Vous êtes sur la page 1sur 30

Coccinelle CM1 UNITÉ 7

UNITÉ 7
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

LECTURE Qu’est-ce qu’il a ? livre p. 114

THÈME DE L’UNITÉ : Vivre ensemble.


OBJECTIF : étudier des textes documentaires qui font connaitre le handicap et la situation des
personnes handicapées pour en tirer une réflexion sur son propre comportement dans la vie.

LECTURE p. 114
Présenter le texte : un extrait d’une revue consacrée au handicap.
Observer la page : trois titres sous forme de questions. Elles sont entre guillemets pour donner au lecteur
l’impression que c’est lui qui les pose. Sous chaque question, un sous-titre en vert annonce la réponse.
Pour les deux premières questions, un encadré est inclus dans la réponse.
Est-ce qu’il est vraiment handicapé ?
– Expliquer ce qu’est l’Organisation mondiale de la santé : l’institution des Nations unies pour la
santé publique partout dans le monde. Cette définition est donc valable pour tout le monde, dans tous
les pays.
– Réfléchir sur le mot désavantagé. Avoir un avantage, c’est avoir un peu plus que les autres,
une chance ou des possibilités de plus que les autres. Quand un joueur de basketball mesure 2m10,
DÉCOUVRIR

sa taille lui donne un avantage sur les autres plus petits. Le désavantage, c’est le contraire : avoir
une chance, une possibilité de moins que les autres.
Est-ce que le basketteur qui mesure seulement 1m 90 est une personne handicapée ? Non, tous les
désavantages ne sont pas des handicaps. Le handicap est un désavantage qui résulte d’une
maladie, d’un accident ou d’un problème de santé. C’est pourquoi c’est l’OMS qui le définit.
– L’encadré complète la définition. Il énumère les trois sortes de handicap : sensoriel, moteur et
mental.
Quand on parle de handicap sensoriel, à quoi les élèves pensent-ils ? Évoquer les sourds,
les malvoyants : ce sont des handicaps qui touchent l’audition et la vue, les deux sens de la
communication avec les autres. Les personnes qui en souffrent sont désavantagées pour
communiquer.
Le handicap moteur : évoquer les personnes paralysées, qui se déplacent en fauteuil. Ces
personnes sont désavantagées pour se déplacer, aller dans les mêmes endroits que les autres sans
aide…
Le handicap mental : on pense à des personnes qui ont du mal à apprendre même les choses les
plus simples de la vie. Elles sont désavantagées parce qu’elles ont du mal à se débrouiller toutes
seules dans la vie en société. Si les élèves évoquent les enfants trisomiques, ou les enfants autistes,
confirmer : ce sont des handicaps mentaux.
Ça se soigne?
– Dans ce paragraphe, il faut comprendre que :
- ce n’est pas une maladie : donc cela ne se soigne pas.
- c’est la conséquence d’une maladie sur la vie : donc on peut réduire le désavantage. La solution
est donnée : la société doit s’adapter aux besoins de la personne. Faire la liste des moyens
proposés.
Lesquels sont adaptés aux handicaps sensoriels, aux handicaps moteurs, aux handicaps mentaux ?
– Lire l’encadré. Comment aide-t-il à comprendre que le handicap est bien un désavantage pour
la vie en société ? Désavantage : les sourds ne peuvent pas communiquer avec les entendants.
Réduction du désavantage : la Langue des Signes Française permet de communiquer avec
les entendants.
Expliquer aux élèves en quoi consiste la LSF. On peut trouver sur l’internet des sites, des vidéos
qui permettent d’apprendre les mots de la vie quotidienne en LSF.
Pour le développement de la communication avec les aveugles, évoquer l’alphabet Braille,
qu’on retrouvera sur la commande d’ascenseur page 131, dans l’activité PARLER POUR.
Peut-il se débrouiller tout seul ?
Dans ce paragraphe, il faut comprendre :
- qu’on ne peut pas répondre par oui ou non : les personnes handicapées ont parfois besoin d’aide.
- que, pour réduire le handicap, on développe leur autonomie, par la rééducation et par le développement
d’équipements. Dire aux élèves que le développement de ces équipements se fait très rapidement.
On fait maintenant des prothèses « intelligentes », connectées au cerveau et qui lui obéissent directement.
Ils ont pu voir à la télévision des athlètes courir ou pratiquer d’autres sports avec des prothèses, etc.
1. Quelle différence faut-il faire entre maladie et handicap ?

2
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

Récapituler ce que l’on a compris : le handicap peut-être la conséquence d’une maladie.


Mais le handicap n’est pas la maladie elle-même. C’est le désavantage causé par la maladie
(ou l’accident) dans la vie sociale du malade.
La maladie à l’origine du handicap peut se soigner. Le handicap ne se soigne pas. Il doit être
réduit le plus possible pour que la personne handicapée ait les mêmes possibilités de vie sociale
DÉCOUVRIR

que les autres : pouvoir bouger, se déplacer, fréquenter tous les lieux publics, communiquer.

LECTURE Vas-y ! Handicap ou pas livre p. 115-121

LECTURE p. 115
Présenter le texte.1
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu.
À qui ce texte s’adresse-t-il ? Qui désigne tu ? L’auteure s’adresse à un lecteur qui n’est pas porteur
de handicap pour lui faire connaitre ce que vit et ressent une personne qui a un handicap.
Observer l’organisation de la page : comme dans la page de gauche, deux titres sous forme
de questions. Une illustration.
Qui est handicapé ?
– Retrouver les éléments de définition de la page 114.
– Comment le texte répond-il à la question qu’il pose : Qu’ont-ils donc en commun ?
Réfléchir : présente-t-il les handicaps comme des désavantages ? On ne trouve pas ce mot dans
le texte. On trouve le mot étiquette. Comment l’auteure fait-elle comprendre ce mot ? Nous voyons
la personne seulement comme handicapée. Nous lui attachons cette étiquette, nous ne voyons plus que
cela, nous ne voyons pas les autres aspects de sa personne.
Et toi, tu es « normal » ?
– Revenir à la définition du handicap donnée page précédente. Si l’on ne correspond pas à cette
définition, la réponse est : Oui. Ouf, tout va bien.
– Dans ce paragraphe, deux choses sont à établir :
 Chacun de nous peut avoir une difficulté, et recevoir une étiquette qui fait coller à la peau cette difficulté.
RÉFLÉCHIR

Repérer sur le dessin la personne que l’on pourrait appeler la tomate (qui rougit car timide), celle que l’on
appelle le gros. Quels sont les aspects physiques de la personne qui expliquent les autres étiquettes ?
Que peut se dire l’enfant sans étiquette au milieu du dessin ?
 Retrouver la notion de désavantage : les personnes handicapées rencontrent des obstacles
à surmonter plus importants, plus évidents que ceux rencontrés par les gens normaux.
2. Faut-il plutôt dire : Pierre a un handicap, ou bien Pierre est une personne handicapée ?
– Discuter. Quand on dit Il est, on lui met une étiquette qui réduit toute sa personne au handicap.
Quand on dit Il a, on considère que son handicap n’est qu’un aspect de sa personne.
– Donner des exemples dans lesquels les élèves peuvent se retrouver : dire à un élève Tu es
DÉCOUVRIR

mauvais en maths, c’est lui dire qu’il ne réussira jamais en mathématiques. Lui dire Tu as du mal à faire
les problèmes c’est lui signaler une difficulté que l’on peut réduire et surmonter, c’est lui faire
comprendre qu’il peut y arriver.
3. Qu’est-ce que l’auteure reproche aux « étiquettes » ?
Récapituler ce que l’on a compris dans la lecture : l’étiquette réduit la personne à la difficulté
qu’elle rencontre et la rend différente des autres, en tout cas de celui qui lui attribue cette étiquette.

LECTURE p. 116-117
Pars à la découverte
– À quelle découverte l’auteure invite-t-elle ?
L’étiquette cache la personne. Si on l’enlève, on découvre :
 la ressemblance avec soi : elle a des sentiments, des idées…
 la différence d’avec soi : elle a des expériences de vie que l’on n’a pas et qu’il est intéressant
de partager.
– Comment l’expérience présentée dans l’encadré permet-elle d’enlever l’étiquette aveugle ?
Tu es jaloux ?
1
Ce texte a été publié initialement sous le même titre aux éditions Syros, dans la collection Souris Poche.
Nous remercions l’auteure d’en avoir autorisé la reproduction intégrale pour Coccinelle.

3
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

– Qui est tu dans ce paragraphe ?


Un enfant qui a lui-même un frère ou une sœur porteur d’un handicap dans sa famille.
Pourquoi cet enfant peut-il être jaloux ?
– Quels conseils donne l’auteure ?

4
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7

RÉFLÉCHIR DÉCOUVRIR
Guide de l’enseignant

Tu n’oses pas ?
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant normal, valide.
Qu’est-ce qu’il n’ose pas faire ? Pourquoi ?
Un enfant sait prendre contact avec un autre pour en faire un copain. Mais devant un enfant handicapé,
il craint de mal faire, il est intimidé.
– Quels conseils donne l’auteure ?
– Comment l’expérience présentée dans l’encadré permet-elle de ressentir ce que peut ressentir
une personne handicapée ?
Pas de pitié pour la pitié
Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui a dans sa classe un enfant handicapé.
Traiter ici la question 3.
3. Comment comprends-tu Pas de pitié pour la pitié ?
– Quel mot du texte exprime la pitié ? Le pauvre !
Que se passe-t-il quand on a de la pitié pour quelqu’un ? On le plaint, on a de la sympathie pour lui,
on lui souhaiterait de vivre autre chose. On pense qu’il est forcément triste.
– Que nous dit l’auteure ?
 C’est la pitié qui peut rendre triste celui que l’on plaint, au lieu de le réconforter.
 Cet enfant est en classe comme élève, pour apprendre, et comme tout élève il aura des points forts
et des points faibles. Penser aussi à soi-même : que ressent-on quand on est regardé avec pitié ?
– Commenter l’expérience présentée dans l’encadré : qu’est-ce que ces ouvriers sourds ont apporté
à leur entreprise ? Si l’entreprise avait eu pitié d’eux, les aurait-elle employés à ce travail ?
L’entreprise a su voir comme un avantage le fait que ces ouvriers parlent par signes et peuvent donc
DÉCOUVRIR

communiquer à grande distance quand il est difficile de s’entendre, même en criant, cf. le titre :
Je ne t’entends pas !
1. On voit tout de suite que certaines personnes sont handicapées. Quel problème cela pose-t-il ?
– Récapituler les lectures : on peut être gêné, timide, hésiter à prendre contact, éviter de regarder,
avoir peur de ne pas bien faire, considérer la personne handicapée non pas avec toutes ses possibilités
mais seulement comme quelqu’un à plaindre parce qu’il n’a pas le même aspect physique ou les mêmes
possibilités que nous.
– Conclure : le problème posé est de ne pas arriver à faire simple avec la personne handicapée.
2. Qu’est-ce qui gêne le plus pour avoir des rapports simples avec une personne handicapée ?
C’est d’imaginer qu’elle n’a pas les mêmes idées, envies, gouts, émotions que nous.

