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UNITÉ 8
Coccinelle CM1 UNITE 8 Guide de l’enseignant
LECTURE p. 132
re
Présenter le texte : observer la 1 de couverture, Contes de l’ile de la Réunion.
Le texte est l’un des contes de ce recueil.
Situer l’ile de la Réunion sur un planisphère ou sur un globe. Conserver le planisphère disponible
pendant la lecture pour permettre de se représenter les mouvements du vent, des graines, des oiseaux.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
DÉCOUVRIR
- Commenter jouaient à s’entredévorer : l’eau et le feu sont présentés comme des personnages.
Le verbe jouaient montre que ce n’est pas un cataclysme, mais quelque chose de gai, d’heureux
qui va donner naissance à une ile.
- Reconstituer les étapes :
Les éruptions volcaniques sous-marines, où l’eau et le feu font un ballet étourdissant.
Ces éruptions forment une ile qui sort de la mer.
L’océan la transforme, la sculpte.
L’ile est d’abord seulement rocheuse (montagnes, cirques, vallées), nue, c’est-à-dire sans végétation.
Le vent apporte toutes sortes de graines. Suivre leur voyage sur le globe ou le planisphère.
Les semences germent et se développent. L’ile se couvre d’une forêt épaisse.
- Comment est l’ile à la fin de la première page ? C’est une jungle luxuriante composée d’arbres
et de plantes très variés, serrés. Observer les illustrations.
※ ※ ※
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Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
DÉCOUVRIR
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※ ※ ※
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Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
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des cascades.
- Les oiseaux ont suivi le vent qui leur a promis des pierres précieuses et des trésors. Or il n’y en a pas.
- Leur déception n’a pas duré longtemps. Ce soir là… Le lendemain… : les oiseaux, après avoir
demandé à retourner en Afrique, ont, dans la journée même, commencé à vivre en manifestant
leur contentement.
Comment les élèves comprennent-ils la dernière phrase ?
La discussion doit faire apparaitre l’importance des mots totalement et enchantée : il ne manque rien
à l’ile pour être belle, vivante.
※ ※ ※
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DÉCOUVRIR
2. Pourquoi les hommes sont-ils émerveillés quand ils arrivent dans l’ile ?
- Relever dans le texte : la beauté de la nature, l’air sain et salutaire, l’absence de bêtes venimeuses,
RÉFLÉCHIR
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RÉFLÉCHIR - Parle-t-on encore, dans la fin de ce texte, de l’ile-mère et du vent ? Non, le texte devient historique.
Ce n’est plus un texte qui présente, sous forme de conte, l’origine de l’ile, mais son histoire, quand
et comment elle a été découverte, ce que les hommes y ont apporté.
Traiter ici la question 1 du cahier page 68.
3. Retrouve, dans l’ordre du texte, tout ce que l’ile doit au vent.
Il sculpte les pentes, fait jaillir les cascades, apporte des semences et des oiseaux.
Cahier p. 68
Retrouver la phrase qui termine le conte : c’est celle où l’auteure parle pour la dernière fois du vent et de l’ile
Alors, enfin, le vent se sentit totalement heureux et l’ile-mère, enchantée. On comprend que le conte est fini.
La phrase de transition : Des jours, des années, des siècles passèrent. Remarquer que c’est la même
que page 133. Mais même si c’est la même phrase, ce n’est plus le même genre de texte : il n’y a plus
de personnification des éléments naturels. On a des noms sur des cartes, des textes, des dates,
c’est-à-dire des documents historiques.
Le texte documentaire commence ici : Des tortues vinrent s’installer… au bord des étangs.
※ ※ ※
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Présenter le texte : il a été écrit spécialement pour Coccinelle.
Comparer avec le titre du texte précédent : c’est aussi un conte d’origine.
Situer l’ile de la Martinique sur un planisphère ou sur un globe.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire le début du texte. Il commence par une formule d’introduction que les conteurs utilisent quand
ils disent le conte. Elle a pour fonction d’attirer l’attention du public et de faire entrer ceux qui écoutent
dans le monde imaginaire, merveilleux du conte. On est donc sûr que ce texte est bien un conte.
Quand et où se passe le début de ce conte ?
Lire la première phrase. Elle commence par trois mots créoles. Les élèves les comprennent-ils ?
Valider : il y a bien longtemps, dans les temps lointains… La rapprocher de la première phrase
de la page 132 : Ceci se passa il y a très longtemps.
