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Coccinelle CM1 UNITE 8

UNITÉ 8
Coccinelle CM1 UNITE 8 Guide de l’enseignant

LECTURE Naissance d’une ile livre p. 132-135

THÈME DE L’UNITÉ : Les contes d’origine.


OBJECTIF : imaginer le monde : découvrir et comparer des contes d’origine (étiologiques).

LECTURE p. 132
re
Présenter le texte : observer la 1 de couverture, Contes de l’ile de la Réunion.
Le texte est l’un des contes de ce recueil.
Situer l’ile de la Réunion sur un planisphère ou sur un globe. Conserver le planisphère disponible
pendant la lecture pour permettre de se représenter les mouvements du vent, des graines, des oiseaux.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
DÉCOUVRIR

Quand et où se passe le début de ce conte ?


Commenter la première phrase : il y a très longtemps. Dire aux élèves que la formation de l’ile
a commencé il y a 6 à 10 millions d’années, au fond de la mer. L’ile a émergé (l’ile naquit…)
il y a 2 millions d’années.
Y a-t-il des personnages dans ce conte ?
Discuter : il n'y a pas de noms propres attribués à des personnages. Pourtant on comprend que le vent
et l’ile sont les personnages principaux de ce conte. Ils sont présentés comme des personnes.
Rechercher ce qui le montre.
l’ile : L’ile naquit : on parle de naissance pour des êtres vivants. L’ile parle, murmure, pousse un long
soupir ; elle dit : aime-moi. Tous ces verbes font penser à la vie humaine.
le vent : il distingue, il découvre, il caresse, il répond. Tous ces verbes font penser à la vie humaine.
l’ile et le vent : ils s’aiment et sont mari et femme.
Traiter ici la question 1 puis reconstituer les étapes de la formation de l’ile.
1. Au début de ce conte, que se passe-t-il au fond de la mer ?
Explique Le feu et l’eau jouaient à s’entredévorer.
- Demander aux élèves comment ils se représentent cet évènement.
Ils peuvent rencontrer un obstacle : ne pas arriver à penser qu’il peut y avoir du feu au fond de l’eau.
Quels autres mots du texte aident à comprendre le phénomène ? Un grondement, de grands nuages
de fumée. À quoi de connu cela peut-il faire penser ? Des éruptions volcaniques, qui ont lieu au fond
de la mer, dans l’abime.
RÉFLÉCHIR

- Commenter jouaient à s’entredévorer : l’eau et le feu sont présentés comme des personnages.
Le verbe jouaient montre que ce n’est pas un cataclysme, mais quelque chose de gai, d’heureux
qui va donner naissance à une ile.
- Reconstituer les étapes :
  Les éruptions volcaniques sous-marines, où l’eau et le feu font un ballet étourdissant.
  Ces éruptions forment une ile qui sort de la mer.
  L’océan la transforme, la sculpte.
  L’ile est d’abord seulement rocheuse (montagnes, cirques, vallées), nue, c’est-à-dire sans végétation.
  Le vent apporte toutes sortes de graines. Suivre leur voyage sur le globe ou le planisphère.
Les semences germent et se développent. L’ile se couvre d’une forêt épaisse.
- Comment est l’ile à la fin de la première page ? C’est une jungle luxuriante composée d’arbres
et de plantes très variés, serrés. Observer les illustrations.

※ ※ ※
LECTURE p. 133
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
DÉCOUVRIR

Rappeler la première page de lecture.


Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire les trois paragraphes du début de page. Que se passe-t-il pour l’ile ?
L’ile est-elle heureuse ?
- Elle est bercée, caressée, elle s’épanouit : des bois de couleurs, des orchidées s’y installent.
- Elle est traversée par des cyclones mais ils apportent de nouvelles semences qui l’embellissent.

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Traiter ici la question 2.


2. Le conte parle d’abord de l’ile-terre puis de l’ile-mère. Explique pourquoi.
- Retrouver les phrases qui contiennent ces deux noms. Comment aident-elles à le comprendre ?
L’ile-terre : l’ile rocheuse, nue, sans végétation.
L’ile-mère : elle a reçu les semences apportées par le vent et elle a donné naissance à une grande
et belle végétation, comme une mère donne naissance à son enfant.
Lire la fin de la page et traiter tout de suite la question 3.
3. Pourquoi le vent va-t-il chercher des oiseaux ?
RÉFLÉCHIR

- Relever les passages qui donnent la réponse :


l’ile était déserte. Était-ce un désert ? Non : une jungle luxuriante. Mais déserte de vie animale.
l’ile était silencieuse. N’y avait-il aucun bruit ? Non : le vent entendait le bruit de la végétation
et des cascades. Mais tout était étrangement silencieux : comment les élèves comprennent-il
cette expression ? Ce que le vent trouve étrange : dans le bruit de l’ile, il entend un silence. Il manque
des bruits, ceux des animaux.
Comment le vent va-t-il obtenir des oiseaux pour l’ile de la Réunion ?
- Établir la ruse du vent : il sait que les oiseaux aiment ce qui brille et scintille. Il fait croire au roi
des oiseaux qu’il y a des pierres précieuses et des trésors dans un endroit encore inhabité.
- La ruse a-t-elle réussi ? Oui, il y a beaucoup de volontaires pour le voyage, même les oiseaux
qui ne savent pas voler : l’autruche, le nandou, le dodo.
- Pourquoi le roi des oiseaux nomme-t-il le vent Vent du Sud ? Réfléchir en regardant le planisphère.

※ ※ ※
LECTURE p. 134
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
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Rappeler le début de la lecture : les personnages, les étapes de la naissance de l’ile.


Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Le vent apporte-t-il des oiseaux à toutes les parties de l’ile ?
Rechercher les différents aspects du paysage cités : les rivières, les falaises et le bord de mer, les forêts.
Or on a appris que l’ile est composée de montagnes avec des cascades, de forêts et de plage.
On peut donc conclure que l’ensemble de l’ile est maintenant peuplé d’oiseaux.
Traiter ici la question 1.
1. Décris l’ile que les oiseaux trouvent à leur arrivée. Pourquoi sont-ils déçus ?
Leur déception dure-t-elle longtemps ?
- Retourner aux parties précédentes : ils trouvent une jungle luxuriante, des montagnes, des plages,
RÉFLÉCHIR

des cascades.
- Les oiseaux ont suivi le vent qui leur a promis des pierres précieuses et des trésors. Or il n’y en a pas.
- Leur déception n’a pas duré longtemps. Ce soir là… Le lendemain… : les oiseaux, après avoir
demandé à retourner en Afrique, ont, dans la journée même, commencé à vivre en manifestant
leur contentement.
Comment les élèves comprennent-ils la dernière phrase ?
La discussion doit faire apparaitre l’importance des mots totalement et enchantée : il ne manque rien
à l’ile pour être belle, vivante.
※ ※ ※
LECTURE p. 135
DÉCOUVRIR

Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.


Récapituler : le vent et l’ile ont-ils des raisons d’être pleinement heureux ?
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.

2. Pourquoi les hommes sont-ils émerveillés quand ils arrivent dans l’ile ?
- Relever dans le texte : la beauté de la nature, l’air sain et salutaire, l’absence de bêtes venimeuses,
RÉFLÉCHIR

la fertilité de la terre, l’abondance et le gout des légumes. C’est un paradis terrestre.


- L’ile a-t-elle été découverte en 1642 ? Établir que non : à cette date elle a déjà été découverte
et nommée plusieurs fois. En 1642 des hommes, à leur tour, la découvrent.
Relever toutes les marques du passage des hommes sur l’ile.
- des animaux déposés : les cochons et les cabris
- des noms sur les cartes. Quel nom décrit au mieux l’ile ? Forest Island, l’ile forestière.

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RÉFLÉCHIR - Parle-t-on encore, dans la fin de ce texte, de l’ile-mère et du vent ? Non, le texte devient historique.
Ce n’est plus un texte qui présente, sous forme de conte, l’origine de l’ile, mais son histoire, quand
et comment elle a été découverte, ce que les hommes y ont apporté.
Traiter ici la question 1 du cahier page 68.
3. Retrouve, dans l’ordre du texte, tout ce que l’ile doit au vent.
Il sculpte les pentes, fait jaillir les cascades, apporte des semences et des oiseaux.

Cahier p. 68

 Retrouver la phrase qui termine le conte : c’est celle où l’auteure parle pour la dernière fois du vent et de l’ile
Alors, enfin, le vent se sentit totalement heureux et l’ile-mère, enchantée. On comprend que le conte est fini.
La phrase de transition : Des jours, des années, des siècles passèrent. Remarquer que c’est la même
que page 133. Mais même si c’est la même phrase, ce n’est plus le même genre de texte : il n’y a plus
de personnification des éléments naturels. On a des noms sur des cartes, des textes, des dates,
c’est-à-dire des documents historiques.
Le texte documentaire commence ici : Des tortues vinrent s’installer… au bord des étangs.

※ ※ ※

LECTURE Comment la Martinique devint une ile livre p. 136-137

LECTURE p. 136
Présenter le texte : il a été écrit spécialement pour Coccinelle.
Comparer avec le titre du texte précédent : c’est aussi un conte d’origine.
Situer l’ile de la Martinique sur un planisphère ou sur un globe.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire le début du texte. Il commence par une formule d’introduction que les conteurs utilisent quand
ils disent le conte. Elle a pour fonction d’attirer l’attention du public et de faire entrer ceux qui écoutent
dans le monde imaginaire, merveilleux du conte. On est donc sûr que ce texte est bien un conte.
Quand et où se passe le début de ce conte ?
Lire la première phrase. Elle commence par trois mots créoles. Les élèves les comprennent-ils ?
Valider : il y a bien longtemps, dans les temps lointains… La rapprocher de la première phrase
de la page 132 : Ceci se passa il y a très longtemps.
DÉCOUVRIR

Où ? Tout au fond de l’océan, dans les abysses. Noter la ressemblance entre le début des deux contes.
Y a-t-il des personnages dans ce conte ?
Observer qu’il y a des noms propres. Ces noms apparaissent à mesure que l’on assiste
à la naissance de l’ile.
Reconstituer les étapes.
  Il y a d’abord un tremblement de terre qui provoque une faille au fond de l’océan. La conteuse
la nomme Man Faille. Elle la fait vivre : elle serpente, elle se réveille le matin à l’aube, comme
les gens ordinaires, elle s’étire.
  La faille s’ouvre et donne naissance à un volcan. La conteuse le nomme Matinino. Il est tout de suite
présenté comme une personne. Il est jeune et beau. Man Faille aime s’amuser avec lui, elle aime
sa compagnie.
  Une nouvelle fissure provoque la naissance d’un volcan plus petit. La conteuse le nomme Caéra.
Le texte ne dit jamais que Caéra est un volcan (nom masculin) mais dit toujours une petite montagne
de feu, une jeune montagne, la petite montagne délicate (nom féminin).
- La conteuse fait vivre les personnages : Matinino est amoureux de Caéra, Man Faille est jalouse.
Elle tourmente Caéra, mais Caéra reste toujours aimable avec elle.
- À la fin de cette première page, l’ile est-elle apparue ? Rechercher la phrase qui permet
de répondre non : C’est grâce à elle que nous sommes là, tous les deux, au fond de l’océan.

