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UNITÉ 10
Coccinelle CM1 UNITÉ 10 Guide de l’enseignant
Personne ne m’écoute
QUAND ? Un vendredi à l’heure du petit déjeuner.
OÙ ? Dans la cuisine. La table du petit déjeuner est dans la cuisine.
Justifier la réponse : Papa a quitté la cuisine.
QUI ? La narratrice (celle qui dit Je), son père, sa mère, sa grande sœur Rosa.
Comment sait-on que c’est une narratrice ? L’illustration montre une petite fille qui court.
Si des élèves identifient la marque du féminin à la fin de Je suis devenue et de Je suis sortie, valider
et dire que l’on étudie cette forme du passé composé à l’unité 11.
QUE SE PASSE-T-IL ? Les parents et leurs deux filles sont réunis pour le petit déjeuner. Chacun
essaie de parler, sans jamais y réussir : personne ne s’écoute, tout le monde se coupe la parole.
La cuisine se vide : le père part sans dire au revoir, Rosa quitte la table sans demander la permission
et file dans sa chambre, la narratrice sort en courant, bouscule une chaise et s’enferme dans une pièce.
1. Qui raconte cette histoire ?
La plus jeune des deux filles : elle va à l’école, sa sœur Rosa va au lycée.
Combien de personnes y a-t-il dans cette famille ? De qui connais-tu les prénoms ?
Quatre personnes. On ne connait que le prénom de la grande sœur : Rosa.
On ne connait pas le prénom de la narratrice mais dans la première phrase, Cagibi commence par
une majuscule, c’est donc un nom propre. On sait que ce n’est pas son vrai prénom puisqu’elle dit
je suis devenue Cagibi.
2. Personne ne m’écoute. Est-ce que tous les membres de la famille pourraient dire la même chose ?
Suivre les tentatives de prises de parole :
La narratrice : J’ai dit « Éva… ».
Coupure par Rosa : « Au lycée… »
Coupure par le regard des deux parents : papa et maman s’y sont mis à deux pour la regarder,
Rosa a compris qu’elle devait déjeuner et pas se mettre à raconter sa vie.
Coupure aussi par la narratrice : J’ai dit « Éva… ».
Coupure par la maman : « Au travail… ».
Coupure par le père qui commence à débarrasser : il n’écoute pas ce que dit la mère.
Coupure par la narratrice : J’ai dit « Éva… ».
Coupure par Rosa : « Demain… La mère a attendu la suite mais :
Coupure par le père qui dit qu’il ne sait plus ce qu’il veut dire (ce qui signifie qu’il a essayé
à un moment où à un autre de dire quelque chose mais qu’il n’y a pas réussi).
Puis plus loin, la narratrice : j’ai crié « Évaaaa ! ».
La mère : Qu’est-ce qu’il y a ? Et non pas : Eh bien, qu’arrive-t-il à Éva ? Ou encore : Que veux-tu nous dire
sur Éva ? Cette réponse est une coupure, non une invitation à parler. C’est comme si
la maman disait : Qu’est-ce qui te prend de crier comme ça ? Elle ne pense pas que sa fille essaie
de dire quelque chose mais simplement qu’elle crie.
La narratrice : Personne ne m’écoute jamais.
Remarquer que toutes les prises de parole, à l’exception des dernières, se terminent par des points de
suspension : aucune n’est complète.
Conclure : oui, tous les membres de la famille pourraient dire Personne ne m’écoute. Cependant,
à un moment, la mère attend ce que va dire Rosa, et montre ainsi un peu plus d’écoute pour elle.
3. Tu es la grande sœur, Rosa. Raconte l’histoire de ton point de vue.
4. Tu es la maman. Raconte l’histoire de ton point de vue.
Distribuer les rôles aux élèves. Ils improvisent librement mais il ne faut pas changer les faits ni en ajouter.
On doit par contre ajouter des pensées qu’on se dit à soi-même, des commentaires.
Quelles sont les émotions présentes dans ce chapitre ?
Tout le monde parait énervé ce matin-là, peut-être parce qu’ils sont pressés, en retard ?
La narratrice passe de l’énervement à la colère après avoir dit Personne ne m’écoute jamais :
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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Coccinelle CM1 UNITÉ 10 Guide de l’enseignant
RÉFLÉCHIR elle renonce à parler, elle s’enfuit en courant sans faire attention aux objets et sans savoir où elle va.
Un cagibi pour toute la vie
QUAND ? Le vendredi, tout de suite après la fin du petit déjeuner.
OÙ ? Dans le cagibi.
QUI ? La narratrice
QUE SE PASSE-T-IL ? Enfermée dans le cagibi, la narratrice pleure, elle souhaite que quelqu’un
vienne, surtout sa mère. Elle se sent très malheureuse. Puis elle se lasse de pleurer et elle prend
une grande décision : elle ne sortira plus jamais de ce cagibi.
Qu’apprend-on de la narratrice ?
- Son prénom : Amy.
- Son âge : neuf ans.
- Elle pleure souvent et elle a souvent des pensées tristes.
- Elle voudrait que quelqu’un s’intéresse à elle.
Qu’est-ce qu’Amy voudrait pardonner à sa mère ?
Amy s’est énervée, s’est mise en colère, s’est enfermée. C’est elle qui devrait demander pardon
à sa mère. Pourtant elle pense que c’est sa mère qui a tort car elle ne l’a pas écoutée.
Elle aurait envie que sa mère s’inquiète et vienne lui demander d’ouvrir comme en s’excusant :
ouvre-moi, s’il te plait et non pas en donnant un ordre : Amy, ouvre !
Alors elle pourrait lui pardonner de ne pas l’avoir écoutée et elle serait heureuse de le faire.
Que peut-on faire, dans la vraie vie, quand on est triste ? Discuter.
