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1. En l’absence de couplage entre l’atome et les cavités électromagnétiques, l’état d’un atome
après le passage par les deux trous d’Young s’écrit :
1
(ψ a ( r ) +ψ b ( r ) ) e
2
Expérience des trous d’Young dans laquelle on essaie de détecter le chemin suivi par l’atome, en regardant le
photon qu’il laisse dans une des deux cavités électromagnétiques résonnantes situées derrière les trous.
1
Examen de Physique quantique 06/2008
2. Supposons maintenant les deux cavités mises en place et résonnantes avec les atomes.
Après passage de l’atome par les deux trous d’Young et les cavités, écrire l’état du système
atome+champ.
précession. Quel est le temps T0 nécessaire pour que le spin fasse un tour ?
(a) Pour une valeur de s fixée, quelles sont les valeurs possibles de m ?
(b) Donner l’évolution des coefficients α m ( t ) .
(c) Comparer la valeur du vecteur d’état au bout d’une période T0 , ψ (T0 ) , et la valeur
initiale ψ ( 0 ) . Discuter le résultat obtenu en fonction des valeurs de s.
(d) Envisager une mise en évidence expérimentale de ce résultat.
2
Examen de Physique quantique 06/2008
• PROBLEME 1: LE CHARMONIUM
Dans les expériences menées sur les accélérateurs de particules, on peut former des
états liés de particules élémentaires {quark - antiquark } qu’on appelle « mésons ». On
s’intéresse ici au quark c, le « charme », dont l’énergie de masse mc02 (où c0 est la vitesse de
la lumière) est de l’ordre de 1, 5 GeV . L’antiparticule du quark c, notée c , a une masse
identique.
Ce problème est consacré à l’étude de l’édifice cc , appelé « charmonium ».
La valeur élevée de la masse m du charme permet une description non relativiste. Le
potentiel d’interaction entre c et c ne dépend que de la distance r entre les deux particules et
est modélisé ici par :
⎧ 1 2
⎪⎪V0 ( r ) = 2 κ r
V ( r ) = V0 ( r ) + V1 ( r ) avec ⎨ (κ , β > 0 ) (1)
⎪V ( r ) = − β
⎪⎩ 1 r
Le potentiel V1 décrit l’interaction forte, attractive, entre quarks à courte distance, qui suit la
même loi que l’interaction coulombienne.
On se place dans tout le problème dans le référentiel du centre de masse du système
cc , dans lequel l’Hamiltonien s’écrit
pˆ 2
H=
ˆ + V ( rˆ ) ( 2 )
2µ
m
où µ = est la masse réduite, et où rˆ et pˆ sont les opérateurs position et impulsion relatives.
2
1
Le quark c et l’antiquark c sont des particules de spin . Les effets liés au spin sont pris en
2
compte dans la troisième partie du problème. Ils sont négligés dans les deux premières parties.
On peut traiter la deuxième partie si l’on admet les résultats de l’énoncé concernant la
première partie. La partie 3 est pratiquement indépendante des deux premières.
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Examen de Physique quantique 06/2008
pˆ 2 1
Hˆ ( ) = + µω 2 xˆ 2
1D
2µ 2
⎛ 1⎞
sont ω ⎜ n + ⎟ où n est un entier positif ou nul. On rappelle également que ces niveaux
⎝ 2⎠
sont non dégénérés et on donne les fonctions propres ψ n (non normalisées) correspondant
aux trois premiers niveaux d’énergie :
x2 x2 x2
; ψ 2 ( x) = (2x − a ) e
− − −
ψ 0 ( x) = e ; ψ 1 ( x ) = xe avec a = ( 3)
2 2
2a 2a 2 2 2 a2
µω
1.1. Mettre l’Hamiltonien Ĥ 0 sous la forme Hˆ 0 = Hˆ x(1D ) + Hˆ y(1D ) + Hˆ z(1D ) où Hˆ i(1D ) est
l’Hamiltonien d’un oscillateur harmonique à une dimension le long de la direction
i ( i = x, y , z ) .
