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Exercice 1 : Montrer que pour des ondes harmoniques, les deux premières équations de


Maxwell peuvent s'exprimer en fonction du vecteur d'onde k :
  
k ∧ E = μ H
  
k ∧ H = -є E

Exercice 2 : Puissance moyenne transportée par une onde.


Une onde électromagnétique plane monochromatique se propage suivant Oz. Les expressions

des composantes de E sont :
Ex = E0x.cos (kz - t + φ1)
Ey = E0y.cos (kz - t + φ2)
Ez = 0.

1o Calculer les composantes de B .
2o Calculer le vecteur de Poynting.
3o Calculer la puissance moyenne traversant une surface S disposée normalement à la
direction de propagation.

Exercice 3 : Onde de polarisation quelconque



Les expressions des composantes d’un champ électrique E sont :
Ex = E0x.cos (kz - t + φ1) = E0x.cos (t - kz - φ1)
Ey = E0y.cos (kz - t + φ2) = E0y.cos (t - kz - φ2)
Ez = 0.

Etudier le comportement du champ E dans le plan z = 0.

Exercice 4 : Onde électromagnétique dans le vide


On considère un champ électrique 𝐸 d’une onde électromagnétique de la forme suivante :

1
1- À partir de l’équation de Maxwell-Gauss et de l’équation de propagation du champ,
déterminer α, φ et k en fonction de ω, a et de la vitesse c0 de propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide.
2- À partir de l’équation de Maxwell-Faraday, déterminer le champ magnétique 𝐵 associé à
ce champ électrique dans cette onde électromagnétique et vérifier que ce champ satisfait bien
aux autres équations de Maxwell qui le concernent.
3- Proposer une représentation spatiale de cette onde électromagnétique. Comment peut-on
nommer une telle onde ?
4- Déterminer le vecteur de Poynting de cette onde. Se produit-il une propagation d’énergie ?

Exercice 5 : propagation d'une onde plane dans un métal réel


On considère l'espace muni d'une base orthonormée directe (𝑢𝑥 , 𝑢𝑦 , 𝑢𝑧 ). Un métal homogène
non magnétique de conductivité ζ = 6.107 S.m-1 occupe le demi-espace z ≥ 0.
𝜔
Une onde plane monochromatique de fréquence ν = 2𝜋 , polarisée rectilignement suivant 𝑢𝑥 se

propage dans le vide vers les z croissants. Son champ électrique vaut 𝐸𝑖 = 𝐸0𝑖 . 𝑒 𝑗 (𝜔𝑡 −𝑘𝑧 ) 𝑢𝑥 .
Lorsque cette onde arrive sur le métal :
 une partie est transmise ; la forme de l'onde transmise dans le métal est :
′ 𝑧)
𝐸𝑡 = 𝐸0𝑡 . 𝑒 𝑗 (𝜔𝑡 −𝑘 𝑢𝑥
 une partie est réfléchie ; la forme de l'onde réfléchie est :
𝐸𝑟 = 𝐸0𝑟 . 𝑒 𝑗 (𝜔𝑡 +𝑘𝑧 ) 𝑒 𝑗𝜑𝑟 = 𝐸0𝑟 . 𝑒 𝑗 (𝜔𝑡 +𝑘𝑧 ) avec 𝐸0𝑟 = 𝐸0𝑟 . 𝑒 𝑗𝜑𝑟
1) Établir la relation de dispersion dans le métal c’est-à-dire la relation k’ = f(, c, µ0, ζ).
𝜍
2) Montrer que pour le domaine de fréquence ν < 1016 Hz, on a 𝜀 𝜔 , >> 1.
0

1−𝑗
3) En déduire que la relation de dispersion se réduit à 𝑘 ′ = . Exprimer δ en fonction de ,
𝛿

ε0, c et ζ.
4) Quelle est la signification physique de δ ?