DÉCOUVRIR
Où ? Tout au fond de l’océan, dans les abysses. Noter la ressemblance entre le début des deux contes.
Y a-t-il des personnages dans ce conte ?
Observer qu’il y a des noms propres. Ces noms apparaissent à mesure que l’on assiste
à la naissance de l’ile.
Reconstituer les étapes.
Il y a d’abord un tremblement de terre qui provoque une faille au fond de l’océan. La conteuse
la nomme Man Faille. Elle la fait vivre : elle serpente, elle se réveille le matin à l’aube, comme
les gens ordinaires, elle s’étire.
La faille s’ouvre et donne naissance à un volcan. La conteuse le nomme Matinino. Il est tout de suite
présenté comme une personne. Il est jeune et beau. Man Faille aime s’amuser avec lui, elle aime
sa compagnie.
Une nouvelle fissure provoque la naissance d’un volcan plus petit. La conteuse le nomme Caéra.
Le texte ne dit jamais que Caéra est un volcan (nom masculin) mais dit toujours une petite montagne
de feu, une jeune montagne, la petite montagne délicate (nom féminin).
- La conteuse fait vivre les personnages : Matinino est amoureux de Caéra, Man Faille est jalouse.
Elle tourmente Caéra, mais Caéra reste toujours aimable avec elle.
- À la fin de cette première page, l’ile est-elle apparue ? Rechercher la phrase qui permet
de répondre non : C’est grâce à elle que nous sommes là, tous les deux, au fond de l’océan.
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elle provoque des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et des hautes vagues en mer.
Man (Madame) Faille, la faille personnifiée, transformée en personnage humain, qui a un caractère,
des sentiments. Les tremblements de terre, les éruptions et les vagues en mer sont présentés comme
des jeux pour amuser Matinino et manifester le bonheur de sa compagnie.
2. Comment accueille-t-elle la naissance de Matinino ? de Caéra ?
Elle accueille la naissance de Matinino avec joie. Elle est heureuse. Elle le veut pour elle toute seule.
Elle accueille la naissance de Caéra avec étonnement. Elle s’en désintéresse tout à fait. Mais quand
elle voit le regard admiratif de Matinino vers Caéra, elle devient jalouse et ne pense plus qu’à la chasser.
※ ※ ※
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Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Rappeler le début du conte.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire la formulette. La conteuse s’assure que tout le monde reste attentif.
Comment Caéra s’est-elle retrouvée à la surface de l’eau ?
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Distinguer :
Le phénomène naturel : la faille s’élargit et provoque une éruption. Le volcan s’élève et son sommet
passe au-dessus de la surface de l’eau. Les coulées de lave commencent à former une ile volcanique.
Le conte : Man Faille chasse Caéra, qui se retrouve seule au-dessus de l’eau, loin de Matinino,
et pleure de tristesse des larmes de feu.
Comment Matinino a-t-il rejoint Caéra?
Distinguer :
Le phénomène naturel : une éruption volcanique violente, avec une explosion. Le sommet du volcan
se retrouve au-dessus de l’eau.
Le conte : Matinino, désespéré, souffle de toutes ses forces pour s’élever jusqu’à la surface.
Observer la carte. Situer les deux volcans.
3. En lisant ce conte, peux-tu savoir comment est née l’ile de la Martinique ?
- C’est une ile formée par les éruptions de deux volcans.
- Récapituler les étapes :
tremblement de terre – formation de la faille (Man Faille)
tremblement de terre – fissure – formation d’un grand volcan (Matinino)
tremblement de terre – fissure – formation d’un petit volcan (Caéra)
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5. Compare les deux contes. Comment les conteuses ont-elles utilisé des connaissances exactes
pour amener le lecteur à aimer et respecter ces iles ?
Les connaissances exactes :
Ce qui est semblable pour les deux iles : la formation des deux iles résulte de tremblements de terre
et d’éruptions. L’ordre chronologique est respecté.
Le conte sur la Réunion raconte la formation de la flore et de la faune : c’est bien le vent qui transporte
RÉFLÉCHIR
les semences et porte les oiseaux. Le conte sur la Martinique raconte surtout la formation du relief.
Pour faire aimer et respecter :
Dans les deux cas, la naissance de l’ile est personnifiée, présentée comme une histoire d’amour.
L’auditeur ou le lecteur peut s’identifier aux personnages.