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※※※
LECTURE p. 166-167
Lecture de l’enseignant ou écoute du CD, chapitre par chapitre.
Puis lecture individuelle. Les élèves racontent avec leurs mots ce qu’ils ont compris et retenu.
Tant pis pour ma sortie
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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2. Penses-tu comme Amy que Les maisons, la nuit, quand on est réveillé, c’est toujours comme
si on n’avait pas le droit d’y être ?
- C’est une expérience de la maison tout à fait inhabituelle : normalement, la nuit, on dort. Quand
on bouge, quand on circule, même si on fait très attention, cela fait un peu de bruit et cela s’entend
beaucoup parce que tout le reste est silencieux.
- Et c’est comme faire quelque chose d’interdit (comme si on n’avait pas le droit d’y être).
On a l’impression qu’on devrait être ailleurs, dans son lit, en train de dormir, qu’on est un peu étranger
dans la maison qui ne vit pas comme pendant la journée.
Explique ce qu’elle ressent.
- Elle est excitée, elle a l’impression de vivre une aventure, de découvrir quelque chose de nouveau
comme les autres fois (voir les étoiles filantes, aller au bord de la mer, entrer à la grande école).
- Mais elle se sent un peu coupable, elle a peur, son cœur bat (il tambourinait) comme quand on sent
que l’on fait quelque chose de mal (des drôles de trucs).
3. Décris le cagibi juste avant qu’Amy ne s’endorme.
La tente bleue est dépliée et coincée en haut des étagères. Sur la tente il y a un sapin vert et rouge décoré
avec des boules de Noël collées. Au plafond, tout autour du cagibi, une guirlande lumineuse brille.
Comparer le texte et l’illustration.
Vérifier l’exactitude du dessin.
Qu’est-ce que l’illustratrice a ajouté, et pourquoi ? Les boites de thon, de soupe, de sauce bolognaise, les
pinceaux, la boite à outils et des taches sur le sol : elle a voulu montrer avec quoi Amy a travaillé.
4. Combien de temps s’est passé entre le début de l’histoire et le moment où Amy s’endort ?
Relire le résumé en italique.
C’est la même journée, donc une journée entière s’est passée, depuis le petit déjeuner jusqu’à la nuit.
Quelles sont les émotions présentes dans ce chapitre ?
l’excitation (c’est toujours l’aventure… et aussi l’excitation de décorer son cagibi) – la peur (son cœur
tambourinait) – la satisfaction, la fierté (j’avais bien travaillé) – la tristesse (je me suis sentie un peu triste…)
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Constater que l’on peut ressentir plusieurs émotions en même temps : peur et excitation ; satisfaction
et tristesse.
※※※
LECTURE p. 168-169
Lecture de l’enseignant ou écoute du CD, chapitre par chapitre.
Puis lecture individuelle. Les élèves racontent avec leurs mots ce qu’ils ont compris et retenu.
Les baskets de quand elle est triste.
QUAND ? Le lendemain, samedi matin.
OÙ ? Dans le cagibi.
QUI ? Amy.
QUE SE PASSE-T-IL ? Amy écoute les bruits et imagine la vie de la maison, de la rue, de la ville.
1. C’était bizarre de tout imaginer sans rien voir. À quoi Amy fait-elle attention ?
Comment imagine-t-elle ?
Elle fait attention aux bruits puisque dans un cagibi, il n'y a pas de fenêtre, elle ne peut rien voir.
Avec le bruit, elle reconstitue ce qui se passe au-dehors du cagibi :
- dans la maison. Elle entend les talons des bottes de sa mère, elle associe tout ce qui va avec :
la jupe, le maquillage. Elle entend la porte s’ouvrir, elle sait que son père part au travail. Elle n’entend plus
les bottes : elle sait que sa mère a mis les baskets, et elle pense que sa mère est triste.
Elle s’étonne de ce qui lui arrive : C’était un peu drôle. Elle ne voit pas sa maman. D’habitude,
quand elle est près d’elle, elle ne regarde pas si elle est belle. Ce sont les bruits qui lui font savoir qu’elle est
belle. Elle pense à sa maman, elle la voit mieux avec son imagination et avec son cœur que si elle était
devant elle.
C’est drôle. Elle pense à son papa, elle sait qu’il n’est pas là parce qu’elle n’entend plus les bruits
de sa présence. Elle cherche ces bruits, elle ne les trouve pas. Elle entend des silences. Son papa
est sorti, mais il continue à être présent dans sa tête, à cause des silences qu’il laisse dans la maison.
Ce qui est drôle, c’est l’impression de mieux voir quand on ne voit pas !
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
Coccinelle CM1 UNITÉ 10 Guide de l’enseignant
RÉFLÉCHIR - en-dehors de la maison. Elle entend ce qui résonne : les bruits de la rue, des voitures, du métro,
des bus, des chiens… ; elle entend aussi les bruits de la vie qu’elle imagine : les magasins qui
ouvrent, les pas dans les rues désertes et même le bruit des nuages. Elle fait vivre la ville avec
les bruits qu’elle entend depuis le cagibi, ceux qu’elle entend dans sa tête parce qu’elle se rappelle
les avoir déjà entendus, ceux qu’elle entend dans sa tête parce qu’elle les crée.
2. Faites cette expérience en classe : fermez les yeux et écoutez. Que voyez-vous ?
Identifier les bruits entendus. Les élèves échangent sur ce qu’ils ont imaginé.
Mettez-vous à la place d’Amy. Que ressentez-vous ?
Les élèves peuvent évoquer la tristesse, présente dans tous les chapitres. Qu’est-ce qui est différent
RÉFLÉCHIR
dans celui-ci ? Amy s’intéresse à ce qui se passe à l’extérieur du cagibi. Elle écoute. Elle imagine
la vie dehors.
