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Exercice 2 : Particule dans un puits de potentiel infini

I.P.E.I.MONASTIR AU 2020 -2021

SÉRIE DE PHYSIQUE
V= V=0 V=
INTRODUCTION À LA PHYSIQUE QUANTIQUE
Région I Région II Région III

Exercice 1 : Particule libre 0 L x


Considérons une particule massive de masse m d’énergie total E. La particule Soit x =0 et x= L les extrémités d’une zone de confinement(zone II) d’une particule
quantique. En dehors de cette zone (I et III) la densité de probabilité de présence
se déplace suivant l’axe Ox elle et soumise à une force qui dérive d’une
(et donc la fonction d’onde) d’une particule est identiquement nulle.
énergie potentielle V(x).
Classiquement, Il correspond à l’étude du déplacement du centre de masse d’une
On rappel l’équation de Schrödinger dépendant du temps vérifiée par la sphère dans un tube aux parois infiniment solide
fonction d’onde associée à une particule massive de masse m d’énergie total
E soumise à une force qui dérive d’une énergie potentielle V(x),
iℏ ∂𝜓 / ∂𝑡 (𝑥, 𝑡) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2𝜓 /∂𝑥2 (𝑥, 𝑡) + 𝑉 (𝑥)𝜓(𝑥, 𝑡)
x
où 𝑚 est la masse de la particule quantique) 0 L
On s’intéresse aux états stationnaires d’énergie 𝐸 et on pose : 1. Pour une particule quantique, écrire et résoudre de Schrödinger indépendante du
𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥) exp(−i𝐸𝑡/ℏ). temps pour 0 < x < L.
2. En utilisant les conditions de raccordements (de continuité de) montrer que
1. Justifier le caractère stationnaire de l’onde proposée . l’énergie En est quantifiée (multiple d’une valeur minimale E1).
𝑑2𝜑(x) 2𝑚(𝐸−𝑉 𝑥 )
2. Montrer que 𝜑(𝑥) vérifie l’équation
d𝑥2
+
ℏ2
𝜑(𝑥) = 0 3. Ecrire la fonction d’onde n on utilisera la condition de normalisation.
3. Résoudre cette équation, pour une particule libre V =0

4. Que vaut l'énergie En en fonction de kn ? Discuter sa signification physique.


4. Interpréter la solution.
5. On considère une fonction d'onde combinaison linéaire quelconque des
5. Retrouver la relation de Broglie. fonctions n propres. Est-ce un état possible ? Pourquoi ?
Exercice 3- Effet tunnel 5. En faisant une analogie avec le transfert de charge électrique exprimer en
fonction , *, ℏ ,k et m la densité de courant de probabilité 𝐽Ԧp.
Une particule quantique d’énergie E 6. En utilisant l´équation précédente d´déterminer les courants de probabilité dans
arrive d’une région I définie par x < 0 les régions I et III en fonction des constantes d’intégrations de la question 2.
et dans laquelle son énergie potentielle Comment peut-on interpréter ces deux courants ? En d´enduire les coefficients de
est V (x) = 0. Il est susceptible réflexion R et de transmission T caractérisant cette barrière d’´énergie potentielle
également de se trouver soit dans une en fonction de ces mêmes constantes.
1
région II telle que 0 < x < a où règne une énergie potentielle V (x) = V0 ou Un calcul non demandé permet d’obtenir : T = 𝑉²
1+ 0 𝑠ℎ²(𝑞𝑎)
bien dans une région III définie par x > a, dans laquelle V (x) = 0. On 4𝐸(𝑉0 −𝐸)

supposera que 0 < E < V0 et l’on cherche des états stationnaires d´énergie E. 7. On considère que le quanton est un ´électron de masse me = 9,11×10−31 kg
et d’énergie E = 1,00 eV évoluant dans le potentiel décrit sur la figure
1. Rappeler brièvement ce que serait le comportement de ce quanton s’il ´était précédente avec V0 = 2,00 eV. Dresser un tableau des valeurs de qa et T pour
régi par la m´mécanique classique. a = 0,50 nm, 1,00 nm et 2,00 nm. D´définir ce que l’on appelle une barrière
2.Déterminer la forme générale de la solution de l’équation de Schrödinger d’énergie potentielle épaisse et montrer que dans ce cas ln(T) ≈ −2qa.
indépendante du temps dans la région I et III . On ne cherchera pas à
d´déterminer les 2 constantes d’intégration qui apparaissent dans la région I ni
Radioactivité α
celle qui apparaît dans la région III. La radioactivité α est l’´émission de noyaux d’hélium 4, appelée particules α, par
des noyaux atomiques lourds (généralement tels que Z > 82), selon la réaction
3. D´déterminer la forme générale de la solution de l’équation de Schrödinger
2𝑚(𝑉0−𝐸)
indépendante du temps dans la région ii . On posera q = . Cette
ℏ2 dans laquelle A représente le nombre de nucléons (protons et neutrons) et Z le
solution fait apparaître 2 constantes d’intégration que l’on ne cherchera pas à nombre de protons du noyau X. George Gamow fut le premier en 1928 à
déterminer. interpréter la radioactivité α grâce à l’effet tunnel. Il considéra que le noyau X
4. Enoncer les propriétés générales de la fonction d’onde en x = 0 et x = a était constitué au préalable de la particule α et du noyau Y . L’énergie potentielle
permettant d’´écrire un système de 4 équations dont les 5 inconnues sont les V (x) d’interaction entre ces deux particules est une fonction de la distance x qui les
constantes d’intégration des questions 2 et 3. On ne cherchera pas à résoudre sépare dont l’allure est représentée sur la figure suivante
ce système. Quelle dernière hypothèse permet de d´définir complètement la
fonction d’onde en tout point x ?
— pour des grandes valeurs de x, cette énergie Exercice 4 : Particule dans un saut de potentiel
potentielle correspond `a la répulsion électrostatique,
et présente donc un profil coulombien de la forme Une particule de masse m et d’énergie E est soumise au potentiel suivant :
K/4π0x 0 si x  0 région I V(x)
V( x ) = 
— pour x < x0, les interactions nucléaires attractives V0 si x  0 région II V0
interviennent et l’´énergie potentielle
est un puits très profond.
— pour l’uranium 238 : Z = 92 et x0 = 3,50 × 10−15 m. Région I Région II
La mesure de l’´énergie E des particules α émises par
x
ce noyau donne une valeur proche de
Une particule de masse m et d’énergie E est soumise au potentiel suivant :
4,00MeV.
8. déterminer l’expression de la constante K en fonction de Z et de la charge
élémentaire e = 1,61 × 10−19 C. En d´déduire la hauteur V0 de la barrière 1. Ecrire l’équation de Schrödinger indépendante du temps à laquelle
d´énergie potentielle `a franchir. obéit la fonction d’onde 1(x) dans la région I, montrer que l’on peut
Calculer la distance xm à laquelle l´énergie potentielle coulombienne est égale à écrire, la fonction d’onde :
E. Donner un ordre de grandeur de la largeur de la barrière d´énergie potentielle
𝛗𝐈 𝐱 = 𝐀 𝐞𝐱𝐩𝐢𝐤𝟎𝐱 + 𝐁 𝐞𝐱𝐩−𝐢𝐤𝟎𝐱 pour x < 0 on déterminer k0 en
à franchir. Peut-on considérer que la barrière est épaisse ? On donne la masse de
fonction de E, m et ℏ.
la particule α, mα = 6,64 × 10−27 kg et on rappelle que 1/4π0 = 8,98 × 109 si.
2. On se place dans le cas où E>V0 . Montrer que dans la région II
Sachant que la barrière d´énergie potentielle n’a V(x)
pas la forme simple de celle étudiée dans la 𝛗𝐈𝐈 𝐱 = 𝐂 𝐞𝐱𝐩𝐢𝐤𝐱 on déterminer k0 en fonction de V0, E, m et ℏ.
section 6., on ne peut donc plus utiliser directe - 3. En admettant la continuité de 𝛗 et de sa dérivé trouver les coefficients
V(x)
ment l’approximation de T obtenue `a la question de réflexion en amplitude de probabilité
9. Pour x > x0, on peut cependant approcher 4. Touvre les densités de probabilité pour x <0 et x>0.
la fonction V (x) par une succession de barrières
5. Par analogie avec le transfert de charge définir et exprimer les
rectangulaires de hauteur V (x) et de largeur dx x
(Voir figure 6) suffisamment ´épaisse pour pouvoir densités de courant de probabilité J. Déterminer Ji, Jr et Jt.
x0 xm
utiliser l’approximation. x x+dx
6. Déterminer les coefficients R = J r et T = J t et calculer R+T.
31 — En généralisant le résultat obtenu pour T en fonction de T0, d´reterminer Ji Ji
T(x + dx) en fonction de T(x), q et dx. En considérant, pour simplifier la suite du
7. Reprendre les calculs en supposant que E< V0 comment est modifié k
2 𝒙 𝐾
calcul, que q.dx ≪ 1, ´établir la relation : ln T = - 𝒎
2𝑚( − 𝐸)𝒅𝒙
ℏ ‫𝒙׬‬𝟎 4𝜋𝜀 0𝑥
8.calculer le coefficient R.
Exercice 5; Double puits de potentiel a saut finis: la
molécule d’ammoniac
La molécule d’ammoniac 14NH3 se présente sous la forme d’une
pyramide symétrique, l’atome d’azote étant à son sommet. Les trois
atomes d’hydrogène définissent le plan de référence. La position de
l’atome d’azote est repérée par l’abscisse 𝑥 telle que |𝑥| soit la distance
de l’atome au plan de référence 𝑂𝑦𝑥 (figure 1).
𝑉 (𝑥)
H (figure 2)
H