2
𝑣𝜑
5) Les conditions ci-dessus étant supposées remplies, calculer le rapport 𝛼 = des vitesses
𝑣𝜑 ,0

de phase de l'onde dans le métal et dans le vide en fonction de , ε0 et ζ.


6) Exprimer le champ magnétique 𝐵𝑡 de l'onde transmise. Déterminer en tout point de cote z
du métal :
a- le déphasage entre les champs 𝐸𝑡 et 𝐵𝑡
b- le rapport des amplitudes des champs 𝐸𝑡 et 𝐵𝑡 en fonction de α et c.
𝐸0𝑡
7) Déterminer en fonction de α les coefficients complexes de transmission 𝜏 = et de
𝐸0𝑖
𝐸0𝑟
réflexion 𝜌 = en amplitude. On pourra supposer que, ζ étant infini, on aura 𝑗𝑠 ≈ 0.
𝐸0𝑖

8) Exprimer en fonction de α 1es facteurs de réflexion R et de transmission T, définis


respectivement comme les fractions de puissance réfléchie et transmise moyenne.
a- Examiner le cas α << 1
b- Calculer les valeurs numériques de λ, δ, α et T pour ν1 = 100 Hz et ν2 = 10 GHz.
9) Calculer la puissance dissipée par effet Joule dans une portion de métal de section unité en
fonction de , ζ, c, E0i et ε0.

Rappels :
Les équations de Maxwell s'écrivent dans le cas général :
 
  B   D   
ro tE   ro tH  i divD   divB  0
t t

Les relations constitutives sont :


     
D   .E B  .H i   .E

où ε, μ et ζ sont respectivement la permittivité, la perméabilité et la conductivité du milieu.


Dans le vide on a : ε0.μ0.c2 1 µ0 = 4π.10-7 H/m ε0 = 1/(36π109) F/m
Le double rotationnel d'un vecteur s'écrit :
  
 
ro t ( ro t A ) = -  A + grad (div A )
Pour une onde plane on a la relation suivante :
  
H = (1/µ). k  E
𝑢 étant le vecteur unitaire selon le vecteur d’onde 𝑘.

3
Exercices : Propagation et Polarisation

Exercice 1 : Montrer que pour des ondes harmoniques, les deux premières équations de

Maxwell peuvent s'exprimer en fonction du vecteur d'onde k :
  
k ∧ E = μ H
  
k ∧ H = -є E
SOLUTION
Exercice 1 :
Structure d'une onde plane
   
E = E 0 ej(t - k . r )
   
H = H 0 ej(t - k . r )

En l'absence de charges et de courants, les équations deviennent donc :

  
ro tE = -jµ H

  
rotH = j E

En introduisant l'expression précédente, du champ électrique d'une onde plane, dans les
équations de Maxwell on obtient :
   
     
ro t E = ro t ( E 0 ej(t - k . r )) = grad (e-j k . r ) E 0 ejt
 j(t -  . r )    
= -j k e k
 E 0 = -j k  E = -jµ H
  
D’où : k  E = µ H
   
rotH = j D = jє E
   
     
ro t H = ro t ( H 0 ej(t - k . r )) = grad (e-j k . r ) H 0 ejt
      
= -j k ej(t - k . r ) H 0 = -j k  H = jє E
  
D’où : k  H = - jє E

Exercice 2 : Puissance moyenne transportée par une onde.


Une onde électromagnétique plane monochromatique se propage suivant Oz. Les expressions

des composantes de E sont :
Ex = E0x.cos (kz - t + θ1)
Ey = E0y.cos (kz - t + θ2)
Ez = 0.

1o Calculer les composantes de B .
2o Calculer le vecteur de Poynting.
3o Calculer la puissance moyenne traversant une surface S disposée normalement à la
direction de propagation.
SOLUTION
Exercice 2 : Puissance moyenne transportée par une onde.
Une onde électromagnétique plane monochromatique se propage suivant Oz. Les expressions

des composantes de E sont :
Ex = E0x.cos (kz - t + θ1)
Ey = E0y.cos (kz - t + θ2)
Ez = 0.

