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INP-HB Yamoussoukro MPSI

CPGE Mardi 28 Février 2017

DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°3 (3 h 30)


Consigne de rédaction :
• chaque réponse doit être précédée du raisonnement qui la justifie.
• les résultats devront être encadrés.
• les applications numériques sans unités seront considérées fausses.
Les 4 exercices sont indépendants et doivent être rédigé sur des feuilles séparées.

Exercice 1: Questions de cours


Les parties A, B et C sont indépendantes
A. Oscillateur harmonique
 dx 
Déterminer et décrire l’équation du portrait de phase de l’oscillateur harmonique dans le plan  x,  et
 dt 
 1 dx 
dans le plan  x, .
 0 dt 
B. Superposition de deux signaux sinusoïdaux
On considère les deux signaux 𝑠1 (𝑡) = 𝐴1 cos(𝜔𝑡 + 𝜑1 ) et 𝑠2 (𝑡) = 𝐴2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑2 ).
1. Déterminer l’amplitude 𝐴 du signal 𝑠(𝑡) = 𝑠1 (𝑡) + 𝑠1 (𝑡) en fonction de 𝐴1 , 𝐴2 , 𝜑1 et 𝜑2 .
2. Que vaut l’amplitude 𝐴𝑚𝑎𝑥 ? À quel phénomène physique a t-on affaire ?
3. Que vaut l’amplitude 𝐴𝑚𝑖𝑛 ? À quel phénomène physique a t-on affaire ?
4. Dans le cas où les deux signaux ont la même fréquence et la même amplitude 𝐴, que vaut alors 𝐴𝑚𝑎𝑥 et
𝐴𝑚𝑖𝑛 ?
C. Introduction à la mécanique quantique
1. Définir l’effet photoélectrique, la fréquence seuil et l’énergie d’extraction
2. Un électron a une vitesse égale à un proton, dont la masse est environ 1835 fois plus grande que celle de
l’électron. La longueur d’onde du proton est-elle plus grande, plus petite ou égale à celle de l’électron?
3. Selon la théorie du photon d’Einstein, accroître la luminosité d’un faisceau de lumière revient à
augmenter quelle quantité : la fréquence de chaque photon, le nombre de photons par unité de temps, la
longueur d’onde de chaque photon ou l’énergie de chaque photon ?

Exercice 2
A. Oscillation verticale
On considère un objet M de masse m suspendu verticalement au bout d’un ressort de raideur k et de
longueur à vide l0 . On considère un axe Oz orienté vers le bas : la position de l’objet sera donc repérée à
l’aide de sa côte z . On se propose d’étudier les oscillations verticales de cet objet. Calculer la position zéq
de la masse lorsqu’elle est à l’équilibre.
1. Vérifier explicitement l’homogénéité du résultat de la question précédente.

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2. Établir l’équation différentielle à laquelle obéit la fonction z ( t ) et la mettre sous la forme :
z&+ 02 z = 02 zéq
&
3. Donner le nom de 0 , sa dimension et son unité.
4. Quelle est la période T des oscillations ?
5. À t = 0 , la masse est lancée avec une vitesse verticale v0 de la position zéq . Résoudre l’équation
différentielle compte tenu de ces conditions initiales. On exprimera la solution en fonction de v0 , 0 ,
zéq et t .
6. Quelle est l’énergie potentielle élastique du ressort lorsque la masse est à une position z − l0 ?
7. On admet que compte tenu de la gravité, la masse dispose d’une énergie potentielle qui peut s’exprimer
( )
sous la forme E p , pes = −mg z − zéq . Montrer que l’énergie mécanique de l’objet M se conserve au
cours du temps.
B. Avec un deuxième ressort
On ajoute maintenant un ressort sous la masse. Celui-ci est fixé au sol comme représenté sur le schéma ci-
dessous. La longueur à vide de ce nouveau ressort est L0 et sa raideur est K . La distance entre le sol et le
plafond est notée h . Cette hauteur h ne correspond pas a priori à la somme des longueurs à vide :
h  L0 + l0 . La présence de ce ressort modifie donc les paramètres de l’oscillation, longueur à l’équilibre,
fréquence des oscillations etc...

9. Calculer la nouvelle position d’équilibre zéq 2 .


10. Établir l’équation différentielle du mouvement et l’écrire sous la forme
z&+ 02 z = 02 zéq 2
&
on donnera l’expression de  0 en fonction de k , K et m .
11. Ce système oscille-t-il plus rapidement ou moins rapidement que le système précédent ?