Elle ne parle plus de sa tristesse, elle est curieuse, elle cherche à entendre le plus petit bruit et
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à imaginer la vie autour. Elle commence, en réfléchissant, à sortir de son cagibi, même si elle refuse
toujours d’ouvrir la porte.
Les silences de la maison.
QUAND ? Le samedi vers le soir.
OÙ ? Dans le cagibi.
QUI ? Amy, et sa mère au téléphone.
QUE SE PASSE-T-IL ? Amy réussit à entendre deux phrases adressées par sa mère à son père
au téléphone. Elle réfléchit.
3. Quels sont les superpouvoirs de Cagibi ?
Ce sont ceux qu’elle a découverts dans le chapitre précédent : elle peut entendre les plus petits bruits,
même les silences, et comprendre ce qui se passe.
Au début de l’histoire, Amy se plaint qu’on ne l’écoute jamais, elle n’écoute pas non plus les autres.
Dans son cagibi elle apprend à écouter et voilà qu’elle est devenue experte en écoute !
4. À la fin du chapitre, Amy a un peu envie de pleurer.
Est-ce pour les mêmes raisons qu’au début de l’histoire ?
Quelles sont ses raisons maintenant ? Comme sa maman, elle ne sait plus quoi faire.
Sa maman voudrait bien faire sortir sa fille du cagibi, et Amy aussi se demande si elle ne devrait pas sortir.
L’une et l’autre ne savent pas comment faire. La maman d’Amy et sa fille éprouvent en même temps la
même peine et les mêmes hésitations.
Au début de l’histoire Amy pleure parce qu’elle aurait bien voulu que quelqu’un vienne l’embêter, qu’on
s’intéresse à elle. Maintenant elle ne pleure pas, elle a un peu envie de pleurer parce qu’elle ne sait pas
comment se sortir de la situation où elle s’est mise. Comme sa maman, elle ne sait plus quoi faire.
Mais son désir est le même qu’au début : retrouver la chaleur de la vie dans sa famille.
Mettez-vous à la place d’Amy. Que ressentez-vous ?
Inviter les élèves à reconstituer ce qu’ils savent du chapitre précédent : Amy a commencé à faire entrer le
monde de sa maison dans son cagibi. Comment cela continue-t-il dans ce chapitre ?
En écoutant les bruits, elle imaginait ce que faisaient sa mère, son père. Maintenant, ce sont
les silences, qu’elle a appris à reconnaitre, qui lui rendent ses parents présents : elle sait ce
qu’ils ressentent (ils veulent être tranquilles, ils sont fâchés etc.) et elle ressent la même chose. On le
comprend parce qu’elle dit on, et pas ils. Elle ressent donc la même chose que sa maman : elles veulent
toutes les deux mettre fin à l’histoire du cagibi, elles ne savent pas comment s’y prendre et elles en sont
tristes.
Elle se sent de plus en plus proche de ses parents.
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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Coccinelle CM1 UNITÉ 10 Guide de l’enseignant
LECTURE p. 170-171
Lecture de l’enseignant ou écoute du CD, chapitre par chapitre.
Puis lecture individuelle. Les élèves racontent avec leurs mots ce qu’ils ont compris et retenu.
Papa vient me voir
QUAND ? Le samedi soir.
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OÙ ? Dans le cagibi.
QUI ? Amy, son papa.
QUE SE PASSE-T-IL ? Son papa vient lui parler à travers la porte.
Amy a-t-elle vu son papa ?
Le texte dit il venu me voir mais il n’est pas entré, ils ne se sont pas vus. Ils se sont parlé à travers
la porte.
Le papa d’Amy prend-il la décision de sa fille au sérieux ?
- Il reconnait qu’elle a pris une décision, qu’elle a fait du cagibi sa maison : il parait que tu habites…
- Il ne dit pas que sa décision est ridicule, ou bête.
- Il ne la gronde pas.
- Il ne lui ordonne pas de sortir.
- Il se met à sa place : Moi, si je m’enfermais…
- Il accorde de l’importance à ce qu’elle souhaite vraiment : Et tu attends quoi, dans ton cagibi ?
- Il montre qu’il a compris ce que sa fille fait : Je crois que je réfléchirais. En fait, il sait que c’est
ce qu’elle est en train de faire. Et il l’approuve : Ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée.
Conclure : ce papa, présenté comme étant moqueur, ne se moque pas du tout de sa fille, il la prend
très au sérieux.
Comparez ce que dit Amy d’elle-même page 165 :
Plus je pleure, plus j’ai envie de pleurer. C’est toujours comme ça… Dans la vraie vie, quand
on a neuf ans et qu’on est très malheureuse, on n’a rien d’autre à faire que pleurer.
et ce qu’elle n’ose pas dire à son père dans cette page : j’attends de devenir… avec son papa.
Page 165, Amy pense qu’elle est comme ça pour toujours, qu’elle sera toujours malheureuse.
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Page 170, elle a envie de changer, de grandir. Se dire tout cela, c’est déjà grandir. Dans son cagibi,
elle a réfléchi et elle a changé.
Quelles sont les émotions présentes dans ce chapitre ?
la timidité (J’ai eu peur qu’il se moque de moi, alors je n’ai rien dit du tout) – l’amusement (je n’ai pas pu
m’empêcher de rire… ) – la honte (je suis devenue toute rouge… ) – la fierté (ça m’a rendue un peu fière)
L’assaut du cagibi
QUAND ? Le samedi soir, un peu plus tard.
OÙ ? Dans le cagibi.
QUI ? Amy, Rosa, la maman, le papa.
QUE SE PASSE-T-IL ? Toute la famille se retrouve dans le cagibi et Amy en sort.
Comparez les trois phrases suivantes :
Rosa : Tu veux bien de moi dans ton cagibi ?
La maman : Une petite place pour moi, dans votre cagibi ?
