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NOTES DE COURS
Pr. Hassan SALMI
2GLT
▪ Introduction
▪ Principe de l’échantillonnage
▪ Principe de la convolution
▪ Propriété de la conlution
▪ Transformée en Z et convolution
Echantillonner consiste à prélever PERIODIQUEMENT l’amplitude du signal x(t), comme le montre la figure
suivante :
L’opération d’échantillonnage consiste à prélever l’amplitude du signal à tous les instants Te, tout revient donc
à faire le produit du signal à échantillonner avec une série de Dirac :
La série de Dirac s’appelle un peigne de Dirac. Cette fonction est constituée de dirac espacés de Te, par conséquent
σ 𝑛=+∞
P(t)= 𝑛=−∞ δ(t − 𝑛𝑇𝑒 )
𝑥𝑒 (t)=x(t).p(t)= σ𝑛=+∞
𝑛=−∞ x(t).δ(t − 𝑛𝑇𝑒 )
X(t)
Système y(t)
h(t)
Alors, en sortie de mon système , je récupère un signal y(t) telle que y(t)=x(t)*h(t) le produit de convolution de x et h.
+∞
Par définition y(t)= x(t)*h(t)=−∞ ℎ 𝜏 𝑥 𝑡 − 𝜏 𝑑𝜏
On note X(f), Y(f) et H(f) la transformée de Fourier respectivement de x(t), y(t) et h(t) H(f) représente la fonction de
transfert de mon système (il peut s’agir d’un filtre).
Théorème de Plancherel :
Si : y(t) = h(t).x(t) alors Y( f ) = H( f ) ∗ X ( f )
Et inversement : si y(t) = x(t) ∗ h(t) alors, Y(f)=X(f).H(f).
Soit un signal x(t), le produit de x(t) par un dirac à l’instant nT donne l’amplitude du signal à l’instant nT et une amplitude
nulle entre deux instants, soit x(t).δ(nT)=x(nT) (cf. échantillonnage).
Par conséquent, en fréquentiel nous aurons la même propriété (une fonction à la même caractéristique quelle que soit la
variable) X(f).δ(f-Fi)=X(Fi), l’amplitude de X(f) à la fréquence Fi
Sur la figure précédente, nous avons prélever l’évolution du signal x(t) aux instants nTe.
Soit x0=x(0), x1=x(Te), . .., xk=x(kTe) l’amplitude du signal aux instants 0, Te, …, kTe.
Cette écriture est toujours utilisée en électronique numérique et toutes fonctions mathématiques implémentées dans des
circuits numériques sont conçues à partir de la transformée en Z.
Soit le signal carré Rect suivant, nous allons écrire l’équation en temporel et sa transformée en Z.
Alors
Nous pouvons définir de la même manière le produit de convolution dans le domaine discret.
Soit {xn} et {yn} deux signaux discrets définis par leur transformée en Z
En remplaçant l’intégrale par une sommation infinie τ devient k et t est remplacé par n.
Tout revient à prendre le signal x à l’instant 0 et de prendre y à l’instant n.
On dessine les deux séquences l’une dessous l’autre en inversant y (on trace x(0) à x(n) et y(n) à y(0)). On fait ensuite le
produit terme à terme et la sommation finale.
Soit {y} defini par Y(Z) = 𝑍 −10, c'est-a-dire un dirac au 10-eme échantillon.
Calculons zn=xn*yn, yi=0 si i10
Tout revient à multiplier le signal x(t) par le peigne de Dirac soit xe(t)=x(t).p(t)
x(t) * δ(t-Te)=x(t-Te)
dans le domaine fréquentiel :
La convolution du spectre X(f) et d’un dirac δ(f-Fe) est X(f-Fe), c'est-à-dire X(f) déplacé autour de Fe.
X(f) * δ(f-Fe)=X(f-Fe)
Représentons P(f) :
P(f) est donc constitué d’une infinité de Dirac.
Or, la convolution avec un dirac à Fe va déplacer le spectre autour de Fe, la convolution avec le dirac à 2*Fe va déplacer le
spectre autour de 2Fe, la convolution avec le dirac autour de –Fe va déplacer le
spectre autour de –Fe.
Quand on périodise le spectre de X(f) autour de nFe, on obtient les spectres suivant
Cas 1 : Fe>> Fmax
Les spectres sont correctement séparés. Le spectre autour de Fe ne vient pas perturber le spectre autour de 0, il n’y a pas
d’interférence.
Les spectres se chevauchent, il y a une perturbation appelé bruit de repliement. Si le signal x(t) est un signal audio, après
échantillonnage, le signal audio est bruité par un signal basse fréquence autour de Fmax issu de la périodisation de
Spectre.
CONDITION DE SHANNON
Pour éviter le repliement de spectre, on vérifiera que Fe> 2.Fmax. C’est la condition
de SHANNON.