LECTURE p. 118-119
Le regard des autres
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui vit normalement avec une personne handicapée et que les autres regardent.
Quelle expérience cet enfant fait-il ?
Réfléchir : les autres posent sur lui le même regard que celui qu’ils posent sur la personne handicapée. Du
coup, il se sent lui-même différent. Il vit exactement la même chose que la personne handicapée.
Il ne sait plus qui il est.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Sourire, pour montrer à l’autre que l’on comprend sa gêne et qu’on l’invite à la dépasser.
Traiter ici la question 2.
2. Comment ferais-tu pour être un pont entre les personnes qui ont un handicap et celles
qui n’en ont pas ?
Discuter, les élèves proposent leurs idées et les expliquent.
Prends ton temps
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui a un copain porteur d’un handicap mental : il ne saisit pas du premier coup…
Rappeler les difficultés d’apprentissage (p. 114), les pensées plus lentes (p. 115).
– Quel conseil donne l’auteure ?
Ne pas s’énerver, prendre son temps, expliquer calmement.
Et aussi penser à soi-même ! Cela nous est arrivé à nous aussi, de ne pas comprendre tout de suite.

5
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
RÉFLÉCHIR DÉCOUVRIR
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

Fais des gestes simples.


– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant valide qui souhaite prendre contact avec une personne handicapée et qui a du mal à rester naturel.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Faire comme l’on ferait avec une autre personne qui ne porte pas de handicap.
Sale caractère ?
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant valide qui ne comprend pas pourquoi un enfant handicapé se met en colère.
Traiter ici la question 1.
1. Pourquoi un enfant qui a un handicap peut-il parfois être de mauvaise humeur ?
Il est limité dans ce qu’il fait, il ne peut pas faire tout ce qu’il aurait envie de faire, ou il ne peut pas
le faire tout seul.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Se rappeler comment l’on est quand on ne peut pas faire quelque chose à cause d’une maladie,
et penser que pour lui, c’est tout le temps comme cela. Il faut comprendre, être capable de se mettre
dans la tête de l’autre.
– Que penses-tu de l’expérience présentée dans l’encadré ?
3. Pour aider une personne qui a un handicap, que dois-tu faire différemment ?
DÉCOUVRIR

Que dois-tu faire comme avec tout le monde ?


– Différemment. Cela dépend de la personne, de son handicap.
Handicap mental : parler et expliquer plus lentement ; ne pas perdre patience.
Handicap moteur : se mettre au niveau de la personne en fauteuil.
Handicap sensoriel : toucher pour prendre contact avec un aveugle ; parler en face et bien articuler
avec un sourd, et encore mieux, apprendre un peu de langue des signes française.
– Comme avec tout le monde : rester simple ; proposer des activités comme à un autre ; comprendre
les sautes d’humeur ; parler simplement.
LECTURE p. 120-121
Un cadeau tout simple
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant valide qui n’ose pas apporter de l’aide.
Pourquoi n’ose-t-il pas ?
Il ne le connait pas ; il a peut-être peur de gêner ; ou peur que l’autre l’envoie promener, lui parle mal ;
peur qu’il préfère se débrouiller tout seul, qu’il n’aime pas qu’on l’aide.
Quand on n’ose pas, on se donne toujours plein de bonnes raisons, et on n’arrive plus à être simple.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Proposer son aide simplement, faire ce que l’on pense devoir faire, sans se soucier de la réponse.
RÉFLÉCHIR

Et ne pas se vexer s’il refuse.


Aide, mais sans t’imposer
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant valide qui a l’expérience de recevoir une aide qu’il ne demandait pas et qui ne lui apporte rien.
– Quel conseil donne l’auteure ?
S’assurer que la personne que l’on veut aider le souhaite vraiment.
C’est ce que ferait l’enfant du paragraphe précédent s’il demandait : Tu veux un coup de main ?
Traiter ici la question 1.
Quelquefois, on aide de bon cœur, mais mal. Pourquoi ? Comment bien aider ?
– Pourquoi ? Parce que on ne cherche pas à savoir ce que veut l’autre ; on pense à sa place ce qui est bien
pour lui ; on ne cherche pas à savoir ce qu’il désire mais on décide pour lui. Parfois aussi parce qu’on ne sait
pas s’adapter.
– Comment faire ? S’assurer de ce que veut l’autre. Ne pas faire à la place de l’autre mais faire avec lui,
l’aider à faire. Et cela ne vaut pas que pour les personnes handicapées ! C’est vrai avec tout le monde.
Halte aux injustices !
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui hésite à faire ce qu’il pense être son devoir (aider l’autre) parce qu’il risque de se couper du
groupe des autres enfants qui ont une attitude mauvaise et injuste.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Faire selon sa conscience, s’opposer même si on est tout seul, ne pas se taire.

6
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

DÉCOUVRIR RÉFLÉCHIR
Les élèves ont-ils rencontré des situations analogues, même si ces situations ne concernaient pas
un élève handicapé ?
Traiter ici la question 2.
2. Quelquefois aussi, on accepte l’injustice, on reste avec ceux qui se moquent d’une personne
qui a un handicap, même si au fond de soi on n’est pas fier. À ton avis, pourquoi ?
Parce qu’on a peur de se couper du groupe, d’être l’objet de moqueries ou de représailles, d’attaques.
Parce qu’on ne sait pas que l’on peut et doit en parler aux adultes qui sont responsables de la sécurité
et du bien-être de tous.
Parce qu’on craint de passer pour un faible si on prend la défense d’un faible.
Des gens pour de vrai
Qu’apprend-on dans ce paragraphe ? Les handicapés sont des personnes ordinaires, certaines
sympathiques, d’autres moins. On ne peut pas être l’ami de tout le monde, de tous les handicapés.
On choisit ses amis non pas parce qu’ils ont un désavantage mais en fonction de leur caractère.
Handicap ou pas
C’est la conclusion du livre. Sur quelles idées l’auteur souhaite-t-elle insister ?
RÉFLÉCHIR

- Comprendre qu’une personne handicapée est une personne : la ressemblance avec les autres
est plus importante que la différence, même si la différence se voit beaucoup, tout de suite et entraine
un désavantage.
- Ne pas ajouter d’autres désavantages par la pitié, la gêne, le regard négatif.
Traiter ici la question 3.
D’après toi, quel est le conseil principal que l’auteure a souhaité donner dans son livre ?
Remarquer que l’on a souvent rencontré les mots simple et simplement. Retrouver les occurrences :
Et si tu faisais simple comme avec n’importe qui ? page 117
Tout simplement. page 118
Fais des gestes simples. Aie des gestes simples. Trouve les gestes tout simples. page 119
Un cadeau tout simple. … tu as agi de façon juste et simple. page 120
Les personnes handicapées sont simplement comme toi et moi. Fais connaissance tout simplement, comme
avec n’importe qui. page 121
Le conseil est de se comporter avec les personnes handicapées comme avec toutes les autres.

Cahier p. 60
Les paramètres nécessaires sont manquants ou erronés.
 Rechercher collectivement la partie du texte qui permet de répondre : page 114, paragraphe
Ça se soigne. Relire le paragraphe à haute voix. Puis travail individuel de rédaction de la réponse.
La réponse doit faire apparaitre :
- l’accessibilité des lieux publics aux personnes en fauteuil roulant
- le développement de moyens de communication pour les personnes sourdes (la LSF) ou aveugles
(l’alphabet Braille, si on l’a évoqué dans le travail de lecture)
- la pédagogie particulière.
 Récapituler collectivement les idées discutées au cours de la lecture : la gêne, la peur de mal faire,
la timidité, la peur de gêner, la peur que l’autre refuse.
Puis travail individuel de rédaction de la réponse.
 Récapituler collectivement les idées discutées au cours de la lecture.
- Ce qui est différent :
 le handicap, c’est-à-dire la difficulté à avoir les mêmes possibilités de vie sociale que la personne valide :
pouvoir bouger, se déplacer, fréquenter tous les lieux publics, communiquer.
 des expériences de vie inconnues des personnes valides, mais que la personne valide peut essayer
de partager (le théâtre dans le noir, l’expérience d’une fête au milieu de sourds).
- Ce qui est semblable :
tout le reste : les émotions, les sentiments, les idées, les petits soucis de la vie ordinaire, des points forts
et des points faibles.
 La question a été traitée sous une autre forme page 115. Rappeler ce que l’on a compris.
 Le cadeau tout simple consiste à parler normalement, gentiment, à proposer simplement son aide,
exactement comme on le ferait avec un autre copain.
 Voir les productions des élèves.

7
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

LE PROBLÈME GRAMMAIRE Le verbe et ses compléments livre p. 122-123

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent identifier le verbe dans la phrase,
analyser le groupe sujet, identifier le sujet dans le groupe sujet.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les compléments du verbe et le groupe verbal.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les phrases de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS.
JE RÉFLÉCHIS

※ Lire le bandeau.
Deux enfants parlent des jeux. Lire les bulles.
- Demander aux élèves de poser d’autres questions sur les jeux : Tu aimes… ?
et de donner d’autres réponses : Oui, je joue à…
Écrire questions et réponses au tableau. Comparer. Quelles informations apporte la partie de la phrase
qui change ? Elle apporte une précision à la question Tu aimes ? et à la réponse Je joue. La précision
porte sur ce qu’on aime, sur ce à quoi on joue.
※ Analyser les phrases.
Tu aimes les jeux de raquette : le verbe de la phrase aimes, le sujet tu, et un groupe de mots qui suit
le verbe et qui apporte des précisions. Ce groupe de mots est un groupe nominal qui contient un
complément du nom. Analyser de la même façon les phrases produites par les élèves.
Même travail pour Je joue au pingpong. Rappeler que au est un déterminant qui contient la préposition
à. Au, c’est *à le qu’on ne dit pas en français.
※ Formuler le problème : comment apporte-t-on des précisions au verbe de la phrase ?

Isoler le complément du verbe


 Surligne le groupe sujet. Entoure le verbe.
Rappeler ce qu’est le groupe sujet : le sujet du verbe et les mots qui le précisent quand il en a.
1. Certains handicaps affaiblissent la vue ou l’ouïe.
D’autres handicaps rendent les pensées plus lentes.
Des équipements électroniques facilitent la vie quotidienne des personnes
handicapées.
La maitresse de la classe s’occupe de tous les enfants.
Les enfants handicapés participent à toutes les activités scolaires.
Baptiste a perdu une jambe. Il s’appuie sur sa canne.
La journée d’Audrey commence par sa séance de rééducation.
2. La société d’aujourd’hui adapte les lieux publics aux besoins des personnes.
Le kinésithérapeute apprend des gestes efficaces aux personnes handicapées.

