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Séance 5 – correction

 Exercice 1 :
.a. Relevez tous les verbes à l’imparfait.
.b. Relevez un indicateur de temps qui le montre.
.c. Relevez les verbes au passé simple.
L’avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d’or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor :
Il la tua, l’ouvrit, et la trouva semblable
À celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches !
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?
 Jean de La Fontaine, « La Poule aux œufs d’or », dans Fables
(1668).

 Exercice 2 : Dans les phrases suivantes, expliquez l’emploi de l’imparfait des verbes en
gras : description, action qui dure, action secondaire, ou habitude ?
.a. Il pleuvait depuis plusieurs heures, quand ils arrivèrent, trempés, à la maison.
-> action qui dure et/ou action secondaire
.b. Tous les jours, elle ramassait les œufs dans le poulailler, balayait la cour et nettoyait les
carreaux de la cuisine. -> imparfait d’habitude
.c. La ferme était triste, écrasée par son toit bas. Un maigre filet de fumée s’échappait de la
cheminée. -> imparfait de description

 Exercice 3 : Passé simple ou imparfait ? Faites le bon choix !


.a. Comme ils sortait de la forêt, un orage éclata.
.b. Soudain, un éclair zébra le ciel noir et le tonnerre retentit.
.c. Ils coururent se mettre à l’abri au village, alors que la tempête se déchaînait autour d’eux.
.d. À mi-chemin, Ludovic glissa et tomba dans la boue.

 Exercice 4 : Ecrivez trois phrases pour terminer l’histoire de l’exercice 3.


.e. Tandis que Tom aidait Ludovic à se relever, la foudre tomba tout près d’eux.
.f. Effrayés, ils coururent vite vers la grange qui se trouvait en bas de la route.
.g. Une fois abrités, les garçons se reposèrent et s’endormirent dans la paille qui sentait bon la
campagne.

 Exercice 5 : Réécrivez ce texte à l’imparfait. Dites ensuite pourquoi l’imparfait convient
dans ce texte. Avez-vous reconnu l’insecte décrit ?
Tout le jour, elle sautait et s’acharnait aux trousses d’invisibles braconniers qu’elle n’attrapait
jamais. Les plus hautes herbes ne l’arrêtaient pas. Rien ne lui faisait peur, car elle avait des
bottes de sept lieues, un cou de taureau, le front génial, le ventre d’une carène, des ailes en
celluloïd, des cornes diaboliques et un grand sabre au derrière.

L’imparfait convient dans ce texte car il s’agit de la description d’une sauterelle.


 Exercice 6 : Réécrivez ce texte au passé simple. Dites ensuite pourquoi le passé simple
convient dans ce texte. Avez-vous reconnu l’insecte décrit ?
Elle sortit d’une touffe d’herbe qui l’avait cachée pendant la chaleur. Elle traversa l’allée de sable
à grandes ondulations. Elle se garda d’y faire halte et un moment elle se crut perdue dans une
trace de sabot du jardinier.
Arrivée aux fraises, elle se reposa, lève le nez de droite et de gauche pour flairer ; puis elle
repartit…
 Jules Renard, Histoires naturelles (1894).
Le passé simple convient dans ce texte car c’est le récit d’une aventure. Celle de la chenille.

 Exercice 7 : Dans le récit, identifiez et justifiez le temps des verbes.


Un lion voyageait (imparfait/action qui dure) un jour avec un homme. Ils se vantaient
(imparfait/action secondaire et répétée) à qui mieux mieux, lorsque sur le chemin ils
rencontrèrent (passé simple/action principale du récit) une stèle de pierre qui représentait
(imparfait/description) un homme étranglant un lion. Et l’homme la montrant au lion dit (passé
simple/action principale du récit) : « Tu vois comme nous sommes plus forts que vous. » Le
lion répondit (passé simple/action principale du récit) en souriant : « Si les lions savaient
(imparfait/description) sculpter, tu verrais beaucoup d’hommes sous la patte du lion. »
 Esope (VIIe-Vie siècles av. J.-C.), Fables, traduit du grec ancien par Emile Chambry.

 Exercice 8 : Conjuguez les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait.
Hermès rend visite à Calypso.
Et, quand il fut arrivé sur l’île lointaine, il (passa) de la mer bleue sur la terre, jusqu’à la vaste
grotte que la Nymphe aux beaux cheveux (habitait), et où il la (trouva). Et un grand feu (brûlait)
au foyer, et l’odeur du cèdre et du thuya ardents (parfumait) toute l’île. Et la nymphe (chantait)
d’une belle voix, tissant une toile avec une navette d’or. […] Le puissant Messager tueur d’Argos
(s’arrêta) et, ayant tout admiré dans son esprit, (entra) aussitôt dans la vaste grotte.
 D’après Homère, Odyssée (VIIIe siècle av. J.C.), chant V, d’après la traduction de Leconte de Lisle.

 Exercice 9 : Conjuguez les verbes de ce texte au passé : vous choisirez l’imparfait ou le
passé simple pour réécrire le récit. Attention, les dialogues restent au présent.
Le chat s’arrêta et tourna la tête en direction de Renart ; il aiguisa ses griffes, montrant sans
équivoque qu’il était prêt à se défendre si l’autre faisait mine de bouger un doigt. Mais le goupil
toujours bâillant de faim, n’avait guère la tête à se battre : il avait déjà assez d’autres soucis.
Aussi rassura-t-il Tibert : « C’est fou le nombre de méchantes gens qu’il y a en ce monde. On ne
veut plus s’entraider. »
 Roman de Renart, traduit de l’ancien français par Micheline Combarieu de Grès et Jean Subrenat,
Hatier (1996).

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