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Traiter ici les questions 1 et 2


1. Que fait Man Faille au fond de l’océan ?
Distinguer
  la faille, cassure longue et profonde dans l’écorce terrestre: elle s’étire, elle s’ouvre,
RÉFLÉCHIR

elle provoque des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et des hautes vagues en mer.
  Man (Madame) Faille, la faille personnifiée, transformée en personnage humain, qui a un caractère,
des sentiments. Les tremblements de terre, les éruptions et les vagues en mer sont présentés comme
des jeux pour amuser Matinino et manifester le bonheur de sa compagnie.
2. Comment accueille-t-elle la naissance de Matinino ? de Caéra ?
Elle accueille la naissance de Matinino avec joie. Elle est heureuse. Elle le veut pour elle toute seule.
Elle accueille la naissance de Caéra avec étonnement. Elle s’en désintéresse tout à fait. Mais quand
elle voit le regard admiratif de Matinino vers Caéra, elle devient jalouse et ne pense plus qu’à la chasser.

※ ※ ※
LECTURE p. 137
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Rappeler le début du conte.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire la formulette. La conteuse s’assure que tout le monde reste attentif.
Comment Caéra s’est-elle retrouvée à la surface de l’eau ?
DÉCOUVRIR

Distinguer :
  Le phénomène naturel : la faille s’élargit et provoque une éruption. Le volcan s’élève et son sommet
passe au-dessus de la surface de l’eau. Les coulées de lave commencent à former une ile volcanique.
  Le conte : Man Faille chasse Caéra, qui se retrouve seule au-dessus de l’eau, loin de Matinino,
et pleure de tristesse des larmes de feu.
Comment Matinino a-t-il rejoint Caéra?
Distinguer :
  Le phénomène naturel : une éruption volcanique violente, avec une explosion. Le sommet du volcan
se retrouve au-dessus de l’eau.
  Le conte : Matinino, désespéré, souffle de toutes ses forces pour s’élever jusqu’à la surface.
Observer la carte. Situer les deux volcans.
3. En lisant ce conte, peux-tu savoir comment est née l’ile de la Martinique ?
- C’est une ile formée par les éruptions de deux volcans.
- Récapituler les étapes :
  tremblement de terre – formation de la faille (Man Faille)
  tremblement de terre – fissure – formation d’un grand volcan (Matinino)
  tremblement de terre – fissure – formation d’un petit volcan (Caéra)
RÉFLÉCHIR

  tremblement de terre – fissure – émergence du petit volcan, début de la formation de l’ile


  éruption volcanique – émergence du grand volcan, agrandissement de l’ile, constituée
des deux volcans, formation de la surface de l’ile : pitons, mornes, fonds, rivières
Traiter ici la question 2 du cahier, page 68.
4. Qu’a fait la conteuse pour expliquer poétiquement la naissance de l’ile ?
La poésie fait voir le monde autrement, elle l’anime. Dans ce conte d’origine, tout est vrai (on l’a établi).
La conteuse n’invente pas. Mais tout est poétique, c’est-à-dire transformé par son imagination :
les forces de la nature deviennent des personnes qui aiment comme nous, ont les mêmes émotions
et sentiments que nous. La conteuse transforme les évènements naturels en scènes.
Quand on lit ou quand on écoute le conte, on ne distingue pas ce qui est vrai et ce qui est imaginé,
on comprend les deux choses ensemble.

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5. Compare les deux contes. Comment les conteuses ont-elles utilisé des connaissances exactes
pour amener le lecteur à aimer et respecter ces iles ?
Les connaissances exactes :
Ce qui est semblable pour les deux iles : la formation des deux iles résulte de tremblements de terre
et d’éruptions. L’ordre chronologique est respecté.
Le conte sur la Réunion raconte la formation de la flore et de la faune : c’est bien le vent qui transporte
RÉFLÉCHIR

les semences et porte les oiseaux. Le conte sur la Martinique raconte surtout la formation du relief.
Pour faire aimer et respecter :
Dans les deux cas, la naissance de l’ile est personnifiée, présentée comme une histoire d’amour.
L’auditeur ou le lecteur peut s’identifier aux personnages.
Pour faire aimer l’ile de la Réunion, la conteuse insiste sur sa beauté, sa variété.
Pour faire aimer l’ile de la Martinique, la conteuse insiste sur l’aspect violent de sa formation
et sa fragilité actuelle (Man Faille cherche inlassablement à séparer les deux montagnes). Elle se
souvient sans doute qu’en 1902 la montagne Pelée, à la suite de tremblements de terre, est entrée
en éruption et a détruit entièrement la ville de Saint-Pierre, en tuant environ 30 000 personnes.

Cahier p. 68

 Voir les productions des élèves.

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GRAMMAIRE La phrase et ses compléments :


où ? quand ? comment ? pourquoi ? livre p. 138-139

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les limites graphiques de la phrase.
Ils savent identifier le groupe sujet et l’analyser (sujet + expansions), le groupe verbal et l’analyser
(verbe + compléments du verbe).
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les compléments de phrase
– par leur fonction : ils apportent des précisions à la phrase,
– par leurs propriétés : ils sont déplaçables et supprimables.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les phrases de l’activité 1a. de la situation JE RÉFLÉCHIS.

※ Lire le bandeau.
Quatre enfants écrivent un texte ensemble.
Première édition : remplacer les points de suspension par un point simple après en heurtant un rocher.
- Lire les bulles à quatre, de gauche à droite. Le tout forme-t-il une phrase ?
Dans cette phrase, quel est le groupe sujet ? (le navire des pirates). Le sujet ? (le navire).
LE PROBLÈME

Le verbe ? (a brisé). Le groupe verbal ? (a brisé sa coque). Constater que l’on peut isoler cette partie
de la phrase pour en faire une phrase : Le navire des pirates a brisé sa coque.
- Quelles informations apportent les autres parties de la phrase construite par les enfants ?
Une nuit  quand, près de la côte  où, en heurtant un rocher  comment.
- On vient de voir que si on supprime toutes ces informations, on a toujours une phrase.
Peut-on en supprimer une seule ? Faire les manipulations.
- Y a-t-il plusieurs manières d’écrire la phrase construite par les enfants ?
Faire les manipulations. Une nuit, le navire des pirates a brisé sa coque en heurtant un rocher près
de la côte. Le navire des pirates a brisé sa coque une nuit, près de la côte, en heurtant un rocher. Etc.
※ Formuler le problème : comment apporte-t-on des précisions à la phrase ?

Isoler les compléments de phrase


 a. Dans chaque phrase, entoure le groupe sujet, souligne le groupe verbal en bleu.
Rappeler ce qu’est le groupe sujet : le sujet du verbe et les mots qui le précisent quand il y en a ;
le groupe verbal : le verbe et ses compléments quand il en a.
- Dans l'abime, le feu et l'eau jouaient à s'entre-dévorer.
- Un jour, le vent distingua sa silhouette jusqu'alors inconnue.
- Pendant trois jours et pendant trois nuits, les vents tourbillonnèrent.
- Au cœur de l’ile et sur son pourtour, les bois de couleurs s'installèrent.
- Le vent du Sud s’adressa au roi des oiseaux pour inviter ses sujets à le suivre.
- Dans un grand bruit d'ailes, le vent laissa échapper sa cargaison.
JE RÉFLÉCHIS

Associer les compléments de phrase aux questions où ? quand ? comment ? pourquoi ?


b. Souligne en noir les parties de phrases qui restent.
Quelles informations apportent-elles ? À quelles questions répondent-elles ?
- Dans l’abime apporte une information sur le lieu, répond à la question où ?
- Un jour apporte une information sur le moment, le temps, répond à la question quand ?
- Pendant trois jours et pendant trois nuits apporte une information sur le moment, le temps,
répond à la question quand ?
- Au cœur de l’ile et sur son pourtour apporte une information sur le lieu, répond à la question où ?
- pour inviter ses sujets à le suivre apporte une information sur le but, sur les raisons,
répond à la question pourquoi ?
- Dans un grand bruit d’ailes apporte une information sur la manière, répond à la question comment ?
Manipuler les compléments de phrase : supprimer
c. Essaie de les supprimer. La phrase a-t-elle toujours le même sens ?
Faire les manipulations. Constater que le groupe sujet et le groupe verbal forment toujours
une phrase qui a le même sens que la phrase de départ. Mais la phrase perd en précision.

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Manipuler les compléments de phrase : déplacer


 a. Compare les deux phrases : ont-elles le même sens ?
Repérer la différence entre les phrases : le groupe de mots un jour a été déplacé. Dans la phrase 1, il est au début
de la phrase. Dans la phrase 2, il est entre le verbe et son complément. C’est la phrase du texte de lecture.
À quelle question répond ce groupe de mots ? À la question quand ?
Apporte-t-il la même information dans les deux phrases ? Oui. Il n’est pas à la même place, mais la phrase
a toujours le même sens et sa précision est toujours la même.
b. Dans les phrases de l’activité , essaie de déplacer les parties soulignées en noir.
Est-ce possible ? Les phrases ont-elles toujours le même sens ?
- Faire des essais sur chaque phrase. Les écrire au tableau.
JE RÉFLÉCHIS

- Pour chaque phrase, vérifier que le déplacement est possible : on peut le dire, on sait le dire,
on le comprend. Le sens est toujours le même. Il n’y a pas d’information perdue, ni d’information ajoutée.
Le feu et l'eau jouaient à s'entre-dévorer dans l’abime.
Le feu et l’eau jouaient dans l’abime à s’entredévorer.
Pour ce dernier déplacement, qui ressemble à la phrase de l’activité a., dire aux élèves qu’il est surtout
employé à l’écrit. C’est une forme littéraire, rare dans la langue orale.
Les vents tourbillonnèrent pendant trois jours et pendant trois nuits.
Les bois de couleurs s'installèrent au cœur de l’ile et sur son pourtour.
Pour inviter ses sujets à le suivre, le vent du Sud s’adressa au roi des oiseaux.
Pour cette phrase, le déplacement est possible, mais on peut remarquer qu’elle est moins facile
à comprendre que la phrase de départ.
Le vent laissa échapper sa cargaison dans un grand bruit d’ailes.
- Comparer les phrases obtenues et les phrases de départ.
Il faut mettre une majuscule au mot qui est maintenant en tête de phrase.
La ponctuation change : on supprime la virgule qui suivait le groupe de mots déplacé.
Quand le déplacement met un groupe de mots en tête de phrase, on ajoute une virgule après ce groupe de mots.

Prendre conscience de ce que l’on sait dire et le contrôler


 Étends les phrases. Apporte une information pour répondre à la question posée.
JE DIS

- Pour chaque phrase, noter au tableau plusieurs propositions des élèves.


- Vérifier que la partie de phrase ajoutée répond bien à la question posée.
- La manipuler. Si on la supprime, on retrouve la phrase du manuel.
On peut la déplacer. Le faire systématiquement. Contrôler le changement de majuscule et la ponctuation.
Ex : Un chat est aux aguets derrière le mur. Derrière le mur, un chat est aux aguets.

 Quelles parties de cette phrase peux-tu supprimer et déplacer ?


À quelles questions répondent-elles ?
- Tester la suppression sur tous les groupes de mots :
JE VÉRIFIE ET JE CONCLUS

On peut supprimer un jour, en parcourant les forêts et les montagnes.