Dans les questions qui suivent, on va identifier une base d’états propres de Lˆ2 et Lˆ z pour les
trois premiers sous-espaces propres n = 0,1, 2 de Hˆ . 0
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Examen de Physique quantique 06/2008
3
Y1±1 (θ , ϕ ) = ∓ sin θ e ± iϕ
8π
3
Y10 (θ , ϕ ) = cos θ
4π
1.8. Les positions des 4 niveaux d’énergie les plus bas du charmonium sont représentées
sur la figure 1. On a indiqué le moment cinétique l de chaque niveau. La
modélisation de l’interaction entre c et c en terme d’un potentiel purement
harmonique est-elle satisfaisante ?
Energie (MeV)
E f + 702
l=2
E f + 610 l=0
E f + 381 Figure 1
l =1
Structure simplifiée
des premiers niveaux
Ef l=0 du charmonium
β
2. Prise en compte du potentiel V1 ( r ) = −
r
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3770 l=2
⎫
3686 ⎬l = 0
3654 ⎭
3526
3556 ⎫
⎪
⎪
⎬l = 1
⎪
⎪⎭
Figure 2
3511 3417 Structure des niveaux
mesurée expérimentalement
S=1
⎫
3097 ⎬l = 0
2980 ⎭
S=0
On va chercher à retrouver cet ordre de grandeur en utilisant les résultats connus pour la
structure hyperfine de l’atome d’hydrogène. On rappelle que les rapports gyromagnétiques
q q
de l’électron et du proton sont γ e = − g e et γ p = g p avec g e = 2 et g p = 5,58 .
2me 2m p
A'
3.1. La valeur littérale du clivage hyperfin de l’hydrogène s’écrit sous la forme A =
a13
où a1 est la taille caractéristique de l’état fondamental de l’atome d’hydrogène
(rayon de Bohr). A ' exprimé en fonction de , de la vitesse de la lumière c0 , de la
constante de structure fine α (rappelée à la question 2.6.), des masses me , m p et des
2 α 3 ge g p
facteurs g e , g p a pour expression A ' = .
3 c0 me m p
3.2. Transposer ce résultat au cas de l’interaction forte entre les quarks c et c ; en
déduire l’ordre de grandeur de α fort , qu’on comparera au résultat de la question 2.6.
On prendra gc = g c = 2 . La taille a du charmonium sera prise égale à 4 ×10−16 m .
Commentaire :
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• PROBLEME 2:
⎪ 1x
B = B1 e a
cos ωt
⎪
⎪
x
−
B1 = ⎨ B1 y = B1 e a sin ωt
⎪
⎪ B1z = 0
⎪
⎩
On suppose B1 constant (en toute rigueur B1 devrait être variable pour assurer ∇.B = 0 ) et
B1 << B0 .
Dans tout le problème on traite le mouvement spatial des neutrons classiquement. La seule
partie quantique concerne l’évolution de leur état de spin.
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Examen de Physique quantique 06/2008
On mesure le flux de neutrons qui sont passés dans l’état + z (par exemple par un dispositif
de Stern et Gerlach muni de compteurs à neutrons), donc la probabilité P− + qu’ils aient
effectué cette transition. Montrer qu’en fonction de ω , P− + a un comportement résonnant ;
tracer P− + en fonction de l’écart à la résonance (ω 0 − ω ) . Quel est l’ordre de grandeur de la
largeur de la courbe de résonance ∆ω0 en fonction de v et a ?
5-/ On rajoute sur le trajet du faisceau une deuxième zone de champ oscillant B ' ( t ) ,
identique à la première, mais décalée d’une distance b ( b >> a ) le long de x :
⎧ −
x −b
⎪ x
B ' = B1 e a
cos ωt
⎪ x −b
⎪ −
B ' = ⎨ B ' y = B1 e a sin ωt
⎪
⎪ B 'z = 0
⎪
⎩
Quelle est la nouvelle expression de + z Hˆ spin ( t ) − z ?