N 𝑉0
x=0*
x II. Inversion quantique de la molécule d’ammoniac
− 0
𝑉0 = 0,25 eV
𝑏 = 38,7 pm On se propose de montrer que l’inversion de la molécule d’ammoniac est
H
possible du point de vue quantique,indépendamment de la température.
1. Interpréter la forme, la symétrie et les points particuliers de la La fonction d’onde décrivant le mouvement relatif de l’atome d’azote etdes
courbe d’énergie potentielle 𝑉 (𝑥). trois atomes d’hydrogène est notée 𝜓(𝑥, 𝑡) ; elle vérifie l’équation de
Schrödinger
La molécule d’ammoniac peut se trouver dans deux états de
conformation, selon que l’atome se trouve du coté iℏ ∂𝜓 / ∂𝑡 (𝑥, 𝑡) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2𝜓 /∂𝑥2 (𝑥, 𝑡) + 𝑉 (𝑥)𝜓(𝑥, 𝑡)
𝑥 > 0 (conformation D, (figure 2) ou du coté 𝑥 < 0 (conformation G).
Les deux états sont séparés par une barrière de potentiel 𝑉0 = 0,25 eV. 1. On s’intéresse aux états stationnaires d’énergie 𝐸 et on pose 𝜓(𝑥, 𝑡) =
On appelle inversion le passage d’une conformation à l’autre, lorsque 𝜑(𝑥) exp(−i𝐸𝑡/ℏ). Montrer que 𝜑(𝑥) vérifie l’équation 1 :
l’atome d’azote traverse la barrière d’énergie due aux trois atomes
d’hydrogène. 𝒅2𝜑(x) 𝟐𝒎(𝑬−𝑽 𝒙 )
+ 𝜑(𝑥) = 0
d𝑥2 ℏ2
2. L’énergie 𝑘B𝑇 est-elle suffisante pour que la molécule puisse
s’inverser si la température est celle du point triple de l’eau 𝑇PT
=273.16 K? ( on donne : kB=1,38 × 10-23 m2 kg s-2 K-1) On considère dans un premier temps un modèle de potentiel 𝑉1(𝑥) à
À partir de quelle température cette inversion peut-elle s’effectuer ? double puits infini symétrique rectangulaire figure suivante :
Commenter.
On modélise cette fois le profil d’énergie potentielle par un double puits infini
rectangulaire à saut fini, 𝑉2(𝑥) (figure 3).

-x0-l x0+l

Les fonctions d’onde localisées dans le puits 𝐴 sont notées


-x0-l x0+l
𝜓A(𝑥, 𝑡), celles localisées dans le puits 𝐵, 𝜓B(𝑥, 𝑡). Les fonctions
𝜑(𝑥) associées sont notées respectivement 𝜑A(𝑥) et 𝜑B(𝑥).
On donne 𝑉0 = 0,25 eV, 𝑥0 =10 pm. On considère 0⩽𝐸⩽ 𝑉0.
2.
a. Que veut dire qu’une fonction d’onde est localisée sur un 4. Justifier que dans le domaine 𝑥0 ⩽ 𝑥 ⩽ 𝑥0 + ℓ, la solution de l’équation .1 s’écrit
domaine ?
b. Pourquoi doit-on considérer les fonctions d’onde où ℬ une constante que l’on ne cherchera pas à exprimer. En déduire une
identiquement nulles pour |𝑥| < 𝑥0 et |𝑥| > 𝑥0 + ℓ ? Quelles forme de solution 𝜑A(𝑥) dans ledomaine −𝑥0 − ℓ ⩽ 𝑥 ⩽ −𝑥0.
sont les conditions aux limites de 𝜑A(𝑥) et 𝜑B(𝑥) ?
c. Donner, sous forme intégrale, sans les calculer, les conditions
de normalisation pour 𝜑A(𝑥) et 𝜑B(𝑥). 5. Dans le domaine −𝑥0 < 𝑥 < 𝑥0, les solutions de l’équation .1 s’écrivent :
𝜑C (𝑥) = 𝐶1 cosh(𝐾𝑥) + 𝐶2 sinh(𝐾𝑥) où 𝐶1, 𝐶2 et 𝐾 sont des constantes.
3. a. Résoudre l’équation 1 pour le potentiel 𝑉1(𝑥) dans l’intervalle
a. Exprimer 𝐾 en fonction de 𝐸, 𝑉0, 𝑚 et ℏ.
[−𝑥0−ℓ,−𝑥0] correspondant au puits 𝐴. On donnera les solutions
normalisées 𝜑A,n(𝑥) indicées par un entier 𝑛 ∈ ℕ∗ et les énergies b. Quelles conditions doivent être vérifiées par la fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) en tout
𝐸𝑛𝐴 associées. point où le potentiel est borné ? En déduire deux relations entre :
b. Quelles sont, sans calculs, les solutions 𝜑B(𝑥) et les énergies 𝐸nB?
c. Soit une molécule d’ammoniac dans un état décrit par 𝜓A,n(𝑥, 𝑡)
d’énergie 𝐸nA à un instant 𝑡 donné. Quelle est la probabilité de À partir de ces relations qui relient 𝐾 à 𝑘, il est possible de déterminer l’énergie
trouver l’atome d’azote dans l’intervalle [𝑥0, 𝑥0 + ℓ] à l’instant 𝑡′ > 𝑡 𝐸 de l’état stationnaire 𝜑(𝑥), selon qu’il est symétrique (ou pair en 𝑥, ce qui
? Conclure. conduit à 𝐶2 = 0) ou antisymétrique (ou impair en 𝑥, donc 𝐶1 = 0).
6. La première solution symétrique 𝜑1sym(𝑥) d’énergie 𝐸sym et la première solution
antisymétrique, impaire en 𝑥, 𝜑1anti(𝑥) d’énergie 𝐸anti sont représentées figure 3.
Dans le cas où les énergies de ces deux états sont très petites devant 𝑉0, leur
différence est :