Manipuler les compléments du verbe


 Étudie les groupes de mots qui restent.
a. Peux-tu les déplacer ?
Faire des essais sur chaque phrase. Conclure que ces groupes de mots ne peuvent pas trouver
une autre place dans la phrase : ni au début de la phrase, ni entre le sujet et le verbe.
b. Essaie de les supprimer. Que constates-tu ?
Observer que, dans la plupart des cas, la suppression rend la phrase incompréhensible.
On peut comprendre La maitresse de la classe s’occupe, mais c’est un tout autre sens : elle fait quelque
chose pour passer le temps. La journée d’Audrey commence : on comprend qu’elle se lève.
Le kinésithérapeute apprend : on comprend qu’il étudie.
Dans les phrases du groupe 2, il y a deux groupes nominaux après le verbe. On peut supprimer
le second, la phrase est moins précise. La société d’aujourd’hui adapte les lieux publics :
on ne sait pas à quoi, à qui elle les adapte. Le kinésithérapeute apprend des gestes efficaces :
on ne sait pas non plus à qui.
Par contre, on ne peut pas supprimer le premier groupe. La phrase n’est plus compréhensible.
※ Conclure
Ces groupes de mots sont placés après le verbe de la phrase. On ne peut pas les déplacer.
Si on les supprime, la phrase n’a plus de sens, ou prend un autre sens, ou est moins précise.

8
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

Distinguer les compléments du verbe par leur construction


JE RÉFLÉCHIS

 Classe dans le tableau les groupes de mots qui suivent le verbe.


Écris le critère de classement en tête de colonne.
Observer le tableau donné. Pourquoi la vue ou l’ouïe et de tous les enfants sont-ils dans deux colonnes
différentes ? Observer la présence de la préposition de devant tous les enfants.
Dans la première colonne, le groupe de mots n’est pas précédé par une préposition. Dans la seconde
colonne, il est introduit par une préposition.
Écrire la tête de colonne au crayon à papier. On la modifiera à la fin de la leçon pour y inscrire
la
verbe pas de préposition une préposition
affaiblissent la vue ou l’ouïe
rendent les pensées plus lentes
facilitent la vie quotidienne des personnes handicapées
s’occupe de tous les enfants
participent à toutes les activités scolaires
a perdu une jambe
s’appuie sur sa canne
commence par sa séance de rééducation
adapte les lieux publics aux besoins des personnes
apprend des gestes efficaces aux personnes handicapées
nomenclature grammaticale.
JE DIS

※ Conclure
Après le verbe, il y a deux sortes de groupes de mots : ceux qui sont introduits par une préposition
et ceux qui ne sont pas introduits par une préposition. Relever les prépositions présentes dans le
tableau :
de, à (et sa combinaison avec le déterminant : aux), sur, par.

Faire le lien entre sa compétence orale et l’analyse de l’écrit


 Complète le verbe. Peux-tu déplacer le groupe de mots que tu as ajouté ?
1re édition. Modifier la consigne comme ci-dessus.
- Consacrer un temps important à cette partie de la séance : chaque élève doit se rendre compte que,
quand il parle, il sait apporter des précisions au verbe et sait aussi comprendre les précisions différentes que
les autres apportent.
Si, parmi les compléments proposés, apparaissent des compléments de phrase (par ex. : Nous avons bu
pour nous rafraichir) ou des adverbes (Je pars vite), confirmer que c’est possible.
Manipuler les compléments de phrase : on peut les déplacer. Ce sont d’autres compléments.
On les étudiera plus tard. Pour l’adverbe, constater qu’il apporte bien une précision au verbe.
Dire qu’on étudiera cette précision plus tard.
JE VÉRIFIE ET

- Faire la manipulation de déplacement à l’oral et sur quelques phrases notées au tableau.


JE CONCLUS

※ Conclure
Quand on parle, on sait compléter le verbe. Le groupe de mots que l’on ajoute apporte des précisions au
verbe. Avec des groupes de mots différents, la phrase a des sens différents.

 Peux-tu déplacer les mots qui suivent le verbe ?


1re édition. Modifier la phrase ainsi : Beaucoup d’élèves timides hésitent à poser des questions.2
Constater que c’est impossible et conclure :
- On peut compléter le verbe avec un ou plusieurs groupes de mots qui le précisent.
- Il y a deux façons de les construire : soit ils suivent directement le verbe, soit ils sont introduits
par une préposition.
- On ne peut pas les déplacer dans la phrase.
- On peut parfois les supprimer. Quand c’est possible, la phrase n’a plus tout à fait le même sens.
※ Lire l’encadré de définition. Retrouver le travail fait.
Revenir au tableau de l’activité 3 : quels sont les compléments directs, les compléments indirects ?
Remplacer les têtes de colonne : pas de préposition  complément direct
une préposition  complément indirect.
Revenir aux phrases de l’activité 1. Dans chaque phrase, souligner le groupe verbal.
2
Malgré la présence de la préposition de, le complément de décider de est un complément direct.
Cet aspect du complément direct ne peut pas être abordé au cycle 3.

9
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

— Je reconnais le groupe verbal —


※ Exercice 1. Vous vous entrainez à identifier le groupe verbal dans la phrase.
1. Je regarde un film.
2. Le jardinier pense à arroser ses plantations.
3. Le jasmin diffuse une odeur merveilleuse.
4. Les pompiers municipaux de la nouvelle caserne de centre ville luttent contre le feu.
5. La coccinelle dévore les pucerons des rosiers du jardin.
Mise en commun. Distinguer le verbe et ses compléments.
Observer que toutes les phrases sont composées d’un groupe sujet et d’un groupe verbal.
※ Exercices 2 et 3. Vous vous entrainez à distinguer les compléments du verbe.
Ex 2. 1. Beaucoup de gens prennent le bus 35.
2. Les pirates passaient à l’abordage.
3. L'élève se concentre sur le problème.
4. Un gigantesque vol d’oies sauvages traverse le ciel.
5. Les canards vont de la basse-cour vers la mare.
Mise en commun. Entourer les verbes. Vérifier que les groupes de mots qui suivent le verbe
correspondent bien aux critères de manipulation : on ne peut pas les déplacer. Si on les supprime,
la phrase n’a pas de sens ou elle est moins précise (c’est le cas pour L’élève se concentre).
JE M’ENTRAINE

Encadrer les prépositions qui introduisent les compléments indirects (à, sur, de vers).
Ex 3. 1. Le musée ouvre ses portes aux élèves.
2. Le directeur parle à un élève de son travail.
3. L’élève lit son texte à ses camarades.
4. La pianiste remercie le public de ses applaudissements.
1. Le fauteuil roulant électrique aide la personne paralysée à se déplacer.
2. Les élévateurs permettent l’accès des musées à des personnes en fauteuil roulant.
3. La reconnaissance vocale permet aux paralysés l’écriture de textes sans clavier.
4. Les appareils auditifs aident les malentendants à surmonter leurs difficultés.
Mise en commun. Entourer les verbes. Rechercher le groupe verbal. Vérifier que les groupes de mots
qui suivent le verbe correspondent bien aux critères de manipulation : on ne peut pas les déplacer.
On peut souvent supprimer un des deux : la phrase est moins précise ou a un autre sens.
Comparer Le musée ouvre ses portes et Le musée ouvre ses portes aux élèves.
Le directeur parle à un élève de son travail, Le directeur parle à un élève, et Le directeur parle de son
travail. Etc.
※ Exercices 4 et 5. Vous vous entrainez à distinguer les compléments du verbe.
Vous travaillez maintenant sur des textes.
Ex 4. Nous jouons à cachecache. Le jardin public offre plusieurs belles cachettes !
Je fais le loup. Je vais vers les buissons. J’entends des bruits ! Léo sort de sa cachette3.
Mais je réussis à l’attraper. J’ai gagné la partie !
Ex 5. 1. Beaucoup d’histoires très anciennes racontent la solidarité entre les dauphins et les
hommes.
Arion, un musicien célèbre, faisait le tour des iles de la Méditerranée. Il donnait des concerts
et il amassait beaucoup de richesses.
2. Après un long voyage, il revient dans son pays par bateau. Mais les marins découvrent
sa fortune. Ils veulent jeter leur passager à la mer. Alors, Arion demande une grâce :
il souhaite jouer un dernier air de musique. Il dit adieu à sa lyre. Puis, de lui-même,
il saute du bateau dans la mer.
3. Un dauphin assistait à la scène. Il sauve Arion. Le musicien chevauche le dauphin.
Il finit par atteindre le rivage.
Le roi Périandre apprend son aventure. Il condamne les marins à une lourde peine.

— J’écris des compléments du verbe —


※ Exercice 6.
Voir les productions des élèves.

3
Première édition : remplacer ex 4. Léo essaie de quitter sa cachette par Léo sort de sa cachette.
Ex 5. Ils décident de jeter par Ils veulent jeter.

10
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
JE M’ENTRAINE
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

— J’écris —
Lire le poème. Analyser les phrases.
Notre bijoutier (groupe sujet) a des doigts de fée (groupe verbal).
Dans le groupe verbal : a  le verbe, des doigts de fée  le complément direct du verbe.
Les aiguilles de sa montre (groupe sujet) filent les heures du monde (groupe verbal).
Dans le groupe verbal : filent  le verbe, les heures du monde  le complément direct du verbe.
Se représenter le travail d’écriture :
- Deux phrases construites avec un groupe sujet et un groupe verbal.
- Dans chaque phrase, le groupe verbal contient le verbe et un complément direct.
- Le groupe sujet est écrit sur une ligne, le groupe verbal au-dessous.
Évaluer les productions avec ces trois critères.

Cahier p. 62

※ Lire l’encadré de définition. Chercher collectivement à compléter les exemples.


 1. Dans la vie, chaque personne rencontre des obstacles.
2. Les interprètes en langue des signes française aident les sourds à communiquer avec les entendants.
3. La rééducation apprend à faire les choses d’une autre façon.
 1. Le Petit Chaperon Rouge va chez sa grand-mère. Elle porte du lait et du beurre // à la vieille dame.
Elle passe par la forêt. Mais elle désobéit à sa mère : elle sort du chemin. Et elle rencontre le loup.
Elle donne l’adresse de sa grand-mère // à l’animal. Heureusement un chasseur suit les traces du loup.
Il sauvera la fillette et sa grand-mère.
2. Les parents de sept petits garçons manquent d’ argent pour les nourrir. À cause de cette pauvreté,
le père et la mère prennent une terrible décision. « Demain, nous irons dans la forêt et nous
abandonnerons nos enfants ». Mais le Petit Poucet veille sur lui-même et ses six frères. Il pense à semer
des cailloux blancs derrière lui. Comme cela, les enfants retrouveront le chemin de leur maison.
3. Vous connaissez l’histoire du Chat Botté ? Un orphelin très pauvre hérite d ’un chat.
Il pense à son avenir. « Je mangerai mon chat et après je mourrai de faim ». Le chat parle à son maitre :
« Si vous donnez un sac et une paire de bottes // à votre chat, vous comprendrez votre chance ».
Convaincu, le jeune homme garde son chat. Eh bien, il réalise une bonne affaire ! Grâce à la ruse
de ce chat, il épouse la fille du roi.
 Voir les productions des élèves.