La phrase est moins précise.
On ne peut pas supprimer le vent : c’est le sujet du verbe.
On ne peut pas supprimer trouva : c’est le verbe de la phrase.
On ne peut pas supprimer l’ile étrangement silencieuse : c’est le complément du verbe. Il fait partie
du groupe verbal. Si on le supprime, la phrase n’a plus de sens.
- Tester le déplacement. Écrire toutes les formes trouvées au tableau.
Un jour, en parcourant les forêts et les montagnes, le vent trouva l’ile étrangement silencieuse.
Un jour, le vent trouva l’ile étrangement silencieuse en parcourant les forêts et les montagnes.
Le vent, en parcourant les forêts et les montagnes, trouva un jour l’ile étrangement silencieuse.
Le vent, un jour, en parcourant les forêts et les montagnes, trouva l’ile étrangement silencieuse.
En parcourant les forêts et les montagnes, le vent trouva un jour l’ile étrangement silencieuse.
- Observer que, quand on déplace ces groupes de mots, on garde toujours l’ordre groupe sujet groupe
verbal. On ne peut pas mettre le groupe verbal avant le groupe sujet.
- Les groupes de mots que l’on peut supprimer et déplacer répondent aux questions quand ?
(un jour) et comment ? (en parcourant les forêts et les montagnes).
※ Lire l’encadré de définition.

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— Je reconnais les compléments de phrase —


※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à identifier les compléments de phrase et à bien comprendre
l'information qu’ils apportent.    
Ex 1. 1. Au fond de la mer, un grondement étrange monta. Où ?
2. Pendant des mois, le vent engrangea des semences venues d’Afrique. Quand ?
3. J'ai découvert, loin des côtes de ton royaume, une ile remplie de trésors. Où ?
4. Tous se mirent à rire en l'entendant. Quand ?
5. À l'aube, tous les voyageurs étaient rassemblés pour le grand départ. Quand ? Pourquoi ?
1. Pour les rivières, le vent avait choisi des aigrettes blanches et grises. Pourquoi ?
2. Le dodo supplia le vent d’une voix grêle. Comment ? 1
3. Peu à peu, l'alizé s'apaisa. Quand ?
4. Un jour de l'année 1642, des hommes s'arrêtèrent pour se ravitailler. Quand ? Pourquoi ?
5. En ce temps-là, les oiseaux avaient une prédilection pour tout ce qui était brillant. Quand ?
Ex 2. a. Forfan est rentré en classe depuis une semaine (quand ?). À midi (quand ?), il déjeune
avec son vieil ami Bruno. Ils sont demi-pensionnaires tous les deux. Aujourd’hui (quand ?),
Forfan et Bruno sont installés à une table avec quatre élèves de leur classe (comment ?).
b. Devant le petit écran (où?), dans son fauteuil crapaud (où?), Forfan retient son souffle.
À ses côtés (où?), sa mère boit une infusion de tilleul sans commenter le film, pour une fois
(comment?). King Kong, un gorille gigantesque, terrorise les indigènes d’une ile inconnue,
au large de Sumatra (où ?). Chaque année (quand?), pour l’amadouer (pourquoi ?), ceux-ci
JE M’ENTRAINE

lui offrent une jeune fille en sacrifice.


Mise en commun. Vérifier pour chaque complément trouvé qu’il est déplaçable et supprimable.

— J’utilise les compléments de phrase —


※ Exercice 3. Vous vous entrainez à écrire une phrase de différentes façons.
1. Deux lièvres se battent devant nous.
2. Pierre est content de retrouver le soleil après des années dans le grand Nord,
3. Avec sa scie, le bucheron abat un arbre. Le bucheron abat un arbre avec sa scie.
4. Lola apprend son texte pour jouer son rôle.
5. La pluie tombe depuis une heure.
Mise en commun. Vérifier que les phrases sont bien écrites et ponctuées, et qu’elles présentent
seulement un déplacement sans ajout, ni omission.
※ Exercice 4. Vous vous entrainez à préciser vos phrases avec des compléments de phrase.
Voir les productions des élèves.
※ Exercice 5. Vous vous appuyez sur le sens du texte pour choisir le complément de phrase qui convient.    
Après la cantine, on a une grande récréation d’une heure. Pendant la première demi-heure,
Clotilde et ses amis jouent à inventer des jeux. Ils forment deux équipes. À tour de rôle, les équipes
proposent un nouveau jeu ou un concours. Cet après-midi, Mathieu a proposé une course de billes
sous le préau. Pour faire avancer les billes, on doit se mettre à plat ventre et souffler le plus fort
possible. Depuis la fenêtre de son bureau, le directeur regarde cette bande d’enfants qui ont
une nouvelle idée chaque jour.

— J’écris —
À partir des productions des élèves, chercher collectivement comment placer les compléments
de phrase pour que la phrase soit agréable à lire et facile à comprendre.

1
Remplacer ainsi la phrase 2 de l’encadré rose.

9
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Cahier p. 70

※ Lire l’encadré de définition. Chercher collectivement à compléter les exemples.


 1. De façon naturelle, un peu de vent suffit à faire vibrer un tuyau creux ou des feuilles. Comment ?
2. Sur ce modèle, les hommes préhistoriques ont fabriqué les premiers instruments. Comment ?
3. Dès l’Antiquité, les musiciens ont inventé des écritures pour conserver une trace des mélodies. Quand ? Pourquoi ?
4. Aujourd’hui, pour noter la hauteur, on utilise une portée de cinq lignes. Quand ? Pourquoi ?
5. Sur la même ligne, toutes les notes ont la même hauteur. Où ?
6. En lisant les notes, on découvre des musiques de toutes les époques et de tous les pays. Comment ?
7. À l’école de musique, on apprend à lire les notes. Où ?
 Dès la fin de l’automne, l’ours cherche une grotte pour passer l’hiver. Grâce à ses réserves de graisse,
il peut rester sans manger durant des mois. Dans sa grotte (ou pendant cette période d’hivernation),
l’ours reste en éveil. Il peut sortir de sa tanière pour chasser un intrus. Pendant cette période d’hivernation
(ou dans sa grotte), l’ourse donne naissance à ses petits.

ANAGRAMMES
Dans la forêt sombre, on voyait circuler des ombres.
Le matin, au réveil de la forêt, un lièvre se mit à gambader.
Un oiseau étrange au bec argenté se posa sur un rocher.

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CONJUGAISON Les temps du passé livre p. 140-141

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent reconnaitre les catégories du temps ; chercher
les verbes dans la phrase ; passer de la forme conjuguée à l’infinitif ; conjuguer les verbes au présent.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : catégoriser les temps du passé. Opposer temps simples et temps composés.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 2 de la situation JE RÉFLÉCHIS.

※ Lire les bulles du bandeau.


- Rappeler la procédure de recherche du verbe et identifier les verbes conjugués dans ces phrases.
Changer le temps des phrases pour éviter que les verbes conjugués aux temps composés du passé
ne soient confondus avec l’auxiliaire. Les reporter au tableau, avec leur infinitif :
ils se moquaient (se moquer) – il eut (avoir) – il décida (décider) – il avait (avoir) – il savait (savoir) –
il a remercié (remercier) – il est parti (partir)
- Ces verbes parlent-ils du présent ? du passé ? du futur ?
Tous parlent du passé, on le comprend. Le vérifier : mettre les bulles au présent.
- À quelle personne de conjugaison sont-ils conjugués ?
e
LE PROBLÈME

Ils sont tous à la 3 personne, du singulier ou du pluriel.


- Les terminaisons diffèrent. Les inventorier et chercher leur explication.
• Parfois il faut deux mots pour conjuguer le verbe au passé : il a remercié – il est parti.
Si la question se pose, observer que le se de se moquaient se retrouve aussi au présent :
ce n’est pas un élément de la conjugaison, c’est le verbe se moquer.
• Un même verbe, à la même personne, exprime le passé par deux terminaisons différentes,
le verbe avoir : il avait et il eut.
er
• Deux verbes du 1 groupe expriment le passé par deux terminaisons différentes :
il décida – il a remercié
• Deux verbes de deux groupes différents, il savait et ils se moquaient, ont la même terminaison :
e
ai+t ou ai+ent. On reconnait la variation -nt qui marque la 3 personne du pluriel.
Vérifier : comment écrirait-on au pluriel il savait ? au singulier ils se moquaient ? Les élèves l’écrivent
au tableau, le maitre valide.
※ Conclure et poser le problème : Les groupes n’expliquent pas les différences entre les terminaisons
des verbes. Les personnes non plus. Qu’est-ce qui explique ces différences ?

Distinguer trois conjugaisons du passé


 Ce texte parle-t-il du présent ? du passé ? du futur ?
Établir paragraphe par paragraphe que ce texte ne parle que du passé.
Distinguer trois périodes dans le passé : verbe conjugué infinitif
le reportage elle préparait préparer
la fin de la journée à l’auberge parcourir
ils parcouraient
le récit fait par la femme aubergiste
ils recherchaient rechercher
 Relève les verbes conjugués avec un pronom ils enregistraient enregistrer
de conjugaison qui convient. Écris leur infinitif.
JE RÉFLÉCHIS

ils arrivèrent arriver


- Conduire la recherche des verbes par la transformation
systématique de la phrase ou de la partie de phrase. ils s’arrêtèrent s’arrêter
Vérifier toutes les propositions des élèves, même exactes. ils dinèrent diner
- Reporter tous les verbes au tableau. elle commença commencer
 Dans la colonne verbe conjugué, entoure ils ont fait faire
les conjugaisons que tu connais déjà. ils ont admiré admirer
Les élèves ont appris l’imparfait et le passé composé au CE2. il a reposé reposer
Nommer les conjugaisons identifiées. ils ont trouvé trouver
Pour le passé composé, rappeler les termes : ils ont mangé manger
- auxiliaire pour le verbe être ou avoir conjugué au présent
- participe passé pour la forme du verbe conjugué au passé ils ont décidé décider
composé.
※ Conclure
Ce texte utilise trois conjugaisons différentes pour dire le passé. Nommer celle qui n’a pas été apprise :
le passé simple qui sera étudié unité 12.

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Mobiliser la compétence orale dans la narration au passé


 Raconte au passé.
- Demander aux élèves de se dire dans leur tête ou pour eux-mêmes à voix basse l’ensemble
du court texte avant de le proposer à la classe.
- Ce court récit peut être dit entièrement à l’imparfait ou au passé composé. La phrase entre guillemets
JE DIS

reste au présent.
Il est également possible d’y utiliser les deux temps de conjugaison :
Nous réfléchissions, nous discutions, nous écrivions. Cette fois, Mathieu a été notre secrétaire.
À la fin de chaque phrase, il a relu et il a demandé : « Est-ce que vous êtes d’accord » ?
Il est très peu probable qu’un élève essaie le passé simple pour cet exercice, encore moins probable
qu’il aille au bout. Rappeler que son étude commence à l’unité 12 de fin d’année.
e
Et on n’étudiera que les 3 personnes.

 Quel est l’infinitif de ces verbes ?


