I. Introduction
IV. Bibliographie
ANNEXES
R = 0,6Ω
i(t)
u(t) L=12mH
di(t )
L Ri (t ) u (t ) avec i(t 0) 0
dt
U
t
L
i (t ) 1 e avec
R
R
4
courant (A)
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12 0.14 0.16
temps (s)
Corps
A Ressort solide
Amortisseur
x
0 x0
f k 2
x(t ) x0e t cos(t ) sin(t ) avec 2 et
m m
0.1
0.08
0.06
0.04
position (m)
0.02
-0.02
-0.04
-0.06
-0.08
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps (s)
Une équation aux dérivées partielles relie une fonction inconnue à ses
dérivées. La fonction inconnue dépend de plusieurs variables (variables
d’espace et le temps).
u 2u
1. c 2 Equation de la chaleur (diffusion) 1D
t x
u
2
2u
2. 2 c 2 Equation des ondes (propagation) 1D
t x
u u
2 2
3. 2 2 0 Equation de Laplace en 2D (coordonnées cartésiennes)
x y
2u 1 u 1 2u
4. f ( r , ) Equation de Poisson en 2D (cylindrique)
r 2 r r r 2 2
2u 2u 2u 2u
5. 2 c 2 2 2 Equation des ondes en 3D
t x y z
La figure 5 représente les lignes de champ magnétique dans une machine électrique
à aimants permanents. La machine comporte 6 encoches au stator pour loger un
enroulement triphasé et 4 aimants permanents au rotor permettant d’obtenir une
machine à 4 pôles magnétiques.
La connaissance du champ magnétique dans l’entrefer de la machine (qui permettra
de calculer le couple électromagnétique) passe par la résolution d’un ensemble
d’équations aux dérivées partielles. Les équations de la physique à résoudre pour ce
dispositif sont les équations de Maxwell.
Il s’agit d’une modélisation en deux dimensions (2D) dans un système de
coordonnées cylindriques. Le champ magnétique en chaque point (r, θ) de la
machine s’écrit de la façon suivante (champ de vecteurs) :
B Br (r , )u r B (r , )u
D’une manière générale, pour pouvoir résoudre une équation aux dérivées partielles,
il faut définir son domaine de validité Ω (ici l’entrefer en forme d’anneau) ainsi que les
conditions aux frontières (F) du domaine, ici en r = R1 et r = R2. Le problème à
résoudre est donc le suivant :
Az
f ( )
(Ω : Entrefer) r
Az 0 2 Az 1 Az 1 2 Az
(E) : 2 0
r 2 r r r 2
Az g ( )
R1 r R2
(Ω) :
0 2
R1 R2
Az ( R1 , ) g ( )
(F) : Az
r f ( )
r R2
1.5 0,5
Finite element
0,4
Analytical
1
0,2
0.5
Finite element 0,1
0 Analytical -0
-0,1
-0.5 -0,2
-0,3
-1
-0,4
-1.5 -0.5
0 60 120 180 240 300 360 0 60 120 180 240 300 360
Angle (mech. degrees) Angle (mech. degrees)
10
Torque (Nm)
8
/ = 0.2
6
4
Finite element
2
Analytical
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Angle (mech. degrees)
1
T. Lubin, S. Mezani, and A. Rezzoug, “2-D Exact analytical model for surface-mounted permanent-magnet motors with semi-closed
slots,” IEEE Trans. Magn., vol. 47, no. 2, pp. 479-4929, Feb. 2011.
b) Exemple 2 : diffusion de la température dans une barre métallique :
x pour 0 x L/2
T ( x)
L x pour L/2 x L
T(0,t)=0°C T(L,t)=0°C
T(x)
25°C
à t=0s
x
L= 50 cm
u 2u
♦ Equation (E) : k 2
t x
0 x a
(Ω) :
T 2T 2T T 0 y b
0 0 0
x x 2 y 2 x
T
x 0 x 0
x a T 0
(F) :
x
x y 0 T 0
T 0 a y a T f ( x)
T ( x, y) X ( x)Y ( y)
X ''Y Y '' X 0
Si maintenant nous divisons cette expression par le produit XY, nous obtenons :
Y '' X ''
(λ est une constante quelconque)
Y X
Les variables sont bien séparables car elles se trouvent de chaque coté de l’égalité.
