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Les archives de la cité dans le ciel

Inspiration : Conte pour enfant/Alice au pays des merveilles

Si loin et pourtant si proche. C'est une légende se transmettant sur la plupart des îles, de
générations en générations. Un mythe répété par les anciens pour faire rêver les petits et leur donner
du courage. Une histoire connue par les parents au plus profond de leurs cœurs, un conte enchanteur
qui restera. C'est l’histoire du fennec et l’île ensablé…

Loin dans le ciel se trouverait une île différentes de toute les autres. Elle serait si haute
qu’aucune passerelle ne pourrait la rejoindre, rendant son accès impossible. Il serait possible de la
voir certains jours de chances si vous levez la tête assez haut. Vous y verrez alors deux gigantesque
pics rocheux se détachant d'une terre craquelé et recouverte de sable. Mais ce qui risque de vous
marquer le plus, c’est bien l’immense nuage de poussière orange soutenant l’île. Ce mythe de l’île
ensablé resta longtemps comme une légende aux yeux des animaux. Ceux croyant la voir était
souvent moqué par les autres comme étant trop rêveurs. Pour eux ce n’était rien de plus qu’une
superstition. Pourtant, ce n'est pas ce que croyait Hulma, un jeune fennec. Il était persuadé que cette
île existait réellement et qu'il était possible de s’y rendre. Cela devint pour lui une véritable
obsession et il passa des journées à observer le ciel dans l'espoir d'y apercevoir ce paradis lointain…
Il vivait sur une île au terrain empli de collines vertes, entouré par quelques sapins et illuminés par
des fleurs brillant d’un éclat vermeil. Il était coutume de le voir assis sur la plus haute colline de
l’île, la queue remuant lentement, la tignasse rousse et l’écharpe blanche qu’il gardait en
permanence volant au vent. Sa tête était relevé et ces yeux scrutaient l’horizon. Tout les jours, peu
importe la météo, il venait rêvasser toute la journée sur sa colline. Son rêve semblait simple mais
pour lui il lui suffisait. Il voulait simplement apercevoir l’île qui le faisait tant rêver. Souvent il se
disait à lui même : « Que j’ai hâte de pouvoir voir cette île ! Et si seulement je pouvais l’explorer
alors je ne la quitterais plus ». Ses voisins et les habitants de son village se moquait souvent de lui,
et l’appelait communément « le fennec lunatique » ou bien même « le fennec naïf ».

Son rêve remontait à déjà plusieurs dizaines d’années. A peine était-il arrivé qu’il endenta le
conte de l’île ensablé, et depuis ce jour son obsession ne cessa de l’habiter. Des années durant il
regarda le ciel, encore et encore, et ,même si il lui arrivait de confondre des nuages avec son île
promise, jamais il n’eut la chance de ne serait-ce que l’apercevoir. Alors, après de nombreuse
années passées à rester sur sa colline, il se leva et pensa ceci : « C’est décidé, si cette île ne vient pas
à moi, alors j’irais sur cette île ». Il regroupa alors ses affaires et sa nourriture et partit de son
village. Les habitants furent confus, et beaucoup pensaient qu’il abandonné son objectif. Mais il
n’en était rien, et au contraire, sa motivation fut décuplés. Il passa des mois à voyager à travers les
îles, traversant des forets de sapin enneigés, de chênes massifs, d’oliviers brunâtres et de cerisiers
fleuris. Éclairé par les lueurs des fleurs, il progressa, mais sans même prêter attention à ce qu’il se
passait au sol, ce qu’il l’intéressait c’était évidemment le ciel, ciel qu’il ne quittait pas des yeux
durant son voyage. Cela lui valu de se prendre des arbres en pleine tête quelques fois, et dans une
moindre mesure, presque chuter si il n’avait pas eu la chance de se rattraper aux racines d’un arbre
au bord de l’île. Et même si la fatigue se faisait ressentir, si ses efforts semblaient vains, il
n’abandonna pas et continua son périple malgré tout. Supportant les pluies incessantes, le
brouillard, la neige, les chaleurs étouffantes et tout les autres caprices météorologiques que les îles
avaient à lui offrir, rien ne pouvait l’arrêter, pas même les terrains boueux, givrés ou rocailleux.
L’une des îles les plus difficile qu’il eu à traverser était une île rocheuse habités par des chamois. Ils
avaient tous des petites cornes et une folle capacité à grimper les montagnes. Une capacité bien
pratique étant donné que l’île est coupé en deux par une gigantesque montagne pulvérisant les cieux
de sa hauteur. Hulma n’en fut pas décourager pour autant et entreprit une monté périlleuse de la
montagne pour accéder à la suite de son parcours. L’ascension fut ardue et épuisante pour le fennec
qui manqua de tomber plusieurs fois et qui utilisait les quelque corniches présente pour se reposer
un peu. Finalement, au bout d’un effort colossal et il arriva au sommet. Il posa alors les pieds sur un
haut mais peu large plateau recouvert d’herbe grisâtre. Il y trouva une pierre avec écrit « Bienvenue
sur le mont Sérénité. Asseyez-vous et profitez de l’air le plus pur du Paradis. ». C’est exactement ce
que fit le Fennec, épuisé par l’ascension. Il s’allongea sur cette herbe fraîche et observa un ciel pur,
dénué de tout nuage. C’est à ce moment là qu’il sentit qu’il avait accomplit quelque choses : même
si il n’avait pas encore trouvé la fameuse île, il s’était prouvé à lui même qu’il était capable de
grande choses, et ce sentiment lui redonna alors toute la force nécessaire pour continuer sa
recherche incessante. Son voyage fut également marqué par la visite de la capitale du Paradis. Une
visite qui bien que de courte durée fut marqué par un événement important : il alla à la porte de
marbre pour y prier mais surtout adresser un souhait à Dieu.

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