Exercice 3
La colonne d'air contenue dans un instrument à vent (flûte, clarinette, tuyau d'orgue …) se comporte de
manière analogue à une corde tendue : elle vibre selon des modes propres de résonance (onde stationnaire).
Les conditions aux limites du tube sont les suivantes :
- Si l'extrémité du tuyau est ouverte, la pression acoustique est nulle à cette extrémité (nœud de pression)
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- Si le tuyau est fermé, l'amplitude des variations de la pression acoustique est maximale (présence d'un
ventre de pression).
1. On considère un tuyau de longueur L dans lequel la célérité des ondes sonores est c .
a. Déterminer les fréquences des modes propres du tuyau lorsque ses deux extrémités sont ouvertes.
Représenter schématiquement la variation de la pression acoustique dans le tuyau pour le troisième
mode propre de résonance.
b. Même question si l'une des extrémités du tuyau est ouverte et l'autre fermée.
2. Première application : les grandes orgues peuvent produire des sons très graves.
a. Calculer la longueur d'onde d'un son de fréquence égale à 33 Hz ( Do0 ) en prenant la célérité
c = 340 m.s-1 .
b. Calculer la longueur minimale d'un tuyau produisant cette note.
3. Deuxième application : la clarinette.
On peut (grossièrement) modéliser une clarinette par un tube fermé au niveau de l’embouchure et ouvert à
l’autre extrémité.
a. Expliquer pourquoi le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rangs impairs.
b. L'instrument est muni d'une clé de douzième qui ouvre un trou situé à distance L 3 de l'embouchure.
Lorsque ce trou est ouvert, la pression acoustique en ce point est nulle. Quelles sont dans ce cas les
longueurs d'ondes des modes propres du tuyau ? Quel est l'effet de l'ouverture du trou sur la fréquence
du son émis par l'instrument ?

Exercice 4
Un des systèmes les plus simples à étudier en mécanique quantique est le confinement d’une particule dans
un puits rectangulaire infini. On se limite à l’étude des états stationnaires. On considère une particule de
masse m décrite par sa fonction d’onde  ( x ) . Cette particule libre se mouvoir, est confinée dans un puits
rectangulaire restreint à une dimension, 0  x  a et où les murs sont infranchissables. Cette situation est
représentée par une énergie potentielle EP ( x ) , qui est nulle à l’intérieur du puits mais qui est infinie à
0 0 xa
l’extérieur. Soit : EP ( x ) = 
 x  0 ou x  a

Dans le puits, l’énergie E se réduit donc à l’énergie cinétique. Dans ce on montre que l’équation de
h2 d  ( x )
2
Schrödinger vérifiée par la fonction d’onde est la suivante − = E ( x ) .
8 2 m dx 2
1. Préciser les conditions aux limites
2
2. Ecrire l’équation différentielle en fonction du nombre d’onde k = 2mE . Résoudre cette équation
h
en donnant la forme générale des solutions et montrer que k ne peut prendre que certaines valeurs
discrètes.
3. En déduire l’expression générale de l’énergie de la particule, puis celle des quatre premiers états
quantiques.
4. En utilisant la condition de normalisation de la fonction d’onde, déterminer complètement la fonction
d’onde  n ( x ) .
5. Tracer la fonction d’onde et la probabilité de présence de la particule dans le puits, pour les quatre
premiers états d’énergie.

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CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°3
Exercice 1
A. Oscillateur harmonique
dx
Il suffit d’écrire l’équation liant 𝑥 et =v
dt
𝑥 2 (𝑡)
𝑥(𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ cos 2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 2
𝑋𝑚
𝑑𝑥(𝑡) 2
𝑑𝑥(𝑡) ( )
= −𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ sin2(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝜔02 𝑋𝑚
2 }

2
 dx 
2  

x
+  dt 
=1
X m2 02 X m2

 dx 
C’est l’équation d’une ellipse de centre Ω(0,0) de demi-axe 𝑋𝑚 et 𝑋𝑚 𝜔0 dans le plan  x, 
 dt 
De l’équation de l’ellipse précédente on a :
2
 dx 
2    1 dx 
2
x  dt 
+ 2 2 =1 x +   = Xm
2 2

X m 0 X m
2
 0 dt 

C’est l’équation d’un cercle de centre Ω(0,0) et de rayon 𝑋𝑚 .


