y
L’onde est scalaire, progressive, sinusoïdale, se propageant dans
x

la direction 𝐾.

Solution :

𝑝 = 𝐴𝑠𝑖𝑛[𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝜔𝑡 + 𝜙 ] tel que, 𝐾⃗ = 𝐾 𝚤⃗ + 𝐾 𝚥⃗ + 𝐾 𝑘⃗ avec 𝐾 = 0 (voir schéma).

𝐾⃗ = 𝐾 𝚤⃗ + 𝐾 𝑘⃗ et 𝐾 = 𝐾 + 𝐾 = 2𝐾 car |𝐾 | = |𝐾 |

√2 √2
𝐾 = 𝐾 𝑒𝑡 𝐾 = −𝐾 = − 𝐾
2 2
√ √ √
donc 𝑘⃗ 𝑟⃗ = 𝐾 . 𝑥 + 𝐾 . 𝑧 = − 𝐾. 𝑥 + 𝐾. 𝑧 = 𝐾(𝑧 − 𝑥)

On obtient alors :
𝜋
𝑝 = 𝐴𝑠𝑖𝑛[√2 (𝑧 − 𝑥) − 𝜔𝑡 + 𝜙 ]
𝜆

Exercice 7

Soit deux ondes électromagnétiques issues de A et B, leurs fonctions d’ondes en un point de


superposition M sont :

6

PA  a cos(t  )
3

PB  a cos(t  2 )
3

Donner :

1. La fonction d’onde au point de superposition M des deux ondes PA et PB (par la


méthode de Fresnel).
2. La différence de marche en fonction de la longueur d’onde  si les deux ondes ont la
même phase en A et B.

Solution :
1. Soit deux ondes électromagnétiques issues de A et B, leurs fonctions d’ondes en un point
de superposition M sont :

PA  a cos(t  )
3

PB  a cos(t  2 )
3
et sont les phases de l'onde issues de A et B respectivement, en M à t=0. On peut écrire
𝛼 = 𝑒𝑡 𝛼 = .
La fonction d’onde au point de superposition M des deux ondes PA et PB est tout simplement
:
𝑃 = 𝑃 + 𝑃 = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛼)

A partir de la représentation de Fresnel, on déduit que 𝛼 = .


On a 𝐴⃗ = 𝑎 ⃗ + 𝑎 ⃗, Pour obtenir l'amplitude A nous projetons les vecteurs sur l'axe YY.
𝜋 𝜋
𝐴 = ‖𝑎 ⃗‖ sin + ‖𝑎 ⃗‖ sin
3 3
𝜋
= 2𝑎 sin = √3 𝑎
3

Donc, la fonction d'onde résultante en M est 𝑃 = √3 𝑎𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + )


2. On sait que,
𝜋
𝛼 = 𝐾. 𝑥 + ∅ =
3
2𝜋
𝛼 = 𝐾. 𝑥 + ∅ =
3
∅ et ∅ étant les phases initiales (x=0, t=0) des deux ondes issues de A et B
respectivement.
7
Les deux ondes ont la même phase en A et B, donc ∅ =∅

Les deux ondes arrivent en M avec un déphasage :

𝜑 = 𝛼 − 𝛼 = 𝐾(𝑥 − 𝑥 ) + (∅ − ∅ ) = 𝐾(𝑥 − 𝑥 )

La différence de marche en M entre les deux ondes est alors :


2𝜋 𝜋
𝛼 −𝛼 (𝛼 − 𝛼 )𝜆 − 𝜆 𝜆
∆𝑥 = (𝑥 − 𝑥 ) = = = 3 3 =
𝐾 2𝜋 2𝜋 6

Exercice 8

On considère les vibrations lumineuses suivantes :


s1  a cos(t   ) ; s 2  a cos(t ) ; s 3  a cos(t   )

1. Calculer l’intensité résultante de la composition de ces trois vibrations ; on utilisera les


trois méthodes : trigonométrique, de Fresnel et des nombres complexes.

2. Calculer l’intensité résultante de la composition de N vibrations de même amplitude a et


dont les phases à l’origine du temps sont en progression arithmétique de raison  :

s1  a cos(t ) ; s2  a cos(t   ) ; s3  a cos(t  2 ) ;...........; sN  a cos(t  ( N  1) )

On utilisera la méthode des nombres complexes.