RÉFLÉCHIR
Le papa : Je crois que moi aussi, j’ai bien besoin d’un cagibi.
Établir que le cagibi, reconnu comme l’habitation d’Amy par son père dans le chapitre précédent,
et par Rosa ici (ton), devient le cagibi des deux filles (votre), puis celui de tout le monde (un). Le papa
est celui qui dit que le cagibi répond a un besoin, il valide le fait que l’on peut avoir besoin d’un cagibi.
Que vient faire Rosa dans le cagibi ? Que vient faire la maman ?
Rosa et sa maman viennent parler de leurs problèmes, de ce qui les rend tristes.
Que vient faire le papa ?
Le papa ne vient pas parler d’un problème, il vient rejoindre sa famille.
Quand toute la famille est réunie dans le cagibi, que fait-elle tout d’abord ?
Ils ne disent rien : ils écoutent. Le problème de départ de l’histoire, personne n’écoute personne,
se résout ici : écouter la pluie, apprendre ensemble à écouter.
Pourquoi peut-on avoir besoin d’un cagibi ?
Traiter la question sous forme de débat.
Cahier p. 88
– Recherche individuelle. Les élèves présentent les phrases qu’ils ont trouvées. Les discuter et les valider.
– Travail individuel sur le cahier.
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017.
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Ils connaissent la notion de contraire ; ils ont étudié à l’unité 4 les préfixes qui indiquent le contraire.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : distinguer les deux formes de la phrase.
MATÉRIEL : le tableau de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS.
※ Lire le bandeau.
Quelles questions pose-t-on au garçon ? Comment y répond-il ?
Comment répondrait-il s’il était d’accord avec ce qu’on lui demande ?
Oui, je suis réveillé. Maintenant, je dors. Ici, on peut toujours se lever tard. C’est drôle.
Quelles différences entre les deux ensembles de phrases ? Elles disent le contraire l’une de l’autre.
※ Poser le problème : comment sont construites les phrases qui disent le contraire l’une de l’autre ?
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JE DIS ET JE CONCLUS Comment transforme-t-on une phrase pour qu’elle dise son contraire ?
Sur les phrases au tableau, faire les manipulations (ajout, effacement, remplacement).
J’avais envie de pleurer. Je n’avais pas envie de pleurer. Je n’avais pas envie de pleurer.
Cette pièce est toujours fermée. Cette pièce n’est jamais fermée. Cette pièce n’ est jamais fermée.
toujours
On encadre le verbe par ne… pas, ne… jamais, ne… plus. (phrases 1, 2, 3)
Si le verbe est encadré par ne… pas, ne… jamais, ne… plus, on supprime les mots qui
l’encadrent.
On utilise ne + un mot négatif comme personne, rien. (phrases 4, 5)
Si la phrase contient ne + un mot négatif, on supprime ne et on remplace le mot négatif par un mot
de sens contraire : quelqu’un, quelque chose, tout…
On utilise ne… pas + ni ou ne + ni + ni.
JE M’ENTRAINE
Cahier p. 90
※ Compléter l’encadré de définition.
1. Rosa n’était pas bien réveillée. Papa et maman buvaient leur café.
2. J’ouvrais la bouche pour raconter mon histoire avec Éva. Mais personne ne s’intéressait à moi.
3. Alors je suis sortie de la pièce. J’ai entendu Rosa rigoler. J’ai couru. J’ai trouvé la porte du cagibi.
4. Personne n’est venu me chercher. Plein de choses tristes envahissent ma tête. Alors je pleure.
5. Je suis très malheureuse. Mais j’ai une idée. Je ne sortirai plus jamais de mon cagibi.
1. Amy a pris son petit-déjeuner avec ses parents.
2. Les parents d’Amy aiment le café le matin.
3. Dans son cagibi, Amy souhaite la venue de ses parents.
1. Ce matin, Amy ne parle pas avec Rosa ni avec ses parents.
2. Personne ne pouvait venir m’embêter.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent passer de la forme conjuguée à l'infinitif et
classer les verbes dans leur groupe ; ils savent catégoriser les temps du passé, distinguer temps simples et
temps composés
du passé ; ils connaissent les notions d'auxiliaire et de participe passé ; ils connaissent la conjugaison de
JE RÉFLÉCHIS
l'imparfait.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : réviser la règle d’engendrement du passé composé.
Ses amis ont fait trois pas en arrière : tous ont vu deux points lumineux dans le noir.
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JE CONCLUS
JE VÉRIFIE
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1. nous avons compris comprendre – tu as su savoir 2. j’ai apporté apporter – vous avez pris prendre
3. il est parti partir – elles ont quitté quitter 4. je suis tombé tomber – ils ont perdu perdre
5. nous avons permis permettre – tu es revenu revenir
※ Exercice 3. Vous vous entrainez à identifier le passé composé dans un texte.
elles ont organisé organiser – nous avons participé participer – nous avons récolté récolter
j’ai visité visiter – j’ai rejoint rejoindre – elle a raconté raconter – ils ont lu lire
il a joué jouer – nous avons chanté chanter
— J’écris —
il s’est tu – il a vu – il a bu – Claire a lu – Tom a pu – Zoé a bien su
Cahier p. 91
tu as mangé – j’ai couru – ils, elles ont fini – vous avez travaillé – nous avons servi – il, elle a suivi
j’ai su – nous sommes partis – nous avons trouvé – tu es sorti – ils, elles ont regardé – il, elle a lu
manger : nous avons mangé – ranger : tu as rangé – finir : j’ai fini – expliquer : j’ai expliqué
décider : elles ont décidé – écrire : vous avez écrit – chercher : elle a cherché – boire : il a bu
À l’époque néolithique, les hommes ont cessé d’être nomades. Souvent, ils ont occupé le bord des lacs et
ils ont organisé leur vie sur leurs rives. Ils ont construit des villages. Avec leurs outils de pierre taillée et polie,
ils ont travaillé la terre. De grands chantiers de fouilles ont permis de retrouver des maisons, des objets,
des traces de foyers. À partir de ces vestiges, les archéologues ont reconstitué le mode de vie de nos ancêtres.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent lire un article de dictionnaire ; ils
connaissent
la notion de nature grammaticale d’un mot. Ils connaissent la notion de contraire ; à l’occasion de
l’étude
LE PROBLÈME
des préfixes (unité 4), ils ont rencontré des préfixes qui indiquent le contraire. Ils savent que l’on peut
dire
JE RÉFLÉCHIS
※ Décrire le bandeau.