Pour faire aimer l’ile de la Réunion, la conteuse insiste sur sa beauté, sa variété.
Pour faire aimer l’ile de la Martinique, la conteuse insiste sur l’aspect violent de sa formation
et sa fragilité actuelle (Man Faille cherche inlassablement à séparer les deux montagnes). Elle se
souvient sans doute qu’en 1902 la montagne Pelée, à la suite de tremblements de terre, est entrée
en éruption et a détruit entièrement la ville de Saint-Pierre, en tuant environ 30 000 personnes.
Cahier p. 68
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les limites graphiques de la phrase.
Ils savent identifier le groupe sujet et l’analyser (sujet + expansions), le groupe verbal et l’analyser
(verbe + compléments du verbe).
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les compléments de phrase
– par leur fonction : ils apportent des précisions à la phrase,
– par leurs propriétés : ils sont déplaçables et supprimables.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les phrases de l’activité 1a. de la situation JE RÉFLÉCHIS.
※ Lire le bandeau.
Quatre enfants écrivent un texte ensemble.
Première édition : remplacer les points de suspension par un point simple après en heurtant un rocher.
- Lire les bulles à quatre, de gauche à droite. Le tout forme-t-il une phrase ?
Dans cette phrase, quel est le groupe sujet ? (le navire des pirates). Le sujet ? (le navire).
LE PROBLÈME
Le verbe ? (a brisé). Le groupe verbal ? (a brisé sa coque). Constater que l’on peut isoler cette partie
de la phrase pour en faire une phrase : Le navire des pirates a brisé sa coque.
- Quelles informations apportent les autres parties de la phrase construite par les enfants ?
Une nuit quand, près de la côte où, en heurtant un rocher comment.
- On vient de voir que si on supprime toutes ces informations, on a toujours une phrase.
Peut-on en supprimer une seule ? Faire les manipulations.
- Y a-t-il plusieurs manières d’écrire la phrase construite par les enfants ?
Faire les manipulations. Une nuit, le navire des pirates a brisé sa coque en heurtant un rocher près
de la côte. Le navire des pirates a brisé sa coque une nuit, près de la côte, en heurtant un rocher. Etc.
※ Formuler le problème : comment apporte-t-on des précisions à la phrase ?
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- Pour chaque phrase, vérifier que le déplacement est possible : on peut le dire, on sait le dire,
on le comprend. Le sens est toujours le même. Il n’y a pas d’information perdue, ni d’information ajoutée.
Le feu et l'eau jouaient à s'entre-dévorer dans l’abime.
Le feu et l’eau jouaient dans l’abime à s’entredévorer.
Pour ce dernier déplacement, qui ressemble à la phrase de l’activité a., dire aux élèves qu’il est surtout
employé à l’écrit. C’est une forme littéraire, rare dans la langue orale.
Les vents tourbillonnèrent pendant trois jours et pendant trois nuits.
Les bois de couleurs s'installèrent au cœur de l’ile et sur son pourtour.
Pour inviter ses sujets à le suivre, le vent du Sud s’adressa au roi des oiseaux.
Pour cette phrase, le déplacement est possible, mais on peut remarquer qu’elle est moins facile
à comprendre que la phrase de départ.
Le vent laissa échapper sa cargaison dans un grand bruit d’ailes.
- Comparer les phrases obtenues et les phrases de départ.
Il faut mettre une majuscule au mot qui est maintenant en tête de phrase.
La ponctuation change : on supprime la virgule qui suivait le groupe de mots déplacé.
Quand le déplacement met un groupe de mots en tête de phrase, on ajoute une virgule après ce groupe de mots.
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— J’écris —
À partir des productions des élèves, chercher collectivement comment placer les compléments
de phrase pour que la phrase soit agréable à lire et facile à comprendre.
1
Remplacer ainsi la phrase 2 de l’encadré rose.
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ANAGRAMMES
Dans la forêt sombre, on voyait circuler des ombres.
Le matin, au réveil de la forêt, un lièvre se mit à gambader.
Un oiseau étrange au bec argenté se posa sur un rocher.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent reconnaitre les catégories du temps ; chercher
les verbes dans la phrase ; passer de la forme conjuguée à l’infinitif ; conjuguer les verbes au présent.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : catégoriser les temps du passé. Opposer temps simples et temps composés.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 2 de la situation JE RÉFLÉCHIS.
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reste au présent.
