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Université Mohammed V Année Universitaire : 2022-2023

Faculté des Sciences de Rabat Sciences de la Matière Physique 4


Département de Physique SMP4

Travaux Dirigés de Mécanique Quantique


Série 2

Exercice 1. Etats stationnaires


Considérons une particule soumise à un potentiel indépendant du temps 𝑉(𝑟⃗).
1. Supposons qu'un état de la particule soit décrit par une fonction d'onde de la forme
𝑖
𝜓(𝑟⃗, 𝑡) = 𝜑(𝑟⃗)𝜒(𝑡). Montrer que 𝜒(𝑡) = 𝐴𝑒 −ℏ𝐸𝑡 (𝐴 est une constante et E est une énergie)
et que 𝜑(𝑟⃗) doit satisfaire l'équation
ℏ2
− Δ𝜑(𝑟⃗) + 𝑉 (𝑟⃗)𝜑(𝑟⃗) = 𝐸𝜑(𝑟⃗)
2𝑚
où 𝑚 est la masse de la particule,
2. Montrer que les solutions ci-dessus de l'équation de Schrödinger conduisent à une densité
de probabilité indépendante du temps. Les états décrits par ces fonctions sont appelés états
stationnaires.

Exercice 2. Puits de potentiel infini.


On considère une particule se déplaçant le long de l'axe Ox et soumise à un potentiel 𝑉(𝑥)
qui est infini pour 𝑥 < 0, nul pour 0 < 𝑥 < 𝐿 et à nouveau infini pour 𝑥 > 𝐿. Il s'agit d'une
particule libre entre deux « murs» situés en 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝐿, qu'elle ne peut en aucune
manière franchir, quelle que soit son énergie cinétique.
1. Decrire le mouvement classique de cette particule.
On s’interesse aux états stationnaires de la particule.
2. (a) Montrer que la fonction d’onde d’une telle particule est nulle en dehors de l’intervalle
0 < 𝑥 < 𝐿. (b) La fonction d’onde devant être continue, quelles sont les valeurs de cette
fonction en 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝐿 ?
2mE
3. Ecrire l’équation de Schrodinger des états stationnaires de la particule. Poser 𝑘 2 = .
ℏ2

4. Montrer que cette équation n’admet pas de solutions pour une énergie E<0 ni pour E=0.
5. Pour E>0, déterminer les fonctions d’onde normalisées des états statinnaires ainsi que les
énergies correspondant. Que peut-on remarquer concernant ces énergies ?
On représente ci-dessous les premières fonctions d’onde ainsi que les densités de probabilité
correspondant ; quelles différences présente le comportement quantique par rapport au
mouvement classique?

6. (a) Calculez les trois niveaux d'énergie les plus bas pour un électron piégé dans un puits
infini de largeur L = 1.00 × 10−10 m (environ le diamètre d'un atome d'hydrogène dans son
état fondamental). (b) Si un photon était émis lorsque l'électron passe de l'état n = 2 à l'état
n = 1, quelle serait sa longueur d'onde ?
7. Déterminez la probabilité de trouver l’électron dans le quart gauche du puits infini, c'est-à-
dire entre un mur à x = 0 et à la position x = L/4. L'électron est supposé dans son état
fondamental.
8. L’électron étant dans le premier état excité n = 2, Quelle est sa position la plus probable ?
Quelle est sa position moyenne ?

Exercice 3. Marche de potentiel


Une particule incidente venant de 𝑥 = −∞, d'énergie E, est libre pour toutes les valeurs
négatives de 𝑥 (𝑉 (𝑥 ) = 0 pour 𝑥 < 0 région I). Elle rencontre en 𝑥 = 0 une « marche de
potentiel » où l’énergie potentielle passe de 0 à une valeur constante 𝑉0 et conserve cette
valeur pour toutes les valeurs positives de 𝑥 (𝑉 (𝑥) = 𝑉0 pour 𝑥 > 0 région II).

1. Décrire, suivant son énergie, le comportement d’une particule classique se déplaçant dans
un tel potentiel.
2mE 2m(E−𝑉0 )
Dans la suite, on introduira les notations 𝑘1 = √ et 𝑘2 = √
ℏ2 ℏ2

2. Ecrire l’équation de Schrodinger des états stationnaires de la particule dans chacune des
régions I et II.
3. Résoudre cette équation dans la région I.
On considère que 𝐸 > 𝑉0 ,
4. Quelle est la solution dans la région II ? Par des considérations physiques montrer que
cette solution prend une forme plus simple.
5. Par analogie avec une onde lumineuse, définir les coefficients de réflexion R et de
transmission T.
6. En utilisant les conditions de continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée, calculer les
coefficients de réflexion R et de transmission T.
7. Quelle conclusion peut-on faire concernant le comportement quantique de la particule ?
On considère maintenent que 𝐸 < 𝑉0 ,
8. Quelle est la solution dans la région II ? Par des considérations physiques montrer que
2m(𝑉0 −𝐸)
cette solution prend une forme plus simple. On pose 𝑘3 = √ .
ℏ2

9. Ecrire les conditions de continuité et calculer le coefficient de reflexion. Que peut-on


conclure ?

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