11
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

CONJUGAISON Le futur simple et le futur proche livre p. 124-


125

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les catégories du temps ; ils savent
JE RÉFLÉCHIS LE PROBLÈME

trouver l’infinitif du verbe à partir d’une forme conjuguée et classer les infinitifs dans leur groupe ;
ils ont étudié la conjugaison des verbes des trois groupes au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : identifier les deux formes du futur et établir leur conjugaison.
MATÉRIEL : le texte et le tableau de la situation JE RÉFLÉCHIS

※ Lire les bulles du bandeau.


– Identifier les verbes dans ces phrases. De quoi parlent ces deux enfants ? De l’avenir, du futur
métier de la jeune fille. Quels verbes emploie le jeune garçon pour poser ses questions ? Quels
verbes emploie-t-elle pour répondre ? Les disposer l’un sous l’autre au tableau.
tu feras tu seras
je vais faire je serai
La jeune fille aurait-elle pu répondre à la première question par deux mots seulement ?
Établir que oui : Je ferai, d’abord, des études de médecine. On sait le dire, on comprend.
– Poser le problème : pourquoi y a-t-il deux façons de dire le futur ? Comment se construisent-
elles ?

Constituer l’ensemble des personnes conjuguées au futur simple et au futur proche


 a. Classe dans le tableau les verbes qui indiquent le futur.
Écris le critère de classement en tête de colonne.
Observer le tableau : il faut reporter les verbes avec le pronom de conjugaison qui convient,
cf. l’exemple : il voudra. Chaque élève les surligne sur son document.
Utiliser systématiquement la procédure de transformation du temps pour identifier les verbes conjugués
au futur proche : il va vouloir ➝ il veut,
c’est le verbe vouloir et non le verbe aller. infinitif verbe seul aller + infinitif
• Le travail fait dans l’étape LE PROBLÈME vouloir il voudra
peut servir de guide pour remplir voir tu verras
les colonnes et les têtières. dire il dira
L’analyse doit amener à distinguer vouloir il va vouloir
les verbes formés avec aller + l’infinitif dépasser tu dépasseras
et les autres verbes conjugués. pouvoir tu pourras
discuter vous discuterez
voir je verrai
proposer je vais proposer
pouvoir il pourra
b. Ajoute dans ton tableau les verbes jouer vous allez jouer
du bandeau du haut de la page. jouer vous jouerez
Ils sont en italique dans le tableau. voir vous verrez
pouvoir vous pourrez
servir elles vont servir
apprendre tu vas apprendre
participer je participerai
ramasser je ramasserai
tomber elles tomberont
c. Comment est formé le futur jouer nous jouerons
dans la colonne de droite ? apprendre j’apprendrai
- Reconnaitre la conjugaison du verbe aller au commencer vous allez commencer
présent, suivi de l’infinitif finir vous finirez
du verbe conjugué. faire tu feras
- Insister : cette conjugaison dit le futur, être tu seras
donc le verbe conjugué est celui qui est faire je vais faire
à l’infinitif. être je serai
Le verbe aller conjugué au présent sert à
conjuguer au futur. Donner le terme auxiliaire : le verbe aller conjugué au présent sert d’auxiliaire pour une
façon de conjuguer au futur les verbes proposer, faire, servir etc.

12
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

- Comment dirait-on les verbes proposer, faire de cette colonne avec le pronom de conjugaison nous, non
représenté ? nous allons proposer, nous allons faire.

13
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

d. Classe les verbes de la colonne du milieu dans le tableau.


1er groupe 2e groupe 3 e groupe
verbe conjugué infinitif verbe conjugué infinitif verbe conjugué infinitif
JE RÉFLÉCHIS

je je participerai participer je saisirai saisir je verrai voir


je ramasserai ramasser j’apprendrai apprendre
je serai être
tu tu dépasseras dépasser tu rougiras rougir tu verras voir
tu pourras pouvoir
tu feras faire
tu seras être
il, elle elle criera crier il finira finir il voudra vouloir
il dira dire
il pourra pouvoir
nous nous jouerons jouer nous saisirons saisir nous viendrons venir
vous vous discuterez discuter vous finirez finir vous verrez voir
vous jouerez jouer vous pourrez pouvoir
ils, elles elles tomberont tomber ils rougiront rougir elles comprendront comprendre
e. Dis l’infinitif de ces verbes et complète le tableau.
Ils sont en italique dans le tableau de l’activité d.
JE DIS

 Observe les terminaisons pour les trois groupes. Que remarques-tu ?


L’observation doit dégager les régularités : les terminaisons sont rai, ras, ra, rons, rez, ront pour tous
les verbes.

Réfléchir aux emplois du futur simple et du futur proche


 Quelle différence fais-tu entre d’abord vous allez jouer et ensuite vous jouerez ?
- La distinction s’appuie ici sur d’abord, ensuite. On comprend que deux actions se suivent.
La première, la plus proche de nous (d’abord) est exprimée par vous allez jouer. L’autre, celle qui vient
ensuite est exprimée par vous jouerez.
- Comment dire au futur que l’on finit la leçon puis que l’on sort en récréation juste après ?
Nous allons finir la leçon puis nous sortirons en récréation.
ET JE CONCLUS

Est-ce que cela veut dire la même chose que Nous allons sortir en récréation puis nous finirons
JE VÉRIFIE

la leçon ?
- Demander aux élèves de proposer d’autres phrases du même type : deux actions que l’on fera
l’une après l’autre.

 Dis ce que tu as appris de la conjugaison du futur.


Il y a deux conjugaisons pour dire le futur :
- l’auxiliaire aller conjugué au présent + l’infinitif du verbe
- les terminaisons du futur à la fin du verbe que l’on conjugue.
Les conjugaisons sont les mêmes pour tous les groupes.
Les terminaisons sont les mêmes pour tous les groupes : rai, ras, ra, rons, rez, ront.
Conjuguer au futur simple quelques verbes du tableau de l’activité 1d. à d’autres personnes.
Les écrire au tableau. Justifier les terminaisons.

※ Lire l’encadré de définition.


- Rapporter les dénominations futur proche et futur simple au travail fait au point 3.
- Noter la différence des couleurs
 le r de l’infinitif en rouge : il indique le futur, il est toujours là, à toutes les personnes
 le noir qui marque la personne. On reconnait des marques régulières :
-s avec tu ; -ons avec nous ; -ez avec vous ; -nt avec ils ou elles.
Quand on écrira, on devra faire attention aux terminaisons qui se prononcent de la même façon :
-ra et -ras, -rons et -ront.

14
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

— Je reconnais les verbes au futur —


※ Exercice 1. Vous vous entrainez à associer les pronoms sujets et les terminaisons des verbes.
tu fermeras – j’ouvrirai – nous sortirons – ils, elles feront – vous saurez – il, elle ira
je dirai – tu découvriras – il, elle portera
Mise en commun. Justifier en entourant la terminaison du futur. Porter l’attention sur les terminaisons
homophones avec la bulle orthographique. Dire les mots en même temps que l’on trace :
la terminaison est -ras parce que le sujet est tu, c’est la 2e personne du singulier, etc.
tu fermeras elle ira nous sortirons ils feront

※ Exercice 2. Vous vous entrainez à identifier la terminaison du futur et à l’analyser en ses deux parties.
Les élèves entourent en rouge et noir ce qui, ici, est présenté en gras rouge et gras noir.
nous pourrons – vous ferez – ils diront – je choisirai – il voudra – tu prendras
nous tenterons – elles sauront – je poserai – tu auras – nous serons – vous agirez
※ Exercice 3. Certains verbes conjugués au présent ressemblent à des verbes conjugués au futur.
Vous vous entrainez à les distinguer.
1. vous attirerez – vous attirez 2. vous comparerez – vous comparez
3. nous admirerons – nous admirons 4. vous déchirerez – vous déchirez
5. nous espèrerons – nous espérons
JE M’ENTRAINE

Mise en commun. On observe la même syllabe finale pour tous les verbes : rons, rez.
Rechercher les infinitifs. Conjuguer aussi au futur les verbes qui sont au présent.
Entourer les terminaisons. Au présent, on entoure -ons, -ez ; au futur, on entoure -rons, -rez.
Conclure : Quand un verbe se termine par les syllabes rons ou rez, il n’est pas forcément conjugué
au futur. Ce peut être un verbe du premier groupe, qui se termine par la syllabe rer à l’infinitif,
conjugué au présent.
※ Exercice 4. Vous vous entrainez à reconnaitre le futur dans un texte et à reconnaitre
et distinguer le futur simple et le futur proche.
futur simple futur proche
il lira vous apporterez je donnerai tu vas trouver il va écrire
Mise en commun. Justifier le choix des verbes par la catégorie du temps (on comprend que cela
parle du futur) et par les formes des deux conjugaisons au futur.

— Je conjugue les verbes au futur —


※ Exercices 5 à 7. Vous vous entrainez à conjuguer au futur simple et au futur proche dans
des contextes de plus en plus larges : verbes seuls, puis dans des phrases, puis dans un texte.
Ex 5. je ferai, je vais faire – vous prendrez, vous allez prendre – ils donneront, ils vont donner
je mettrai, je vais mettre – il restera, il va rester – tu répondras, tu vas répondre
nous entendrons, nous allons entendre – elle arrivera, elle va arriver – je réussirai, je vais réussir
tu iras, tu vas aller – nous aurons, nous allons avoir – vous serez, vous allez être
Ex 6. 1. nous irons – 2. Le directeur viendra – 3. vous aimerez
4. les feuilles du lilas jauniront – 5. je prendrai
Ex 7.  Cher Vincent, vieil ami, je suis heureux, tu vas venir enfin me rendre visite !
Je ferai connaissance avec ta famille. Nos enfants vont devenir de bons amis.
 Le trajet sur l’autoroute sera facile. Mais les petites routes poseront plus de problèmes.
En sortant de l’autoroute, vous prendrez à droite vers Bayonne. Quand un panneau
indiquera
Saubrigues, vous suivrez cette direction. Nous attendrons votre arrivée sur notre terrasse.
※ Exercice 8. Vous réfléchissez à l’emploi du futur simple ou du futur proche.
1. Nous allons commencer tout de suite par un dessin animé, puis nous regarderons le film.
2. Je vais apprendre ma récitation ce matin.
Mise en commun. Dans la phrase 1, l’emploi du futur proche se justifie par un rapport d’antériorité avec le
second verbe : une action vient avant l’autre, elle est plus proche de nous.
Dans la phrase 2, il se justifie par l’indication de proximité dans le temps : ce matin, c’est-à-dire
quand je parle. Comparer avec J’apprendrai ma récitation demain matin.

15
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

RÉBUS
deux main ssss œufs rat un nous veau joue r
Demain sera un nouveau jour.

Cahier p. 63

※ Compléter l’encadré de définition.


 1. réussir je réussirai tu réussiras nous réussirons
2. vendre vous vendrez elle vendra je vendrai
3. boire ils boiront nous boirons tu boiras
4. sentir nous sentirons elles sentiront il sentira
5. rêver tu rêveras elles rêveront vous rêverez
 1. – Maman, tu vas acheter des tubes de peinture ?
– Oui, et avec eux tu commenceras ta vie de grand peintre !
2. D’abord je vais mettre les tapis au sol,
ensuite vous pourrez faire des roulades.
3. Pierre va chanter en premier,
Sophie reprendra le même chant, en canon.
4. Je vais lire le premier paragraphe.
Karim poursuivra la lecture avec le deuxième paragraphe.
 1. Avec des efforts, tu rattraperas le retard sur l’autre équipe.
2. À la rentrée, j’achèterai de nouvelles raquettes de pingpong.
3. Mon ami entrera à l’école de danse en septembre prochain.