a. Écrire l’expression de la fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) de la molécule


d’ammoniac à un instant 𝑡 quelconque, enfonction de 𝜑1sym, 𝜑1anti,
des énergies 𝐸1anti et 𝐸1sym et de ℏ.
b. Pourquoi deux fonctions d’onde 𝜓1 et 𝜓2 telles que 𝜓1 = 𝜓2 exp(i𝛼),
où exp(i𝛼) est un nombre complexe de module 1, décrivent-elles le
même état physique ?
c. En déduire que la fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) décrit une évolution
périodique de l’état de la molécule d’ammoniac, dont on exprimera la
période 𝜏 en fonction de 𝛿𝐸 et de ℏ.
b. Décrire l’état de la molécule d’ammoniac à l’instant 𝑡 = 𝜏/2. En quoi
ce changement d’état entre les instants 𝑡 = 0 et 𝑡 = 𝜏/2 permet-il
d’illustrer l’effet tunnel ?

À l’instant 𝑡 = 0, la molécule d’ammoniac est dans une conformation G (figure 3),


décrite par la fonctiond’onde
:
Exercice 1: Particule libre 4. Interprétation 𝐸
𝑬 −𝑖 ( t −𝑘 𝑥)
1. Pour un état stationnaire : 𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥) exp(−i 𝒕) Le premier terme 𝜓1 𝑥, 𝑡 = 𝐴1𝑒 ℏ

La densité de probabilité de présence est 𝜓(𝑥, 𝑡) 𝜓*(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥)² est Correspond à une OPPM qui se propage suivant les x croissants
𝐸
indépendante du temp d’où l’état est stationnaire. −𝑖 ( t+𝑘 𝑥)
Le second terme 𝜓2 𝑥, 𝑡 = 𝐴2𝑒 ℏ
𝑬
2. Etat stationnaire : 𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥) exp(−i 𝒕) Correspond à une OPPM qui se propage suivant les x décroissants

On remplace dans l’équation de Schrödinger : 5. Relation de Broglie
𝑝² (particule libre ( V=0 ))
iℏ ∂𝜓 / ∂𝑡 (𝑥, 𝑡) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2𝜓 /∂𝑥2 (𝑥, 𝑡) + 𝑉 (𝑥)𝜓(𝑥, 𝑡) On a poser k =
2𝑚𝐸 Avec E = Ec =
ℏ2 2𝑚
i ℏ (−i𝐸/ℏ) 𝜑(𝑥) exp(−i𝐸𝑡/ℏ) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2 𝜑(𝑥) /∂𝑥2 exp(−i𝐸𝑡/ℏ) + 𝑉 (𝑥) 𝜑(𝑥) exp(−i𝐸𝑡/ℏ) 𝑝 h
Ainsi k = ou p= = k
i ℏ (−i𝐸/ℏ) 𝜑(𝑥) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2 𝜑(𝑥) /∂𝑥2 + 𝑉 (𝑥) 𝜑(𝑥) ℏ 
𝐸 𝜑(𝑥) = − (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2 𝜑(𝑥) /∂𝑥2 + 𝑉 (𝑥) 𝜑(𝑥) Exercice 2 : Puits de potentiel infini
− (ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2 𝜑(𝑥) /∂𝑥2 + (𝑉 (𝑥)-E) 𝜑(𝑥)=0 𝑑2𝜑(x) 2𝑚(𝐸−𝑉 𝑥 )
1. l’équation de Schrödinger + 𝜑(𝑥) = 0
d𝑥2 ℏ2
3. Particule libre ( V=0 ) 𝑑2𝜑(x) 2𝑚𝐸
V=0 pour 0 < x < L : +
𝜑(𝑥) = 0
d𝑥2
ℏ2
(ℏ 2/ 2𝑚) ∂ 2 𝜑(𝑥) /∂𝑥2 + (E) 𝜑(𝑥)=0 2𝑚𝐸
Ainsi : 𝜑 𝑥 = 𝐴1 sin(𝑘𝑥) + 𝐴2 cos(𝑘𝑥) 𝑒𝑡 𝑘 =
ℏ2
(1)
ℏ2 ∂ 2 𝜑(𝑥) ∂ 2 𝜑(𝑥) 2𝑚𝐸
+ E 𝜑(𝑥)=0 Soit + 2 𝜑(𝑥)=0
2m ∂x 2 ∂x 2 ℏ 2. Continuité en x = 0 ; 𝜑(0)=0  A2 = 0
2𝑚𝐸
L’équation caractéristique : r² + 2 =0
ℏ Continuité en x = L ; 𝜑(L)=0 𝐴1 sin(𝑘𝐿) = 0 kL =n
2𝑚𝐸 2𝑚𝐸 𝒏
Soit : r² = − 2 et : r² = ± ℏ2 = ±𝑘  kn =
ℏ 𝑳

Ainsi : 𝜑 𝑥 = 𝐴1𝑒 𝑖 𝑘 𝑥 + 𝐴2 𝑒 −𝑖 𝑘 𝑥 𝑛² ²ℏ2


𝑛 2𝑚𝐸 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ 𝐸𝑛 = (2)
−𝑖
𝐸
t 𝑒𝑡 𝑘𝑛 = = 2𝑚𝐿²
La fonction d’onde s’écrit alors : 𝜓 𝑥, 𝑡 = 𝜑 𝑥 𝑒 ℏ 𝐿 ℏ2