Calculer la nouvelle valeur de l’amplitude de probabilité de transition C− + après le passage au
travers des deux zones et montrer que l’on obtient l’ancienne expression de C− + multipliée
i (ω 0 −ω )b
⎛ ⎞
par le facteur ⎜1 + e v ⎟ . Calculer la nouvelle probabilité P− + et tracer son allure.
⎜ ⎟
⎝ ⎠
6-/ Expliquer pourquoi il est préférable d’utiliser deux zones de champ décalées de b plutôt
qu’une seule, si l’on veut mesurer avec précision ω 0 . Quel est alors l’ordre de grandeur de la
précision obtenue ∆ω0 ? Exprimer l’ordre de grandeur de la précision obtenue sur le facteur
gyromagnétique ∆g .
7-/ Application numérique : le faisceau de neutrons a une vitesse v = 100 m.s-1 . La valeur du
rapport gyromagnétique du neutron est actuellement mesurée avec la précision :
g = −3,8240836 ± 1, 76 ×10−6
Dans un champ B0 = 1 Tesla , quel doit être l’ordre de grandeur de la longueur b pour
atteindre cette précision ?
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Examen de Physique quantique 06/2008
C orrigés
EXERCICE 1 : brouillage de la cohérence dans une expérience d’Young
1. En l’absence de couplage, la densité de probabilité pour détecter l’atome en un point r de
l’écran vaut :
1
( 1
) (
P ( r ) = ψ a + ψ b + ψ a∗ψ b + ψ aψ b∗ e e = ψ a + ψ b + ψ a∗ψ b + ψ aψ b∗
2
2 2
2
2 2
)
=1
P (r ) = ⎨ ⎬ f f
2 ⎪ + ψ a∗ψ b 1a , 0b 0a ,1b + ψ aψ b∗ 0a ,1b 1a , 0b ⎪
⎩ ⎭
A cause de l’orthogonalité des états 0a et 1a ( 0b et 1b ), le terme d’interférence
disparaît et la probabilité de détection :
1
2
(
P (r ) = ψ a + ψ b
2 2
) f f =
1
2
(ψa + ψb
2 2
)
=1
4. La leçon à retenir ici est simple : on a écrit le chemin suivi par l’atome sur un détecteur, en
l’occurrence les cavités et le signal d’interférence disparaît. Cette disparition du signal
d’interférence n’est pas un brouillage de la fonction d’onde atomique, comme le ferait par
exemple une phase aléatoire qui viendrait se mettre devantψ b . Le signal disparaît parce que
l’état de l’atome s’est intriqué avec l’état de l’environnement, en l’occurrence les cavités.
Comme le signal final ne porte que sur l’atome (la fonction P ( r ) ), l’orthogonalité des états de
l’environnement détruit toute interférence.
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d Sˆx d Sˆ y d Sˆz
= −ω Sˆ y = ω Sˆx
=0
dt dt dt
2. Ces équations différentielles s’intègrent (par exemple) en remarquant que
d 2 Sˆx
2
+ ω 2 Sˆx = 0
dt
Ce qui donne Sˆx ( t ) = A cos (ωt + φ ) , où A et φ sont des constantes d’intégration, dépendant
des conditions initiales. En reportant dans l’équation liant Sˆx et Ŝ y , on en déduit que
Sˆ y ( t ) = A sin (ωt + φ ) . On a donc un mouvement de rotation uniforme à la pulsation ω pour
ˆ
la projection du vecteur S sur le plan xy . La composante selon z , Sˆz est quant à elle
constante. Il s’agit donc bien d’un mouvement de précession autour de l’axe z . Le temps
2π
nécessaire pour faire un tour est la période T0 = .
ω
3.