L’égalité impose que les rapports soient constants, c’est la seule possibilité pour des
fonctions de variables différentes. On introduit alors la constante de séparation λ
qu’il faut définir.
X X 0
''
'
X (0) X (a) 0
'
Y '' nY 0
On commence par résoudre le problème aux valeurs propres. On étudie toutes les
possibilités pour la constante de séparation λ :
La solution s’écrit : X ( x) Ax B
X ' (0) 0 A 0 ; L’autre condition ( X ' (a) 0 ne nous apprend rien sur B).
X ' (0) 0 B 0
X ' (a) 0 A sin( a) 0 ; comme 0 , A sin(a) 0 impose (en
dehors de A=0 qui est une solution triviale) :
n
avec n = 1, 2, 3, ……
a
n
2
Par conséquent, n sont les valeurs propres du problème aux limites.
a
Les fonctions propres associées aux valeurs propres n s’écrivent :
n
X n ( x) An cos x
a
Y '' nY 0
Y0'' 0 → Y0 ( y) A0 y B0
n
2
♦ pour n , nous obtenons :
a
n n
n
2 y y
a a
Yn'' Yn 0 → Yn ( y) An e B0 e
a
T ( x, y ) X 0 ( x)Y0 ( y) X
n 1
n ( x)Yn ( y )
soit :
n n
y y
a n
T ( x, y ) A0 B0 y A
n
n 1
e a
Bn e cos a x
d) Solution particulière :
n
A0 A
n 1
n Bn cos
a
x 0
→ A0 0 et An Bn
n n
T ( x, y ) B0 y 2 A sh
n 1
n y cos
a a
x
e ay e ay
sachant que sh(ay ) (sinus hyperbolique).
2
n
f ( x) B0 a 2 A shn cos a
n 1
n x
n 1
An' cos x
a
Il reste à déterminer les expressions des coefficients B0' et An' . L’expression de B0'
s’obtient en intégrant l’équation précédente entre 0 et a :
n n
a a a a
a
1
B0'
a f ( x)dx
0
f ( x) cos
a
x dx B0' cos
a
x dx
A
n 1 0
'
m cos x cos
a a
x dx
0 0
0 si nm
n m n
a
a
B0' cos x dx 0
a
et 0 cos a x cos a x dx a si nm
0
2
a
2 n
An'
a f ( x) cos
0
x dx
a
Application : f ( x) kx q et a
B0'
1
k q et Bn'
2k
(1) n 1
2 n 2
shsh(nny ) cosnx
k q
n (1)
2 k
T ( x, y) y n
1
2 n 1
2
2 42 .81
34 60
38 .05 63
50
y
33 .29 93
1.5
28 .5423 40
23 .78 52
1 30
19 .02 82
14.2711 20
0.5 9.51409
10
4.75704
0 0
0 1 2 3
x
Figure 12 : Carte des températures
70
60
Température (°C)
50
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
y
A(a, ) f ( )
2 A 1 A 1 2 A
(E) : 0
r 2 r r r 2 2
A 0
0 r 1
(Ω):
0 2
a
(F) : A(r a; ) f ( )
Problème périodique :
A(r , 0) A(r , 2 )
A A
(r , 0) (r , 2 )
A(r , ) R(r ) ( )
1 1
R '' R ' 2 R '' 0
r r
Les variables sont bien séparables car elles se trouvent de chaque coté de
l’égalité. L’égalité impose que les rapports soient constants. On introduit alors la
constante de séparation λ qu’il faut définir.
r 2 R '' rR ' n R 0
La solution s’écrit : ( ) A B
(0) (2 )
2 A 1 e
2
0 0 soit
A B0
avec
(0) (2 ) B 1 e
' ' 2
0
1 cos 2 sin 2 A 0
sin 2
1 cos 2 B 0
n ( x) An cosn Bn sinn
r 2 R '' rR ' n R 0
r 2 R '' rR' 0 → R0 (r ) A0 B0 ln r
r 2 R '' rR' n 2 R 0 → Rn (r ) An r n Bn r n
A(r , ) R0 (r ) 0 ( ) R (r )
n 1
n n ( )
soit :
A(r , ) A0 B0 ln r A r
n 1
n
n
Bn r n C n cosn Dn sin n
A(r , ) A0 B0 ln r An r n Bn r n cos n Cn r n Dn r n sin n
n 1
A(r , ) A0 An r n cos n Cn r n sin n avec n = 1, 2, 3,…..