²ℏ2
𝑙 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖é𝑒 ∶ 𝐸𝑛 = 𝑛² = 𝑛² E1
Ce qui donne : 2𝑚𝐿²
𝐸
−𝑖 (
𝐸
t −𝑘 𝑥) −𝑖 ( t+𝑘 𝑥) 𝐸
𝜓 𝑥, 𝑡 = 𝐴1𝑒 ℏ + 𝐴2𝑒 ℏ avec = ²ℏ2
ℏ Avec ∶ 𝐸1 =
2𝑚𝐿²
Ainsi : dans la région I
𝑛 Exercice 3- Effet tunnel
3. Ecrire la fonction d’onde n = 𝐴2 sin ( 𝐿
𝑥) 𝛗𝐈 𝐱 = 𝐀𝐈 𝐞𝐱𝐩𝐢𝐤𝐱 + 𝐁𝐈 𝐞𝐱𝐩−𝐢𝐤𝐱
V(x)
La probabilité de trouver la particule entre 0 et L
le premier correspond à une OPP suivant x croissant
est certaine:
𝐿
→ à une paricule incidete
𝐿 𝑛 E
න ΦΦ∗ 𝑑𝑥 = 1  ‫׬‬0 𝐴2 ² cos²( 𝐿 𝑥) 𝑑𝑥 = 1 le second correspond à une OPP suivant x décroissant
0
→ à une paricule réflechie sur la barrière
2 1 𝐿 𝑛
 𝐴2 𝐿 ‫׬‬ cos²( 𝑥) 𝑑𝑥 =1 dans la région III
𝐿 0 𝐿
(x)
1 φIII x = AIII expikx + BIII exp−ikx
 𝐴2 2 𝐿 = 1  𝐴2 = 2 comme E = V + 1/2 m v² donc doit être E > V
2 𝐿 le premier correspond à une OPP suivant x croissant
1. Pour une particule classique qui arrive sur cette
2 𝑛 barrière avec E < V il est impossible qu’elle la traverse → à une paricule incidete qui a traversée la barrière
n = sin( 𝑥)
𝐿 𝐿 donc elle rebrousse chemin.
ℏ2𝑘𝑛² →le second correspond à une OPP réflechie à l′ infini
4. La relation (2) donne En= 2𝑚 2. Dans les régions I et III on a V= 0, l’équation ceci est inacceptable BIII=0
Schrödinger indépendante du temps est:
D’où 𝛗𝐈𝐈𝐈 𝒙 = 𝐀𝐈𝐈𝐈 𝒆𝒙𝒑𝒊𝒌𝒙
D’après de Broglie: Pn = ℏ 𝑘𝑛 3. Dans la régions II on a V= V0, l’équation Schrödinger
indépendante du temps est :
Pn2
ainsi, En= ℏ2 ∂ 2 𝜑(𝑥)
2𝑚 + (E-V0) 𝜑(𝑥)=0
2m ∂x 2
et En= Ec, n L’équation caractéristique est :
En effet, l’énergie potentielle est nulle ℏ2 2𝑚(𝑉0−𝐸)
ℏ2 ∂ 2 𝜑(𝑥)
2m
r² +( E-V0) =0  r² - =0
+ E 𝜑(𝑥)=0 ℏ2
2m ∂x 2
2𝑚(𝑉0−𝐸)
5. Une fonction d'onde combinaison linéaire L’équation caractéristique est :  r² =
2𝑚(𝑉0−𝐸)
 r =
ℏ2 ℏ2
quelconque des fonctions n propres n est un ℏ2 2𝑚𝐸
état possible de la particule car l’équation de 2m
r² + E =0  r² + =0  r =  𝑞 qui sont réelles
ℏ2
Schrödinger est linéaire 2𝑚𝐸
Ainsi : dans la région II
 r² =−
2𝑚𝐸
 r =𝑖  r =𝑖𝑘
ℏ2 ℏ2 𝛗𝐈𝐈 𝐱 = 𝐀𝐈𝐈 𝐞𝐱𝐩𝐪 𝐱 + 𝐁𝐈𝐈 𝐞𝐱𝐩−𝐪 𝐱
on a alors un système résolvable de 4 équations à 4
L’équation caractéristique est : inconnus puisque l’onde incidente (AI) est à priori 7. Le coefficient de transmission est donné :
1
ℏ2 2𝑚(𝑉0−𝐸) connue T =
r² +( E-V0) =0  r² - =0 1+
𝑉0²
𝑠ℎ²(𝑞𝑎)
2m ℏ2 5. à densité volumique de charge  4𝐸(𝑉0 −𝐸)
2𝑚(𝑉0−𝐸) correspond la densité de probabilité  * 2𝑚(𝑉0−𝐸)
 r² =
2𝑚(𝑉0−𝐸)
 r = AN : E = 1,00 eV, V0 = 2,00 eV q =
ℏ2
ℏ2 ℏ2 à densité de courant de charge 𝑱Ԧ correspond 1
la densité de courant de probabilité 𝑱Ԧp T =
 r = 𝑞 qui sont réelles 1+𝑠ℎ²(𝑞𝑎)
Comme pour la charge 𝑱Ԧ = 𝒗 alors la densité L’AN montre une forte décroissance T en fonction de a
Ainsi : dans la région II de courant de probabilité 𝑱Ԧp =  * 𝒗 Pour une barrière épaisse q a >> 1 ce qui revient à
𝛗𝐈𝐈 𝐱 = 𝐀𝐈𝐈 𝐞𝐱𝐩𝐪 𝐱 + 𝐁𝐈𝐈 𝐞𝐱𝐩−𝐪 𝐱 𝑝Ԧ ℏ 𝑘 négliger le 1 devant l’exponentiel
𝑣Ԧ est la particule vitesse 𝑣Ԧ = = Sans valeurs
𝑚 𝑚 Si on donne les
4. En x = 0 et x = a on a continuité de la fonction ℏ𝒌 valeurs numériques numériques
𝒅′ 𝒐ù 𝑱Ԧ𝒑 =  *
d’onde et de sa dérivée 𝒎 1 4𝐸(𝑉0 −𝐸) 1
T = T =
Dans la région I on a : 𝑠ℎ²(𝑞𝑎) 𝑉0² 𝑠ℎ²(𝑞𝑎)
1
Le courant de probabilité associée à une particule T = = 𝑒𝑥𝑝(−2𝑞𝑎) T =
4𝐸(𝑉0 −𝐸)
exp(−2𝑞𝑎)
𝑒𝑥𝑝(2𝑞𝑎) 𝑉0²
incidente d’où ln(T) ≈ −2qa T = T0 exp(−2𝑞𝑎)
ℏ𝒌 ℏ𝒌
BI 𝑱Ԧ𝒊 = i i* 𝒎 = 𝑨𝟐𝑰 𝒎 𝒖𝒙 Radioactivité α
La radioactivité α est l’´émission de noyaux d’hélium 4,
AIII Le courant de probabilité associée à une particule
AI appelée particules α, par des noyaux atomiques lourds
réfléchie
(généralement tels que Z > 82), selon la réaction
ℏ𝒌 ℏ𝒌
𝑱Ԧ𝒓 = r r* 𝒎 𝒓= - 𝑩𝟐𝑰 𝒎 𝒖𝒙
Ainsi, en x = 0 (1)
AI + BI = AII + BII Le courant de probabilité associée à une particule
(2) transmise à travers la barrière
ik AI − ik BI = q AII − q BII ℏ𝒌 ℏ𝒌
𝑱Ԧ𝒕 = t t* 𝒎 = 𝑨𝟐𝑰𝑰𝑰 𝒎 𝒖𝒙 1
Et en x = a (3) 𝑱𝒕 𝑨𝑰𝑰𝑰² x0 xm
AII expqa + BII exp−qa = AIII expika Le coefficient de transmission T= = x0
𝑱𝒊 𝑨𝑰²
qAII exp qa
− qBII exp −qa
= ikAIII exp ika (4) 𝑱𝒕 𝑩𝑰²
Le coefficient de réflexion R= =
𝑱𝒊 𝑨𝑰²
Soit : q. a >> 1 la barrière est épaisse 𝒙 2𝑚(𝑉(𝑥)−𝐸)
8. L’énergie potentielle d’interaction entre deux  ln T = ‫ 𝒎 𝒙׬‬−𝟐 𝒅𝒙
9. La barrière n’est rectangulaire comme la 𝟎 ℏ2
charges q1 et q2 distants de r est : 2 𝒙𝒎
 ln T = - 2𝑚(𝑉(𝑥) − 𝐸)𝒅𝒙
𝑞 𝑞
première partie où l’on a ln T = -2q a pour cela et ℏ ‫𝟎𝒙׬‬
V= 1 2 pour x > x0, on peut cependant approcher la fonction
2 𝒙 𝐾
4𝜋𝜀0 𝑟  ln T = - 𝒎
2𝑚( − 𝐸)𝒅𝒙
V (x) par une succession de barrières rectangulaires ℏ ‫𝒙׬‬ 𝟎 4𝜋𝜀 0𝑥
Dans notre cas q1 = 2e et q2 = (Z-2)e et r = x de hauteur V (x) et de largeur dx (Voir figure )
2𝐸 𝒙 𝐾
suffisamment épaisse (q.dx ≪ 1) pour pouvoir  ln T = - 𝒎
2𝑚( − 1)𝒅𝒙
ℏ ‫𝟎𝒙׬‬
𝟐 𝒁−𝟐 𝒆²
soit : V= et K =𝟐 𝒁 − 𝟐 𝒆² 4𝜋𝜀0 𝑥𝐸
𝟒𝝅𝜺𝟎 𝒙 utiliser l’approximation. Remarque
la hauteur V0 de la barrière d´énergie potentielle
à franchir et V ? V(x) Si on donne les Si sans valeurs
2 𝑍−2 𝑒²
V(x = x0) = valeurs numériques numériques
4𝜋𝜀0 𝑥0 1
V(x) T 4𝐸(𝑉0 −𝐸) 1
𝑠ℎ²(𝑞𝑎) T
𝑉0² 𝑠ℎ²(𝑞𝑎)
1 4𝐸(𝑉0 −𝐸)
T = 𝑒𝑥𝑝(−2𝑞𝑎) T 𝑉0²
exp(−2𝑞𝑎)
𝑒𝑥𝑝(2𝑞𝑎)