Comment la petite fille dit-elle qu’elle s’oppose à ce que lui proposent ses parents ?
- Elle dit Non, mais elle répond à leurs questions par des phrases à la forme affirmative.
Le vérifier : les verbes ne sont pas encadrés par des mots de négation.
- Elle emploie des mots qui disent le contraire de ceux de ses parents. Les associer :
partir – rester ; s’amuser – s’ennuyer ; (avec les) autres – (toute) seule
※ Poser le problème : comment peut-on dire le contraire sans changer la forme de la phrase ?
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JE RÉFLÉCHIS
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Lis ces définitions.1 Avec quels préfixes les adjectifs sont-ils formés ?
Quel est le sens de ces préfixes ?
- Séparer le préfixe du mot de base par un / : im/prudent – in/utile – il/légal – dés/agréable – dé/gonflé
- Ce travail confirme et complète l’observation de l’activité précédente.
- Déduire le sens de ces préfixes des définitions : Qui n’est pas… Ces préfixes permettent de dire
le contraire. Les préfixes dé- et dés- ont déjà été étudiés et leur sens dégagé à l’unité 4.
- Utiliser les deux mots de sens contraire dans des phrases. Donner les deux premières.
JE DIS
J’ai emporté des vêtements chauds, mais ils n’ont pas été utiles. Ils ont été…
Puis demander aux élèves d’en proposer d’autres avec les autres adjectifs.
1
Première édition. Remplacer démodé : Qui n’est pas à la mode. par dégonflé : Qui n’est pas gonflé.
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CHAMBOULE-LETTRES
Un très grand nombre de mots est possible. Les élèves peuvent compléter leur liste à différents moments.
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Que répondent les enfants ? Mais oui ! Nous n’oublions jamais d’apprendre nos leçons.
- Répéter ces énoncés pour les faire entendre de façon rapprochée :
Vous travailliez bien à l’école ? Vous travaillez bien à l’école ?
Nous n’oubliions jamais d’apprendre nos leçons. Nous n’oublions jamais d’apprendre nos leçons.
Entend-on la différence ? Comment les distinguer ? Il faut regarder l’écrit.
- Écrire au tableau : vous travaillez (présent) et vous travailliez
nous oublions (présent) et nous oubliions.
Quel est ce temps ? Quelle terminaison reconnait-on ? Le i de l’imparfait, puis le -ez de la 2e personne
du pluriel ou le -ons de la 1re personne du pluriel. Quand on parle, vous travaillez et vous travailliez,
nous oublions et nous oubliions se prononcent de la même façon : ils sont homophones.
※ Poser le problème : comment écrire sans erreur le présent et l’imparfait quand les terminaisons
des deux temps se prononcent de la même façon ?
Conclus : à quoi faut-il faire attention dans la conjugaison des verbes qui se terminent
par /jé/ à l’infinitif ?
Les terminaisons de la conjugaison de ces verbes sont régulières.
Il faut penser à ne pas oublier le i de l’imparfait car on ne l’entend pas avec nous et vous.
※ Lire le conseil de la coccinelle.
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※ Lire le bandeau.
Repérer les différents accents. Prononcer les syllabes qui les contiennent en faisant attention
au rapport entre ce qu’on entend et ce qu’on voit.
※ Poser le problème : à quoi servent les accents ?
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※ Annoncer l’objectif : Apprendre à écrire la suite d’un récit, le cadre initial étant donné.
Lis le début de cette histoire.
Résumer en quelques mots la lecture.
Retrouve ce que tu sais déjà.
a. Quelle partie du texte présente le moment, le lieu, les personnages ?
C’est le premier paragraphe. Il présente le cadre.
QUAND ? Il y a bien longtemps, le temps des contes, pas le temps historique.
OÙ ? Au milieu de l’océan. Peut-on se faire une idée précise ? Non, on ne sait même pas quel océan.
QUI ? Une petite baleine, Mitsu, et sa mère.
b. Quel est le personnage principal ? Qu’apprends-tu de lui ?
Mitsu est la seule à avoir un nom ; elle est plus décrite que sa maman. C’est elle le personnage principal.
La petite baleine est joueuse, gaie, active, insouciante, désobéissante. Sa maman est inquiète : elle ne veut
pas que sa petite baleine s’écarte d’elle. Le problème que développera le récit s’annonce déjà.
c. À quel temps sont conjugués les verbes de cette partie ?
L’imparfait, le temps des faits habituels, le temps utilisé pour dresser le cadre de l’histoire.
Le présent est utilisé dans les dialogues pour faire parler les personnages.
d. Il y a des dialogues dans le texte. À ton avis, pourquoi ?
Les dialogues rendent le texte plus vivant. Ils nous rendent les personnages très proches.
a. Comment commence la seconde partie du texte ?
Le temps habituel pendant lequel les choses se répètent laisse place à un moment précis : Un matin…
b. À quel temps les verbes sont-ils conjugués ?
Au passé composé pour le récit, au présent pour la prise de parole (Mitsu se parle à elle-même).
c. À ton avis, pourquoi le temps de conjugaison change-t-il ?