Pour établir la reconstruction du signal d'origine x(t) à temps continu, il faut d'abord réécrire le signal échantillonné sous forme temporelle :
𝐹𝑒
On applique sur ce spectre périodisé un filtre passe-bas centré sur 0 et de fréquence de coupure,
2
En sortie de ce filtre, il ne reste plus que le motif initial, c'est-à-dire le signal d'origine non échantillonné, à temps continu, évidemment ici dans sa représentation
fréquentielle. Quantitativement, ce filtre passe-bas admet comme fonction de transfert :
1 𝑓
rect( ) parce que la périodisation du spectre était accompagnée de la constant multiplicative 𝐹𝑒
𝐹𝑒 𝐹𝑒
Restitution idéale
Filtre de
x e (t) X e (f) restitution
t -Fe -F 0 F MAX Fe Fe f
T=1/Fe MAX
X(f)
x(t)
t -F MAX
0 F MAX f
𝜋 3 𝜋
On reçoit les échantillons des signaux x(t)=cos( 𝑡) et y(t)=cos ( 𝑡)
2 2
1. Calculer x(kTe) et y(kTe) pour Te=2s
2. Tracer le spectre de X(f)
3. Tracer le spectre de Xe(f)
4. Peut-on récupérer x(t) à partir de x(kTe)? Si oui, comment ? sinon pourquoi ?
3.Peut-on récupérer y(t) à partir de y(kTe)? Si oui, comment ? sinon pourquoi ?
𝟏
TF(cos(2πfx))= [δ(f- fx) +δ(f+ fx)]
𝟐
Un signal analogique est un signal continu qui peut prendre une infinité de valeurs, alors que le
signal numérique est un signal discret (discontinu), qui se résume en une succession de « 0 » et de
« 1 ».
Le nombre d'échantillons composant le signal numérique devra être suffisamment grand pour pouvoir
représenter le signal analogique de départ mais pas trop grand non plus pour ne pas être trop volumineux.
Deux facteurs devront être ajustés pour répondre à ce cahier des charges : la précision et la rapidité.
Pr. Hassan SALMI École Hassania des travaux publics
4 Chapitre 4: CHAINE DE TRAITEMENT NUMERIQUE
Chaine de traitement numérique
RAPIDITÉ OU CHOIX DE LA FRÉQUENCE D'ÉCHANTILLONNAGE
L'exemple suivant montre un signal analogique codé sur 1 bit, seules deux valeurs sont possibles pour ce bit soit « 0 » soit « 1 ». La précision
est alors très faible et ne permet pas un résultat satisfaisant.
• On suppose que l'on doit mettre en place un système de numérisation opérant à la fréquence
d'échantillonnage fe. La plupart des signaux périodiques numérisés auront l'essentiel de leur
spectre entièrement dans la bande [0,fe/2] mais il peut arriver que certaines harmoniques de rang
élevé aient une fréquence au delà de fe/2. Le repliement de ces harmoniques dans la bande de
fréquence utile peut nuire à la qualité de la numérisation. Il faut donc réduire ces harmoniques
par un filtrage passe-bas : c'est la fonction du filtre anti-repliement.
La numérisation d'un signal se déroule en deux étapes : la première est l'échantillonnage (discrétisation du temps),
qui consiste à prélever la valeur du signal à des instants précis (instants d'échantillonnage). La seconde étape est
la quantification ou codage (discrétisation des valeurs), qui associe un code numérique à la valeur échantillonnée
précédemment.
Avec un échantillonneur simple (par exemple, un interrupteur seul), le signal d'entrée est prélevé à chaque instant
d'échantillonnage (Fig.2). Donc le codeur ne dispose du signal d'entrée qu'à ces instants précis. La quantification devrait
théoriquement se faire en un laps de temps très court et coïncider exactement aux instants d'échantillonnage. Or ces
deux conditions sont difficiles à réunir.
L'objectif d'un échantillonneur-bloqueur est, en plus de prélever le signal d'entrée aux instants
d'échantillonnage, de maintenir le dernier échantillon à une valeur constante (Fig.3). Cela permet à
l'étage de quantification de disposer de plus de temps pour le codage de l'information.
Son rôle est de maintenir une valeur de tension constante entre deux instants d'échantillonnage.
Considérons un CAN 4 bits, il n’y a donc que 24 = 16 valeurs possibles attribuables à toutes les valeurs prélevées lors
de l’échantillonnage.
L’opération se fait donc avec une perte d’information d’autant plus grande que p est petit
q est le pas de quantification : il correspond à la plus petite variation de tension que le convertisseur peut coder.
On voit bien que plus q est faible, meilleure sera la précision de codage.
𝟐𝑽𝒎𝒂𝒙
Le pas de quantification q= 𝟐𝒏
Pr. Hassan SALMI École Hassania des travaux publics
4 Chapitre 4: CHAINE DE TRAITEMENT NUMERIQUE
Quantification
Erreur (ou bruit) de quantification
(t ) = xe (t ) − xq (t )
xe(t) : signal échantillonné non quantifié
xq(t) : signal échantillonné quantifié
L’opération de CNA la plus courante consiste à produire un signal de commande continu u(t) à partir des valeurs
échantillonnées u(k) en maintenant constant u(k) durant toute la période d’échantillonnage via un bloqueur
Fe=100Hz