- Identifier la conjugaison utilisée : l’imparfait, le passé simple, le passé composé.
- Utiliser les procédures connues pour trouver l’infinitif ou vérifier les propositions des élèves.
JE VÉRIFIE ET
JE CONCLUS

continuer – découvrir – tourbillonner


 Essaie d’expliquer la différence entre les trois conjugaisons.
Les élèves doivent retrouver les traits suivants :
- À l’imparfait, la marque du temps est à la fin du verbe, comme pour le présent et le futur.
- Au passé composé, il faut deux mots pour conjuguer : l’auxiliaire avoir ou être (il est parti dans
le bandeau) conjugué au présent, et le participe passé du verbe que l’on conjugue.
- Le passé simple est reconnu, on le rencontre dans les livres, mais on ne l’emploie pas quand on parle.
On emploie surtout l’imparfait et le passé composé.
※ Lire l’encadré de définition.
Retrouver le travail fait et commenter les termes :
temps simple : c’est la terminaison du verbe qui porte la marque du temps, comme c’est aussi le cas pour
le présent et le futur ;
temps composé : il faut deux mots pour marquer le temps.

— Je reconnais les temps du passé —


※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à identifier dans un texte les verbes conjugués à un temps du passé.  
  Ex 1. il se produisait – ils écrivaient – elles ont gravé – elles utilisaient – ils utilisèrent –
ils fabriquaient – elle poussait – il a donné
Mise en commun. Retrouver les trois temps de conjugaison. Valider le fait que presque toute
la fin du texte est au présent, sauf le dernier verbe.
Ex 2. ils passèrent (passer) – il redevenait2 (redevenir) – elle frémissait (frémir) –
JE M’ENTRAINE

ils tombaient (tomber) – il continuait (continuer) – il s’aperçut (s’apercevoir) – elle était (être) –
il entendait (entendre) – il se retira (se retirer) – il eut (avoir) – j’ai transporté (transporter) –
il se dirigea (se diriger) – elle était (être) – il demanda (demander)
※ Exercice 3. Vous vous entrainez à distinguer les verbes conjugués
à un temps simple et ceux conjugués à un temps composé.  
temps simples temps composé
il voyait tu as trouvé
elle parla il a pris
nous regardions j’ai répondu
il entendit vous avez compris
ils arrivèrent nous sommes sortis
je riais ils ont parlé
elle oubliait tu as perdu
elles entrèrent
tu connaissais

2
Coquille de la première édition : lire « redevenait ».

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※ Exercice 4. Vous vous entrainez à distinguer le passé composé des autres temps du passé.  
ils ont inventé (inventer) – elles sont apparues (apparaitre) –
JE M’ENTRAINE

il a imaginé (imaginer)– il a fabriqué (fabriquer)


※ Exercice 5. Vous vous entrainez à utiliser les temps du passé. Vous vous appuyez sur ce que
vous savez dire.    
Dès son invention, la carte postale remporta un immense succès : on envoyait une belle image
et on n’avait plus besoin de papier ni d’enveloppe ! En 1889, on a imprimé une carte postale
à 300000 exemplaires. Elle représentait la tour Eiffel. Elle célébrait son inauguration.
Au début du 20e siècle, la carte postale est devenue un moyen de communication très populaire.
Des millions de cartes postales circulaient chaque année dans le monde entier.

ANAGRAMMES
elle entrait la tartine – tu levais la valise – je prenais  les paniers
tu rendais la sardine – il restait l’artiste

Cahier p. 71

※ Lire l’encadré de définition.

 Les temps simples soulignés bleus : ici encadrés.


Les temps composés soulignés en vert : ici simplement soulignés
Le 3 septembre 1928, le Docteur Alexander Flemming revenait de vacances. Il retrouvait son laboratoire
et ses boites de bactéries. Dans une boite, il remarqua une moisissure verte. Son premier réflexe fut
de jeter la boite. Mais il examina son contenu de plus près. Il appela son collègue : « J’ai constaté quelque chose
d’étonnant au microscope ! Les bactéries proches de la moisissure ont disparu. Les autres ont continué
à se développer. »
Alors, le Docteur commença à étudier la moisissure. Elle contenait un champignon. L’observation a révélé
un phénomène important : ce champignon produisait une substance, et cette substance détruisait les bactéries.
Ce jour-là, Flemming a découvert le premier antibiotique : la pénicilline.
Depuis, ce médicament a sauvé des millions de personnes.
revenir – retrouver – remarquer – être – examiner – appeler – constater – disparaitre – continuer
commencer – contenir – révéler – produire – détruire – découvrir – sauver

temps simples temps composés
verbe conjugué infinitif verbe conjugué infinitif
il naviguait naviguer elle a commencé commencer
c’était être elle a duré durer
il transportait transporter elle a reconstruit reconstruire
elle prit prendre il a demandé demander
il a refait refaire

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VOCABULAIRE Les adverbes livre p. 142-143

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les adverbes par


– leur nature : mots invariables
– leur fonction : ils apportent des précisions au verbe, à l’adjectif, à un autre adverbe ou à la phrase.

※ Décrire le bandeau.
De qui parlent les trois enfants ? Ils parlent du chauffeur de bus. Dans les bulles Il conduit très bien
et Il nous parle toujours gentiment, il reprend le groupe nominal le chauffeur de notre bus.
- Comparer les deux premières bulles. Observer la différence conduit bien – conduit très bien.
LE PROBLÈME

Quelle précision apporte le mot bien dans la première bulle ? Il dit comment le chauffeur conduit.
Cherchez d’autres manières de dire comment un chauffeur conduit : mal, vite, lentement, doucement,
calmement… Quel mot de la phrase bien précise-t-il ? Bien précise le verbe.
Le mot très précise-t-il aussi le verbe conduit ? Peut-on dire Le chauffeur de notre bus conduit très ?
On comprend que cela ne se dit pas. Très apporte une précision au mot bien. En classe, on sait faire
la différence entre bien et très bien.
- Il nous parle toujours gentiment. Que comprend-on ?
※ Poser le problème. On connait ces mots. On les comprend. On sait les écrire : on a appris que ce
sont des mots invariables. Quel est leur rôle dans la phrase ?

Identifier les adverbes


 Lis les phrases une première fois, puis supprime les mots en vert. Que remarques-tu ?
1. Man Faille était née jadis lors d’un tremblement de terre extraordinairement violent.
Man Faille était née lors d’un tremblement de terre violent.
La phrase a toujours du sens, mais elle est moins précise : on ne sait pas quand Man Faille est née.
Un tremblement de terre violent et un tremblement de terre extraordinairement violent n’ont pas
la même force. Quand on dit extraordinairement, on dit que ce n’est pas un tremblement de terre
ordinaire, comme les autres. Il fait plus de dégâts qu’un tremblement de terre violent.
2. Faille serpentait partout entre les monts sous-marins. Elle courait ici, elle se cachait là.
Faille serpentait entre les monts sous-marins. Elle courait, elle se cachait.
La phrase a toujours du sens, mais elle est moins précise. Avec partout, ici, là, on peut imaginer
Man Faille dans tous les endroits sous-marins.
3. Un jour, la terre trembla fortement. Aussitôt un jeune volcan, Matinino, apparut.
Un jour, la terre trembla. Un jeune volcan, Matinino, apparut.
On ne sait pas comment la terre a tremblé, si c’était un tremblement de terre léger, ou fort, ou violent.
On ne sait pas non plus quand Matinino est apparu, si c’est tout de suite, plus tard, longtemps après…
JE RÉFLÉCHIS

4. La commère joua beaucoup avec lui. Elle était très heureuse. Elle se réjouissait trop vite.
La commère joua avec lui. Elle était heureuse. Elle se réjouissait.
On ne sait pas si elle a joué une seule fois, ou souvent, ou un peu… On sait faire la différence
entre très heureuse et heureuse. Remarquer que pour la dernière phrase, ce n’est pas une précision
qui a disparu, c’est le sens qui s’est transformé.
 Quelle est la nature de ces mots ? Observe l’entrée de ces articles de dictionnaire.
- Identifier les articles : ce sont quatre mots en vert de l’ACTIVITÉ 1.
- On sait que, dans un article de dictionnaire, après le mot défini, une abréviation donne la nature
de ce mot. Ici, on voit adv. Rechercher le sens de cette abréviation dans la liste des abréviations
au début des dictionnaires. adv. est l’abréviation pour adverbe. Ces mots sont des adverbes.
Vérifie : cherche dans le dictionnaire les mots ici, là, fortement, aussitôt, beaucoup, trop, vite.
Distribuer la recherche entre les élèves.
- Conclure : Tous les mots en vert de l’activité sont des adverbes.

Classer les adverbes grammaticalement


 Reprends les phrases de l’activité  et les phrases exemples de l’activité .
Quels mots les adverbes précisent-ils ?
Discuter pour chaque phrase.
jadis : on a compris que cet adverbe précise toute la phrase. Il fait savoir quand Man Faille est née.
On peut le déplacer, le sens de la phrase ne change pas. Jadis, Man faille était née lors d’un
tremblement de terre extraordinairement violent.

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Pour s’en assurer, on peut le remplacer par un autre mot ou une autre expression : il y a très longtemps,
autrefois.
On a compris que extraordinairement apporte une précision à l’adjectif violent. Etc.
Les adverbes précisent
un verbe un adjectif un adverbe une phrase entière
(courait) ici, extraordinairement (violent) trop (vite) jadis (Man Faille était née…)
(se cachait) là extraordinairement (compliqué) très (bien) jadis (cette région était…)
(trembla) fortement très (heureuse) très (vite) partout (Faille serpentait…)
(joua) beaucoup entièrement (boisée) aussitôt (un jeune volcan…)
(se réjouissait) vite
(j’ai cherché) partout
(travaille) bien
(comprend) vite
JE RÉFLÉCHIS

Classer les adverbes sémantiquement


 Quelles informations apportent-ils ?
Récapituler les remarques faites à l’activité 1.
Les adverbes apportent une information sur
le lieu le temps la manière la quantité, l’intensité
partout jadis fortement extraordinairement
ici aussitôt beaucoup très
là vite trop
entièrement
 Compare les phrases. Que remarques-tu ?
- a. La commère était trop heureuse. – b. Les commères étaient trop heureuses.
Dans la phrase a, le sujet est féminin, au singulier. Le verbe s’accord avec son sujet au singulier. L’adjectif
heureuse placé après le verbe être s’accorde avec le sujet du verbe être au féminin et au singulier.
Dans la phrase b, le sujet est féminin, au pluriel. Le verbe s’accorde avec son sujet au pluriel. L’adjectif
heureuses placé après le verbe être s’accorde avec le sujet du verbe être au féminin et au pluriel.
L’adverbe trop qui précise l’adjectif heureuse ne prend pas la marque du pluriel. C’est un mot invariable.
On le savait déjà, on l’a vérifié.
- Même travail pour a. Elle courait ici, elle se cachait là. b. Elles couraient ici, elles se cachaient là.

Mobiliser la compétence orale


 Ajoute un mot pour préciser les mots surlignés et la phrase surlignée.
- Noter les propositions des élèves au tableau. Chercher plusieurs solutions.
J’aime beaucoup, j’aime bien, j’aime toujours, j’aime vraiment, j’aime surtout…
JE DIS

les histoires très drôles, vraiment drôles


- Distribuer les mots trouvés entre les élèves. Vérifier dans le dictionnaire que ce sont bien des adverbes.
Hier, malheureusement, soudain, dehors, brusquement, là-bas… je suis tombé par terre.
- Distinguer les adverbes compléments de phrase d’autres formes du complément de phrase,
par exemple avec un groupe nominal (l’autre jour, sur le trottoir…)
- Conclure : quand on parle, on sait utiliser des adverbes pour donner des informations précises.

 Écris une phrase. Utilise le mot tristement.