1o Calcul des composantes de B .

  B
ro tE  
t
  E E  E E  E E 
rotE  ( z  y )ex  ( x  z )ey  ( y  x )ez
y z z x x y
Comme Ez = 0, Ey et Ex ne dépendent pas respectivement de x et de y on obtient :
  E  E 
rotE   y ex  x e y
z z
   
ro tE = E0y.k.sin (kz - t + θ2) ex - E0x.k.sin (kz - t + θ1) e y
   k  
B   rotE.dt = .[-E0y.cos (kz - t + θ2) ex + E0x.cos (kz - t + θ1) e y ]


Les expressions des composantes de B sont :
k k
Bx = - .E0y.cos (kz - t + θ2) = - .Ey
 
k k
By = + E0x.cos (kz - t + θ1) = + Ex
 
Bz = 0.

2o Calcul du vecteur de Poynting :



    B 1   k  k 
P  EH  E = (Ex ex + Ey e y )  (- .Ey ex + Ex e y )
0  0  
 k 
P = (Ex2 + Ey2). ez
 0
 k 
P = .(E0x2.cos2(kz - t + θ1) + E0y2.cos2 (kz - t + θ2)). ez
 0
3o Calcul de la puissance moyenne traversant une surface S disposée normalement à la
direction de propagation.
La puissance instantanée p traversant une surface unitaire (S) perpendiculaire à la direction de
propagation est :
 
p   P.dS
S

La puissance moyenne traversant (S) est alors :


1 T
T 0
P  pdt

1
Pour calculer P on remplace cos2(x) par .[1 + cos(2x)]. On obtient alors :
2
1 k
P = . .[E0x2 + E0y2].S
2  0

Exercice 3 : Onde de polarisation quelconque



Les expressions des composantes d’un champ électrique E sont :
Ex = E0x.cos (kz - t + θ1) = E0x.cos (t - kz - θ1)
Ey = E0y.cos (kz - t + θ2) = E0y.cos (t - kz - θ2)
Ez = 0.

Etudier le comportement du champ E dans le plan z = 0.

SOLUTION
Exercice 3 : Onde de polarisation quelconque

Etudions le comportement du champ E dans le plan z = 0. Les résultats obtenus se retrouvent
avec un décalage temporel dans tout plan z = cte. Les composantes du champ s’écrivent :
Ex = E0x.cos (t - θ1)
Ey = E0y.cos (t - θ2)
Ez = 0.
Si l’on prend pour origine des temps un instant où Ex passe par sa valeur maximale. Pour cela
on fait un changement de variable en posant :
t’ = t - θ1/
On obtient alors :

avec θ = θ2 - θ1
On peut déjà dire que l’extrémité du vecteur décrit une courbe inscrite dans un rectangle de
côtés 2E0x et 2E0y. D’autre part en développant l’expression de Ey/E0y et en éliminant le temps
il vient :

Pour un θ quelconque, cette équation est celle d’une ellipse : on dit que l’onde a une
polarisation elliptique ; pour θ = mπ (m = 0, 1, 2, . . . ) l’ellipse dégénère en une droite et
l’onde est dite à polarisation rectiligne. Enfin si E0x = E0y et si θ = (2m + 1)π/2 l’onde est dite
à polarisation circulaire.

Exercice 4 : Onde électromagnétique dans le vide


On considère un champ électrique d’une onde électromagnétique de la forme suivante :
1- À partir de l’équation de Maxwell-Gauss et de l’équation de propagation du champ,
déterminer α, θ et k en fonction de ω, a et de la vitesse c0 de propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide.
2- À partir de l’équation de Maxwell-Faraday, déterminer le champ magnétique associé à
ce champ électrique dans cette onde électromagnétique et vérifier que ce champ satisfait bien
aux autres équations de Maxwell qui le concernent.
3- Proposer une représentation spatiale de cette onde électromagnétique. Comment peut-on
nommer une telle onde ?
4- Déterminer le vecteur de Poynting de cette onde. Se produit-il une propagation d’énergie ?