Il est également possible d’y utiliser les deux temps de conjugaison :
Nous réfléchissions, nous discutions, nous écrivions. Cette fois, Mathieu a été notre secrétaire.
À la fin de chaque phrase, il a relu et il a demandé : « Est-ce que vous êtes d’accord » ?
Il est très peu probable qu’un élève essaie le passé simple pour cet exercice, encore moins probable
qu’il aille au bout. Rappeler que son étude commence à l’unité 12 de fin d’année.
e
Et on n’étudiera que les 3 personnes.
ils tombaient (tomber) – il continuait (continuer) – il s’aperçut (s’apercevoir) – elle était (être) –
il entendait (entendre) – il se retira (se retirer) – il eut (avoir) – j’ai transporté (transporter) –
il se dirigea (se diriger) – elle était (être) – il demanda (demander)
※ Exercice 3. Vous vous entrainez à distinguer les verbes conjugués
à un temps simple et ceux conjugués à un temps composé.
temps simples temps composé
il voyait tu as trouvé
elle parla il a pris
nous regardions j’ai répondu
il entendit vous avez compris
ils arrivèrent nous sommes sortis
je riais ils ont parlé
elle oubliait tu as perdu
elles entrèrent
tu connaissais
2
Coquille de la première édition : lire « redevenait ».
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※ Exercice 4. Vous vous entrainez à distinguer le passé composé des autres temps du passé.
ils ont inventé (inventer) – elles sont apparues (apparaitre) –
JE M’ENTRAINE
ANAGRAMMES
elle entrait la tartine – tu levais la valise – je prenais les paniers
tu rendais la sardine – il restait l’artiste
Cahier p. 71
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※ Décrire le bandeau.
De qui parlent les trois enfants ? Ils parlent du chauffeur de bus. Dans les bulles Il conduit très bien
et Il nous parle toujours gentiment, il reprend le groupe nominal le chauffeur de notre bus.
- Comparer les deux premières bulles. Observer la différence conduit bien – conduit très bien.
LE PROBLÈME
Quelle précision apporte le mot bien dans la première bulle ? Il dit comment le chauffeur conduit.
Cherchez d’autres manières de dire comment un chauffeur conduit : mal, vite, lentement, doucement,
calmement… Quel mot de la phrase bien précise-t-il ? Bien précise le verbe.
Le mot très précise-t-il aussi le verbe conduit ? Peut-on dire Le chauffeur de notre bus conduit très ?
On comprend que cela ne se dit pas. Très apporte une précision au mot bien. En classe, on sait faire
la différence entre bien et très bien.
- Il nous parle toujours gentiment. Que comprend-on ?
※ Poser le problème. On connait ces mots. On les comprend. On sait les écrire : on a appris que ce
sont des mots invariables. Quel est leur rôle dans la phrase ?
4. La commère joua beaucoup avec lui. Elle était très heureuse. Elle se réjouissait trop vite.
La commère joua avec lui. Elle était heureuse. Elle se réjouissait.
On ne sait pas si elle a joué une seule fois, ou souvent, ou un peu… On sait faire la différence
entre très heureuse et heureuse. Remarquer que pour la dernière phrase, ce n’est pas une précision
qui a disparu, c’est le sens qui s’est transformé.
Quelle est la nature de ces mots ? Observe l’entrée de ces articles de dictionnaire.
- Identifier les articles : ce sont quatre mots en vert de l’ACTIVITÉ 1.
- On sait que, dans un article de dictionnaire, après le mot défini, une abréviation donne la nature
de ce mot. Ici, on voit adv. Rechercher le sens de cette abréviation dans la liste des abréviations
au début des dictionnaires. adv. est l’abréviation pour adverbe. Ces mots sont des adverbes.
Vérifie : cherche dans le dictionnaire les mots ici, là, fortement, aussitôt, beaucoup, trop, vite.
Distribuer la recherche entre les élèves.
- Conclure : Tous les mots en vert de l’activité sont des adverbes.
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Pour s’en assurer, on peut le remplacer par un autre mot ou une autre expression : il y a très longtemps,
autrefois.
On a compris que extraordinairement apporte une précision à l’adjectif violent. Etc.