d’où ln(T) ≈ −2qa T  T0 exp(−2𝑞𝑎)

E
x
x0 xm
x x+dx
On a T = T0 . T1. T2 . . . T(xn) . . T(xm)
la distance xm à laquelle l´énergie potentielle
coulombienne est égale à E est donnée par : donc ln T = ln T0 + ln T1+ ln T2 + . . + ln T(x) . + . ln T(xm)
𝟐 𝒁−𝟐 𝒆2 𝟐 𝒁−𝟐 𝒆2
Si dxn et V(xn) sont respectivement la largeur et la
E =
𝟒𝝅𝜺𝟎 𝒙𝒎
 xm = = 64 10-15nm hauteur de chacune des barrières rectangulaires et si
𝟒𝝅𝜺𝟎 𝑬
n
La largeur de la barrière à franchir est : nous passons à la limite d'une subdivision infiniment
a = xm – x0 = 60,5 10-15 m fine, nous pouvons remplacer la somme
des logarithmes par une intégrale et on obtient
2𝑚 𝑉0−𝐸) 𝒙
Il en résulte que : q. a = a (
ℏ2
= 224 soit : ln T = ‫ )𝒙(𝑻 𝒎 ׬‬avec T(x) = -2q(x).dx
𝒙𝟎
Comme pour la charge 𝑱Ԧ = 𝒗 alors la densité de
Exercice 4 : Particule dans un saut de potentiel 𝑪 2 k0 𝑩 k −k
𝒕= = 𝒆𝒕 𝒓 = = 0 et courant de probabilité 𝑱Ԧp =  * 𝒗
𝑨 𝒌𝟎+𝒌 𝑨 𝒌𝟎+k
ℏ2 ∂ 2 𝜑1(𝑥) ℏ𝒌
1. V = 0  + E 𝜑(𝑥)=0 4. Dans la région I on a : 𝒗 est la particule vitesse 𝒗 =
𝒑
=
2m ∂x 2 𝒎 𝒎
𝟐𝒎𝑬 𝝋𝟏 𝒙 = 𝑨𝒆𝒊 𝒌𝟎 𝒙 + r A 𝒆−𝒊 𝒌𝟎 𝒙 ℏ𝒌
Soit : r² = − 2 𝒅′ 𝒐ù 𝑱Ԧ𝒑 =  *
ℏ 𝒎
Ce qui correspond à une densité de probabilité de 6. Dans la région I on a :
Ainsi : 𝝋𝟏 𝒙 = 𝑨𝒆𝒊 𝒌𝟎 𝒙 + B 𝒆−𝒊 𝒌𝟎 𝒙 présence : P𝟏 𝒙 = 𝝋𝟏 𝒙 𝝋𝟏 ∗ 𝒙
𝟐𝒎𝑬
Le courant de probabilité associée à une
Avec k0 =  𝐏𝟏 𝒙 = 𝑨²(𝒆𝒊 𝒌𝟎 𝒙 + r 𝒆−𝒊 𝒌𝟎 𝒙 ). (𝒆−𝒊 𝒌𝟎 𝒙 + r 𝒆𝒊 𝒌𝟎 𝒙 ) particule incidente
ℏ2
E > V0 2. dans la région II  𝐏𝟏 𝒙 = 𝑨²(𝟏 +r² + 2r 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒌𝟎 𝒙) ℏ𝒌 ℏ𝒌
𝒍 é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕é𝒓𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆  r² = -
′ 𝟐𝒎(𝑬−𝑽𝟎)
k −k 𝟐 k −k
𝑱Ԧ𝒊 = i i* 𝒎 𝒊= A² 𝒎𝟎 𝒖𝒙
ℏ2  𝐏𝟏 𝒙 = 𝑨²(𝟏+ 0 +2 0 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒌𝟎 𝒙))
𝒌𝟎+k 𝒌𝟎+k Le courant de probabilité associée à une
𝟐𝒎(𝑬−𝑽𝟎) Dans la région II on a : particule réfléchie
 r=  i =ik
ℏ2 𝝋𝑰𝑰 𝒙 = 𝒕 𝑨 𝒆𝒙𝒑𝒊𝒌𝒙 ℏ𝒌 ℏ𝒌
𝒆𝒕 𝝋𝟐 𝒙 = 𝑪 𝒆𝒙𝒑 𝒊𝒌𝒙
+ 𝑫 𝒆𝒙𝒑 −𝒊𝒌𝒙 𝑱Ԧ𝒓 = r r* 𝒎 𝒓= - 𝐁𝟐 𝒎𝟎 𝒖𝒙
Ce qui correspond à une densité de
𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒏′ 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒒𝒖′ 𝒊𝒍 𝒏′ 𝒚 𝒂 Le courant de probabilité associée à une particule
𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 variation après x = 0 donc pas de réflexion.
probabilité de présence :
transmise à travers la barrière
𝒔𝒐𝒊𝒕 𝝋𝟐 𝒙 = 𝑪 𝒆𝒙𝒑𝒊𝒌𝒙 P𝟐 𝒙 = 𝝋𝟐 𝒙 𝝋𝟐