SOLUTION

1-
2-
3-

4-
Exercice 5 : propagation d'une onde plane dans un métal réel
On considère l'espace muni d'une base orthonormée directe ( ). Un métal homogène

non magnétique de conductivité ζ = 6.107 S.m-1 occupe le demi-espace z ≥ 0.


Une onde plane monochromatique de fréquence ν = , polarisée rectilignement suivant se

propage dans le vide vers les z croissants. Son champ électrique vaut .
Lorsque cette onde arrive sur le métal :
 une partie est transmise ; la forme de l'onde transmise dans le métal est :

 une partie est réfléchie ; la forme de l'onde réfléchie est :


avec

1) Établir la relation de dispersion dans le métal c’est-à-dire la relation k’ = f(, c, µ0, ζ).
2) Montrer que pour le domaine de fréquence ν < 1016 Hz, on a , >> 1.

3) En déduire que la relation de dispersion se réduit à . Exprimer δ en fonction de ,

ε0, c et ζ.
4) Quelle est la signification physique de δ ?
5) Les conditions ci-dessus étant supposées remplies, calculer le rapport des vitesses

de phase de l'onde dans le métal et dans le vide en fonction de , ε0 et ζ.


6) Exprimer le champ magnétique de l'onde transmise. Déterminer en tout point de cote z
du métal :
a- le déphasage entre les champs et

b- le rapport des amplitudes des champs et en fonction de α et c.

7) Déterminer en fonction de α les coefficients complexes de transmission et de

réflexion en amplitude. On pourra supposer que, ζ étant infini, on aura .

8) Exprimer en fonction de α 1es facteurs de réflexion R et de transmission T, définis


respectivement comme les fractions de puissance réfléchie et transmise moyenne.
a- Examiner le cas α << 1
b- Calculer les valeurs numériques de λ, δ, α et T pour ν1 = 100 Hz et ν2 = 10 GHz.
9) Calculer la puissance dissipée par effet Joule dans une portion de métal de section unité en
fonction de , ζ, c, E0i et ε0.

Rappels :
Les équations de Maxwell s'écrivent dans le cas général :
 
  B   D   
ro tE   ro tH  i divD   divB  0
t t

Les relations constitutives sont :


     
D   .E B  .H i   .E

où ε, μ et ζ sont respectivement la permittivité, la perméabilité et la conductivité du milieu.


Dans le vide on a : ε0.μ0.c2 1 µ0 = 4π.10-7 H/m ε0 = 1/(36π109) F/m
Le double rotationnel d'un vecteur s'écrit :
  
 
ro t ( ro t A ) = -  A + grad (div A )
Pour une onde plane on a la relation suivante :
  
H = (1/µ). k  E
étant le vecteur unitaire selon le vecteur d’onde .

Solution

1) Établissons la relation de dispersion dans le métal c’est-à-dire la relation k’ = f(, c, µ0, ζ).
Dans un métal conducteur, les équations de Maxwell deviennent :

  Bt
ro tEt  
t

divEt  0
 
   Et  1 Et
rotBt  0i  0 0  0 i  2
t c t

divBt  0

On effectue la manipulation standard pour éliminer Bt des expressions :
      
ro t ( ro t Et ) = -  Et + grad (div Et ) = -  Et
  
    Bt    i 1  2 Et
ro t ( ro t Et ) = ro t (  ) =  (ro tBt ) =  0 
t t t c 2 t 2
De plus le Laplacien vaut :
E xt
  2 Et  
Et  E yt  u x =  k '2 Et
z 2

E zt
Enfin, on suppose pouvoir appliquer la loi d’Ohm :
 
i   .Et
Donc on obtient :
 
 Et 1  2 Et
k Et =  0
'2

t c 2 t 2
  1 
k '2 Et =  0jEt  2 ( j ) 2 Et
c
Finalement, la relation de dispersion est :
2
k '2 =  j0
c2
Si on revient à k’, on aboutit à k’є C :
* la partie réelle de k’ joue son rôle habituel en jouant sur la partie oscillante de l’onde
* la partie imaginaire de k’, elle, quantifie l’atténuation de l’onde qui est transmise dans le
métal.