Solution :
1. Soit les vibrations lumineuses suivantes :
s1  a cos(t   ) ; s2  a cos(t ) ; s3  a cos(t   )
a. Méthode trigonométrique :

L’onde résultante de la superposition de ces trois vibrations est :

𝑆 = 𝑆 + 𝑆 + 𝑆 + 𝑎𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + ∅) + 𝑎𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) + 𝑎𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − ∅)


= 𝑎[𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑐𝑜𝑠(∅) − 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑠𝑖𝑛(∅)] + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑐𝑜𝑠(∅)
= 𝑎[𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑐𝑜𝑠(∅) − 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑠𝑖𝑛(∅)] + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑐𝑜𝑠(∅) + 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑠𝑖𝑛(∅)

Donc,
8
𝑆 = 𝑎𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)[1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)] = 𝑎[1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)]𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)

D’où, l’intensité résultante de la composition des trois vibrations est :


𝐼 = 𝐴 = 𝑎 1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)

b. Méthode de la représentation de Fresnel :

On sait que, 𝑆 = 𝑆 + 𝑆 + 𝑆 = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝛼).


Déterminons A à partir de la représentation de Fresnel :

On a 𝐴⃗ = 𝑎 ⃗ + 𝑎 ⃗ + 𝑎 ⃗

Projetons les vecteurs sur l'axe X :


𝐴 = 𝑎 + 𝑎𝑐𝑜𝑠(∅) + 𝑎𝑐𝑜𝑠(∅) = 𝑎 + 2𝑎𝑐𝑜𝑠(∅) = 𝑎[1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)]

D'où, l’intensité résultante de la composition des trois vibrations est :

𝐼 = 𝐴 = 𝑎 1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)

c. Méthode des nombres complexes :

𝑠 = 𝑠 + 𝑠 + 𝑠 = 𝑎𝑒 +𝑎𝑒 ( ∅) + 𝑎𝑒 ( ∅) = 𝑎𝑒 1+𝑒 ∅+𝑒 ∅

𝑠 = 𝑎𝑒 [1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)] = 𝑎[1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)]𝑒 = 𝐴𝑒


D'où, l’intensité résultante de la composition des trois vibrations est:
𝐼 = 𝐴 = 𝑎 1 + 2𝑐𝑜𝑠(∅)

2. Dans la notation complexe :


( ∅) ( ∅) ( ( )∅)
𝑠 = 𝑎𝑒 , 𝑠 = 𝑎𝑒 , 𝑠 = 𝑎𝑒 ,..., 𝑠 = 𝑎𝑒

D'où,
∅ ∅ ( )∅
𝑠 = 𝑠 + 𝑠 + 𝑠 + ⋯ + 𝑠 = 𝑎𝑒 1+𝑒 +𝑒 + ⋯+ 𝑒

1−𝑒
=𝑎 ∅
1−𝑒

L’intensité résultante est alors :

9
∅ ∅ ∗ ∅ ∅
1−𝑒 1−𝑒 1−𝑒 1−𝑒
𝐼=𝑎 ∅ ∅
=𝑎 ∅ ∅
1−𝑒 1−𝑒 1−𝑒 1−𝑒

𝑎 1−𝑒 ∅
−𝑒 ∅+1 𝑎 2 − 2𝑐𝑜𝑠(𝑁∅) 𝑠𝑖𝑛 𝑁∅
= ∅ − 𝑒 ∅ + 1)
= =𝑎
(1 − 𝑒 2 − 2𝑐𝑜𝑠(∅) 𝑠𝑖𝑛 ∅

Exercice 9

On réalise, dans le vide, des interférences optiques avec le dispositif des trous de Young.
Les ondes lumineuses émises par les sources secondaires S1 et S2 ont une fréquence

ν = 5,093 1014 Hz.

En un point M du champ d’interférences la différence de marche δ = 5,89 µm.