(a) Le nombre quantique m caractérisant la projection du spin sur l’axe z , peut prendre
les ( 2 s + 1) valeurs possibles {− s, − s + 1, , s − 1, s} .
dψ
(b) L’équation de Schrödinger i = Hˆ ψ prend une forme très simple puisque
dt
les états s, m sont états propres de l’Hamiltonien avec une valeur propre m ω . On
obtient :
i α m ( t ) = m ωα m ( t )
Qui s’intègre en α m ( t ) = α m ( 0 ) e − imωt .
2π
(c) Au bout du temps T0 = , chaque coefficient α m vaut
ω
α m (T0 ) = α m ( 0 ) e − imωT = α m ( 0 ) e − im 2π
0
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• PROBLEME 1: LE CHARMONIUM
1. Modélisation par un potentiel purement harmonique
κ
1.1. On pose ω = et on obtient :
µ
pˆ x2 1 pˆ y2 1 pˆ 2 1
H0 =
ˆ + µω xˆ +
2 2
+ µω 2 yˆ 2 + z + µω 2 zˆ 2
2µ 2 2µ 2 2µ 2
1.2. On obtient une base d’états propres de Ĥ 0 en considérant les produits de fonctions
de Hermite :
Ψ nw ,ny , nz ( r ) = ψ nx ( x )ψ ny ( y )ψ nz ( z ) ( 4)
⎛ 3⎞
d’énergie Enx ,ny ,nz = En = ⎜ n + ⎟ ω avec n = nx + n y + nz .
⎝ 2⎠
1.3. Le niveau fondamental est obtenu pour nx = n y = nz = 0 . Il est non dégénéré :
g0 = 1 . Trois états de la base trouvée ci-dessus correspondent au deuxième niveau
excité : ( nx , n y , nz ) = (1, 0, 0 ) ou ( 0,1, 0 ) ou ( 0, 0,1) . On a donc g1 = 3 .
Six états de la base trouvée ci-dessus correspondent au deuxième niveau excité :
( 2, 0, 0 ) , ( 0, 2, 0 ) , ( 0, 0, 2 ) , (1,1, 0 ) , (1, 0,1) et ( 0,1,1) .
D’une façon générale g n =
( n + 1)( n + 2 ) .
2
1.4. On sait que l’énergie cinétique commute avec Lˆ . Par ailleurs, le potentiel Vˆ0 est
ˆ
invariant par rotation et commute également avec L . Les trois opérateurs Hˆ 0 , Lˆ2 , Lˆ z
commutent deux à deux et on sait qu’il existe une base propre commune à ces trois
⎛ 3⎞
opérateurs. On a déjà identifié les niveaux d’énergie de Ĥ 0 , En = ⎜ n + ⎟ ω . On
⎝ 2⎠
peut donc trouver, dans chaque sous-espace propre E n de Ĥ 0 , une base de fonctions
propres de Lˆ2 et Lˆ . z
1.5.
(a) La fonction Φ 0 est obtenue en prenant nx = n y = nz = 0 dans (4), ce qui donne
x2 + y 2 + z 2
−
Φ0 ( r ) ∝ e 2 a2
r2
−
(b) On a Φ 0 ( r ) ∝ e 2 a2
, ce qui prouve que Φ 0 est de symétrie sphérique. C’est donc un
état de moment cinétique nul.
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1.6.
(a) On obtient une base de fonctions propres de E1 en prenant
( n , n , n ) = (1, 0, 0 ) ou ( 0,1, 0 ) ou ( 0, 0,1) dans l’équation (4), ce qui donne :
x y z
r2 r2 r2
− − −
Ψ1,0,0 ( r ) = xe 2 a2
Ψ 0,1,0 ( r ) = ye 2 a2
Ψ 0,0,1 ( r ) = ze 2 a2
(5)
(b) Ces fonctions peuvent se réécrire :
r2 r2
− −
Ψ1,0,0 ( r ) ∝ re 2 a2 ⎡⎣Y 1
−1
(θ , ϕ ) − Y (θ , ϕ ) ⎤⎦
1
1
, Ψ 0,1,0 ( r ) ∝ ire 2 a2 ⎡⎣Y11 (θ , ϕ ) + Y1−1 (θ , ϕ ) ⎤⎦
r2
−
et Ψ 0,0,1 ( r ) ∝ re 2 a2
Y10 (θ , ϕ ) . Elles sont donc de moment cinétique l = 1 . Tout état de
E1 est combinaison linéaire des trois fonctions (5) et est également de moment
cinétique 1.