n 1
d) Solution particulière :
La solution générale doit vérifier la condition sur la frontière du disque en r = a :
A(r a; ) f ( )
f ( ) A0 An a n cos n Cn a n sin n
n 1
f ( ) A0 An' cos n C n' sin n
n 1
La décomposition de f ( ) sur la base des fonctions propres nous donne pour les
coefficients (série de Fourier) :
2 2 2
1 2 2
A0
2 0
f ( )d An'
2
0
f ( ) cos n d Cn'
2
0
f ( )sin n d
Applications :
p
r
A(r , ) cos( p )
a
♦ si f ( ) à l’allure suivante :
f ( )
1
2
1
(b) : p = 2
2 A 1 A 1 2 A
(E) : 0
A r 2 r r r 2 2
(b, ) 0 K cos( p )
r
a r b
A 0 (Ω) :
A 0 2
( a, ) 0
r
A
(F) : (r b; ) 0 K cos( p )
r
a b A
(r a; ) 0
r
(où p est un nombre entier)
Problème périodique :
A(r , 0) A(r , 2 )
A A
(r , 0) (r , 2 )
Nous donnons ici quelques remarques techniques (voir le cours sur les machines
électriques) concernant les conditions aux frontières du problème à résoudre
(conditions de Neumann).
Nous avons représenté sur la figure suivante une machine électrique triphasée à 2
paires de pôles (p = 2) constituée d’un stator comportant 24 encoches dans
lesquelles sont disposés les bobinages des enroulements statoriques (1-1’ ; 2-2’ ; 3-
3’). Nous considérons un rotor cylindrique sans source (on ne s’intéresse pas aux
aimants rotoriques cf. exercice en fin de chapitre). On considère que le fer (rotor et
stator) présente une perméabilité infinie (Hfer = 0).
Pour simplifier le problème à résoudre (ne pas tenir compte des effets d’encoches
sur la distribution du champ magnétique), on montre que l’on peut représenter les
enroulements statoriques placés dans les encoches par une densité linéique
équivalente de courant placée sur l’alésage du stator (r = b) comme indiqué sur la
figure suivante. Si l’on ne considère que le fondamental de la nappe de courant, on
peut écrire (voir cours machines):
3( Kb N ) I 2
k ( ) K cos( p ) avec K
b
où N est le nombre de spires en série par phase, I est la valeur efficace du courant
dans les enroulements, b le rayon de l’alésage statorique, p le nombre de paires de
pôles et Kb le coefficient de bobinage. Dans le cas d’un bobinage diamétral, le
coefficient de bobinage est donné par la relation suivante où q est le nombre
d’encoches par pôle et par phase.
sin 6
Kb
q sin 6q
k ( ) K cos( p )
μ→∞
1’ 2 2 μ→∞
1’ 3’
3 3’
3 1
2 1 μ→∞
’
μ→∞
2’
2 a b a b
’
1 2’
1 3
3’ 3
3’ 1’
2 2 1’
a) Solution générale :
A(r , ) A0 B0 ln r An r n Bn r n cos n Cn r n Dn r n sin n
n 1
a) Solution particulière :
A A
(r a; ) 0 et (r b; ) 0 K cos( p )
r r
B0 0 B0 0
n
An a Bn a 0 Bn An a
n 2n
soi
n
Cn a Dn a 0 Dn Cn a
n 2n
A(r , ) A0 An r n r n a 2n cos n Cn r n r n a 2n sin n
n 1
La deuxième condition s’écrit :
0 K cos( p ) An n bn1 b n1a 2n cos n Cn n b n1 b n1a 2n sin n
n 1
Pour simplifier l’expression, on pose :
An' An n bn1 b n1a 2n et
Cn' Cn n bn1 b n1a 2n
Ce qui donne :
0 K cos( p ) An' cos n Cn' sin n
n 1
La décomposition de 0 K cos( p ) sur la base des fonctions propres nous donne pour
les coefficients (série de Fourier) :
2 2
2 2
An'
2 0 K cos( p ) cos n d Cn'
2 0 K cos( p )sin n d
0 0
Le calcul est immédiat. Le coefficient Cn' est nul et le coefficient An' est différent de
zéro uniquement pour n = p et vaut A'p 0 K .