1. Calculer la longueur d’onde 𝜆 de la lumière émise.


2. Les ondes arrivent-elles en M en phase ou en opposition de phase ?

Solution :

1. La longueur d’onde de la lumière émise est :

1 1
𝜆 = 𝐶. 𝑇 = 𝐶. = 3. 10 . = 589 𝑛𝑚
𝜐 5,093. 10

2. Les ondes arrivent-elles en M en phase ou en opposition de phase ?

Les deux ondes arrivent en M avec le déphasage φ :

φ= 𝛿= 5,89. 10 = 20𝜋 = 2𝑚𝜋, avec 𝑚 = 10.


.

D’où les deux ondes arrivent en phase.

Exercice 10

Deux sources cohérentes et synchrones S1 et S2 émettent une lumière de longueur d’onde λ


= 625 nm. Il y’a interférences au point M tel que x2-x1 = 2,5 10-6 m.

10
1. Au point M les interférences sont-elles constructives ?
Les sources émettent à présent toutes radiations visibles de longueur d’onde comprises entre
λ1 = 400 nm et λ2 = 800 nm.

2. Calculer les valeurs des longueurs d’onde qui permettent d’avoir au point M des
interférences destructives.

Exercice 11

On réalise une expérience d’interférences avec le dispositif de Thomas Young

1. Démontrer que la différence de marche, entre deux rayons provenant respectivement


ax
de O1 et O2 Interférant en M, est donnée par la relation d 2  d1 
D
2. Etablir l’expression de l’interfrange i en fonction de λ et D.

On réalise l’expérience dans l’air. On obtient un interfrange i0 = 2 mm. Le dispositif est alors
immergé totalement dans l’eau d’indice n = 4/3.

3. Quelle est la nouvelle valeur de l’interfrange ?

Solution :

1. Démontrer que la différence de marche, entre deux rayons provenant respectivement


ax
de O1 et O2 Interférant en M, est donnée par la relation d 2  d1 
D

𝑑 −𝑑 = 𝐷 + 𝑥+ − 𝐷 + 𝑥−

; = 𝐷. 1 + 𝑥 + 𝑎. 𝑥 + −1− 𝑥 − 𝑎. 𝑥 +
. .
; = 𝐷. =
2. Etablir l’expression de l’interfrange i en fonction de λ et D.

11
Pour un point M situé au maximum d'intensité d'une frange brillante, les interférences sont
constructives.
.
On a δ = m. λ , avec δ = 𝑛(𝑑 − 𝑑 ) = 𝑛 = m. λ ⟹ x = 𝑚. .

Soit 𝑥 la position d’une frange brillante et 𝑥 la position de la frange brillante suivante.


L’interfrange étant la distance entre deux franges consécutives de même nature. On obtient,

𝜆𝐷 𝜆𝐷 𝜆𝐷
𝒊 = 𝒙𝟏 − 𝒙𝟎 = 𝟏. − 0. =
𝑎 𝑎 𝑎
3. On réalise l’expérience dans l’air. On obtient un interfrange 𝑖 = 2 𝑚𝑚. Le dispositif
est alors totalement immergé dans l’eau d’indice n = 4/3. Quelle est la nouvelle valeur de
l’interfrange ?

Si le dispositif est totalement immergé dans l’eau d’indice 𝑛, l’interfrange devient,

𝜆
𝜆𝐷 𝐷 𝜆 𝐷
𝑖= = 𝑛 = . 𝑛 = 𝑛𝑖 ,
𝑎 𝑎 𝑎
.
𝑖 = , étant l’interfrange si le dispositif est dans l’air. D’où 𝑖 = 2,67 𝑚𝑚

Exercice 12

1) Montrer que l’intensité de la figure d’interférence produite par deux sources, dans
l’expérience de Young, peut s’écrire sous la forme :   ax 
I  4 I o cos 2  
 D 
Où x est la distance au centre de la figure et I0 = I1 = I2 l’intensité due à une source unique.
2) A quelle distance du centre de la figure d’interférence l’intensité est-elle égale à 50 % de
l’intensité maximale au centre ? On suppose que les sources sont distantes de 0,2 mm, que la
longueur d’onde est de 560 nm et que l’écran est à 1,6 m des sources.
3) Quelle serait l’intensité (par rapport à celle d’une seule source) au centre d’une figure
obtenue dans l’expérience de Young si une feuille de plastique placée devant une des sources
introduisait un déphasage de π/2 rad entre les deux sources lumineuses.