Un évènement intervient, il marque une rupture. L’imparfait, temps utilisé pour ce qui est habituel, ne convient plus.
QUE SE PASSE-T-IL ? Mitsu a eu très envie de s’éloigner… Cela ne nous s’étonne pas : c’était la crainte de
sa mère, et c’est conforme à ce que nous savons de Mitsu. Elle suit son caractère et désobéit à sa mère :
- elle s’éloigne : elle en a envie, elle pense ne pas aller loin.
- elle découvre une grotte : elle se laisse tenter, elle ne résiste pas à la curiosité, elle y entre.
Continue oralement l’histoire. Tu peux te préparer en écrivant tes idées au brouillon.
Imagine la grotte. Décris-la à l’imparfait.
Un évènement arrive, un problème pour la petite baleine.
Que se passe-t-il ? Que fait-elle ? Raconte au passé composé.
- Pourquoi retourne-t-on à l’imparfait ? Pour décrire.
- Quel évènement peut se produire ? Trois choix possibles :
Le récit continue de développer les craintes de la mère de Mitsu : survient un énorme poisson carnivore,
par exemple un requin.
Un autre danger survient, mais tout à fait différent : peut-être des humains qui cherchent à capturer
des poissons, des mammifères marins comme les baleines ? Ou bien la grotte se referme ?
Quelque chose survient, mais pas du tout menaçant, au contraire très heureux. Mitsu se fait un ami
très curieux, par exemple une pieuvre très intelligente avec laquelle elle invente des jeux.
Par groupes de deux, les élèves préparent leur récit oral au brouillon : ne pas écrire un texte complet,
mais seulement des idées. Noter surtout les verbes, conjugués au temps qu’ils utiliseront.
Présentation des récits à la classe. Constater qu’à partir du même début, on peut inventer beaucoup
d’histoires différentes. L’important est de conserver le caractère des personnages.
Lis le début de ce récit. Puis imagine la suite : un évènement se produit.
- Vérifier qu’il s’agit bien d’un début de récit. Le cadre est posé. On apprend :
QUAND ? Il était une fois… : le temps des contes.
OÙ ? Ce n’est pas dit, mais on comprend : dans le château du roi son père.
QUI ? La princesse Clémentine. Elle est décrite. On découvre son caractère, son gout pour les farces.
Son père, sa mère et sa grand-tante se désolent de ce caractère.
- Se représenter la tâche : le récit doit développer le problème que l’introduction annonce, même s’il peut
réserver des surprises. L’opposition entre ce que Clémentine déteste, les princes charmants, et le souhait
de sa famille qu’elle épouse un prince charmant, doit prendre sa place dans la suite du récit.
Est-ce qu’une grenouille aura un rôle à jouer dans ce récit ?
– La rupture créée par l’évènement doit se marquer par un mot d’introduction et le changement de temps
de conjugaison.
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OBJECTIF : Comprendre les émotions d’autrui, pouvoir les reformuler et les rapprocher de son expérience.
– Observer la documentation : sept cartouches qui reprennent des passages du texte de lecture,
Quand j’étais Cagibi.
– Lecture orale collective des sept textes. Assurer la compréhension.
Amy raconte ce qu’elle ressent, ce qu’elle fait, ce qu’elle souhaite.
– Présenter l’activité : lire et reformuler la consigne.
Par groupes de deux ou trois, choisissez un de ces passages du texte de lecture. …
Préparez-vous à présenter votre réflexion à vos camarades. …
– Traiter collectivement le premier texte.
L’enseignant note à mesure quelques idées ou quelques phrases au tableau.
Imaginez avec vos mots ce qu’Amy pense, ce qu’elle se dit à elle-même.
Il faut reformuler, faire comme si on était Amy et qu’on se parle à soi-même.
Exemple :
Alors, personne ne vient ? Tout le monde s’en
Je me suis mise à pleurer. Parce qu’en fait, j’aurais bien moque que je m’enferme dans le cagibi ?
voulu que quelqu’un vienne m’embêter. C’était même un peu Pourquoi elle ne vient pas, maman ? Elle ne
pour ça que je m’étais enfermée là. Pour que maman s’inquiète même pas de moi. Comme j’aimerais
s’inquiète, qu’elle tape contre la porte et qu’elle me dise qu’elle vienne et qu’elle dise :
« Amy, ouvre-moi, s’il te plait. » « Amy, ouvre-moi, s’il te plait. »,
même si elle est un peu fâchée.
Est-ce que vous avez déjà ressenti la même chose ? Dans quelle situation ?
Définir ce qui est ressenti ici : l’inquiétude de ne plus être aimé, ou que l’on ne se soucie pas de la peine
qu’on a, ou bien que tout passe avant cela, les problèmes du travail, des courses à faire…
Imaginez des situations où des enfants peuvent ressentir la même chose.
Noter les idées des élèves.
L’enseignant charge trois élèves de présenter le travail qui a été élaboré collectivement.
– Grouper les élèves par deux ou trois. Ils se répartissent les six derniers textes.
Reformuler le travail à faire. Il faut :
- se placer du point de vue d’Amy, comprendre ce qu’elle ressent et le présenter.
- rechercher des exemples où l’on a ressenti la même chose, et où d’autres ont pu ressentir la même chose.
On peut prendre ces derniers exemples dans des films, des lectures, dans la vie quotidienne ou les imaginer
complètement.
Présentez votre réflexion et vos exemples à vos camarades.
Puis continuez à discuter avec eux : que pensent-ils ? Ont-ils d’autres exemples ?
Ce travail peut être réparti sur plusieurs séances brèves, pour avoir un temps suffisant de discussion
sur chaque cas.