(c) Inversement les trois fonctions Ψ1,0,0 ± iΨ 0,1,0 et Ψ 0,0,1 sont proportionnelles aux
harmoniques sphériques Y ±1 et Y 0 . Elles sont donc états propres de Lˆ avec valeurs
1 1 z
La somme de ces trois fonctions donne la fonction Φ 2 ( r ) , qui est donc un état
d’énergie E2 .
(b) Φ 2 ( r ) est à symétrie sphérique et est donc de moment cinétique nul.
1.8. La modélisation de l’interaction cc par un potentiel purement harmonique n’est pas
satisfaisante. Le troisième et le quatrième niveau, correspondant respectivement à
l = 0 et l = 2 , ne sont pas dégénérés alors qu’ils le seraient dans le cas du potentiel
harmonique. Par ailleurs, l’écart entre les deux premiers niveaux ( 381 MeV ) n’est
pas égal à l’écart entre les deux niveaux suivants ( 229 MeV ) , alors que les niveaux
d’énergie d’un oscillateur harmonique sont équidistants.
β
2. Prise en compte du potentiel V1 ( r ) = −
r
β
2.1. Le potentiel V1 ( r ) = − est à symétrie sphérique ; il commute avec les trois
r
ˆ
composantes du moment cinétique. Par conséquent, il commute avec L2 .
2.2. On multiplie la relation Vˆ1 Lˆ2 = Lˆ2Vˆ1 par n, l , m à gauche et n, l ', m ' à droite. On
trouve :
2
l ' ( l '+ 1) n, l , m Vˆ1 n, l ', m ' = 2
l ( l + 1) n, l , m Vˆ1 n, l ', m '
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Les interactions fortes méritent bien leur nom ! Leur constante de couplage est proche
de 1, ce qui signifie qu’elles sont beaucoup plus intenses que les interactions
1
électromagnétiques, dont la constante de couplage α vaut .
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3. La structure hyperfine du niveau fondamental (BONUS)
3.1. L’énergie A donnant la valeur du clivage hyperfin du niveau fondamental de
l’atome d’hydrogène s’écrit en fonction des paramètres donnés dans l’énoncé :
A' 2 α 3 ge g p
A = 3 avec A ' =
a1 3 c0 me m p
3.2. Le rapport entre le clivage de l’atome d’hydrogène ( 6 × 10−6 eV ) et celui du
charmonium (117 MeV ) peut se mettre sous la forme :
6 ×10−6 a 3 α g e g p mc mc
=
117 × 106 a13 α fort g e g e me m p
On en déduit α fort = 0,9 . L’accord avec la valeur trouvée à la fin de la partie 2 est à
peu près satisfaisant compte tenu des approximations faites.