Les adverbes précisent
un verbe un adjectif un adverbe une phrase entière
(courait) ici, extraordinairement (violent) trop (vite) jadis (Man Faille était née…)
(se cachait) là extraordinairement (compliqué) très (bien) jadis (cette région était…)
(trembla) fortement très (heureuse) très (vite) partout (Faille serpentait…)
(joua) beaucoup entièrement (boisée) aussitôt (un jeune volcan…)
(se réjouissait) vite
(j’ai cherché) partout
(travaille) bien
(comprend) vite
JE RÉFLÉCHIS
Voir les productions des élèves. Vérifier que l’adverbe est bien invariable.
Récapitule ce que tu sais sur les mots étudiés.
Reprendre toutes les conclusions : ces mots sont des adverbes.
Ils apportent des précisions au verbe, à l’adjectif, à la phrase ou à un autre adverbe.
Ils précisent le temps, le lieu, la manière ou la quantité et l’intensité.
Ils sont invariables.
※ Lire l’encadré de définition.
Revenir au bandeau : Quels sont les adverbes ? Que précisent-ils ?
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ORTHOGRAPHE Écrire le son /i/ à la fin des verbes au présent livre p. 144
SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent conjuguer les verbes des trois groupes
au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : écrire sans erreur les différentes terminaisons homophones en /i/ des verbes
au présent.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS. Laisser la place pour
deux verbes par ligne.
※ Exercices 1 à 3. Vous vous entrainez à contrôler l’écriture du son /i/ en fin de verbe au présent, sur des verbes
isolés puis dans des phrases.
JE M’ENTRAINE
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent contrôler l’accord du verbe avec son sujet.
Ils savent délimiter le groupe verbal et les compléments de phrase.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir l’accord du verbe avec plusieurs sujets.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les deux phrases du bandeau.
Explique l’accord des verbes dans les phrases 1 à 4. Comment le groupe sujet est-il composé ?
Analyser le groupe sujet.
1. La terre et la mer dansent autour du jeune volcan.
Qu’est-ce qui justifie -ent ? Le groupe sujet est composé de deux groupes nominaux, reliés par et.
Donc le verbe a deux sujets. La terre danse. La mer danse. La terre et la mer dansent.
À quoi faut-il faire attention ? Il faut toujours se demander comment le groupe sujet est composé pour
ne pas faire d’erreur. Informer les élèves qu’il s’agit d’une des causes les plus fréquentes de faute
d’orthographe : accorder le verbe avec le nom juste devant : La terre et la mer *danse…
2. Quelle différence avec la phrase 1 ? Le groupe sujet est toujours composé de deux groupes nominaux
reliés par et. Le premier groupe nominal est au pluriel, le second est au singulier.
Le verbe a deux sujets. Les vagues dansent. La terre danse. Les vagues et la terre dansent :
le verbe s’accorde avec ses deux sujets, pas avec le groupe nominal qui est juste devant lui.
3. Quelle différence avec les phrases 1 et 2 ? Le groupe sujet est composé de deux noms propres reliés
par et. Le verbe a deux sujets. Caéra s’entraine. Matinino s’entraine. Caéra et Matinino s’entrainent :
le verbe s’accorde avec ses deux sujets, pas avec le nom propre qui est juste devant lui.
4. Quelle différence avec les phrases 1, 2 et 3 ? Le groupe sujet est composé de deux groupes nominaux
au pluriel reliés par et. Le verbe a deux sujets. Les failles donnent naissance…
Les fissures donnent naissance… Les failles et les fissures donnent naissance… Le verbe ne s’accorde
pas avec le groupe nominal qui est juste devant lui, même si dans ce cas l’accord du verbe ne présenterait
pas de faute. Il faut comprendre que là aussi il y a deux sujets.
※ Conclure. Quand un verbe a plusieurs sujets composés de groupes nominaux, il s’accorde toujours
e
à la 3 personne du pluriel.
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4. Luc, Emma et toi faites (ou vous faites) un bouquet de fleurs des champs.
※ Exercice 2. Vous vous entrainez à identifier le pronom de conjugaison qui reprend plusieurs sujets.
nous vous
3. nos amis et nous, nous… 1. vos parents et vous, vous…
4. lui et moi, nous… 2. Luc, Iris et toi, vous…
5. mes camarades et moi, nous… 7. les élèves du CM2 et vous, vous…
6. vous et nous, nous… 8. toi et Akim, vous…
Je choisis deux sujets. J’écris deux phrases.
Contrôler les productions des élèves.
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OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes
de la communication orale dans la vie quotidienne : parler du futur.