𝒙 ℏ𝒌 ℏ𝒌
3. En x= 0 la continuité 𝝋 (𝒙) et 𝝋’(x) donne : 𝑱Ԧ𝒕 = t t* 𝒎 𝒕 = 𝐂² 𝒎 𝒖𝒙
 𝐏𝟐 𝒙 = 𝒕²𝑨²
𝑨 + B = C 𝟐 6. le coefficient de réflexion en courant de probabilité
2k0
𝒆𝒕 𝒊𝒌𝟎𝑨 − 𝒊𝒌𝟎 B = 𝒊𝒌 C  𝐏𝟐 𝒙 = 𝑨² 𝑱𝑟 2
𝒌𝟎 + k 2 = 𝑘0−𝑘
𝑅= = 𝑟
𝑱𝑖 𝑘0+𝑘
𝒊𝒌𝟎𝑨 + 𝒊𝒌𝟎B = 𝒊𝒌𝟎 C
𝒆𝒕 5. à densité volumique de charge  correspond le coefficient de transmission en courant de probabilité
la densité de probabilité  *
𝒊𝒌𝟎𝑨 − 𝒊𝒌𝟎 B = 𝒊𝒌 C 𝑱𝑡 𝑘 2= 𝑘 2𝑘0 2
𝑇= = 𝑡
𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆 ∶ 𝟐𝒊𝒌𝟎𝑨 = 𝒊(𝒌𝟎 + 𝒌) C 𝑱𝑖 𝑘0 𝑘0 (𝑘0+𝑘)
à densité de courant de charge 𝑱Ԧ correspond la
2 k0 k −𝒌 On peut vérifier que :
 𝑪= 𝑨 𝒆𝒕 𝑩 = 0 𝑨et densité de courant de probabilité 𝑱Ԧp
𝒌𝟎+𝒌 𝒌𝟎+𝒌 𝑅+𝑇 =1
𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓é𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 ∶
V(x)
SI E > V0 𝝋𝟐 𝒙 = 𝑪 𝒆𝒙𝒑𝒊𝒌𝒙 + 𝑫 𝒆𝒙𝒑−𝒊𝒌𝒙

V0
𝒆𝒕 𝝋𝟐 𝒙 = 𝑪 𝒆𝒙𝒑𝒒 𝒙 + 𝑫 𝒆𝒙𝒑−𝒒 𝒙

SI E < V 0
Région I Région II

x
I. Etude classique : Interpréter la forme, la symétrie et les points
Exercice 5; Double puits de potentiel a saut finis: la
particuliers de la courbe d’énergie potentielle 𝑉(𝑥) d’interaction de
molécule d’ammoniac
l’atome d’azote avec les atomes d’hydrogènes. La molécule d’ammoniac
La molécule d’ammoniac 14NH3 se présente sous la forme d’une
peut se trouver dans deux états de conformation, selon que l’atome se
pyramide symétrique, l’atome d’azote étant à son sommet. Les trois
trouve du coté 𝑥 > 0 (conformation D ou du coté 𝑥<0 (conformation G).
atomes d’hydrogène définissent le plan de référence. La position de 𝑉 (𝑥)
l’atome d’azote est repérée par l’abscisse 𝑥 telle que |𝑥| soit la distance
1. Réponse : 1
de l’atome au plan de référence 𝑂𝑦𝑥 (figure 1).
𝑉0

x=0 *
0
x
x1 −𝑏 x2 𝑏

➢ 1. Le plan x = 0 des atomes d’hydrogène est un plan de symétrie pour les


configurations G et D d’où la parité de V(x)
➢ Les positions d’équilibre correspondent aux valeurs de x pour lesquelles V(x)
est extrémale, sur le graphe de la figure 2, on observe trois positions
d’équilibre : x=0 (instable), b et –b (stable).
𝟏
Remarque On a : 𝒎𝒗2 = 𝑬 −Ep  0
𝟐
si E < V0,
➢ Pour une position initiale dans le puits de gauche elle y reste. Par exemple si
à t =0 la particule est en x1 sans vitesse initiale, la particule se met en
mouvement car x1 n’est pas une position d’équilibre ; lorsqu’elle atteint x2, sa
vitesse s’annule ; elle ne peut alors que repartir vers x1 puisque x2 n’est pas
une position d’équilibre ; elle arrive en x1 avec une vitesse nulle, puis repart à
nouveau; la particule a alors un mouvement oscillatoire éternel dans le puits de
gauche; son énergie cinétique passe par un maximum en x = -b.
➢ La particule n(a aucun chance de passer vers le puis de droite. Classiquement
la probabilité pour qu’elle se trouve dans ce puis est alors nul.
2. L’énergie 𝑘B𝑇 est-elle suffisante pour que la molécule puisse 2.b. Pourquoi doit-on considérer les fonctions d’onde
s’inverser si la température est celle du point triple de l’eau 𝑇PT
=273.16 K? identiquement nulles pour |𝑥| < 𝑥0 et |𝑥| > 𝑥0 + ℓ ? Quelles sont
À partir de quelle température cette inversion peut-elle s’effectuer les conditions aux limites de 𝜑A(𝑥) et 𝜑B(𝑥) ?
? Commenter.
Dans ce domaine le potentiel est infini, il alors impossible pour la
Réponse : L’énergie d’agitation thermique: particule de franchir ce potentiel donc pour |𝑥| < 𝑥0 et |𝑥| > 𝑥0 + ℓ
E = 𝑘B𝑇pt = 273.16 × 1,38 × 10-23 = 0,023 eV < V0 Donc pas on a : 𝜑A(-𝑥0) = 𝜑B(𝑥0) = 𝜑A(-𝑥0-l0) = 𝜑B(𝑥0+l0) = 0
d’inversion
2. c. Donner, sous forme intégrale, sans les calculer, les conditions
L’inversion peut s’effectuer pour : de normalisation pour 𝜑A(𝑥) et 𝜑B(𝑥).
La localisation conduit à la condition de normalisation pour un état localisé dans le
E = 𝑘B𝑇 = V0  T = 2898 K qui est très élevée −𝑥
puits A est : ‫׬‬−𝑥 0−𝑙 𝜓𝐴2 𝑑𝑥 = 1
II. Inversion quantique de la molécule d’ammoniac 0

La condition de normalisation pour un état localisé dans le puits A est :


1. Pour un état stationnaire il est facile de montrer que : 𝑥 +𝑙
‫ 𝑥׬‬0 −𝑙 𝜓𝐵2 𝑑𝑥 = 1
𝒅2𝜑(x) 𝟐𝒎(𝑬−𝑽 𝒙 ) 0
+ 𝜑(𝑥) = 0 3. a. Résoudre l’équation1 pour le potentiel 𝑉1(𝑥) dans l’intervalle [−𝑥0−ℓ,−𝑥0]
d𝑥2 ℏ2
correspondant au puits 𝐴. On donnera les solutions normalisées 𝜑A,n(𝑥)
On modélise le potentiel V par le double puis infini :
indicées par un entier 𝑛 ∈ ℕ∗ et les énergies 𝑬𝑨𝒏 associées.
𝒅2𝜑A(x) 𝟐𝒎𝑬 2𝑚𝐸 2𝑚𝐸
d𝑥2
+
ℏ2
𝜑A(𝑥) = 0 On pose r² = - soit r =  i k = i
ℏ² ℏ²