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• PROBLEME 2:
MESURE DU RAPPORT GYROMAGNETIQUE DU NEUTRON
1-/ L’expression de l’Hamiltonien Hˆ spin ( t ) est :
Hˆ spin ( t ) = − M .B = −γ S .B
ˆ ˆ
(
Hˆ spin ( t ) = −γ Sˆz B0 + Sˆx B1x + Sˆ y B1 y )
2-/ Dans la base { + z , − z } et en utilisant les notations de l’énoncé, la matrice représentative
de Hˆ spin ( t ) s’écrit :
⎛ −
vt
⎞ ⎛ −
vt
⎞
⎜ ω0 ω1e e− iωt ⎟
a
⎛ ω00 ⎞ ⎜ 0 ω e a − iωt
e ⎟
Hˆ spin ( t ) = ⎜ ⎟= ⎜ ⎟+
1
⎪⎩ =0
soit encore :
⎧⎪i A ( t ) = e + iω0t + z Hˆ 1 − z B ( t )
⎨
⎪⎩i B ( t ) = e 0 − z Hˆ 1 + z A ( t )
− iω t
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4-/ Calcul de C− +
Remplaçant Ĥ 1 par son expression, on obtient :
2v
+∞
i ω1 iω1
vt
−
∫ eiω0t e − iωt e
C− + =− a
dt = − a
2 −∞ 2 ⎛ v ⎞2
⎜ ⎟ + ( ω0 − ω )
2
⎝a⎠
On en déduit la probabilité de transition :
2
2 ⎛ ω1τ ⎞
P− + = C− + =⎜ ⎟
⎜ 1 + τ 2 (ω − ω ) ⎟
2
⎝ 0 ⎠
a
avec τ = qui correspond au temps de passage dans la zone où règne le champ B1 , et la
v
largeur à mi-hauteur ∆ définie par :
2
⎛ ⎞
⎜ ⎟
ω1τ
( )
1
⎜ ⎟ = 1 (ω τ )2 ⇒ ∆ = 2 2 − 1 2 1 1
⎜ 2⎛∆⎞
2
⎟ 2
1
τ τ
⎜⎜ 1 + τ ⎜ ⎟ ⎟⎟
⎝ ⎝2⎠ ⎠
L’allure de la probabilité de transition en fonction de (ω − ω0 ) est indiquée sur la figure ci-
dessous.
ω −
vt
ω1 −
vt − b
ω1 ⎛ − vt
−
v t −T
⎞
+ z Hˆ spin ( t ) − z = 1 e a
e − iω t
+ e a
e − iω t
= e − iωt
⎜⎜ e a
+e a
⎟⎟
2 2 2 ⎝ ⎠
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b
avec T = .
v
On en déduit la nouvelle expression de l’amplitude de transition :
iω
+∞
⎛ − vt −
v t −T
⎞
C '− + = − 1 ∫ e ( 0 ) ⎜ e a + e a ⎟ dt
i ω −ω t
2 −∞ ⎜ ⎟
⎝ ⎠
iω1 ⎡ i(ω0 −ω )t − a ⎤
+∞ vt +∞ v t −T
i (ω0 −ω )T i ω − ω t −T −
C '− + = − ⎢∫ e e dt + e ∫ e ( 0 )( ) e a
dt ⎥
2 ⎣⎢ −∞ −∞ ⎦⎥
+∞
iω
( )
vt
i ω −ω t −
=− 1 ∫ e( 0 )e dt × 1 + e (
a i ω0 −ω )T
C '− +
2 −∞
C− +
(
C '− + = C − + 1 + e (
i ω0 −ω )T
)
et celle de la probabilité de transition :
' 2 ⎛ (ω − ω ) b ⎞
P '− + = C−+ = 4 cos 2 ⎜ 0 ⎟ P− +
⎝ 2v ⎠
L’allure de la probabilité de transition en fonction de (ω − ω0 ) est représentée sur la figure ci-
dessous.
6-/ La courbe présente un pic beaucoup plus étroit. C’est la courbe standard de diffraction par
deux fentes identiques : franges d’interférences modulées par le phénomène de diffraction dû
à l’une ou l’autre des zones de champ tournant.
v v
La largeur à mi-hauteur est de l’ordre de << .
b a
L’ordre de grandeur de la précision sur le facteur gyromagnétique est égal à :
⎛ 2m ⎞ 2mn v
∆g = ∆ω 0 ⎜ n ⎟
⎝ eB0 ⎠ eB0b
7-/ Application numérique :
∆g 2 ×10−6 ⇒ b 1m
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