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- Réfléchir sur le texte préparé. On voit beaucoup de pauses brèves : ce sont des listes d’oiseaux.
Comment fera-t-on entendre qu’il y a beaucoup d’oiseaux ?
- Laisser un peu de temps pour préparer la lecture individuelle.
Elle peut être également préparée à la maison.
- Pour la lecture à deux (b.) donner à nouveau un temps de préparation.
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※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que le poète veut dire.
Traiter la première question.
Écoute le poème. Partage ce que tu ressens avec tes camarades.
Échange oral : de quoi le poète parle-t-il ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
Où est le poète ?
Rechercher le vers qui permet de répondre : Je lance mes chaussures par-dessus bord…
Si aucun élève ne connait l’expression, donner d’autres phrases qui la contiennent :
Les pirates ont jeté le prisonnier par-dessus bord.
Les pêcheurs rejettent par-dessus bord les poissons trop petits.
Lancer, jeter par-dessus bord veut dire jeter à la mer à partir du pont d’un bateau.
Le poète est sur le pont d’un bateau.
Comment le poème est-il construit ?
- Combien de vers comporte-t-il ? 11 vers. Les trois premiers vers sont composés d’un seul mot,
toujours le même.
- Combien de fois le mot iles est-il répété ? Où est-il placé ?
Iles est répété 10 fois. C’est le premier mot des 10 premiers vers. Il est remplacé par Je au début
du dernier vers.
- Dans le dernier vers, qui est je ? En l’absence d’autres indices, on pense que c’est le poète qui dit je.
Dire aux élèves que Blaise Cendrars était un grand voyageur.
Qui est vous ? Ce sont les iles qu’il interpelle depuis le début du poème
- Conclus : à qui le poète s’adresse-t-il ? Il s’adresse aux iles.
Le poète connait-il ces iles où il voudrait aller ? Comment les présente-t-il ?
Première édition : déplacer la question pense-t-il que son rêve est réalisable à la fin de la question 5.
Regrouper les vers qui font comprendre la même chose :
- Les trois premiers. Il n’y a aucun nom, aucun adjectif, aucune précision. Le mot iles est lui-même
comme une ile au milieu de l’océan, il est perdu au milieu de sa ligne.
- Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais : Le poète répète que personne (on) ne pourra jamais aborder
sur ces iles. Elles sont inaccessibles. On ne les trouvera jamais dans une agence de voyage.
- Iles couvertes de végétation
Iles tapies comme des jaguars : ce qui est couvert de végétation est dissimulé, caché à la vue.
Le jaguar qui se tapit se cache à la vue. Le poète vient de dire que ces iles sont inaccessibles à pied.
Il dit maintenant qu’elles sont inaccessibles au regard.
- Iles muettes
Iles immobiles : rien ne vient d’elles, pas de son, pas de mots, pas de mouvement. On ne peut rien
savoir d’elles.
- Iles inoubliables et sans nom : Si on oublie quelque chose, ou si on ne l’oublie pas, c’est qu’on l’a connu.
Or le poète ne connait pas les iles qu’il appelle, elles ne sont sur aucune carte puisqu’elles n’ont pas de nom,
il ne sait rien d’elles et pourtant, il ne peut pas les oublier. Ce qu’il a toujours en tête, ce sont des iles qui
n’existent que pour lui, qu’il désire comme dans un rêve.
Que penses-tu du dernier vers ? Le poète pense-t-il que son rêve est réalisable ?
Étudier le vers :
- Il est très long (20 pieds). Réfléchir : pourquoi trois premiers vers d’un seul mot d’une seule syllabe
et ce dernier vers ? On peut penser que c’est une façon de présenter la distance qui sépare le poète
de ses iles de rêve.
e
- Réfléchir sur le mot car. Son importance est marquée par sa place juste au milieu du vers (11 syllabe).
Il sépare le vers en deux parties et il réunit deux idées qui ne vont pas ensemble : il n’est pas logique
de jeter ses chaussures à la mer pour aller jusqu’à une ile.
C’est pour le poète la manière de dire que son rêve est irréalisable.
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017
Coccinelle CM1 UNITE 8 Guide de l’enseignant
Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66
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Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66, corrigé enseignant
. . . . . . . . . . . . cratère
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. . . . . . . . . . . . blocs
. . . . . . . . .de
. . . . roche
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. . . . . . . . . .cheminée
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. réservoir
. . . . . . . . . . . . . .magmatique
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017