L’expression du potentiel vecteur dans l’anneau est donc la suivante (après quelques
petites manipulations) :
r p r p
Kb a a
A(r , ) A0 0 cos( p )
p b p b p
a a
Du fait des conditions de Neumann imposées aux frontières, le potentiel vecteur est
défini à une constante près (pas de relation sur A0).
A partir de ce résultat, on calcule l’expression des composantes du champ
magnétique dans l’entrefer en dérivant l’expression précédente :
1 Az Az
B A soit Br (r , ) et B (r , )
r r
3( Kb N ) I 2
K 113440 A / m
b
2
Thierry Lubin, “Contribution à la modélisation analytique des actionneurs électromécaniques”, Habilitation à Diriger des Recherches,
Université de Lorraine, juin 2016 (pages 68 à 78)
0.6 0.15
Analytique Analytique
Element finis Element finis
0.4 0.1
0.2 0.05
0 0
-0.2 -0.05
-0.4 -0.1
-0.6
0 45 90 135 180 225 270 315 360 0 45 90 135 180 225 270 315 360
Theta (°) Theta (°)
4. Equation de la chaleur en 1D
x pour 0 x L/2
f ( x)
L x pour L/2 x L
T(0,t)=0 T(L,t)=0
T 2T
°C °C
(E) : k 2
x t x
(Ω) : 0 x L
x=0 x = L/2 x=L
T(x) T (0; t ) 0C
(F) :
25°C T ( L; t ) 0C
à t=0s (I) : T ( x; t 0) f ( x)
x
L= 50 cm
Comme dans les exemples précédents, on recherche une solution de la forme (on
sépare les variables x et t) :
T ( x, t ) X ( x) (t )
Si nous remplaçons cette expression dans l’équation (E), nous obtenons :
X ' kX '
'
1 ' X ''
(λ est une constante quelconque)
k X
Encore une fois, les variables sont bien séparables car elles se trouvent de chaque
coté de l’égalité. On introduit à nouveau la constante de séparation λ qu’il faut définir.
X '' ( x) X ( x) 0
X (0) X ( L) 0
' (t ) n k (t ) 0
On commence par résoudre le problème aux valeurs propres. On étudie toutes les
possibilités pour la constante de séparation λ :
La solution s’écrit : X ( x) Ax B
X (0) 0 B 0 et X ( L) 0 A 0
X (0) 0 A B 0 soit A B
X ( L) 0 A eL e L 2 Ash(a) 0
X (0) 0 A 0
X ( L) 0 B sinL 0 Une solution non triviale de l’équation ( B 0)
correspond à :
n
avec n = 1, 2, 3, ……
L
n
2
Par conséquent, n sont les valeurs propres du problème aux limites.
L
Les fonctions propres associées aux valeurs propres n s’écrivent :
n
X n ( x) Bn sin x
L
' n k 0
n
2
♦ pour n , nous obtenons :
L
2
n
n
2 k t
n' k n 0 → n (t ) An e L
L
T ( x, t ) X
n 1
n ( x) n (t )
soit :
2
n
k t
n
T ( x, t ) A e
n 1
n
L
sin x
L
d) Solution particulière :
T ( x; t 0) f ( x)
avec
x pour 0 x L/2
f ( x)
L x pour L/2 x L
n
f ( x) A
n 1
n sin x
L
Il reste donc à décomposer f(x) sur la base des fonctions propres en calculant le
coefficient An :
L
2 n
An
L f ( x) sin L
0
x dx
L/2 L
n
An
2
x sin
x dx
2
L x sin n
x dx
L
0
L L
L/2
L
n 4L
An
sin
n 2 2
L’évolution de la température dans la barre suit la loi suivante :
2
n
n k t
n
(n )
4L L
T ( x, t ) sin( )e sin x
n 1
2
2 L
On retrouve le résultat donné dans l’introduction du cours. Les courbes de
température sont données sur la figure 18 (jusqu’à 500 secondes). La
température tend vers 0°C pour un temps infini.