Solution :

L’intensité de la figure d’interférence produite par deux sources, dans l’expérience de Young
est,

𝐼 = 𝐼 + 𝐼 + 2 𝐼 𝐼 𝑐𝑜𝑠(∝ −∝ )
12
Puisque 𝐼 = 𝐼 = 𝐼 alors 𝐼 = 2 𝐼 + 2 𝐼 𝑐𝑜𝑠(𝜑)

1 + 𝑐𝑜𝑠(𝜑) 𝜑
= 4𝐼 = 4 𝐼 𝑐𝑜𝑠
2 2
. . . .
On sait que 𝜑 = 𝐾 𝛿 = 𝑛 = Donc I devient : 𝐼 = 4 𝐼 𝑐𝑜𝑠
. .

1) A quelle distance du centre de la figure d’interférence l’intensité est-elle égale à 50 % de


l’intensité maximale au centre ? On suppose que les sources sont distantes de 0,2 mm, que la
longueur d’onde est de 560 nm et que l’écran est à 1,6 m des sources.

. .
On a 𝐼 = 50% 𝐼 = = 2 𝐼 = 4 𝐼 𝑐𝑜𝑠
.

Il suffit maintenant de simplifier l’égalité :

𝜋. 𝑎. 𝑥 1 𝜋. 𝑎. 𝑥 √2
𝑐𝑜𝑠 = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 = ∓
𝜆. 𝐷 2 𝜆. 𝐷 2
𝜋. 𝑎. 𝑥 √2 𝜆. 𝐷 √2
= Arccos ∓ ⇒𝑥= Arccos ∓
𝜆. 𝐷 2 𝜋. 𝑎 2
𝜆. 𝐷 𝜋 𝜆. 𝐷
𝑥= (2𝑚 + 1) = (2𝑚 + 1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚 ∈ ℤ
𝜋. 𝑎 4 4. 𝑎
2) Quelle serait l’intensité (par rapport à celle d’une seule source) au centre d’une figure
obtenue dans l’expérience de Young si une feuille de plastique placée devant une des sources
introduisait un déphasage de π/2 rad entre les deux sources lumineuses.

On sait qu’au centre de la figure d’interférence et en absence de la feuille de plastique, le


déphasage entre les deux sources lumineuses est 𝜑 = 0.

Si la feuille de plastique introduit un déphasage de π/2 rad entre les deux sources
lumineuses alors en présence de la feuille, le déphasage au centre devient 𝜑 = 0 + donc

𝐼 = 4 𝐼 𝑐𝑜𝑠 = 4 𝐼 𝑐𝑜𝑠 =2𝐼

13
Exercice 13

Une paire de fentes séparées de 0,8 mm est éclairé par de la lumière contenant deux
longueurs d’onde, de 450 nm et 680 nm.

1) Quelle est la distance séparant les franges brillantes de sixième ordre sur un écran
situé à 3,2 m des fentes ?

P=6
P=5
P=4 P=6
x2 P=5
P=3 P=4
S1 P=2 P=3
x1 P=2
P=1 P=1
P=0 P=0 z

S2

Solution :

Soit 𝑥 la position de la frange brillante d’ordre 6 (p=m=6) qui correspond à la longueur d’onde
𝜆 = 680𝑛𝑚.
. .
On a, 𝛿 = = 𝑚. 𝜆 ,

. .
D’où 𝑥 = avec ,
=𝜆

6 × 680 10 × 3,2
𝑥 = = 16,32 𝑚𝑚
0,8 × 10
Soit 𝑥 la position de la frange brillante d’ordre 6 (p=m=6) qui correspond à la longueur
d’onde 𝜆 = 450𝑛𝑚.
. .
On a, 𝛿 = = 𝑚. 𝜆 ,

. .
D’où 𝑥 = avec ,
=𝜆

6 × 450 10 × 3,2
𝑥 = = 10,80 𝑚𝑚
0,8 × 10
14
Donc la distance séparant les franges brillantes de sixième ordre est :
. . . . .
∆𝑥 = |𝑥 − 𝑥 | = − = (𝜆 − 𝜆 ) = 5,52 𝑚𝑚

Exercice 14 (Trous de Young et lame de verre)

On place devant l'un des trous de Young une lame de verre d'épaisseur e = 0,01 mm, d'indice
𝑛 = 1,5, 𝐷 = 𝑂 𝑂 = 1, 𝑆 𝑆 = 0,5 𝑚𝑚 et 𝜆 = 0,6 𝜇𝑚.