JE VÉRIFIE ET
JE CONCLUS

Voir les productions des élèves. Vérifier que l’adverbe est bien invariable.
 Récapitule ce que tu sais sur les mots étudiés.
Reprendre toutes les conclusions : ces mots sont des adverbes.
Ils apportent des précisions au verbe, à l’adjectif, à la phrase ou à un autre adverbe.
Ils précisent le temps, le lieu, la manière ou la quantité et l’intensité.
Ils sont invariables.
※ Lire l’encadré de définition.
Revenir au bandeau : Quels sont les adverbes ? Que précisent-ils ?

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— Je reconnais les adverbes —


※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à reconnaitre l'information apportée par un adverbe.
Ex 1.
lieu temps manière quantité
ailleurs bientôt bien assez
dedans demain doucement beaucoup
dehors hier ensemble davantage
ici longtemps lentement moins
loin maintenant mal peu
partout souvent parfaitement très
toujours rapidement trop
Ex 2. 1. Demain  précise la phrase (on peut le déplacer). Temps.
2. souvent  précise le verbe il pleut. Temps.
3. très  précise l’adjectif réussie. Intensité.
4. rapidement  précise le verbe tu as trouvé. Manière.
longtemps  précise le verbe j’ai cherché. Temps.
5. bien  précise le verbe on s’amuse. Manière.
ici  précise la phrase (on peut le déplacer : Ici, on s’amuse bien). Lieu.
6. très  précise l’adverbe rarement. Intensité.
rarement  précise le verbe je vais. Temps.
1. Maintenant  précise la phrase (on peut le déplacer). Temps.
ici  précise le verbe nous restons. Lieu.
là-bas  précise le verbe vous allez. Lieu.
directement  précise le verbe touche. Manière.
d’abord  précise le verbe rebondit. Temps.
Aussitôt précise la phrase (on peut le déplacer). Temps.
JE M’ENTRAINE

2. trop  précise l’adverbe vite. Intensité.


vite  précise le verbe roule. Manière.
hier  précise la phrase (on peut le déplacer). Temps.
vraiment  précise l’adjectif dangereux. Intensité.
※ Lire l'information donnée par la coccinelle : beaucoup de mots outils, mais pas tous.
※ Exercices 3 et 4. Vous vous entrainez à identifier les adverbes dans la phrase et à reconnaitre l'information
qu’ils apportent.
Ex 3.1. Il y a du bruit dehors. Lieu.
2. Le matin, je me lève tôt. Temps.
3. J’ai une cabane. Je joue dedans. Lieu.
4. Autrefois, on voyageait lentement, en diligence. Autrefois : temps ; lentement : manière.
5. Le savant parle simplement et clairement de sa découverte. Les deux adverbes donnent
une information de manière.
1. Élise est encore à son entrainement. Temps.
2. Nicolas réussit bien ses tirs. Manière.
3. J’aime beaucoup voir les matchs de tennis. Intensité.
4. Enfin, notre club a gagné la compétition. Temps.
5. Demain, nous allons ensemble au stade. Demain donne une information de temps,
ensemble donne une information de manière.
Ex 4. 1. Le ragout mijote lentement. Précise le verbe mijote. Manière.
2. Ces gâteaux sont extraordinairement bons. Précise l’adjectif bons. Intensité.
3. La tarte a cuit trop longtemps. Trop précise l’adverbe longtemps. Donne une information
de quantité. Longtemps précise le verbe a cuit. Donne une information de temps.
4. Le repas est bientôt prêt. Précise l’adjectif prêt. Temps.
5. Dès le printemps, nous déjeunons souvent dans le jardin. Précise la phrase (on peut
le déplacer). Donne une information de temps.

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— J’utilise les adverbes —


※ Exercices 5 à 10. Vous vous entrainez à enrichir vos phrases avec des adverbes.
Ex 5. Voir les productions des élèves.
Mise en commun. Vérifier que les adverbes précisent bien les adjectifs.
Par ex. : Lucas est très content répond à la consigne, mais pas Aujourd’hui, Lucas est content.
Ex 6. Voir les productions des élèves.
Ex 7. 1. Quand il récite, Pierre parle fort. On l’entend du fond de la classe.
2. Anouk parle doucement. Elle est timide.
JE M’ENTRAINE

3. Jeanne parle beaucoup (trop). C’est une bavarde.


4. Raphaël parle mal (difficilement), il ne prononce pas tous les sons.
5. Sandrine a passé les vacances en Angleterre. Elle parle bien (couramment, facilement,
correctement) l’anglais.
Mise en commun. Justifier le choix de l’adverbe par le sens imposé par le contexte.
Ex 8. Voir les productions des élèves.
Ex 9. 1. Les lézards rampent silencieusement.
2. Mes amis habitent loin.
3. Les parcs municipaux sont bien entretenus.
Mise en commun. Justifier les accords. L’adverbe est invariable.
Pour 3. Rappeler la règle de l’accord de l’adjectif placé après le verbe être.
Ici, il est séparé du verbe par l'adverbe bien qui précise entretenus.
Bien est invariable : c’est un adverbe. L’adjectif entretenus s’accorde.
※ Exercices 10 à 12.
Voir les productions des élèves.
 

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ORTHOGRAPHE Écrire le son /i/ à la fin des verbes au présent livre p. 144

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent conjuguer les verbes des trois groupes
au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : écrire sans erreur les différentes terminaisons homophones en /i/ des verbes
au présent.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS. Laisser la place pour
deux verbes par ligne.

※ Lire la bulle du bandeau.


- Rappeler la procédure de recherche du verbe et identifier les verbes conjugués dans ces phrases.
Les reporter au tableau, avec leur infinitif :
LE PROBLÈME

Je déplie  déplier – Je remplis  remplir – La purée refroidit  refroidir


er e
Identifier les groupes : 1 , 2 .
- À quel temps sont conjugués ces verbes ?
Reconnaitre les terminaisons connues. Vérifier : mettre ces verbes au futur, à un temps du passé.
Entourer les lettres qui écrivent le son /i/ en fin de ces verbes (la lettre i et la lettre muette qui la suit) :
ie, is, it.
※ Poser le problème. Au présent, certains verbes se terminent par le son /i/.
Comment écrire les terminaisons sans faire d’erreurs ?

 Observe les terminaisons et range les verbes dans le tableau.


Justifie ton rangement et écris les entrées de colonnes.
er e e
1 groupe 2 et 3 groupes
je je trie je construis
je choisis
tu tu cries tu franchis
tu vérifies tu guéris
il, elle elle remercie il sourit
JE RÉFLÉCHIS

il justifie elle punit


ils, elles elles appuient ils fuient
ils supplient
- Établir la différence entre :
er
- les verbes qui ont un e muet après la lettre i à toutes les personnes du tableau, tous du 1 groupe,
e er
- et ceux qui ne l’ont jamais sauf à la 3 personne du pluriel, aucun n’est du 1 groupe.
re e
- Pourquoi les 1 et 2 personnes du pluriel ne sont-elles pas représentées dans le tableau ?
On n’entend jamais /i/ à leur terminaison.
- Ces terminaisons sont-elles régulières ? Établir que oui :
er e e
pour le 1 groupe : -e, -es, -e, -ent ; pour le 2 et le 3 groupe : -s, -s, -t, -ent .
 Continue la conjugaison des verbes. Justifie l’écriture de la terminaison.
Justifier par l’appartenance au groupe et aux formes régulières de la conjugaison.
je crie – elle crie – ils crient je souris – tu souris tu construis – il construit
je remercie – tu remercies tu choisis – elle choisit tu tries – il trie – elles trient
※ Lire le conseil de la coccinelle. Elle reformule sous forme de procédure l’ensemble des observations
et du travail fait.

※ Exercices 1 à 3. Vous vous entrainez à contrôler l’écriture du son /i/ en fin de verbe au présent, sur des verbes
isolés puis dans des phrases.  
JE M’ENTRAINE

  Ex 1. je parie – ils parient je décris – tu décris tu applaudis – il applaudit


je copie – il copie tu apprécies – elle apprécie je ris – elles rient
Ex 2. 1. Le ballon rebondit… 2. Est-ce que tu suis… 3. Tu oublies… 4. Je confie …
5. Mathieu et Simon essuient…
Ex 3. 1. Je vérifie… et j’écris… 2. Aujourd’hui notre classe élit… Chaque élève inscrit…
Je réfléchis… je choisis… 3. Le maitre punit… ils ennuient… ils copient…
Mise en commun. Identifier l’infinitif et le groupe de chaque verbe.
Justifier la terminaison par référence aux terminaisons régulières.

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ORTHOGRAPHE Un verbe, plusieurs sujets livre p. 145

SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent contrôler l’accord du verbe avec son sujet.
Ils savent délimiter le groupe verbal et les compléments de phrase.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir l’accord du verbe avec plusieurs sujets.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les deux phrases du bandeau.

※ Lire la bulle du bandeau.


- Rappeler la procédure de recherche du verbe et identifier les verbes conjugués dans ces phrases.
e
- À quelle personne sont conjugués ces verbes ? La 3 personne du pluriel.
LE PROBLÈME

Pourquoi n’écrit-on pas Le vent, les orages et la pluie *arrive ?


On comprend pourquoi ce pluriel : plusieurs choses arrivent.
e
- Sait-on justifier ces deux 3 personnes par le tracé de la chaine d’accord ?
Tracer la chaine d’accord de Les températures baissent. On sait la faire, on sait justifier cet accord.
Les températures baissent.

On comprend pourquoi le verbe arrivent est au pluriel. On doit apprendre à le justifier.


※ Conclure et poser le problème : Comment contrôler l’accord du verbe dans tous les cas ?
 Encadre le groupe verbal. Souligne le complément de phrase quand il y en a un.
- Rappeler les propriétés des compléments de phrase : on peut les supprimer, les déplacer.
Ils répondent aux questions où ? quand ? comment ? pourquoi ?
Justifier chaque proposition des élèves par la manipulation.
- Rappeler les propriétés du groupe verbal : il est constitué du verbe et de ses compléments.
Ceux-ci sont placés après lui. On ne peut pas les déplacer. On peut parfois les supprimer.
Justifier chaque proposition des élèves par la manipulation.
- Nommer la partie ni encadrée ni soulignée : le groupe sujet.
1. La terre et la mer dansent autour du jeune volcan.
2. Les vagues et la terre dansent autour du jeune volcan.
3. Caéra et Matinino s’entrainent à cracher des volutes de fumée.
4. Au fond de l’océan, les failles et les fissures donnent naissance aux volcans.
5. Matinino et toi, vous troublez mon bonheur !
6. Toi et moi, nous sommes là grâce à Man Faille.
7. Lui et moi, nous aimons jouer au fond de l’océan.
JE RÉFLÉCHIS

 Explique l’accord des verbes dans les phrases 1 à 4. Comment le groupe sujet est-il composé ?
Analyser le groupe sujet.
1. La terre et la mer dansent autour du jeune volcan.
Qu’est-ce qui justifie -ent ? Le groupe sujet est composé de deux groupes nominaux, reliés par et.
Donc le verbe a deux sujets. La terre danse. La mer danse. La terre et la mer dansent.
À quoi faut-il faire attention ? Il faut toujours se demander comment le groupe sujet est composé pour
ne pas faire d’erreur. Informer les élèves qu’il s’agit d’une des causes les plus fréquentes de faute
d’orthographe : accorder le verbe avec le nom juste devant : La terre et la mer *danse…
2. Quelle différence avec la phrase 1 ? Le groupe sujet est toujours composé de deux groupes nominaux
reliés par et. Le premier groupe nominal est au pluriel, le second est au singulier.
Le verbe a deux sujets. Les vagues dansent. La terre danse. Les vagues et la terre dansent :
le verbe s’accorde avec ses deux sujets, pas avec le groupe nominal qui est juste devant lui.
3. Quelle différence avec les phrases 1 et 2 ? Le groupe sujet est composé de deux noms propres reliés
par et. Le verbe a deux sujets. Caéra s’entraine. Matinino s’entraine. Caéra et Matinino s’entrainent :
le verbe s’accorde avec ses deux sujets, pas avec le nom propre qui est juste devant lui.
4. Quelle différence avec les phrases 1, 2 et 3 ? Le groupe sujet est composé de deux groupes nominaux
au pluriel reliés par et. Le verbe a deux sujets. Les failles donnent naissance…
Les fissures donnent naissance… Les failles et les fissures donnent naissance… Le verbe ne s’accorde
pas avec le groupe nominal qui est juste devant lui, même si dans ce cas l’accord du verbe ne présenterait
pas de faute. Il faut comprendre que là aussi il y a deux sujets.
※ Conclure. Quand un verbe a plusieurs sujets composés de groupes nominaux, il s’accorde toujours
e
à la 3 personne du pluriel.