25
20
T(x,t) °C
15
10
0
50
40 500
30 400
20 300
200
10 100
0 0
x (cm) t(s)
f(x)
h Position à t=0s
Corde maintenue
Corde maintenue
x
a = L/2 L
Les lois de la physique nous amène à résoudre l’équation aux dérivées partielles
suivante où y(x,t) est la fonction inconnue (position de la corde en chaque point et
à chaque instant) et v est la vitesse de propagation en m/s qui dépend des
caractéristiques physiques de la corde.
1 2 y 2 y
Equation à résoudre (E) : 2 2 2
v t x
y (0; t ) 0
Conditions aux frontières(F) : (corde fixée aux extrémités)
y ( L; t ) 0
2h
L x pour 0 x L/2
f ( x)
2h L x pour L/2 x L
L
Comme pour les exemples précédents, on recherche une solution de la forme (on
sépare les variables x et t) :
y( x, t ) X ( x)T (t )
1
2
XT '' X ''T
v
1 T '' X ''
(λ est une constante quelconque)
v2 T X
Encore une fois, les variables sont bien séparables car elles se trouvent de
chaque coté de l’égalité.
X '' ( x) X ( x) 0
X (0) X ( L) 0
T '' (t ) nv 2T (t ) 0
Le problème aux valeurs propres est identique à celui que l’on a résolu pour
l’équation de la chaleur. Les valeurs propres et les fonctions propres sont les
suivantes :
n
2
n avec n 1, 2, 3, .....
L
n
X n ( x) An sin x
L
nv
2
T (t )
''
T (t ) 0
L
La solution générale de cette équation différentielle s’écrit :
nv nv
T (t ) Cn cos t Dn sin t
L L
y ( x, t ) X ( x)T (t )
n 1
n n
En associant les coefficients AnCn et AnDn entre eux, nous obtenons la solution
générale de l’EDP :
nv nv n
y( x, t ) A cos
n1
n t Bn sin
L
t sin
L L
x
d) Solution particulière :
y
y( x; t 0) f ( x) et ( x; t 0) 0
t
avec
2h
L x pour 0 x L/2
f ( x)
2h L x pour L/2 x L
L
Il reste donc à calculer les coefficients An en décomposant f(x) sur la base des
fonctions propres :
L
2 n
An
L f ( x) sin L
0
x dx
En remplaçant f(x) par son expression, nous obtenons :
n
L x sin n x dx
L/2 L
2 2h 2 2h
An
L 0
L
x sin x dx
L L L/2 L L
8h n
An sin
n 2
2
n nv n
n sin
8h
y( x, t ) cos t sin x
L L
2
n 1 2
-3
x 10
4
-3
x 10
5 3
2
2.5
Hauteur corde (mm)
0
0
-2.5 -1
-2
-5
0.5
0.4 0.1
-3
0.3 0.08
0.2 0.06 -4
0.04
0.1 0.02
0 0
posistion x (m)
temps (s)
x L x
4h
f ( x)
L2
f(x)
h Position à t=0s
Corde maintenue
Corde maintenue
x
a = L/2 L
Une double intégration par partie fournit le résultat suivant pour les coefficients
An (les coefficients Bn sont nuls):
An
16h
n
3 3
1 1
n
La position de la corde en fonction de x et du temps est alors donnée par la
fonction suivante :
nv n
1 1 cos
16h
y( x, t ) t sin x
n
L L
3 3
n 1 n
-3
x 10
5
hauteur de la corde (m)
2.5
-2.5
-5
0.5
0.4 0.1
0.3 0.08
0.2 0.06
posistion x (m) 0.04
0.1 0.02
0 0 temps (s)
3
Thierry Lubin, Kévin Berger, Abderrezak Rezzoug. Inductance and Force Calculation for Axisymmetric Coil Systems Including an Iron Core of Finite Length. Progress In
Electromagnetics Research B, EMW Publishing, 2012, 41, pp.377-396
Exercices d’application
Exercice I :