B. Superposition de deux signaux sinusoïdaux
1. L’amplitude 𝐴 du signal 𝑠(𝑡) = 𝑠1 (𝑡) + 𝑠1 (𝑡) en fonction de 𝐴1 , 𝐴2 , 𝜑1 et 𝜑2 .
Soit les deux signaux 𝑠1 (𝑡) = 𝐴1 cos(𝜔𝑡 + 𝜑1 ) et 𝑠2 (𝑡) = 𝐴2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑2 ).
𝑠(𝑡) = 𝑠1 (𝑡) + 𝑠1 (𝑡) = 𝐴1 cos(𝜔𝑡 + 𝜑1 ) + 𝐴2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑2 )
⟹ 𝑠(𝑡) = [𝐴1 cos(𝜑1 ) cos(𝜔𝑡) − 𝐴1 sin(𝜑1 ) sin(𝜔𝑡)] + [𝐴2 cos(𝜑2 ) cos(𝜔𝑡) − 𝐴2 sin(𝜑2 ) sin(𝜔𝑡)]
⟹ 𝑠(𝑡) = [𝐴1 cos(𝜑1 ) + 𝐴2 cos(𝜑2 )] cos(𝜔𝑡) − [𝐴1 sin(𝜑1 ) + 𝐴2 sin(𝜑2 )] sin(𝜔𝑡) (1)
on sait que cos(𝛼 + 𝛽) = cos 𝛼 cos 𝛽 − sin 𝛼 sin 𝛽. Comme
𝑠(𝑡) = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝐴 cos(𝜑) cos(𝜔𝑡) − 𝐴 sin(𝜑) sin(𝜔𝑡)
Par identification à (1), on a:
𝐴 cos(𝜑) = 𝐴1 cos(𝜑1 ) + 𝐴2 cos(𝜑2 ) [𝐴1 cos(𝜑1 ) + 𝐴2 cos(𝜑2 )]2
2
}⟹𝐴 = +
𝐴 sin(𝜑) = 𝐴1 sin(𝜑1 ) + 𝐴2 sin(𝜑2 ) [𝐴1 sin(𝜑1 ) + 𝐴2 sin(𝜑2 )]2
𝐴2 = 𝐴12 + 𝐴22 + 2𝐴1 𝐴2 [cos(𝜑1 ) cos(𝜑2 ) + sin(𝜑1 ) sin(𝜑2 )]

⟹ 𝐴2 = 𝐴12 + 𝐴22 + 2𝐴1 𝐴2 cos(𝜑1 − 𝜑2 ) ⟹ 𝐴 = √𝐴12 + 𝐴22 + 2𝐴1 𝐴2 cos(𝜑2 − 𝜑1 )

𝑨 = √𝑨𝟐𝟏 + 𝑨𝟐𝟐 + 𝟐𝑨𝟏 𝑨𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝝋𝟐 − 𝝋𝟏 )

2. Que vaut l’amplitude 𝐴𝑚𝑎𝑥 ? À quel phénomène physique a-t-on affaire ?


La valeur maximale de 𝐴 est :
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𝐴𝑚𝑎𝑥 = √𝐴12 + 𝐴22 + 2𝐴1 𝐴2 = √(𝐴1 + 𝐴2 )2 ⟹ 𝑨𝒎𝒂𝒙 = 𝑨𝟏 + 𝑨𝟐

Interférences constructives
3. La valeur minimale de 𝐴 est :
𝐴𝑚𝑖𝑛 = √𝐴12 + 𝐴22 − 2𝐴1 𝐴2 = √(𝐴1 − 𝐴2 )2 ⟹ 𝑨𝒎𝒊𝒏 = |𝑨𝟏 − 𝑨𝟐 |

Interférences destructives
4. Les valeurs maximale et minimale de 𝐴 sont dans ce cas :
𝑨𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝑨𝟏 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎

C. Introduction à la mécanique quantique


1. - Effet photoélectrique : c’est l’émission d’électron d’un métal lorsqu’il est éclairé par une lumière
convenable
- Fréquence seuil : c’est la fréquence minimale que doit posséder un photon incident pour extraire un
électron d’un métal
- Energie d’extraction : c’est l’énergie minimale que doit posséder un photon incident pour qu’il y ait effet
photoélectrique
h
2. Si velectron = v photon alors pelectron  p photon . De  = , on voit que electron  photon . La longueur d’onde du
p
proton est plus petite que celle de l’électron.
3. Le nombre de photons émis par unité de temps

Exercice 2

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Exercice 3

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Exercice 4

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