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 Explique l’accord des verbes dans les phrases 5 à 7.


Comment le groupe sujet est-il composé ?
Analyser le groupe sujet.
5. Le pronom vous reprend Matinino et toi. La phrase Matinino et toi troublez mon bonheur
JE RÉFLÉCHIS

est correcte, a le même sens, mais est rare à l’oral.


Les deux sujets Matinino et toi sont repris par le pronom vous.
6. Le pronom nous reprend Toi et moi. La phrase Toi et moi sommes là grâce à Man Faille
est correcte, a le même sens, mais est rare à l’oral.
Les deux sujets Toi et moi sont repris par le pronom nous.
7. Le pronom nous reprend Lui et moi. La phrase Lui et moi aimons jouer au fond de l’océan
est correcte, a le même sens, mais est rare à l’oral.
Les deux sujets Lui et moi sont repris par le pronom nous.
Reprendre cette analyse sur la phrase du texte : Un jour, elle et moi serons amies.
La reformuler avec le pronom de conjugaison nous : Un jour, elle et moi, nous serons amies.
※ Conclure : Lire l’encadré de règle.
On regroupe les sujets dans un baquet afin de contrôler que tous ensemble ils commandent l’accord du verbe.
Dans la langue orale, nous est souvent remplacé par on.
e
Le verbe s’accorde alors à la 3 personne du singulier.

※ Exercice 1. Vous vous entrainez à accorder le verbe avec plusieurs sujets.


  1. L’aigrette, le héron, le canard, la poule d’eau vivent au bord des rivières.
2. Une file de voitures et un gros camion attendent au passage à niveau.
3. Toi et moi prenons (ou nous prenons) le bus ensemble.
JE M’ENTRAINE

4. Luc, Emma et toi faites (ou vous faites) un bouquet de fleurs des champs.
※ Exercice 2. Vous vous entrainez à identifier le pronom de conjugaison qui reprend plusieurs sujets.  
nous vous
3. nos amis et nous, nous… 1. vos parents et vous, vous…
4. lui et moi, nous… 2. Luc, Iris et toi, vous…
5. mes camarades et moi, nous… 7. les élèves du CM2 et vous, vous…
6. vous et nous, nous… 8. toi et Akim, vous…
Je choisis deux sujets. J’écris deux phrases.  
Contrôler les productions des élèves.

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RÉDACTION Écrire un texte documentaire livre p. 146

※ Annoncer l’objectif : Apprendre à écrire un texte documentaire.


 Lis le texte. Explique ce qu’est un texte documentaire.
– Rappeler qu’on a déjà lu et travaillé beaucoup de textes documentaires. On a légendé des dessins
et des schémas à partir des informations du texte. On a appris à catégoriser des informations,
à les réorganiser, à extraire des mots-clés.
À partir de la lecture du texte et de ce qu’ils ont déjà fait, demander aux élèves de dire ce qu’ils savent
de ce type de texte. On peut attendre les remarques suivantes :
- C’est un texte qui apporte des explications, des informations.
- Il ne raconte pas une histoire. Il donne des informations sur le monde. On a lu des textes documentaires
sur les animaux, les plantes, les régions du monde, les robots…
- On lit un texte documentaire pour apprendre des choses nouvelles ou pour répondre à des questions
qu’on se pose.
- Dans un texte documentaire, il y a souvent des photos, des schémas. Ils aident à bien comprendre
le texte. Quelquefois, ils apportent des informations différentes de celles du texte.
- Dans un texte documentaire, il y a souvent des parties avec un titre. Avec les titres des parties,
on comprend comment le texte est organisé, quelles informations il apporte.
– Vérifier que le texte Au cœur de Paris, le Centre Pompidou présente bien ces caractéristiques.
 Quelles informations trouves-tu dans la première partie ?
- Observer que la première partie n’a pas de titre. C’est l’introduction.
- Extraire les informations qu’elle apporte. On y apprend :
- la situation du centre Pompidou : en plein cœur de Paris.
- son histoire : la date de sa construction, 1975
son but : un lieu de rencontre pour les arts : la peinture et la sculpture (musée),
la musique, le cinéma, la littérature, la recherche audiovisuelle.
- sa fréquentation : c’est un des endroits les plus visités de Paris.
 Quelles informations trouves-tu dans la deuxième et la troisième partie ?
- Catégoriser les informations : la deuxième partie  l’architecture ; la troisième partie  les activités.
- Les reformuler :
Deuxième partie. On voit le squelette, tout ce qui soutient le bâtiment. Les poutres métalliques soutiennent
le bâtiment comme les os soutiennent le corps.
Sur la façade avant, l’escalier mécanique est à l’extérieur du bâtiment. Il ressemble à une chenille.
Sur la façade arrière, on voit aussi tout ce qui est nécessaire au fonctionnement : les équipements techniques.
Ces équipements font partie de l’architecture. Ils sont montrés comme une grande sculpture de couleurs.
Troisième partie. Rapporter la liste des activités au but annoncé dans l’introduction.
- Récapituler les trois parties du texte : l’histoire, l’architecture, les activités.
 Récapitule : comment ce texte est-il construit ?
À quoi servent les sous-titres ? À quoi servent les illustrations ?
La construction : Un titre, qui présente le sujet du texte.
Une introduction.
Deux parties annoncées par des sous-titres.
Les deux sous-titres n’ont pas exactement le même rôle.
- Un mécano géant éveille la curiosité du lecteur. Il n’annonce pas directement le contenu de la partie.
- Que se passe-t-il… ? fait savoir qu’on trouvera dans ce paragraphe des informations sur les activités.
Les photos illustrent la deuxième partie. Leur légende façade avant, façade arrière permet de bien
voir ce que le texte décrit. On pourrait détailler la légende : pour la façade avant, montrer les poutrelles,
l’escalier mécanique. Pour la façade arrière, identifier les tuyaux (air, électricité…).
 À ton tour, présente un monument ou un lieu de ta ville, ou de ta région.
Lire le plan de travail. Se représenter la durée de la tâche : au moins trois séances.
Commencer la recherche documentaire (en classe, en BCD, sur internet, auprès d’institutions – office
de tourisme, accueil des monuments…).
Aider les élèves qui en ont encore besoin à sélectionner et organiser les informations, repérer les mots-clés.
Accompagner chacun dans la réalisation pour éviter que le but ne soit perdu de vue.

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PARLER POUR... Imaginer et raconter livre p. 147

※ Lire la nature de l’activité : Imaginer et raconter.


Il ne faut pas raconter un évènement qui s’est produit dans la réalité, ni raconter une histoire déjà connue,
ni même raconter une scène représentée entièrement dans un dessin, comme serait le dessin d’un accident,
ou d’un chat poursuivant une souris. Il faut imaginer à partir d’un dessin étrange.
※ Lire la consigne.
※ Observer le support. L’analyser de façon approfondie.
– Qui est Bill Boquet ? Le situer sur l’image, qui ne comprend qu’un seul personnage : un garçon
à lunettes. Pourquoi ce nom ?
– Décrire sa maison : un bilboquet !
Expliquer ce qu’est un bilboquet. Une boule percée d’un ou plusieurs trous est reliée par une ficelle à une tige.
Le jeu consiste à lancer la boule et à la rattraper de façon qu’elle s’enfile sur la pointe de la tige.  
En quoi le bilboquet de l’illustration fait-il une maison ? Une maison en deux parties, reliées par une ficelle
située dans une forêt brumeuse et clairsemée :
  La boule. Les trous dans la boule sont comme des fenêtres rondes. Sur le premier trou à droite,
on voit une vitre et un volet. Sur le second à gauche, seulement un trou. Tout en haut, Bill Boquet émerge
d’un trou que semble protéger un volet ou une espèce de porte arrondie.
  La tige. On voit un escalier tournant dont la base au sol est cachée. Il débouche sur une porte
d’entrée ouverte. Peut-être peut-on passer de la tige à la boule par un accès invisible pour nous.
  La ficelle. Elle relie le toit à la tige.
– Il s’est passé quelque chose :
  Bill Boquet vient de recevoir un choc, sans doute sur la tête : il se la tient, ses lunettes sont
de travers, on voit des emanata, des petites étoiles autour de sa tête qui font comprendre qu’il a mal,
qu’il est tout étourdi. Peut-être quelqu’un, absent de l’image, a-t-il joué avec ce bilboquet et n’a pas réussi
à mettre la boule sur la tige ? Il ignorait que quelqu’un d’autre, un lutin par exemple, habitait à l’intérieur
de ce jouet. La boule est tombée.
  Le bilboquet-maison a une expression humaine : la boule représente un visage dépité, comme si elle
aussi avait souffert. Les deux yeux ne sont pas identiques. L’un a-t-il perdu vitre et volet dans un choc ?
Le nez au milieu et surtout la bouche semblent tirer vers le bas. La tristesse, la déception, sont souvent
représentées ainsi par les émoticônes.
※ Imaginer et raconter
– Rappeler ce à quoi il faut penser pour bien raconter :
- Présenter le lieu (la forêt, la maison), le moment (à choisir), le personnage (avec son nom).
- Introduire l’évènement que l’on imagine et qui a posé le problème.
- Raconter ce qui s’est passé, ce que le personnage a pensé (ce qu’il s’est dit dans sa tête).
Ici, il ne s’agit pas de terminer l’histoire, mais de faire vivre l’évènement.
– On peut varier les récits en demandant aux élèves de se placer d’un point de vue :
- Quelqu’un a assisté à la scène et raconte.
- Bill Boquet raconte : il a compris ce qui s’est passé.
- Bill Boquet se demande ce qui lui est arrivé.
- La maison raconte de son point de vue.
– Laisser du temps. Dire aux élèves qu’ils doivent se mettre en position de conteur.
Les inviter à écrire quelques phrases pour préparer leur prise de parole.
Il ne s’agit pas d’écrire une histoire qu’on lira, mais de noter quelques idées pour nous aider à raconter.
– Cette activité mérite d’être répartie sur plusieurs séances.
Les histoires induites par la même illustration se ressembleront nécessairement un peu ou même beaucoup.
Ne pas sanctionner ces répétitions. Mettre l’accent au contraire sur les petites variations, les reformulations,
les mises en mots. C’est ce que font les vrais conteurs : ils reprennent les mêmes histoires, ils racontent
la même chose chacun à sa manière.