A(x) = A1 sin k( x + x0) + A2 cos k (x + x0)


𝝅
𝜓A(𝑥, 𝑡) 𝜓B(𝑥, 𝑡) 𝜑A(-𝑥0) = 0  A 2 = 0 et 𝜑A(-𝑥0-l0) = 0  A 1 sin (kl 0 )=0 et kn = n
𝒍
𝝅 −𝒙
-x0-l x0+l d’où A,n(x) = A1 sin (n ( x + x0) ) Avec la normalisation : ‫׬‬−𝒙 𝟎−𝒍 𝝍𝟐𝑨 𝒅𝒙 = 𝟏
𝒍 𝟎
𝟐 𝝅
2. a. Que veut dire qu’une fonction d’onde est localisée sur un domaine ?
On obtient : A1 =
𝟐 et : A,n(x) = sin (n ( x + x0) )
𝒍 𝒍 𝒍
Un "état localisé dans un domaine" est un état pour lequel la 𝑛²𝜋²ℏ²
𝑛𝜋 2𝑚𝐸
fonction d’onde est nulle en tout point extérieur à ce domaine. Sa les énergies de cet état sont : kn =  soit : EAn =
𝑙 ℏ² 2,𝑚𝑙²
probabilité de présence dans ce domaine est égale à 1.
b. Quelles sont, sans calculs, les solutions 𝜑B(𝑥) et les énergies 𝐸nB?
Pour l’état correspondant la région B il suffit de remplacer x0 par -x0
et on obtient : 𝟐 𝝅
 (x) =
A,n sin (n ( x + x ) )
0
𝒍 𝒍
𝒏²𝝅²ℏ²
Les énergies d’une molécule se trouvant à l’état est : soit : EBn =
𝟐𝒎𝒍²
𝒏²𝝅²ℏ²
Conclusion : Pour le même niveau d’énergie : En = il A B
𝟐,𝒎𝒍²
existe deux état possible pour la molécule A,n(x) et B,n(x) on dit
que le niveau d’énergie est dégénéré.
c. Soit une molécule d’ammoniac dans un état décrit par 𝜓A,n(x, 0) -x0-l x0+l
d’énergie 𝐸nA à un instant 𝑡 donné. Quelle est la probabilité de (figure 3)
trouver l’atome d’azote dans l’intervalle [𝑥0, 𝑥0 + ℓ] à l’instant t > 0 ? 𝟐𝒎𝑬
Dans cette région V = 0 et pour k = on replace la fonction
Conclure. ℏ²
c. À l ’instant t la molécule d’ammoniac est dans un état proposée on vérifie que B(x) est solution de l’équation :
décrit par 𝜓A,n(x, t) = A,n(x) exp(−i𝐸An𝑡/ℏ)
𝒅2𝜑(x) 𝟐𝒎𝑬 𝒅2𝜑B(x) 𝟐𝒎𝑬 𝟐𝒎𝑬
+ 2 𝜑(𝑥) = 0 En effet : + 2 𝜑B(𝑥) = -k² 𝜑(B 𝑥) + 2 𝜑 B(𝑥) = 0
À l ’instant t’ la molécule d’ammoniac est dans un état décrit d𝑥2 ℏ d𝑥2 ℏ ℏ
par 𝜓A,n(x, t’) = A,n(x) exp(−i 𝐸An 𝑡’/ℏ) D’autre part cette fonctions B(x) est nul en x0+l om le potentiel est infini
la densité de probabilité est alors la même l’instant t’ et à
𝟐 𝝅 −𝒙 +𝒍 de même dans la région A : A(x) = A sin (k ( x +x0+l) )
l’instant t. PA = 𝑨𝒏 𝟐 = sin² (n ( x + x0)) et ‫׬‬−𝒙 𝟎 𝝋𝟐𝒏,𝑨 𝒅𝒙 = 𝟏 la
𝒍 𝒍 𝟎
5. Dans le domaine −𝑥0 < 𝑥 < 𝑥0, les solutions de l’équation .1 s’écrivent :
molécule d’ammoniac reste dans l’etat A
𝜑C (𝑥) = 𝐶1 cosh(𝐾𝑥) + 𝐶2 sinh(𝐾𝑥) où 𝐶1, 𝐶2 et 𝐾 sont des constantes.
conclusion : la probabilité de présence dans le puis A reste
certaine et il n’y a pas de possibilité de transition vers l’état B. a. Exprimer 𝐾 en fonction de 𝐸, 𝑉0, 𝑚 et ℏ.
4. On modélise cette fois le profil d’énergie potentielle réelle par
un double puits infini rectangulaire à saut fini, 𝑉2(𝑥) (figure 3). 𝒅2𝜑C(x) 𝟐𝒎(𝑬−𝑽𝟎)
On remplace 𝜑C(x) dans l’équation : + 𝜑C(𝑥) = 0
d𝑥2 ℏ2
Justifier que dans le domaine (B) : 𝑥0 ⩽ 𝑥 ⩽ 𝑥0 + ℓ, la solution
de l’équation .1 s’écrit : 𝟐𝒎(𝑬−𝑽𝟎)
𝟐𝒎𝑬 On trouve s l’équation : - K² 𝜑C(x) + 𝜑C(𝑥) = 0
B(x) = B sin (k ( x - x0-l) ) avec k = ℏ² ℏ2
En déduire dans le domaine (B) : -𝑥0 –l ⩽ 𝑥 ⩽ -𝑥0 , la solution A(x) 𝟐𝒎(𝑽𝟎−𝑬)
Soit : K² =
ℏ2
b. Quelles conditions doivent être vérifiées par la fonction
d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) en tout point où le potentiel est borné ? En
déduire deux relations entre 𝛗𝐁 𝐞𝐭 𝛗𝐜 en x = x0 :
en tout point où le potentiel est borné la fonction d’onde et sa
dérivée sont continus il en résulte que :
𝐝𝛗𝐁 𝐝𝛗𝐂
𝛗𝐁 𝒙+ −
𝟎 = 𝛗𝐂 (𝒙𝟎 ) et 𝒙+
𝟎 = 𝒙−
𝟎
𝒅𝒙 𝒅𝒙
ceci donne : - B sin (k l) = 𝐶1 cosh(𝐾𝑥0) + 𝐶2 sinh(𝐾𝑥0)
et : k B cos (k l) = K 𝐶1 sinh(𝐾𝑥0) + K 𝐶2 cosh(𝐾𝑥0)
𝐝𝛗𝐀 𝐝𝛗𝐂
𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐦𝐞 𝛗𝐀 −𝒙𝟎+ = 𝛗𝐂 (−𝒙−
𝟎 ) et −𝒙+
𝟎 = −𝒙−
𝟎 À l’instant 𝑡 = 0, la molécule d’ammoniac est dans une conformation G (figure
𝒅𝒙 𝒅𝒙
3), décrite par la fonctiond’onde
ceci donne : A sin (k l) = 𝐶1 cosh(𝐾𝑥0) - 𝐶2 sinh(𝐾𝑥0)
et : k A cos (k l) =- K 𝐶1 sinh(𝐾𝑥0) + K 𝐶2 cosh(𝐾𝑥0)

À partir de ces relations qui relient 𝐾 à 𝑘, il est possible de


déterminer l’énergie 𝐸 de l’état stationnaire 𝜑(𝑥), selon qu’il est
symétrique (ou pair en 𝑥, ce qui conduit à 𝐶2 = 0) ou
antisymétrique (ou impair en 𝑥, donc 𝐶1 = 0).