ANAGRAMMES
je songerai  elle soignera – tu peineras  je penserai – ils écraseront  nous écarterons

16
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

LE PROBLÈME VOCABULAIRE Le sens du verbe dépend de ses compléments livre p. 126-


127

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent qu’un mot peut avoir plusieurs sens,
et qu’ils peuvent comprendre ce sens grâce au contexte.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : découvrir que le sens d’un verbe dépend aussi de la construction
de ses compléments.

※ Décrire le bandeau.
Deux interlocuteurs parlent du prince d’un conte.
Avec ce qu’ils disent, les élèves reconnaissent-ils le conte Le roi grenouille ?
S’ils ne le connaissent pas, que peuvent-ils en savoir avec ce seul dialogue ?
JE RÉFLÉCHIS

※ Écrire les deux énoncés l’un sous l’autre.


Les analyser, comme on a appris à le faire dans la leçon de grammaire :
Le baiser de la princesse (groupe sujet) a changé le crapaud en prince (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : a changé  verbe, le crapaud  complément direct,
en prince  complément indirect.
il (groupe sujet) a changé de vêtements (groupe verbal)
Analyse du groupe verbal : a changé  verbe, de vêtements  complément indirect.
※ Discuter : le verbe a-t-il le même sens dans les deux phrases ? Établir que :
- a changé (le crapaud en prince) signifie a transformé.
- a changé (de vêtements) signifie a remplacé un vêtement par un autre.
※ Poser le problème. On sait déjà qu’un mot peut avoir plusieurs sens, selon son contexte.
On comprend ici que le verbe a un sens quand il est construit avec deux compléments,
un direct et un indirect, et un autre sens quand il est construit seulement avec un complément direct.
Est-ce que le sens du verbe dépend de ses compléments ?

Associer le sens d’un verbe au contexte et à sa construction


 Le verbe appuyer a plusieurs sens. Quel est son sens dans les phrases suivantes ?
1re édition : remplacer ainsi le texte de l’ACTIVITÉ 1.4 1. Placer une chose sur une autre ou
1. L’automobiliste appuie sur la pédale de frein.
contre une autre pour la faire tenir.
2. Le jardinier a appuyé son échelle contre l’arbre. 2. Presser.
3. Nos parents appuient notre projet de voyage scolaire. 3. Soutenir, encourager.
- Identifier les phrases et l’encadré qui donne les sens du verbe. Lire les différent sens.
Demander aux élèves de trouver une phrase exemple pour chaque sens. Vérifier le sens en remplaçant le
verbe par sa définition.
Par ex : 1. J’appuie la candidature de Félix à l’élection des délégués de classe. Je soutiens, j’encourage sa
candidature.
2. Nicolas appuie sur le bouton d’appel de l’ascenseur. Il presse sur le bouton.
3. Les cyclistes appuient leurs vélos contre le mur. Ils placent leurs vélos contre le mur pour les faire tenir.
- Attribuer un sens à chaque phrase. Pour le vérifier, remplacer le verbe par sa définition.
1  2 ; 2  1 ; 3 3
 Le verbe parler a plusieurs sens. Quel est son sens dans les phrases suivantes ?
1re édition : remplacer ainsi la phrase 6, Depuis quelques jours, mon petit frère parle.
Même travail que dans l’activité précédente.
1  2 ; 2  3 ; 3  5 ; 4 4 ; 5  6 ; 6  1
 Cherche les compléments des verbes appuyer et parler. Dis ce que tu sais d’eux. Réfléchis :
pourquoi ces deux verbes ont-ils plusieurs sens ?
Analyser les phrases comme on l’a fait pour le bandeau.
1. L’automobiliste (groupe sujet) appuie sur la pédale de frein (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : appuie  verbe, sur la pédale de frein  complément indirect.
2. Le jardinier (groupe sujet) a appuyé son échelle contre l’arbre (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : a appuyé  verbe, son échelle  complément direct,
contre l’arbre  complément indirect.
44
Le choix du verbe éviter présente une difficulté qui n’est étudiée qu’au collège. Dans la construction éviter de, le complément
est direct, quoiqu’introduit par la préposition de.

17
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

3. Nos parents (groupe sujet) appuient notre projet de voyage scolaire (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : appuient  verbe, notre projet de voyage scolaire  complément direct.
1. Tu (groupe sujet) parles à ton camarade (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parles  verbe, à ton camarade  complément indirect.
2. Alice (groupe sujet) parle l’italien (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parle  verbe, l’italien  complément direct.
3. Je (groupe sujet) parle de mes soucis à mes parents (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parle  verbe, de mes soucis  complément indirect,
JE RÉFLÉCHIS

à mes parents  complément indirect.


4. Les parents de Gabriel (groupe sujet) parlent de déménager (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parlent  verbe, de déménager  complément indirect.
5. Le voleur (groupe sujet) a parlé (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : a parlé  verbe, pas de complément.
6. … mon petit frère (groupe sujet) parle (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parle  verbe, pas de complément.
Constater que :
– Le verbe n’est pas toujours construit de la même façon.
Le verbe appuyer peut se construire avec un complément direct ou avec un complément indirect.
Le verbe parler peut se construire avec un complément direct, avec un complément indirect,
avec deux compléments indirects ou sans complément.
– On peut faire le lien entre la construction du verbe et son sens.
Le verbe appuyer a trois sens : un pour la construction avec le complément direct, deux pour
la construction avec un complément indirect. Ces deux sens dépendent de la préposition qui
introduit le complément indirect : appuyer sur, c’est presser ; appuyer contre, c’est placer
une chose contre une autre pour la faire tenir.
Quand le verbe parler est employé sans complément, on peut comprendre prononcer des mots
ou avouer. C’est le contexte qui permet de choisir entre les deux sens.
Quand le verbe parler est employé avec à, on comprend qu’on adresse la parole à quelqu’un.
Quand le verbe parler est employé avec deux compléments à et de, on comprend qu’il s’agit
JE DIS

d’une conversation.
Quand le verbe parler est employé avec un complément direct, on comprend qu’on s’exprime
dans une langue.
Quand le verbe parler est employé avec de + un verbe à l’infinitif, on comprend qu’on annonce
un projet, une intention.

Mobiliser sa compétence orale


 Complète les phrases avec un verbe, toujours le même.
1. Les petits apprennent à compter les additions.
2. L’avis de mes amis compte beaucoup pour moi.
3. Nathan compte déjà jusqu’à 1000.
4. Je compte sur toi pour m’aider à ranger ma chambre.
5. Je compte inviter tous mes amis pour fêter mon anniversaire.
– Expliciter les différents sens du verbe. Les lier à leur construction.
compter (sans complément), compter jusqu’à : réciter la suite des nombres.
ET JE CONCLUS

compter pour : avoir de l’importance.


JE VÉRIFIE

compter sur : avoir confiance en quelqu’un.


compter + verbe à l’infinitif + complément direct : prévoir, avoir l’intention de.
– Constater que, quand on parle, on sait construire le verbe pour faire comprendre ces différents sens.

 Pourquoi les verbes que tu as étudiés ont-ils plusieurs sens ?


Récapituler le travail. Les différents sens des verbes dépendent des compléments.
Ils n’ont pas le même sens selon qu’ils ont un complément direct, un complément indirect
ou pas de complément. Et quand ils ont un complément indirect, leur sens dépend de la préposition
qui introduit le complément.

※ Lire l’encadré de définition. Il formule ce que l’on a observé et compris.

18
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

— Je reconnais le sens des verbes —


※ Lire le conseil de la coccinelle. Il récapitule ce que l’on a compris.
Le reformuler en procédure : Pour bien comprendre le sens d’un verbe, je fais attention au contexte
et à la construction du verbe.
※ Exercices 1 à 4. Vous vous entrainez à identifier, parmi les définitions d’un verbe, celle qui convient dans une phrase.
Ex 1. 3. Réussir
Mise en commun. Associer le contexte, la substitution et la construction.
- Le contexte : quand on se représente la situation, on comprend qu’il ne réussit pas à ramasser
sa béquille.
- La substitution : quand on essaie de remplacer le verbe par chacune des définitions, on comprend
que c’est la définition 3 qui convient.
- La construction : arriver à + infinitif = réussir.
JE M’ENTRAINE

Ex 2. 4. Rater
Mise en commun. Associer la substitution et la construction.
- La substitution : quand on essaie de remplacer le verbe par chacune des définitions, on comprend
que c’est la définition 4 qui convient.
- La construction : manquer + complément direct = rater.
Les sens 1 et 3 sont construits sans complément. Le sens 2 avec un complément indirect :
manquer de.
Ex 3.
a1–b3–c2
Mise en commun. Observer les constructions. Associer chaque construction à son sens.
- pousser + complément direct  sens 1 ou sens 3.
C’est le contexte qui permet de décider.
- pousser + quelqu’un (complément direct) + à (complément indirect) : sens 2.
Ex 4.
a1–b6–c4–d2–e3–f8–g5–h7
Mise en commun. Justifier les décisions par la substitution.
Distinguer les différents sens des constructions indirectes :
passer par : traverser – passer en : être admis – passer pour : avoir la réputation
passer sur : ne pas tenir compte – passer à : donner, lancer
※ Exercice 5. Vous retrouvez, par le contexte et la construction de la phrase, un verbe qui a deux sens.
1. Le miroir réfléchit ton visage.
2. Nabil réfléchit toujours avant de répondre.
※ Exercice 6. Vous retrouvez, dans ce que vous savez dire, les différentes constructions d’un verbe.
1. S’amuser, se distraire : jouer, jouer à (au)
2. Pratiquer un sport : jouer à (au)
3. Savoir se servir d’un instrument de musique : jouer de (du, de la)
4. Interpréter un rôle : jouer + complément direct.
Voir les productions des élèves.

19
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

ORTHOGRAPHE Écrire le son /j/ à la fin des mots livre p. 128

LE PROBLÈME
SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les genres masculin et féminin.
Ils savent conjuguer les verbes du 1er groupe au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir une règle de contrôle de l’orthographe lexicale des mots qui se
terminent par le son /j/.

※ Lire les bulles du bandeau.


- À deux, lire les deux textes comme s’il s’agissait d’une petite comptine ou poésie, sans aller vite,
en faisant sonner le son qui insiste en fin de plusieurs mots.
- Lister ces mots : feuille, grenouille, sommeille, soleil, corneille, broussailles, surveille.
JE RÉFLÉCHIS

Isoler le son /j/. Comment s’écrit-il ? il ou ille.


- Retrouve-t-on le son /j/ dans d’autres mots ? Identifier attention. Ce n’est pas le son de fin du mot,
même s’il apparait dans la dernière syllabe. Il s’écrit i.
- Retrouve-t-on la série de lettres il ou ill dans d’autres mots ? Dans tranquillement.
Entend-on le son /j/ ? Non, aucune syllabe ne contient ce son : tran/qui/lle/ment.
Poser le problème : comment savoir si le son /j/ en fin de mot doit s’écrire il ou ille ?