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Texte 2
En poussant la porte, Zoé est surprise par l’odeur. Elle avance timidement et voit un homme qui porte
une blouse bleue. Elle lui demande : « S’il vous plait, où est la chambre 447 ? »
Texte 3
Monsieur Robin se promenait tranquillement dans la forêt quand il l’a vu. Il a examiné le chapeau. Il l’a
ramassé délicatement. Puis il a observé son pied. Il n’était pas sûr qu’il soit bon à manger, alors il l’a jeté.
Donner deux écoutes pour chaque texte.
Faire une mise en commun après chaque texte. Justifier la réponse et l’élimination des autres.
Texte 1 – dessin du milieu.
Mise en commun. Dans les trois dessins, on voit les arbres courbés par le vent.
Dans le dessin de gauche, on voit un homme qui prend le journal. Le texte ne mentionne pas la présence
d’un homme dans le parc. Il est possible qu’un homme soit passé et ait pris le journal sans qu’on le voie.
Mais il y a une autre solution, qui ne tient compte que du texte : il y a beaucoup de vent. Le journal est
composé de feuilles légères et séparées qui peuvent s’envoler au vent. C’est le vent qui a soulevé et
dispersé les feuilles du journal.
Dans le dessin de droite : on ne voit plus ni journal ni livre sur le banc. Le texte ne dit pas que le livre aussi
a disparu. Le livre est plus petit et plus lourd que le journal, ses feuilles sont assemblées, reliées. Le vent
ne peut pas le soulever.
Texte 2 – dessin de gauche.
Mise en commun. Les trois dessins présentent un lieu qui a chacun une odeur caractéristique.
Dans le dessin du milieu, l’homme porte un vêtement bleu, mais ce n’est pas une blouse.
À la fin de la deuxième phrase, on peut déjà éliminer ce dessin.
Il faut aller à la fin du texte pour être sûr. Le mot chambre fait penser à l’hôpital et non à la poissonnerie.
Sur le dessin, on voit des portes fermées portant des numéros.
Discuter : le travail fait sur le texte 1 a-t-il permis de mieux réfléchir sur le texte 2 ?
Texte 3 – dessin du milieu.
Mise en commun. Quand on écoute le texte jusqu’à délicatement, on peut choisir le dessin de gauche.
Mais il faut tenir compte des informations suivantes.
À la fin de la phrase suivante, on peut penser au dessin de droite.
Il faut aller à la fin du texte pour être sûr : bon à manger ne peut s’appliquer ni au chapeau, ni au pied
de Monsieur Robin. Chapeau et pied désignent les deux parties du champignon.
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OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes
de la communication orale dans la vie quotidienne : conseiller.
※ Mini dialogue
E1 – Je n’aime pas les voyages en voiture. Je m’ennuie et j’ai souvent mal au cœur.
E2 – Moi aussi, je suis malade en voiture. Je te conseille de bien manger avant de partir et de boire souvent
une gorgée d’eau pendant le voyage. Pour moi, ça marche.
E3 – Tu lis peut-être si tu t’ennuies. C’est ça qui donne envie de vomir. Pour éviter le mal de cœur
et ne pas t’ennuyer, tu devrais profiter de ton voyage pour bien regarder le paysage.
E4 – C’est vrai. Pense plutôt à t’intéresser aux endroits que tu traverses.
E3 – Pour ne pas t’ennuyer, tu pourrais aussi faire des jeux avec tes parents, ou tes frères ou tes sœurs.
Tu pourrais jouer aux devinettes, aux portraits…
E5 – Moi, je ne suis pas malade, mais, à ta place, je demanderais à mes parents de faire des pauses souvent
pour marcher un peu et bien respirer.
E6 – À mon avis, quand on est malade, ou quand on s’ennuie, ce qui est bien, c’est d’essayer de dormir.
Comme ça, le voyage passe plus vite.
E3 – À ta place, moi, j’inventerais des histoires dans ma tête.
E2 – Si tu as toujours mal au coeur, il y a des médicaments. Tu pourrais demander à tes parents d’en parler
au pharmacien.
Identifier
– La situation : un enfant parle à ses camarades d’un problème : en voiture, il s’ennuie et il a souvent mal
au cœur.
– L’objet du dialogue : les camarades lui donnent des conseils.
Catégoriser
Quels mots utilise-t-on pour donner des conseils?
Je te conseille de… Tu devrais… Pense plutôt… Tu pourrais… À ta place… Ce qui est bien, c’est…
Les élèves jouent le dialogue trois par trois.
Le nombre des interlocuteurs n’est pas important. L’important est d’utiliser quelques-unes des expressions
proposées, ou d’autres que les élèves connaissent et qui conviennent à la situation.
Il faut rendre le dialogue vivant.
※ L’activité du cahier
– Lire la consigne et observer le support.
- Lire le texte sur fond vert.
Un garçon présente un problème à ses camarades et leur demande de l’aide.
Reformuler le problème. Le rapprocher du texte de lecture.
- Lire le texte sur fond orange. Une fille répond. Identifier :
la partie qui répond à la question Est-ce que ça se passe comme ça chez vous ?
la partie qui répond à la question Qu’est-ce que vous faites ?
la partie qui donne un conseil.
- Lire le texte sur fond rose : un garçon commence à répondre. Chercher collectivement ce qu’il pourrait dire
pour répondre aux deux questions et donner un conseil.
– Lire les données de lexique. On retrouve des expressions du dialogue, et d’autres qui sont très fréquentes
dans la vie de tous les jours. Rappeler qu’il faudra donner un conseil pour répondre à la demande Aidez-moi.
– Préparation individuelle. Chaque élève écrit quelques mots ou phrases au brouillon pour préparer
sa prise de parole.
– Présentation des réponses et discussion.
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OBJECTIF : Vous savez lire et écrire la légende d’un schéma. Vous allez aujourd’hui comparer deux schémas
avec leurs légendes pour apprendre à répondre à des questions.
Compare les deux schémas. Relève les différences. Inscris-les dans le tableau.