6. La première solution symétrique 𝜑1sym(𝑥) d’énergie 𝐸sym et la première


solution antisymétrique, impaire en 𝑥, 𝜑1anti(𝑥) d’énergie 𝐸anti sont
représentées figure 3. Dans le cas où les énergies de ces deux états sont
très petites devant 𝑉0, leur différence est :
Dans le domaine x0 < x < x0 + ℓ, les fonctions d’onde sont pratiquement opposées, et donc
elles se compensent; par contre, dans le domaine -x0 - ℓ < x < -x0, les fonctions d’onde
sont quasiment identiques, donc elles se renforcent ; dans le domaine -x0 < x < x0, les
deux fonctions sont quasiment nulles. En définitive, la fonction φG(x) (donc la probabilité
de présence) est non nulle à gauche, et pratiquement nulle partout ailleurs ; la molécule
est donc en conformation G.
En tout point où le potentiel est borné la fonction d’onde et sa
dérivée sont continus il en résulte que :
𝐝𝛗𝐁 𝐝𝛗𝐂
𝛗𝐁 𝒙+ −
𝟎 = 𝛗𝐂 (𝒙𝟎 ) et 𝒙+
𝟎 = 𝒙−
𝟎
𝒅𝒙 𝒅𝒙
ceci donne : - B sin (k l) = 𝐶1 ch(𝐾𝑥0) + 𝐶2 sh(𝐾𝑥0) (1)
et : k B cos (k l) = K 𝐶1 sh(𝐾𝑥0) + K 𝐶2 ch(𝐾𝑥0) (2)
𝐝𝛗𝐀 𝐝𝛗𝐂
𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐦𝐞 𝛗𝐀 −𝒙𝟎+ = 𝛗𝐂 (−𝒙−
𝟎 ) et −𝒙+
𝟎 = −𝒙−
𝟎 𝑬𝒂𝒏𝒕
𝒅𝒙 𝒅𝒙 𝟏
ceci donne : A sin (k l) = 𝐶1 ch(𝐾𝑥0) - 𝐶2 sh(𝐾𝑥0) (3)
et : k A cos (k l) =- K 𝐶1 sh(𝐾𝑥0) + K 𝐶2 ch(𝐾𝑥0) (4) Pour la cas II) : C2 = 0 et A = -BSoi 𝛗𝟏𝐬𝐲𝐦 𝐱 =
En multipliant (1).A et (3) B et en faisant la somme on obtient : Dans la région A : A(x) = A sin (k ( x +x0+l) )
Dans la région C: 𝜑C (𝑥) = 𝐶2 cosh(𝐾𝑥)
Soit C1 = 0 (1) et (3)  A = B cas I
Dans la région B : B(x) = -A sin (k ( x - x0- l) )
(2)/(1)  -k cotan(kl) = K coth(Kx0)
d‘où 𝛗 𝐱 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐲𝐦𝐞𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞:
(A + B ) C1 = 0 ou
A=-B et (1) et (3)  C2 = 0 cas II
(2)/(1)  -k cotan(kl) = K th (Kx0)
𝟐𝒎𝑬 𝟐𝒎(𝑽𝟎−𝑬)
Avec k = et K=
ℏ² ℏ²
𝒔𝒚𝒎
𝑬𝟏 ≠ 𝑬𝒂𝒏𝒕
𝟏
Pour la cas I) : C1 = 0 et A = B Soi 𝛗𝟏 𝐚𝐧𝐭𝐢 𝐱 =
Dans la région A : A(x) = A sin (k ( x +x0+l) )
Dans la région C: 𝜑C (𝑥) = 𝐶2 sinh(𝐾𝑥)
Conclusion : L’équation de Snrodinguer est une équation
Dans la région B : B(x) = A sin (k ( x - x0- l) ) linéaire, ainsi une solution générale est la combinaison
d‘où 𝛗 𝐱 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐧𝐭𝐢 − 𝐬𝐲𝐦𝐞𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞: linéaire des deux état précédents.
a. Écrire l’expression de la fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) de la molécule
d’ammoniac à un instant 𝑡 quelconque, enfonction de 𝜑1sym, 𝜑1anti,
des énergies 𝐸1anti et 𝐸1sym et de ℏ.
𝟏 𝑬𝟏𝒔𝒚𝒎 𝑬𝟏𝒂𝒏𝒕
𝒔𝒚𝒎
𝝍 𝒙, 𝒕 = (𝝋𝟏 𝒆−𝒊 + ℏ
𝒕 𝒂𝒏𝒕 −𝒊 ℏ 𝒕
𝝋𝟏 𝒆 )
𝟐
b. Pourquoi deux fonctions d’onde 𝜓1 et 𝜓2 telles que 𝜓1 = 𝜓2 exp(i𝛼),
où exp(i𝛼) est un nombre complexe de module 1, décrivent-elles le
même état physique ?

Les deux fonctions d’onde 𝜓1 et 𝜓2 telles que 𝜓1 = 𝜓2 exp(i𝛼) décrivent


le même état physique car elle correspondent à la même densité de
probabilité de présence de la molécule.
c. En déduire que la fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡) décrit une évolution
périodique de l’état de la molécule d’ammoniac, dont on exprimera la
période 𝜏 en fonction de 𝛿𝐸 et de ℏ.
𝑬𝟏𝒂𝒏𝒕 𝑬𝟏𝒔𝒚𝒎 𝑬𝟏𝒂𝒏𝒕
−𝒊 𝒕 𝟏 𝒔𝒚𝒎
On faut sortir 𝒆 ℏ 𝒆𝒏 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 ∶ 𝝍 𝒙, 𝒕 = (𝝋𝟏 𝒆−𝒊 ℏ 𝒕 + 𝝋𝒂𝒏𝒕
𝟏 𝒆
−𝒊 𝒕
ℏ )
𝟐
𝑬𝟏𝒂𝒏𝒕
−𝒊 𝒕
𝒆 ℏ 𝜹𝑬
𝒔𝒚𝒎 −𝒊 𝒕
𝒐𝒏 𝒐𝒃𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 ∶ 𝝍 𝒙, 𝒕 = (𝝋𝟏 𝒆 ℏ + 𝝋𝒂𝒏𝒕
𝟏 )
𝟐
𝟐𝝅ℏ
𝒍𝒂 𝒑é𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆 𝒅′ 𝒐𝒔𝒄𝒊𝒍𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 ∶ 𝝉 =
𝜹𝑬
d. Décrire l’état de la molécule d’ammoniac à l’instant 𝑡 = 𝜏/2. En quoi
ce changement d’état entre les instants 𝑡 = 0 et 𝑡 = 𝜏/2 permet-il
d’illustrer l’effet tunnel ?
𝑬𝟏𝒂𝒏𝒕
𝝉 𝒆 ℏ 𝒕
−𝒊
𝒔𝒚𝒎
Apres /2 𝝍 𝒙, 𝒕 = = ( 𝝋𝟏 − 𝝋𝒂𝒏𝒕
𝟏 )
𝟐 𝟐

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