 Observe l’écriture du son /j/ à la fin des mots


et classe les mots en deux colonnes. Le son /j/ s’écrit il. Le son /j/ s’écrit ille.
 Ajoute les mots du bandeau au sommet  un portail  une paille
de la page, puis observe le tableau : le corail je bâille
le travail la bataille
JE M’ENTRAINE

- À la fin de quels mots le son /j/ s’écrit-il il ?


il taille
- À la fin de quels mots le son /j/ s’écrit-il ille ?
elle travaille
Les mots sont en italique dans le tableau, la broussaille
avec ceux qui partagent la même graphie.  un conseil  une abeille
- Catégoriser les mots : un orteil je conseille
- en il, seulement des noms, tous masculins un appareil une corbeille
- en ille, soit des verbes conjugués au présent, le soleil il veille
soit des noms féminins. elle sommeille
la corneille
※ Lire le conseil de la coccinelle. Retrouver elle surveille
les observations faites, formulées en procédures.  le fenouil  une citrouille
※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à associer l’écriture une grenouille
du son /j/ au genre du nom. je chatouille
Ex 1. une abeille – une patrouille – un détail – il gazouille
un éventail – une médaille – une oreille une nouille
Ex 2. le sommeil – la muraille – la taille – la ratatouille  un fauteuil  une feuille
– le vitrail – le soleil un écureuil
Mise en commun. Valider la relation du genre du déterminant à la terminaison de chaque nom.
※ Exercice 3. Vous vous entrainez à associer l’écriture du son /j/ à la conjugaison des verbes.
travailler : je travaille – tu travailles – il travaille – elles travaillent
mouiller : je mouille – tu mouilles – il mouille – elles mouillent
surveiller : je surveille – tu surveilles – il surveille – elles surveillent
gribouiller : je gribouille – tu gribouilles – il gribouille – elles gribouillent
Mise en commun. Ne pas oublier les marques muettes de la personne : -s et -ent.
※ Exercice 4. Vous vous entrainez à mettre en œuvre la règle orthographique dans les familles de mots.
1. une bataille – 2. le réveil – 3. une merveille – 4. un détail – 5. la rouille – 6. une chatouille
※ Exercice 5. Vous utilisez toutes vos connaissances pour contrôler l’écriture du son /j/ en fin de mot.
1. Le poissonnier écaille… : il enlève les écailles.
2. Un bon conseil : … au soleil, mettez un chapeau de paille.
3. Cet éventail… branche de corail… une merveille… Quel beau travail !
※ Lire l’encadré. Identifier l’irrégularité : /œj/ ne s’écrit pas euil mais ueil. Si l’on écrivait ces sons
de façon régulière, on prononcerait /sœj/ et pas /kœj/, /Gœj/ et pas /gœj/.

20
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

LE PROBLÈME ORTHOGRAPHE Un sujet, plusieurs verbes livre p. 129

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent contrôler l’accord du verbe avec son sujet.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir l’accord de plusieurs verbes avec un seul sujet.

※ Lire les bulles du bandeau.


Le directeur du cirque invite les gens à entrer. Comment présente-t-il le spectacle ?
Relever la phrase À 10 mètres… acrobaties.
– Discuter. Répondre à la question Qui est-ce qui fait tout ça ? On comprend que les funambules font
JE RÉFLÉCHIS

toutes les actions annoncées : les funambules marchent, les funambules courent etc.
– Que peut-on dire des mots marchent, courent, sautent, dansent, jonglent et font ?
 Ce sont des verbes. On peut trouver leur infinitif avec un introducteur d’infinitif : les funambules
peuvent marcher, peuvent courir, savent sauter, aiment danser, veulent jongler, doivent faire…
 On reconnait la terminaison de la 3e personne du pluriel de la conjugaison du présent.
– La phrase contient six verbes. Quel est le sujet de ces verbes ?
Pour chaque verbe, utiliser la procédure donnée par la coccinelle : Qui est-ce qui marche, etc.
Dans chaque cas, la réponse est : les funambules.
– Conclure : dans cette phrase, il y a six verbes et un seul sujet.
– Poser le problème : comment accorder les verbes lorsqu’il y a plusieurs verbes et un seul sujet ?
 Dans chaque phrase, combien y a-t-il de verbes ? Explique leur accord.
- Rechercher les verbes dans la phrase.
- Identifier leur personne de conjugaison. Rechercher leur sujet. Pour chaque verbe, poser la question Qui
est-ce qui… Expliquer l’accord : dans chaque phrase il y a un seul sujet.
- Pour apprendre à contrôler l’accord, tracer et justifier les chaines d’accord.
1. Le lièvre dresse les oreilles et part à toute vitesse

2. Les élèves sortent de la classe, vont en rang jusqu’au portail et montent dans le bus.

3. Nous vérifierons nos vélos, remplirons nos gourdes, mettrons nos gouters dans nos sacs à dos
JE M’ENTRAINE

et partirons pour la balade dans la campagne.

4. Alex ouvre le robinet, remplit son verre et boit une grande gorgée d’eau fraiche.

Constater que le tracé est le même quel que soit le sujet : un groupe nominal singulier, un groupe
nominal pluriel, un pronom de conjugaison, un nom propre.
※ Conclure et lire l’encadré de règle. Retrouver les observations faites.
※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à accorder les verbes au présent et au futur dans des phrases qui contiennent
plusieurs verbes et un seul sujet.
Ex 1. 1. Le cirque arrive sur la place et plante son chapiteau.
2. Des clowns traversent la ville en voiture, annoncent le spectacle et distribuent des images aux enfants.
3. Oscar finit son travail puis demande à son papa la permission d’aller voir les animaux.
4. Il prend son gouter, court à toute vitesse et va chercher son amie Maëlle.
5. Ensemble, ils approchent de la cage du tigre, caressent les poneys, font des grimaces
devant les singes et photographient tous les animaux.
Ex 2. 1. Vous poserez vos stylos et ouvrirez vos livres.
2. Les derniers tireront les rideaux, éteindront les lumières et fermeront la porte.
3. Le vent soufflera, deviendra de plus en plus fort et apportera des orages.
4. Nous roulerons jusqu’à la piste de décollage, prendrons notre place dans la file
et attendrons l’autorisation de décoller.
※ Exercices 3 et 4. Vous vous entrainez à produire des phrases avec un sujet et plusieurs verbes et à contrôler l’accord.
※ Lire le conseil de la coccinelle avant l’exercice 4. Il indique comment on ponctue la phrase
quand elle contient plusieurs verbes. Vérifier les productions des élèves.

21
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

RÉDACTION Expliquer et conseiller livre p. 130

※ Annoncer l’objectif : Écrire des textes brefs, avec une partie explicative et une partie prescriptive.
※ Observer le support : des cartes extraites d’un jeu de familles Hand17Familles. Le thème de ce jeu
est le handicap. Chaque famille présente les différents aspects d’un handicap. Lire l’objectif du jeu.
 Observe la famille Surdité. De quelles cartes se compose une famille de ce jeu ?
Comment les explications sont-elles écrites ? Comment les conseils sont-ils donnés ?
Décrire les cartes.
 La première est différente des autres. Elle annonce le thème de la famille : Surdité. Elle présente le logo
de cette famille : une oreille barrée. C’est le logo que l’on trouve sur les équipements publics destinés aux
sourds et malentendants. On le retrouve sur les autres cartes. Il sert à identifier la famille.
Lire le texte de la première carte.
Il définit le handicap. Associer le titre surdité au mot sourd.
Il distingue deux formes du handicap : sourd et malentendant.
Il présente deux origines différentes du handicap.
 Les autres cartes : le titre, l’illustration, le texte.
- Le texte est écrit à la première personne : c’est un enfant sourd qui parle. Les conseils ne sont pas donnés
au seul lecteur, mais à tous : n’hésitez pas, placez-vous, ne parlez pas. Chercher oralement comment on dit
pour s’adresser à une seule personne : n’hésite pas, place-toi, ne parle pas.
- Faire le lien entre le texte et l’illustration.
Sur la carte Exemple : on voit des enfants qui invitent l’enfant sourd à jouer, mais il ne les entend pas. Il reste seul et il a
l’air triste. Dans quelles cartes ces enfants pourraient-ils trouver la bonne manière d’inviter leur camarade à jouer ?
Sur la carte Difficulté : une seule des deux difficultés est représentée. Quand on s’approche d’un enfant
sourd par derrière, on est comme un monstre qui va le surprendre, lui faire peur.
Sur la carte Super pouvoir : le dessin illustre le texte. L’enfant qui n’entend pas peut comprendre
une conversation à travers une vitre, alors que nous qui entendons ne le pouvons pas. Il a développé
un pouvoir : il reconnait ce qui est dit en observant les mouvements des lèvres. Ce n’est pas mystérieux :
chaque son de la langue est associé à une ouverture et à un mouvement des lèvres.
Sur la carte Conseil, on voit, comme sur la carte Exemple, un enfant qui ne sait pas s’adresser
à un camarade sourd. Que devrait-il faire ?
Sur la carte Aide, on trouve une information que le texte n’apporte pas. Il existe une langue, par gestes,
la Langue des Signes Française (LSF sur le teeshirt) qui permet de communiquer avec les sourds.
On a rencontré cette langue dans la lecture, page 114 et page 119.
 Compose, écris et illustre les six cartes. Utilise ta lecture. Cherche des documents
pour compléter tes informations.
Choisir le support. Trois pages de cahier, prises dans le sens de la largeur et séparées en deux parties.
On peut composer deux cartes sur une seule page. Délimiter sur la page les trois emplacements nécessaires
à chaque carte avec un crayon à papier léger (titre et logo : 3 cm, illustration : 8 cm, texte : 5 cm).
Le texte de la première carte (la définition du handicap) est donné. On le recopiera. Pour cette carte,
il faut choisir le logo. On le voit sur les places de parking de la page de droite. On peut aussi le trouver
sur l’internet. Le dessiner ou le copier.
Discuter le contenu des cinq textes à produire : rechercher des idées dans la lecture, dans ses
connaissances, dans une documentation disponible, sur l’internet… Les noter au tableau ou sur de grandes
feuilles que l’on conservera.
Exemple. Les causes du handicap : une maladie à la naissance, un accident grave (voiture, sport…)
qui a abimé une partie du corps, une maladie des os, des nerfs...
Difficulté. Se déplacer partout, changer d’endroit : passer du fauteuil au lit, du fauteuil aux toilettes,
à la douche, au siège de la voiture…
Super Pouvoir. On peut aller plus vite en fauteuil qu’à pied. Mais aussi ce que dit le texte de lecture :
autre expérience de la vie, etc.
Conseil. Il y en a beaucoup dans le texte de lecture.
Aide. Distinguer l’aide de la société (accessibilité des lieux publics ; le travail d’oral de la page de droite
peut donner des idées) et l’aide individuelle (il y a beaucoup de suggestions dans le texte de lecture).
Fixer les règles d’écriture :
- les explications : à la première personne (je). Les verbes au présent.
- les conseils : adressés à tous. Les élèves n’ont pas étudié l’impératif, mais ils l’utilisent de façon
compétente à l’oral. Aider pour l'orthographe si nécessaire.
Pour être intéressant et aboutir à une production satisfaisante, ce travail doit se dérouler sur plusieurs
séances, pas trop éloignées les unes des autres pour ne pas perdre le fil conducteur.