Résoudre le problème suivant par la méthode de séparation des variables
(distribution de température T(x,t) dans une barre de cuivre isolée aux deux
extrémités) :
T 2T
(E) : k 2
t x
(Ω) : 0 x L
T T
(F) : ( x 0; t ) 0 et ( x L; t ) 0
x x
(I) : T ( x; t 0) f ( x) avec f ( x) ax
T T
0 0
x x x L
x 0
x=0 x=L
f(x)
aL
f ( x) ax
à t=0s
x
L
2
( 2 n 1)
k
(2n 1)
aL 4aL t
Solution : T ( x, t ) e L
cos x
2 n 0 (2n 1)
2 2
L
Exercice II :
Résoudre par la méthode de séparation des variables le problème suivant (équation
des ondes en 1D)
2u 1 2u
(E) : où c est une constante
x 2 c 2 t 2
(Ω) : 0 x L
(F) : u( x 0; t ) 0 et u( x L; t ) 0
u ( x; t 0) 3
(I) : u( x; t 0) 0 et sin x
t L
L 3c 3
Solution : u ( x, t ) sin t sin x
3c L L
Exercice III :
Résoudre le problème suivant par la méthode de séparation des variables :
y
T 0
b 2T 2T
(E) : 0
x 2 y 2
0 x a
(Ω) :
TA 2T 2T 0 y b
0 T 0
x 2 y 2
x 0 T A
x a T 0
(F) :
y 0 T 0
y b T 0
x
T 0 a
A(b, ) cos( ) 2 A 1 A 1 2 A
(E) : 0
r 2 r r r 2 2
A 0
A(a, ) 0
a r b
(Ω):
0 2
a b (F) : A(r b; ) cos( )
A(r a; ) 0
Problème périodique :
r a
Solution : A(r , ) a r cos
b a
a b
Exercice V :
Résoudre le problème suivant par la méthode de séparation des variables (ruban de
longueur infinie suivant y):
2u 2u
(E) : 0
x 2 y 2
(Ω) : 0 x a et 0 y
(F) : u( x 0; y) 0 et u( x a; y) 0
x
(I) : u ( x; y 0) A1 et u( x; y ) 0
a
n
y
2A e a
n
Solution : u ( x, y )
n
sin
a
x
n 1
Exercice VI :
Résoudre le problème suivant par la méthode de séparation des variables :
2 A 1 A 1 2 A
(E) : 0
r 2 r r r 2 2
a r b
(Ω):
0 2
(F) : A(b; ) f ( )
A(a; ) 0
A(r; / 2) 0
A
(r;0) 0
Solution :
2 n 1 2 n 1
r a
4 2
f ( ) cos (2n 1) d
0
An
A(r , ) An 2 n1 2 n1 cos (2n 1)
a r
avec
n 1 b a et n 1, 2,3, 4,5........
a b
r a
Application : si f ( ) cos( ) , nous obtenons A(r , ) a r cos
b a
a b
r
R1
R2
R3
R4
r
En utilisant le logiciel de calcul de champ magnétique FEMM (logiciel libre disponible sur le
net : http://www.femm.info/wiki/HomePage), on vous demande de tracer les lignes de
champ dans la machine ainsi que la distribution angulaire de l’induction radiale et tangentielle
au milieu de l’entrefer (r=72mm).
Il faudra tout d’abord prendre en main ce logiciel (tutorial disponible sur le site), dessiner la
structure et bien poser le problème (matériaux, conditions aux limites, maillage….).
On prendra r = 1000 dans les zones ferromagnétiques (stator et rotor) mais vous pourrez
faire varier cette valeur pour voir l’effet sur le champ dans l’entrefer.
FEMM est un logiciel de calcul de champ magnétique qui repose sur la méthode des éléments
finis : méthode numérique approchée qui permet de résoudre les équations aux dérivées
partielles avec conditions aux limites.
PARTIE 2 : Calcul analytique
Vous comparerez les résultats obtenus à l’aide des deux méthodes (numérique et analytique,
par exemple en superposant les courbes sur Excel….). Une analyse critique des résultats
obtenus est demandée.