1) Déterminer de quelle distance et dans quel sens l'ensemble des franges s'est déplacé.
Le dispositif est placé dans l'air d'indice n=1.

M
S1
S2 n
e

Solution :

Vu que les conditions d’observation sont tel que 𝑥 ≪ 𝐷 𝑒𝑡 𝑎 ≪ 𝐷, on considère que la lumière
traverse la lame en incidence normale. La distance parcourue dans la lame est alors e.

En absence de la lame (le dispositif est placé dans l’air) la frange centrale est brillante et tel
que :
. . .
𝛿 = 0 (se trouve en 𝑥 = 0 ) avec 𝛿 = = car 𝑛 = 1

En présence de la lame la différence de marche change. Elle devient :

𝛿 = 𝑛 (𝑑 − 𝑒) + 𝑛. 𝑒 − 𝑑

= (𝑑 − 𝑑 ) + 𝑒(𝑛 − 1)

= 𝛿 + 𝑒(𝑛 − 1)

En présence de la lame, la frange centrale 𝛿 = 0, se trouve en x tel que :

𝛿 + 𝑒(𝑛 − 1) = 0
.
+ 𝑒(𝑛 − 1) = 0

15
𝑒. (1 − 𝑛). 𝐷 0,01 10 . (1 − 1,5). 1
𝑥= = = −1𝑐𝑚
𝑎 0,5 10
L’ensemble des franges s’est déplacé du côté de la lame (sens négatifs des x)

Exercice 15 (Trous de Young)

F est une fente éclairée par une lumière monochromatique de couleur jaune (lampe à vapeur
de sodium). a = 1,5 mm et D = 1,78 m.

1) On mesure sur l’écran, la largeur de 15 interfranges : on trouve d = 10,5 mm. En déduire


la longueur d’onde  de la lumière.

La fente F est maintenant éclairée par une lumière constituée de deux radiations
monochromatiques de longueurs d’onde 1 = 0,588 μm et 2 = 0,686 μm.

2) Qu’observe-t-on sur l’écran ?


3) A quelle distance de la frange centrale se produit la première coïncidence entre deux
franges brillantes ?

i
d

Solution :

On a 𝑥 = 15. 𝑖 = 𝑑 = 10,5𝑐𝑚

𝜆. 𝐷
𝑑 = 15. 𝑖 = 15
𝑎

16
𝑎. 𝑑
𝜆=
15. 𝐷
𝜆 = 590 𝑛𝑚

La fente F est maintenant éclairée par une lumière constituée de deux radiations
monochromatiques de longueurs d’onde 1 = 0,588 μm et 2 = 0,686 μm.

1) Qu’observe-t-on sur l’écran ?

Deux radiations monochromatiques vont générer deux figures d’interférences. On observe sur
l’écran la superposition de deux figures d’interférences de couleurs différentes.

2) A quelle distance de la frange centrale se produit la première coïncidence entre deux


franges brillantes ?
On a une coïncidence entre les deux franges brillantes, lorsque :
𝛿 =𝑚 𝜆 𝑚 ∈ℤ
𝛿 = 𝛿 , avec,
𝛿 =𝑚 𝜆 𝑚 ∈ℤ

𝑚 𝜆 =𝑚 𝜆

0,588 𝑚 = 0,686 𝑚

588 𝑚 = 686 𝑚

2 ×3×7 ×𝑚 =2×7 ×𝑚
𝑚 =7
6𝑚 = 7𝑚 →
𝑚 =6

Il faut noter que la première coïncidence correspond aux valeurs entières les plus petites de
𝑚 𝑒𝑡 𝑚 .
. . .
Or 𝑛 = m .λ =m λ → x= = 4,88mm

Exercice 16 Miroir de Lloyd.