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ÉCOUTE ACTIVE J’écoute et je comprends cahier p. 64

Lis les quatrièmes de couverture de ces quatre livres.


Puis écoute les avis de quatre lecteurs. De quel livre parlent-ils ?
Écris le numéro de l’avis sous chaque livre.
Objectif : Vous allez vous entrainer à faire le lien entre deux textes qui parlent de la même chose :
un texte que vous lisez et un que vous entendez.  
 Lire les quatrièmes de couverture.
 Échanger sur chaque livre :
  Quel est le sujet du livre ? Quel genre de texte est-ce ?
- La grand-mère qui sauva tout un royaume : un conte.
- Belle-Ile-au-Trésor : trois histoires.
- Le plus beau rôle de ma vie : un roman.
- Ça fait quoi d’être gaucher ? Le genre du texte n’est pas indiqué sur la quatrième de couverture,
mais on comprend que c’est un texte documentaire (le logo petites et grandes questions).
  Qu’apprend-on ?
- La grand-mère qui sauva tout un royaume. Trois personnages : Chôji, sa grand-mère, le seigneur.
Un problème : quelle est la place des personnes âgées dans la société ? Quel est leur rôle ?
- Belle-Ile-au-Trésor. Trois histoires, trois personnages : Lucas, Christina, Hortense. Trois problèmes :
Lucas trouve une carte postale, que va-t-il se passer ? Quelqu’un a volé la poupée de Christina.
Des catastrophes se produisent pendant la classe de neige d’Hortense.
- Le plus beau rôle de ma vie. Trois personnages : papa, Mime et le narrateur. Le problème : Mime
semble avoir disparu.
- Ça fait quoi d’être gaucher ? Pas de personnages. Des questions sur les gauchers. Le livre répond
à ces questions et à beaucoup d’autres (toutes les questions que tu te poses).
 Présenter l’activité : Vous allez entendre des lecteurs parler de ces livres.
Il faudra trouver de quel livre ils parlent. Servez-vous de ce que vous connaissez maintenant de ces livres.
Avis n° 1
J’ai appris que, dans le monde, 9 personnes sur 10 sont droitières. J’ai aussi appris pourquoi il y a
des langues qui s’écrivent de gauche à droite, d’autres, de droite à gauche et d’autres encore,
comme le chinois, de haut en bas.
Avis n° 2
J’ai bien aimé ce personnage qui garde tout ce qu’il trouve. Il a tellement d’imagination qu’avec ces objets,
il voit mille choses incroyables. Et même, il va devenir professeur d’imagination.
Avis n°3
Je vais vous lire un passage du conte :
Le garçon suivait en silence un chemin escarpé, au milieu des pins immenses.
Par-delà le Temple d’or, à un croisement, il vit sa grand-mère retirer des épingles de son chignon
et les jeter sur le sol. Un peu plus loin, la vieille femme recommença. […]
- Pourquoi jettes-tu ces épingles ?
- Pour que tu retrouves ton chemin, mon petit répondit la grand-mère. Regarde comme elles brillent
parmi les cailloux ! Ainsi, tu ne te perdras pas en revenant sur tes pas.
À ces mots, le garçon éclata en sanglots.
Avis n°4
Heureusement qu’Arthur aime le théâtre ! Son papa dirige une petite troupe de comédiens.
Sa grand-mère exagère tout et fait du théâtre toute la journée. Et il y a du suspense. Quand elle disparait,
on ne sait pas si c’est du théâtre ou un vrai drame.
Mise en commun. Discuter des indices pris par les élèves pour attribuer les avis.

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- Ça fait quoi d’être gaucher ? Avis n°1.


Indices : j’ai appris  c’est ce que l’on fait quand on lit un texte documentaire.
personnes droitières : il y a des droitiers et des gauchers. Dans un livre sur les gauchers,
on parle certainement aussi des droitiers. Et il n'y a pas de personnages.
- La grand-mère qui sauva tout un royaume. Avis n°3.
Indices : Le lecteur qui donne l’avis annonce qu’il va lire un passage du conte.
Ce passage du conte parle d’un garçon et de sa grand-mère. On peut penser que le garçon est Chôji.
Ils marchent sur un chemin escarpé : on comprend qu’ils vont vers la montagne.
Le garçon va revenir tout seul. On comprend qu’il obéit aux ordres du seigneur : il va abandonner
sa grand-mère. C’est pour cela qu’il pleure.
- Belle-Ile-au-Trésor. Avis n°2.
Indices : Le personnage garde tout ce qu’il trouve. Cela correspond à Lucas : il décide de garder
la carte postale qu’il trouve par hasard.
Il a tellement d’imagination correspond à Lucas est un petit garçon avec beaucoup d’imagination.
- Le plus beau rôle de ma vie. Avis n°4.
Indices : Son papa dirige une petite troupe de comédiens. Dans la quatrième de couverture,
on parle de la première de la pièce. Si nécessaire expliquer ce qu’est la « première ».
Quand elle disparait : on a compris avec la quatrième de couverture que Mime a disparu.
Par l’avis du lecteur, on apprend que Mime est une grand-mère et que le narrateur
s’appelle Arthur.
Pourquoi cet avis ne convient-il pas pour le texte La grand-mère qui sauva tout un royaume ?
Dans le conte :
- La grand-mère n’a pas disparu, mais elle va être abandonnée.
- On ne parle pas d’un papa.
- Le garçon s’appelle Chôji, pas Arthur.
※ Conclure
Quand on veut bien comprendre, il ne faut pas s’arrêter sur un seul mot, mais écouter jusqu’au bout
et faire le lien entre toutes les informations.

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ORAL Plus tard, je serai… cahier p. 65

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes
de la communication orale dans la vie quotidienne : parler du futur.

Il n'y a pas de dialogue dans cette unité.


Le but de l’activité est d’entrainer les élèves à utiliser le futur pour dire ce qu’ils connaissent
des différents métiers.
※ Le jeu du cahier
- Lire la consigne.
Faire des essais collectifs de lancers de dés pour vérifier la compréhension de l’ordre.
Si on obtient 2 puis 3, on va au métier coiffeur, coiffeuse. Si on obtient 3 puis 2, on va au métier fleuriste.
- Observer les noms de métiers : tous les métiers peuvent être exercés par un garçon ou par une fille.
Quelquefois, il y a deux noms : un masculin, un féminin, mais c’est le même métier. Retrouver ce que
l’on sait de la formation des noms de métiers.
- Répartir l’activité sur plusieurs jours.
On peut chercher une prise de parole immédiate en classe : les élèves savent-ils mobiliser immédiatement
ce qu’ils savent et en parler ?
On peut aussi faire le tirage pour quelques élèves et leur demander de préparer pour le lendemain
la présentation de leur métier.

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ÉCRIRE POUR APPRENDRE Extraire les idées principales.


Définir les mots-clés cahier p. 66

MATÉRIEL : le schéma à compléter.


OBJECTIF : Pour bien comprendre un texte, il faut se demander : qu’est-ce que ce texte veut nous
apprendre ? Quelle est son idée principale ? Il faut aussi s’assurer que l’on comprend bien les mots
importants : on peut les comprendre grâce au texte et on peut encore vérifier leur sens dans le dictionnaire.    
※ Observer le support de lecture et lire la consigne 1.
Quatre parties qui traitent d’un même sujet. Elles forment un seul texte. Il va falloir donner un titre
pour le texte entier et quatre sous-titres. Repérer les emplacements, les filets bleus sur lesquels il faudra
écrire. Remarquer la dimension réduite du filet bleu réservé au titre : elle donne une indication sur la nature
du travail à faire.
※ Lire la première partie.
- Travailler avec le crayon : demander aux élèves de souligner quelques mots, ceux qui les aident
à comprendre ce qui est important.
- Discuter : qu’a-t-on souligné ? Qu’a-t-on appris ?
C’est une montagne
Qu’est-ce qui la différencie des autres montagnes ?
- un cratère au sommet
- son cône et son altitude résultent de son activité.
Un volcan est une montagne de forme conique. Son sommet est occupé par un cratère.
Chaque nouvelle éruption accumule de la lave et des roches sur ses pentes. L’altitude et le cône
du volcan augmentent donc d’éruption en éruption. Un volcan formé au cours d’une seule éruption
peut mesurer quelques dizaines ou quelques centaines de mètres. Un volcan très actif est très élevé.
Idée principale : Le volcan est une montagne. Sa forme conique et son altitude résultent de son activité.
※ Lire la deuxième partie.
- Travailler avec le crayon : demander aux élèves de souligner quelques mots, ceux qui les aident
à comprendre ce qui est important.
- Discuter : qu’a-t-on souligné ? Qu’a-t-on appris ?
Une partie du volcan est souterraine. À des centaines de kilomètres de profondeur sous terre, les roches fondent.
Elles forment des gouttes de magma. Ces gouttes remontent peu à peu par les fissures de l’écorce terrestre. Elles
se regroupent dans des réservoirs magmatiques. Quand le volcan entre en activité, le magma remonte vers la
surface de la Terre à travers une large fissure, la cheminée qui traverse le cône et débouche dans le cratère.
Il est projeté hors du cratère. C’est l’éruption.
La discussion doit faire apparaitre l’idée principale : l’activité volcanique, c’est la remontée du magma depuis
les profondeurs de la Terre à travers la cheminée jusqu’au cratère où il est expulsé.
- Donner le schéma qui est dans le matériel. Demander aux élèves de commencer à le légender.
※ Lire la troisième partie.
- Travailler avec le crayon : demander aux élèves de souligner quelques mots, ceux qui les aident
à comprendre ce qui est important.
- Discuter : qu’a-t-on souligné ? Qu’a-t-on appris ?
Une partie importante des éruptions volcaniques se situe au fond des océans. On ne les voit pas.
On ne les ressent pas parce qu’elles se produisent sous plusieurs kilomètres d’eau. Les volcans sous-marins
se situent au milieu des océans le long de grandes failles de la croute terrestre. Lorsque le magma arrive
au contact de l’eau, il refroidit vite. C’est pourquoi les volcans sous-marins ne ressemblent pas
à des montagnes, mais plutôt à des sortes de coussins.
La discussion doit faire apparaitre l’idée principale : il y a des volcans sous-marins mais ils ne ressemblent
pas à des montagnes.

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※ Lire la quatrième partie.


- Travailler avec le crayon : demander aux élèves de souligner quelques mots, ceux qui les aident
à comprendre ce qui est important.
- Discuter : qu’a-t-on souligné ? Qu’a-t-on appris ?
Quand un volcan entre en éruption, il projette toutes sortes de matériaux : de la lave, des blocs de roches,
des cendres, des gaz. Parfois la lave s’écoule du cratère, comme une rivière et forme une coulée de lave.
Parfois elle s’élève au-dessus du cratère et forme une fontaine de lave. Les blocs de roches sont
des morceaux arrachés à la cheminée ou au cratère lorsque l’éruption s’accompagne de fortes explosions.
Les cendres sont de toutes petites particules de lave ou de roches qui se forment lorsqu’une explosion
est violente. Elles sont projetées très haut, parfois à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude, forment
des nuages et peuvent retomber à des milliers de kilomètres du volcan. Avant, pendant et après
les éruptions, les volcans émettent de grandes quantités de gaz.
La discussion doit faire apparaitre l’idée principale : une éruption volcanique projette de la lave mais aussi
des gaz, des roches et des cendres.