Observer le support : le schéma d’un insecte et d’une araignée, un tableau pour inscrire les cinq différences.
- Travail individuel : au brouillon, les élèves relèvent les différences.
- Mise en commun. Organiser la lecture des schémas et la comparaison : le corps entier, puis
ses parties de haut en bas
ou ce qui est commun, mais différent (les yeux, les pattes), ce qui existe chez l’un et pas chez l’autre
(antennes /pédipalpes ; ailes / pas d’ailes)
Remplir collectivement le tableau.
Les élèves peuvent remarquer d’autres différences (la forme des pattes, de l’abdomen).
On ne les notera pas, car elles ne sont pas présentes sur la légende.
insectes araignées
1. le corps : 3 parties : tête, thorax, abdomen 1. le corps : 2 parties : céphalothorax, abdomen
2. une paire d’antennes, pas de pédipalpes 2. une paire de pédipalpes, pas d’antennes
3. une paire d’yeux 3. quatre paires d’yeux
4. des ailes (2 paires ou 1 paire, parfois aucune) 4. pas (jamais) d’ailes
5. trois paires de pattes 5. quatre paires de pattes
Les élèves reportent le tableau sur leur cahier.
Récapitule ce que tu as appris. Continue.
- Travailler collectivement la mise en phrases du tableau. Il faut dire ce qui différencie les araignées
des insectes. On commencera toujours la comparaison par les araignées.
- Travail individuel de rédaction sur le cahier.
À la différence des insectes, les araignées ont un corps composé de deux parties : le céphalothorax
et l’abdomen. Elles n’ont pas d’antennes, mais une paire de pédipalpes. Elles n’ont pas d’ailes.
Les araignées ont quatre paires d’yeux, les insectes une seule. Elles ont quatre paires de pattes,
les insectes en ont trois.
Avant le bilan de la séance : demander aux élèves de fermer les cahiers. Que répondront-ils à quelqu’un
qui dit Les araignées sont des insectes ?
※ Conclure : qu’avons-nous appris en faisant ce travail ?
- Quand on lit des schémas, quand on les compare, on peut découvrir des connaissances nouvelles.
- Pour bien comprendre et mémoriser, on organise les informations.
Puis on les met en phrases, on se les dit à soi-même, on les écrit, pour se préparer à les présenter
à d’autres, à répondre à des questions, à en parler.
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OBJECTIF : S’entrainer à lire de façon expressive en s’appuyant sur la ponctuation, sur les mots du texte
qui indiquent comment les personnages parlent et en modifiant sa voix en fonction des personnages,
de leurs intentions, de la situation.
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※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
- Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que le poète veut dire.
- Échange oral : de quoi le poète parle-t-il ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
À quel moment de la journée est-on ?
– Relever dans le sous-titre du poème : Le matin.
– Chercher dans le poème des confirmations : Chant des coqs. Les coqs sont connus pour chanter le matin.
Est-ce que ce qui est décrit peut se passer très tôt, au premier chant des coqs ?
Non, il y a déjà beaucoup d’activités dans la ville, les enfants sont réveillés.
Le poète écrit : Sans doute il est tard, car voici Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge.
– Conclure : c’est le matin, mais pas très tôt puisque des gens sont déjà au travail (le poète entend
le raclement d’un truelle – un outil de maçon –, quelqu’un fauche le gazon, des couvreurs marchent sur le toit.)
Où est le poète ?
– Relever le titre du poème : Fenêtres ouvertes, et l’autre partie du sous-titre du poème : En dormant.
Le poète est chez lui, dans sa maison ; dans sa chambre, fenêtres ouvertes ; dans son lit.
– Chercher dans le poème des confirmations : Lueurs à travers ma paupière. Quand on dort on a
les paupières fermées. Est-ce que ce le poète dort encore réellement ? Non : il parle des lueurs à travers
ses paupières et il décrit ce qu’il entend.
Que fait-il ?
Relever dans le sous-titre du poème : En dormant.
Le poète n’est pas exactement en train de dormir, il se réveille. Il est attentif à tout ce qu’il entend
autour de lui.
Quel est le premier verbe du poème ? Pourquoi est-il important ?
– Identifier ce premier verbe. Il apparait dans la première phrase : J’entends.
– Établir les raisons de son importance :
- C’est le premier mot du poème (en incluant son pronom de conjugaison, Je).
- Ce verbe donne la clé du poème : malgré la phrase qui suit, Lueurs à travers ma paupière, tout le poème
présente ce que le poète entend, jamais ce qu’il voit. Le vérifier phrase par phrase. Même pour l’avant-
dernière phrase, Une mouche entre, évoquer l’expérience commune : on entend vrombir les mouches
quoiqu’on ne les voie pas, en général leur bruit alerte de leur présence bien avant qu’on ne les voie.
- Ce verbe, entendre, revient, à la troisième personne, à la fin du poème : On entend haleter un steamer.
Discuter : pourquoi le poète ne dit-il plus J’entends mais On entend ? Sans quitter son lit encore, à force
de se rendre attentif aux bruits du dehors, ce « On » montre qu’il s’est fondu dans la foule des gens qui sont
dehors, qui vont et viennent.
Que se passe-t-il dans le dernier vers ? Le dehors, une mouche et le souffle de la mer entrent dans
la chambre du poète. Le poète entend encore, une mouche s’entend, le souffle de la mer s’entend,
mais aussi une mouche cela se voit, le souffle de la mer se sent : la vue et le toucher se mettent en activité,
le poète se réveille complètement.
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Matériel Unité 10
Grammaire, page 172 : JE RÉFLÉCHIS
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Matériel Unité 10
Vocabulaire, page 176 : JE VÉRIFIE ET JE CONCLUS
mot défini nom adjectif verbe adverbe contraire nom adjectif verbe adverbe
nuit x jour x
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