Le dispositif interférentiel du miroir de Lloyd est constitué d’un miroir plan AB de l1 = 10


cm de long, et d’un écran qui lui est orthogonal en B. Une source ponctuelle située à une
hauteur h =1 mm au-dessus du plan du miroir et à l2 = 20 cm de A, émet une radiation de
longueur d’onde λ = 0, 546 μm.

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On signale que la réflexion (d’un milieu moins réfringent sur un milieu plus réfringent)
introduit une différence de marche physique supplémentaire de λ/2.

1) Pourquoi on a une frange sombre en B.


2) Déterminer la hauteur du champ d’interférences.
3) Calculer l’interfrange.
4) Expliquer, en s’inspirant de ce qui précède, qu’un bateau en mer à 12 𝑘𝑚 de la rive
capte difficilement une émission radio de longueur d’onde de 2 𝑚 si l’émetteur est placé à
une hauteur de 10 m et que les choses s’arrangent s’il est placé sur une colline à une hauteur
de 500 m.

Solution :

Il existe plusieurs dispositifs permettant d’obtenir des interférences par division du Front
d’Onde. Ils sont optiquement équivalents à l’expérience des trous de Young.

Miroir de Loyd :

Un point M de l’écran est éclairé par deux rayons : le 1er qui va directement de S vers M et le
second qui se réfléchit sur le miroir et semble provenir d’un point source S1 image de S par le
miroir.

Tout se passe comme si le point M est éclairé par deux sources synchrones S et S1 distante de
𝑎 = 2. ℎ = 2𝑚𝑚. L’écran est situé à une distance 𝐷 = 𝑙 + 𝑙 = 30 𝑐𝑚 par rapport à la
source S.

18
Il y’a interférences dans la zone où les rayons directs et les rayons réfléchis se recouvrent.

On retrouve une situation classique équivalente aux trous de Young.

En M la différence de marche optique est donnée par 𝛿 = 𝑛 auquel il faut ajouter pour
tenir compte de la différence de marche introduite par la réflexion sur le miroir.

D’où 𝛿 = 𝑛 + (1)

Le déphasage total entre les deux ondes est le déphasage dû à la différence du chemin
optique et le déphasage 𝜋 dû à la réflexion sur le miroir :
2𝜋 𝑎𝑥 𝜆 2𝜋 𝑎𝑥
𝜑=𝐾 𝛿= 𝑛 + = 𝑛 +𝜋
𝜆 𝐷 2 𝜆 𝐷

Au point B ( 𝑥 = 0), on aura : 𝛿 = 0 + = = (2𝑚 + 1) , avec 𝑚 = 0.

Donc la frange en B est sombre.

1) Déterminer la hauteur H du champ d’interférences. Le champ d’interférence est la


zone où les faisceaux provenant de S et S1 se superposent. Le rayon qui limite ce champ est
celui qui semble provenir de S1, qui passe par A et aboutit au point C de l’écran (rayon
rouge).
En appliquant la formule de Thalès : =

Ce qui donne 𝐻 = 𝐵𝐶 = 𝑙 × = 0,5𝑚𝑚

2) Calculer l’interfrange.
𝜆𝐷 𝜆(𝑙 +𝑙 )
𝑖= =
𝑎 2ℎ

19
3) Expliquer, en s’inspirant de ce qui précède, qu’un bateau en mer à 12 km de la rive
capte difficilement une émission radio de longueur d’onde de 2 m si l’émetteur est placé à
une hauteur de 10 m et que les choses s’arrangent s’il est placé sur une colline à une hauteur
de 500 m.

Si ℎ = 10𝑚 Si ℎ = 500𝑚

𝜆𝐷 𝜆(𝑙 +𝑙 ) 2𝑚 × 12000𝑚 𝜆𝐷 𝜆(𝑙 +𝑙 )


𝑖= = = 𝑖= = = 24𝑚
𝑎 2ℎ 2 × 10𝑚 𝑎 2ℎ
= 1200𝑚

L’antenne du bateau est placée en haut


La taille du bateau est négligeable du bateau à quelques mètres de la
devant l’interfrange et placé en 𝑥 = 0 surface. Par comparaison avec
où la frange est sombre (minimum l’interfrange, l’antenne est
d’intensité lumineuse). notablement écartée du minimum
d’intensité. La réception est bien
Donc le capteur ne capte qu’un signal
meilleur.
faible.

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