 Donne un titre au texte : Le volcan.


Donne un titre à chaque paragraphe.
1. Qu’est-ce qu’un volcan ? (ou bien : La formation du volcan)
2. Qu’est-ce qu’une éruption volcanique ? (ou bien : L’activité volcanique)
3. Y a-t-il des volcans sous-marins ? (ou bien : Les éruptions sous-marines)
4. Que rejettent les volcans en éruption? (ou bien : Les projections volcaniques)

 Écris la définition des mots en italique.


- Construire collectivement la définition à partir du texte.
Le cratère : sommet du volcan où débouche la cheminée. (Il faut associer les informations des parties 1 et 2)
Le magma : roche fondue qui s’accumule dans des réservoirs magmatiques. (Il faut faire la synthèse de deux
énoncés de la partie 2)
La cheminée : large fissure qui traverse le cône du volcan et débouche dans le cratère. (La définition
est donnée à la fin de la partie 2)
L’éruption : projection de lave, de roches, de cendres et de gaz hors du cratère. (Il faut faire la synthèse
d’énoncés de la partie 2 – hors du cratère – et de la partie 4.)
- Vérifier dans le dictionnaire les définitions proposées en classe.
Constater qu’une bonne lecture du texte permet de bien définir les mots importants.

Qu’avons-nous appris en faisant ce travail ?


Lorsqu’on veut bien comprendre un texte, il est utile de travailler avec un crayon pour souligner ou noter sur
une feuille les mots importants. Il faut ensuite chercher à reformuler, grâce à ces mots, les idées principales,
celles que l’on retiendra et que l’on pourra expliquer aux autres.

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À HAUTE VOIX Articuler – Contrôler le souffle et l’intensité cahier p. 67

OBJECTIF : Travailler la fluidité : contrôler sa respiration, déplacer le regard vers la ponctuation


pour anticiper la longueur (l’empan) du texte à lire, régler son souffle pour aller jusqu’au bout.

 Lis de plus en plus vite.


Objectif : Vous continuez à travailler l’articulation et le souffle.  
Identifier les difficultés d’articulation :
Phrase 1 : l’opposition /s/ - /S/.  
Phrase 2 : l’alternance  /ks/ - /sk/  - /gz/  
Travailler ligne à ligne.
 Entoure les ponctuations : en bleu les pauses brèves, en vert les pauses longues.
a. Lis à haute voix. Va d’une pause à l’autre sur un seul souffle.
b. Lis à nouveau : change de voix à chaque pause. Commence à voix normale,
puis chuchote, et ainsi de suite.
c. Lisez à deux : changez à chaque pause. Le premier lit à voix normale, le second chuchote.
- Présenter l’objectif de l’activité : contrôler en même temps
- son souffle : s’entrainer à aller d’une pause à l’autre sur la même respiration,
- et l’intensité : contrôler son souffle quand on parle normalement et quand on parle à voix basse.
- Lecture silencieuse du texte. C’est un texte déjà lu, expliqué, compris. On pourra donc être très attentif
à la manière de le dire.
- Entourer les ponctuations. Vérifier que la longueur des pauses est bien attribuée.
Voulez-vous savoir ce que commère Faille a imaginé pour envoyer Caéra loin, si loin,
qu’elle ne pourrait plus jamais être dérangée par les fumeroles de la péronnelle ?
Alors je vais vous raconter ce qu’il s’est passé en ces temps, il y a si longtemps.
Un jour, alors que Caéra et Matinino s’entrainaient à cracher des volutes de fumée le plus loin possible,
tout là-haut vers la surface de l’eau, Man Faille étendit sa fissure jusque sur les flancs de Caéra !
Cela libéra la lave en fusion. Caéra fut projetée tout là-haut, à la surface de l’eau, tout là-haut,
au-dessus de l’eau…
La petite montagne se retrouva toute seule, tout là-haut, au milieu de l’océan. Elle pleura tant
que ses larmes de feu se déversèrent sur ses flancs, coulèrent jusqu’à la mer et se figèrent.
- Repérer les énoncés les plus longs (surlignés en gris ici). Faire des essais de lecture de ces seuls
énoncés. Discuter des difficultés éventuelles rencontrées. À quoi faut-il faire attention quand on doit lire
une partie de phrase très longue ? Il faut bien sûr aller jusqu’au bout sur le même souffle, mais il ne faut pas
transformer la pause brève en pause longue, pour reprendre sa respiration, parce que cela couperait
la phrase. Il faut reprendre rapidement sa respiration.
- Laisser un peu de temps pour préparer la lecture. Dire aux élèves qu’ils doivent s’entrainer,
dans leur tête ou à voix basse pour dire le texte comme s’ils parlaient.
- Travailler cette activité sur plusieurs séances brèves. Chaque élève doit pouvoir réaliser
les trois parties de la consigne.
- Pour la lecture à deux (c.) donner à nouveau un temps de préparation.
 Entoure les ponctuations : en bleu les pauses brèves, en vert les pauses longues.
Marque les liaisons.
a. Lis à haute voix. Va d’une pause à l’autre sur un seul souffle :
- une fois à haute voix
- une seconde fois en chuchotant.
b. Lisez à deux : changez de lecteur et de voix à chaque pause.
- Présenter l’objectif de l’activité : contrôler en même temps
- son souffle : s’entrainer à aller d’une pause à l’autre sur la même respiration,
- l’intensité : contrôler son souffle quand on parle normalement et quand on parle à voix basse,
- et l’articulation : faire les liaisons.
- Lecture silencieuse du texte. C’est un texte déjà lu, expliqué, compris. On pourra donc être très attentif
à la manière de le dire.

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- Entourer les ponctuations. Marquer les liaisons.


Pour marquer les liaisons, on pourra écouter à nouveau l’enregistrement de ce texte.

À l'aube, tous les voyageurs étaient rassemblés pour le grand départ.


On pouvait y voir :
Des oiseaux blancs et oiseaux de la vierge, solitaires et bécasses, huppes couronnées et merles,
perroquets noirs et verts, perdrix, tec-tecs et tuits-tuits, oiseaux verts, ainsi qu'un couple de papangues.
Pour les rivières, le vent avait choisi des aigrettes blanches et grises, des butors au grand gosier,
flamants roses, barges à queue rousse et gravelots, hérons gris et blancs, tourne-pierres à collier,
poules d'eau, canards et oies.
Pour les falaises et le bord de mer, il choisit le paille-en-queue, les salanganes, fouquets, sternes,
pétrels, puffins, labbes et noddis.
Le vent mit tous ces oiseaux dans son grand sac et les emporta.

- Réfléchir sur le texte préparé. On voit beaucoup de pauses brèves : ce sont des listes d’oiseaux.
Comment fera-t-on entendre qu’il y a beaucoup d’oiseaux ?
- Laisser un peu de temps pour préparer la lecture individuelle.
Elle peut être également préparée à la maison.
- Pour la lecture à deux (b.) donner à nouveau un temps de préparation.

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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017
Coccinelle CM1 UNITE 8 Guide de l’enseignant

POÉSIE Iles cahier p. 69

※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que le poète veut dire.
Traiter la première question.
 Écoute le poème. Partage ce que tu ressens avec tes camarades.
Échange oral : de quoi le poète parle-t-il ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
 Où est le poète ?
Rechercher le vers qui permet de répondre : Je lance mes chaussures par-dessus bord…
Si aucun élève ne connait l’expression, donner d’autres phrases qui la contiennent :
Les pirates ont jeté le prisonnier par-dessus bord.
Les pêcheurs rejettent par-dessus bord les poissons trop petits.
Lancer, jeter par-dessus bord veut dire jeter à la mer à partir du pont d’un bateau.
Le poète est sur le pont d’un bateau.
 Comment le poème est-il construit ?
- Combien de vers comporte-t-il ? 11 vers. Les trois premiers vers sont composés d’un seul mot,
toujours le même.
- Combien de fois le mot iles est-il répété ? Où est-il placé ?
Iles est répété 10 fois. C’est le premier mot des 10 premiers vers. Il est remplacé par Je au début
du dernier vers.
- Dans le dernier vers, qui est je ? En l’absence d’autres indices, on pense que c’est le poète qui dit je.
Dire aux élèves que Blaise Cendrars était un grand voyageur.
Qui est vous ? Ce sont les iles qu’il interpelle depuis le début du poème
- Conclus : à qui le poète s’adresse-t-il ? Il s’adresse aux iles.
 Le poète connait-il ces iles où il voudrait aller ? Comment les présente-t-il ?
Première édition : déplacer la question pense-t-il que son rêve est réalisable à la fin de la question 5.
Regrouper les vers qui font comprendre la même chose :
- Les trois premiers. Il n’y a aucun nom, aucun adjectif, aucune précision. Le mot iles est lui-même
comme une ile au milieu de l’océan, il est perdu au milieu de sa ligne.
- Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais : Le poète répète que personne (on) ne pourra jamais aborder
sur ces iles. Elles sont inaccessibles. On ne les trouvera jamais dans une agence de voyage.
- Iles couvertes de végétation
Iles tapies comme des jaguars : ce qui est couvert de végétation est dissimulé, caché à la vue.
Le jaguar qui se tapit se cache à la vue. Le poète vient de dire que ces iles sont inaccessibles à pied.
Il dit maintenant qu’elles sont inaccessibles au regard.
- Iles muettes
Iles immobiles : rien ne vient d’elles, pas de son, pas de mots, pas de mouvement. On ne peut rien
savoir d’elles.
- Iles inoubliables et sans nom : Si on oublie quelque chose, ou si on ne l’oublie pas, c’est qu’on l’a connu.
Or le poète ne connait pas les iles qu’il appelle, elles ne sont sur aucune carte puisqu’elles n’ont pas de nom,
il ne sait rien d’elles et pourtant, il ne peut pas les oublier. Ce qu’il a toujours en tête, ce sont des iles qui
n’existent que pour lui, qu’il désire comme dans un rêve.
 Que penses-tu du dernier vers ? Le poète pense-t-il que son rêve est réalisable ?
Étudier le vers :
- Il est très long (20 pieds). Réfléchir : pourquoi trois premiers vers d’un seul mot d’une seule syllabe
et ce dernier vers ? On peut penser que c’est une façon de présenter la distance qui sépare le poète
de ses iles de rêve.
e
- Réfléchir sur le mot car. Son importance est marquée par sa place juste au milieu du vers (11 syllabe).
Il sépare le vers en deux parties et il réunit deux idées qui ne vont pas ensemble : il n’est pas logique
de jeter ses chaussures à la mer pour aller jusqu’à une ile.
C’est pour le poète la manière de dire que son rêve est irréalisable.

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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017
Coccinelle CM1 UNITE 8 Guide de l’enseignant

Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66

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Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66, corrigé enseignant

coulée de lave cendres, gaz

. . . . . . . . . . . . cratère
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. . . . . . . . . . . . blocs
. . . . . . . . .de
. . . . roche
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. . . . . . . . . .cheminée
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. réservoir
. . . . . . . . . . . . . .magmatique
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017

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