22
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

PARLER POUR… Analyser une documentation livre p. 131

※ Lire la nature de l’activité : Analyser.


Analyser, c’est découper en petits morceaux : un texte, une image, une situation, pour pouvoir bien
la comprendre.
※ Lire la consigne et observer le support.
- À quoi va-t-on s’intéresser ? Lire la partie de la consigne en bleu maigre : à l’adaptation de la société
aux personnes porteuses d’un handicap.
- Lire la partie de la consigne en gras.
Que montre la première photo ? Un parking extérieur pour voitures, devant un espace vert. Le panneau P
est le même pour tous les automobilistes : il indique un parking. Au-dessous du panneau, le logo fauteuil
roulant, et au sol, des emplacements délimités avec le même logo. Les élèves ont-ils déjà vu ce logo ?
Des emplacements comme ceux-ci ? Où ?
En quoi cette photo présente-t-elle une adaptation de la société destinée à accroitre l’autonomie
des personnes portant un handicap ?
- La place est destinée aux personnes handicapées motrices. Elle est réservée, proche du lieu public
(administration, commerce, espaces verts…) auquel elle permet d’accéder. Celui qui se gare sans avoir sur
son pare-brise un document attestant qu’il est handicapé moteur risque une forte amende. Cela ne se voit
pas sur le panneau mais c’est dans la loi.
- La place est plus large que les places ordinaires de parking, afin de pouvoir ouvrir largement la porte
de sa voiture et extraire un fauteuil roulant.
Que montre la deuxième photo ? L’analyser : la capture d’écran d’une émission de télévision du matin
(le panneau TÉLÉ MATIN et l’horloge qui montre 9h05). Une journaliste parle, à droite. À gauche, une femme
fait des gestes pour traduire ce qu’elle dit en Langue des Signes Française. À quelles personnes
handicapées ces gestes sont-ils destinés ? Rappeler ce que l’on sait de la LSF.
Que montre la troisième photo ? L’analyser : on voit un trottoir, un rebord jaune avec des plots,
un homme qui marche avec une canne.
À qui sert ce dispositif ? Aux aveugles. À quoi sert-il ? Les aveugles touchent avec leur canne : ils sont
informés qu’ils approchent du bord du trottoir. La voiture au fond de la photo montre le danger auquel
il s’agit d’échapper.
Les élèves ont-ils vu ailleurs d’autres bandes de guidage ? Peut-être en ont-ils vu sans se demander
à quoi et à qui servaient ces bandes ?
Que montre la quatrième photo ? L’analyser : une plaque de boutons de commande d’un ascenseur.
Chaque bouton comporte un numéro ou un symbole. Les élèves reconnaissent alarme, ouvrir et fermer
les portes. Chaque bouton comporte aussi une série de points, tous disposés de façon différente.
Informer que ces points sont en relief. Ils traduisent les numéros et les symboles en braille. Ils sont donc
destinés aux aveugles. Ils trouveront l’information en touchant les boutons.
Que montre la cinquième photo ? L’analyser : dans un escalier, une rampe à laquelle est fixée
une plate-forme pour fauteuil roulant.
Monter ou descendre un escalier en fauteuil roulant est une tâche impossible. Cette plate-forme apporte
une totale autonomie à la personne handicapée motrice. Elle peut servir aussi aux personnes âgées
qui n’ont plus la force de monter les escaliers chez elles ou dans les établissements publics.
Que montre la sixième photo ? L’analyser : une plage de sable. Sur un tapis de roulement, un fauteuil
roulant. On ne peut pas avancer dans le sable avec un fauteuil roulant. Le tapis permet à une personne
handicapée d’accéder au bord de mer pour se baigner.
Le logo HANDIPLAGE : analyser son dessin. Il combine une plage, un parasol, une bouée tenant lieu de roue
de fauteuil roulant. Le dessin permet de présenter en une seule vue des informations qui, en mots,
se distribueraient sur plusieurs phrases.
HANDIPLAGE est une association qui recense les plages équipées pour permettre l’accueil de personnes
à mobilité réduite. Elle donne un label qui garantit la qualité des installations.

23
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

ÉCOUTE ACTIVE J’écoute et je comprends cahier p. 56

 Aller, faire, vouloir, voir ?


Écoute les phrases. Coche ce que tu comprends.
Objectif : Vous allez vous entrainer à reconnaitre les verbes à l’oral. Vous n’écoutez pas seulement les sons.
Vous faites attention au sens et à la conjugaison du présent que vous connaissez.
Lire et reformuler la consigne. Observer le tableau. Donner une première écoute pour prendre
connaissance des énoncés.
1. Mercredi après-midi, je vais au centre de loisirs.
2. Au printemps, les oiseaux font leur nid.
3. Est-ce que tu vois la fontaine au bout de la rue ?
4. Hélène va sous le préau pour prendre des photos.
5. Couché dans son panier, le chat fait semblant de dormir.
6. Est-ce que tu veux sortir ?
7. À l’automne, les oiseaux migrateurs vont vers les pays chauds.
8. Vous voulez voyager en train ou en avion ?
9. Est-ce que tu vas au marché ?
10. Du sommet de cette tour, vous voyez presque toute la ville.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
aller x x x x
faire x x
vouloir x x
voir x x
Mise en commun. Reprendre les phrases une à une. Rechercher le verbe en changeant le temps de la phrase.
Donner l’infinitif du verbe.
 Écoute le dialogue au téléphone.
Entoure le message que Martin doit laisser à sa maman.
Objectif : Vous vous entrainez à reconnaitre une information importante.
Donner une première écoute pour prendre connaissance du dialogue. Puis lire les messages proposés.

Si nécessaire, faire une seconde écoute.


- Allo ?
- Allo, bonjour. Je voudrais parler à Madame Petit.
- Ma maman n’est pas là. Je suis son fils, Martin.
- Bonjour Martin. Je suis Madame Pinson, la pharmacienne. Est-ce que tu peux lui transmettre un message ?
- Bien sûr.
- Dis-lui que le médicament qu’elle a commandé est arrivé. Elle peut venir le chercher.
- D’accord. Je vais lui transmettre le message.
- Au revoir, Martin.
- Au revoir, Madame.
Réponse : Ton médicament est arrivé à la pharmacie.
Mise en commun. Justifier le choix de la réponse et le rejet des autres.
- Les messages qui disent simplement que madame Pinson (ou la pharmacienne) a téléphoné :
ils n’apportent pas d’information. Ils ne disent pas pourquoi elle a téléphoné. Quand on trouve un tel
message, on demande tout de suite : Qu’est-ce qu’elle a dit ?
- Le message qui dit que la pharmacienne a laissé un message : si Martin doit attendre de voir sa maman
pour lui transmettre le message, c’est inutile d’écrire.
- Le bon message correspond à la reformulation écrite de ce qu’a dit Madame Pinson : le médicament
qu’elle a commandé est arrivé. Elle peut venir le chercher.

24
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

 Écoute le dialogue au téléphone.


Écris le message qu’Anna doit laisser à son papa.
Objectif : Vous vous entrainez à extraire les informations importantes d’un message et à les prendre en notes.
Donner une première écoute pour prendre connaissance du dialogue.
Puis une seconde écoute : les élèves notent ce qui leur parait important.
Laisser ensuite du temps pour rédiger le message.
- Allo ?
- Allo. Est-ce que je pourrais parler à Monsieur Leroux s’il vous plait ?
- C’est de la part de qui ?
- Monsieur Robert, du garage Les primevères.
- C’est Anna, sa fille. Mon père n’est pas encore arrivé.
- Peux-tu lui dire que nous avons trouvé son portefeuille ? Il l’a laissé tomber près des pompes à essence.
Un client me l’a rapporté.
- Oh la la ! Il doit être inquiet !
- Dis-lui de ne pas s’inquiéter. Il ne manque rien. Tout est là : l’argent, les papiers, les cartes.
- Je dois sortir, mais je vais lui laisser le message. Il le trouvera dès qu’il arrivera.
Est-ce qu’il pourra venir chercher son portefeuille tout de suite ?
- Le garage ferme à 19 heures. Dis-lui de me téléphoner avant de venir. As-tu de quoi noter mon numéro ?
- Oui, je note.
- 06 17 22 27 12.
- 06 17 22 27 12. C’est noté.
- Au revoir Mademoiselle.
- Au revoir Monsieur, et merci beaucoup.
Voir les productions des élèves.
Mise en commun. Le message doit comporter les quatre points suivants :
- Le portefeuille est au garage Les primevères.
- Il n’y manque rien.
- Le garage ferme à 19 h.
- Le numéro de téléphone.

25
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

ORAL Je m’inquiète d’un besoin, je propose de l’aide cahier p. 57

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes de la communication
orale dans la vie quotidienne : s’inquiéter, proposer de l’aide

※ Mini dialogue
Une fille pour l’aide, un garçon pour le handicap
- Je vois que tu as du mal à avancer dans cette rue qui monte.
Est-ce que tu as besoin d’aide ?
- Je veux bien. Merci beaucoup. Je n’ai pas le droit de faire trop d’efforts en ce moment.
Je dois faire attention à mon dos. Mais aujourd’hui, je dois rentrer tout seul à la maison.
- Qu’est-ce que je peux faire ?
- Si ce n’est pas trop fatigant pour toi, tu peux me pousser un peu.
- Est-ce que tu veux que je t’accompagne jusqu’à chez toi ?
- Cela me ferait plaisir, mais quand nous arriverons en haut de la rue je n’aurai plus besoin
que tu me pousses.
- Si je peux faire autre chose pour t’aider, n’hésite pas à me le dire.
- Non. Je serai simplement content de parler avec toi.
– Identifier
- Les personnages du dialogue : un garçon handicapé en fauteuil et une fille.
- La situation : ils sont tous les deux dans une rue qui monte. La fille voit qu’il a du mal à avancer.
- L’objet du dialogue : s’inquiéter, proposer de l’aide, accepter de l’aide.
– Catégoriser
- Quels mots utilise-t-on pour s’inquiéter ?
Je vois que tu as du mal (on peut dire aussi de la peine).
- Quels mots utilise-t-on pour parler de ses difficultés ?
Je n’ai pas le droit de… Je dois faire attention à…
- Quels mots utilise-t-on pour proposer de l’aide ?
Est-ce que tu as besoin d’aide ? Qu’est-ce que je peux faire ? Est-ce que tu veux… ?
Si je peux faire autre chose… N’hésite pas…
– Les élèves jouent le dialogue deux par deux.
Les réponses du dialogue ne doivent pas être mémorisées mot à mot.
L’important est d’utiliser quelques-unes des expressions proposées, ou d’autres que les élèves connaissent
et qui conviennent à la situation et de rendre le dialogue vivant.
※ Les jeux de rôle du cahier
– Lire la consigne. Expliciter la notion de handicap temporaire : un handicap qui dure un moment,
le temps de la guérison, le temps de retrouver une bonne santé. Mais pendant ce temps, le malade
ou le blessé ne peut pas faire certaines choses qu’il faisait avant facilement et que les autres font.
Réfléchir : qu’est-ce qu’il est difficile de faire avec une jambe cassée ? un bras cassé ? un mal de dos ?
– Prendre connaissance des deux situations. Commenter les trois moments :
- l’accident : on dira comment il s’est produit, ce qu’on a ressenti.
- mes difficultés : on parlera de ce qui est difficile quand on a une jambe dans le plâtre,
ou un bras cassé, quand on se déplace en fauteuil ou avec des béquilles.
- pour m’aider : il faudra imaginer ce que l’on peut faire pour aider quelqu’un qui est dans cette situation.
– Lire les données de lexique. On retrouve des expressions du dialogue et d’autres,
que les élèves connaissent pour la plupart.
– Par groupes de deux, les élèves choisissent une situation. Laisser du temps pour préparer le dialogue.
– Les groupes jouent les scènes devant la classe.
– Noter au tableau à mesure les idées apportées pour aider. À la fin de l’activité, les reprendre,
les discuter, les compléter éventuellement et les noter sur le cahier.