Nous avons vu que le bobinage statorique peut être remplacé par une densité superficielle de
courant placée en r = R3 qui s'écrit :
Ks ks cos(p )u z
L’interaction du champ créé par les aimants permanents avec la nappe de courant est à
l’origine du couple électromagnétique. La figure 2 montre le champ résultant des deux
sources. On remarque en particulier l’inclinaison des lignes de champ dans l’entrefer à
l’origine du couple.
On vous demande de déterminer l'expression du couple électromagnétique en fonction des
paramètres en utilisant les 2 méthodes suivantes:
- la force de Laplace
- le tenseur de Maxwell
R1 R2 R3
rotor
d2y dy
a b cy 0
dx 2 dx
b b
ar 2 br c 0 ; b 2 4ac ; r1 ; r2
2a 2a
2. Equation d’Euler
d2y dy
x2 2
x k2y 0 avec k
dx dx
- Solution pour k ≠ 0 :
y xn
Ce qui donne :
y( x) Ax k Bx k
- Solution pour k = 0 :
d2y
x 2
2
x
dy
0 →
d
xy ' 0
dx dx dx
y( x) A ln x B
3. Equation de Bessel
x2
d2y
2
dy
x x2 n2 y 0
dx
dx
y( x) AJ n ( x) BYn ( x)
x2
d2y
2
dy
x x2 n2 y 0
dx
dx
y( x) AI n ( x) BK n ( x)
Les exemples traités dans le cours nous on amené à résoudre des problèmes
aux valeurs propres : équation différentielle du 2ème ordre avec des conditions aux
frontières à respecter. D’une manière générale, la résolution d’une EDP par la
méthode de séparation des variables nous amène à résoudre ce type de
problème. La généralisation de cette méthode porte le nom de problème de
Sturm-Liouville ou problème aux valeurs propres.
Sur un intervalle fermé borné [a, b], Il s’agit de trouver les nombres λ (valeurs
propres du problème) et les fonctions f(x) (fonctions propres du problème)
solutions d’une équation différentielle du 2ème ordre (E) de la forme :
d df ( x)
(E) p ( x) q( x) s( x) f ( x) 0
dx dx
avec
p(x), q(x) et s(x) et s’(x) 3 fonctions continues
p(x) et s(x) positives sur l’intervalle [a, b]
vérifiant les conditions homogènes (F) aux frontières de l’intervalle d’étude [a, b]
telles que :
df (a)
k 0 f (a) k1 dx ) 0 k 0 k1 0
avec
k f (b) k df (b) 0 k 2 k 3 0
2 3
dx
On remarque que les conditions aux frontières sont homogènes et peuvent être
de différents types (Dirichlet, Neumann, Robin) en fonction des valeurs prises par
les constantes k0, k1, k2 et k3. Les conditions peuvent être de nature différente en
x=a et x=b.
f (a) f (b)
'
f (a) f (b)
'
Les fonctions propres sont orthogonales, elles forment une base (espace de
Hilbert). Le produit scalaire entre 2 fonctions propres distinctes est nul (ne pas
oublier la fonction poids s(x):
0 si m n
b
f n ( x ), f m ( x ) f n ( x ) f m ( x) s( x)dx
f n si m n
2
a
Sur l’intervalle [a, b], il est possible d’exprimer une fonction u(x) (présentant
certaines propriétés de dérivabilité) comme une série infinie de fonctions propres
fn(x)
u( x ), f n ( x )
u( x ) n f n ( x ) avec n 2
n 0 fn
Une base de fonction propre très connue est la base de Fourier (problème
périodique de période 2π), les fonctions propres étant cos(nx) et sin(nx) sur
l’intervalle [0, 2π]. Les fonctions de Bessel forment également une base
orthogonale.
d2 f f ' (0) 0
x 0, (E) : f 0 (F) :
dx 2 f ' ( ) 0
d2 f f (0) 0
x 0, (E) : f 0 (F) :
dx 2 f ( ) 0
d2 f f (0) f (2 )
x 0,2 (E) : f 0 (F) : '
dx 2 f (0) f (2 )
'