26
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

ÉCRIRE POUR APPRENDRE Relever des mots-clés. Résumer cahier p. 58

Objectif : Prélever dans un ensemble d’informations des mots qui permettront de reformuler
et de mémoriser l’essentiel.

※ Observer le support : une interview extraite d’un site dédié au handicap.


Elle comporte une présentation du sportif (en italique rouge maigre), six questions et les réponses
du sportif.
※ Lire la consigne.
※ Lire le texte.
– Relever collectivement les informations à retenir. Justifier leur choix.
Félicitons d’abord Alim Latrèche pour sa performance à Londres. Cet escrimeur de bientôt 33 ans
a remporté deux médailles de bronze et une médaille d’argent pour l’équipe de France
aux Jeux paralympiques 2012 à Londres.
 Que faut-il retenir ? Le nom, la discipline sportive, les performances, les jeux paralympiques.

Qu’avez-vous tiré de ces Jeux Paralympiques ?


Je retire de ces jeux la récompense de plusieurs années de dur travail, et une immense satisfaction personnelle.
J’en retire de l’expérience et de la confiance en moi ! J’en retire la joie de partager avec tous mes proches la raison
de mes absences et de mes journées tant éprouvantes ! De pouvoir partager avec mes proches un évènement unique
d’ampleur internationale !
 Que faut-il retenir ? Ce que le sportif en retire : l’expérience, de la confiance en soi, la joie de partager
sa récompense avec ses proches qui l’ont soutenu.
– Faire un premier travail d’écriture collective : Comment résumer ces informations ? Discuter.
Établir un texte commun.
Exemple : Alim Latrèche, escrimeur handicapé, a remporté trois médailles aux jeux paralympiques
de 2012. Il en a retiré aussi de l’expérience, de la confiance en lui et la joie de partager la récompense
de ses efforts.
– Poursuivre le relevé des mots clés.
Êtes-vous un sportif professionnel ?
Je suis un sportif de haut niveau, mais je ne suis pas professionnel. Bien que j’aie des entrainements quotidiens
et des compétitions à travers le monde, je ne gagne pas d’argent par mon sport et donc ne peux pas vivre
de mon seul sport !
 Que faut-il retenir ? C’est un sportif amateur. Il doit travailler pour gagner sa vie. Cela expliquera
la suite de l’interview.
Comment faites-vous pour articuler votre vie professionnelle et sportive ?
Quelles sont vos plus grandes difficultés, et comment les surmontez-vous ?
Pour pouvoir articuler ma vie professionnelle et sportive, j’organise mes entrainements autour de mon travail.
Je constitue un programme de mes journées, de mes semaines de travail et d’entrainement et je le partage
avec mon équipe et mon responsable. Mes plus grosses difficultés sont de pouvoir être vraiment performant
dans ces deux vies ! Pour cela, je compte sur l’appui et la compréhension de mon entreprise et de mes entraineurs.
 Que faut-il retenir ? Ses entraineurs et son entreprise l’aident à organiser les deux aspects de sa vie :
son métier et son sport.
Y a-t-il des choses que vous ne pouvez pas faire à cause de votre handicap dans votre emploi ?
Dans mon emploi, il n’y a rien que je ne puisse faire à cause de mon handicap.
 Que faut-il retenir ? Il travaille normalement.
Que pensez-vous apporter de différent à votre entreprise ?
Je n’apporte rien de différent dans mon entreprise. La diversité est une des valeurs mises en avant par
mon entreprise. Par le sport et ma réussite sportive, je pense apporter une image positive et dynamique.
 Que faut-il retenir ? La question porte sur ce qu’il apporte à son entreprise. Grâce à lui, son entreprise
a une image positive et dynamique.
Votre handicap, c’est votre caractéristique, ou c’est une de vos caractéristiques ?
Comment voyez-vous les choses?
Pour moi, mon handicap est une de mes caractéristiques. Lorsque je me décris ou que l’on me décrit,
on ne peut pas juste dire « c’est la personne en situation de handicap ». Pour savoir et comprendre
qui je suis, comme toute personne, il faut plus de détails ! Et mes forces sont au-delà du handicap.
 Que faut-il retenir ? Il est une personne comme les autres.

27
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

– Écriture individuelle de la fin de l’article.


Les élèves présentent leur travail. Discuter. Aider à la reformulation pour réduire les textes trop longs.
On peut ajouter une dernière ligne d’écriture au bas du cahier, mais ne pas aller au-delà.
※ Conclure : qu’avons-nous appris en faisant ce travail ?
- Quand on veut résumer, on ne travaille pas seulement avec sa mémoire, mais avec un crayon.
 On étudie le texte.
 On se demande : qu’est-ce qui est important ? On souligne les mots qui suffisent à faire comprendre
ce que le texte veut dire, ce qui aide à retenir les informations, à retrouver les détails.
Vérifier que ce que l’on a supprimé représente bien des détails, que l’on peut retrouver si on a retenu
l’essentiel. Par exemple : pour la première question, on a retenu récompense.
On a supprimé la liste des efforts : plusieurs années de travail, les absences, les journées
éprouvantes. Etc.
- Pour écrire un résumé :
 On peut reprendre ces mots importants. Mais il faut toujours reformuler, écrire avec ses propres mots.
 On suit l’ordre du texte, mais on peut rassembler en une seule phrase des informations présentes
dans des paragraphes différents.

28
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

À HAUTE VOIX Articuler - Suivre et se passer la parole cahier p. 59

OBJECTIF : contrôler sa lecture à haute voix par l’attention à la lecture d’un autre : suivre le rythme
d’un texte, être attentif aux pauses, anticiper.

 Lis de plus en plus vite, sans oublier la pause de la virgule.


Objectif : Vous continuez à travailler l’articulation, le souffle et l’intensité.
Identifier les difficultés d’articulation :
Phrase 1 : le son /j/.
Phrase 2 : l’alternance /pl/ - /bl/.
Travailler ligne à ligne.
 Lisez ce texte à deux. Au signal, le lecteur change.
Présenter l’objectif de l’activité : apprendre à suivre le rythme d’un texte, à être attentif à la construction
des phrases, aux pauses, à leur longueur ; anticiper : se tenir prêt à poursuivre.
Lecture silencieuse du texte. Discussion sur le sens.
Lecture orale en grand groupe. À chaque signal, c’est un nouvel élève qui continue.
Discuter : qu’est-ce qui est difficile ? Comment faire pour que ceux qui écoutent suivent et comprennent
bien le texte ? Insister sur les enchainements, sur le réglage de la vitesse (si le premier lit lentement et
le deuxième lit vite, est-ce que l’on comprendra facilement ?) et de l’intensité.
Par groupes de deux, les élèves préparent leur lecture et la présentent à la classe.
 Entoure les ponctuations.
Lisez à deux. À chaque ponctuation, le lecteur change.
Préparez-vous pour lire devant vos camarades.
- Contrôler le marquage des ponctuations.
- Compter le nombre de phrases (4).
- Observer la longue phrase : elle énumère tous les problèmes rencontrés par le garçon handicapé
dans la vie quotidienne. C’est une longue liste ponctuée par des virgules. Il faudra trouver le moyen
de faire comprendre que c’est beaucoup, que ce n’est pas fini.
Par groupes de deux, les élèves préparent leur lecture et la présentent à la classe.

Vous voulez connaitre la liste de mes problèmes quotidiens ? Accrochez-vous, c’est parti !
Problèmes pour marcher plus de cent mètres, grimper un escalier, rentrer seul dans une
baignoire, se laver les dents, parler correctement, manger normalement, tenir un verre, boire
sans s’inonder, se coucher dans un lit, s’habiller seul, aller aux toilettes, caresser doucement
un chat, répondre au téléphone, acheter quelque chose dans un magasin, écrire ne serait-ce
qu’un mot sur une feuille de papier, taper sur les touches d’un clavier d’ordinateur…
J’arrête là, vous risquez de vous endormir.
Jean-Luc Luciani, Le jour où j’ai raté le bus, Rageot Romans © Rageot

29
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant

POÉSIE Des bonbons cahier p. 61

※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
– Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que la poétesse veut dire.
– Échange oral : de quoi la poétesse parle-t-elle ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
 Cette boutique existe-t-elle ? Justifie ta réponse.
La poésie est écrite au futur. La boutique n’existe pas. C’est un projet, un lieu qui existera plus tard.
 L’auteure invite son lecteur à entrer dans la boutique avec tous ses sens.
Relève dans le poème tout ce qui le fait comprendre.
- la vue : des paniers, des bocaux pleins de bonbons
- l’odorat : et ça sentira bon, parfums adorables
- l’ouïe : un grelot tintera, ils me diront « Bonjour… »
- le gout : parfums adorables, bonheur sucré
- le toucher est évoqué par le partage.
 Comment ce poème est-il construit ? Compte les syllabes de chaque vers.
- Cinq strophes : elles n’ont pas toutes la même longueur : 4 vers – 4 vers – 3 vers – 1 vers – 4 vers
- Les vers n’ont pas tous non plus la même longueur, le même nombre de syllabes (de pieds) :
12 – 4 – 12 – 6
6–6–6–6
12 – 12 – 6
12
12 – 6 – 4 – 4 : la dernière strophe contient toutes les sortes de vers du poème.
 Les deux derniers vers sont plus courts. À quoi cela peut-il te faire penser ?
Échange tes idées avec tes camarades
Les enfants ont espéré le bonbon, ils sont entrés dans la boutique, ils ont vu, senti, demandé, partagé.
Maintenant ils savourent le bonbon. Le bonbon fond dans la bouche et le vers diminue avec lui.
Bientôt il ne restera plus qu’un merveilleux souvenir.

30
Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.

Vous aimerez peut-être aussi