2) Montrons que pour le domaine de fréquence ν < 1016 Hz, on a , >> 1.

= = = 108 >> 1

Ainsi si ν < 1016 Hz alors >> 1

3) Déduisons que la relation de dispersion se réduit à et exprimons δ en fonction

de , ε0, c et ζ :
2 2 0c 2 2  2 
k '2 =  j0 = (1  j ) = 2 (1  j ) ≈ 2 ( j )
c2 c2  c  0 c  0
Donc :

k '2 = exp( ).
 0c 2
On revient à k’ en prenant les racines carrées :

  1_ j 2 0 c 2
k ' = ± exp( ). = ± (1-j). = avec δ = .
 0c 2 2 0c 2  
4) La signification physique de δ :
Si on examine le champ électrique transmis, on s’aperçoit qu’on peut l’écrire sous la forme :
 z z 
Et = E0t . exp( j (t  )). exp(  ).u x (a)
 
Cela montre bien que le champ électrique transmis est présent essentiellement pour des faibles
profondeurs par rapport à δ. On appelle cela l’effet de peau.

5) Les conditions ci-dessus étant supposées remplies, calculons le rapport des

vitesses de phase de l'onde dans le métal et dans le vide en fonction de , ε0 et ζ :


* dans le vide, la vitesse de phase vaut vθ,0 = c.
* pour trouver la vitesse de phase dans le métal, il faut faire le même petit
raisonnement que pour montrer que, dans le cas de l’onde plane progressive
monochromatique dans le vide, les plans équiphases sont orthogonaux au vecteur d’onde.
A l’instant t et à la cote z, on a la phase θ. On cherche le couple (t+dt , z+dz) tel que θ
reste constante.
z 1
θ = t  → dθ = .dt  .dz
 
dz
La vitesse de phase est lorsque dθ = 0, c’est-à-dire dans le métal vθ = ωδ
dt
2 0
= ωδ/c =

6) Exprimons le champ magnétique de l'onde transmise :
z z E  1
= = exp( j (t  )). exp(  ). 0t . 2. exp(  j ). u y
   4 
 z  z 1
= E0t . . exp( j (t   )). exp(  ). u y (b)
 0c 
2
 4  
Déterminons en tout point de cote z du métal :
a- le déphasage entre les champs et

est en retard de phase sur Et de π/4.

b- le rapport des amplitudes des champs et en fonction de α et c.

A partir de (a) et (b) on obtient : =


7) Déterminons en fonction de α les coefficients complexes de transmission et de

réflexion en amplitude. On pourra supposer que, ζ étant infini, on aura .

A la cote z, on a la relation . On obtient ainsi les deux résultats suivants :


*1 + ρ = η
*

De plus, l’hypothèse implique la continuité des composantes tangentielles du champ

magnétique. On peut écrire , donc = , c’est-à-dire :

 1 j 
= = (1   )   . car k = .
c  c
 (1   )  (1   ).(1  j ) (  1  j )  (  1  j ) 

Ainsi :
 1  j

 1 j
 1  j 2
η=1+ρ=1+ 
 1 j  1 j
8) Exprimons en fonction de α 1es facteurs de réflexion R et de transmission T, définis
respectivement comme les fractions de puissance réfléchie et transmise moyenne.
On va calculer les moyennes temporelles des vecteurs de Poynting des ondes incidente et
transmise au niveau de la surface :

= )=

     
= E0t.ejωt. E0t*. . exp(  j (t  )).u y = . exp( j ).u z
 0c  2
4  0c 
2
4

D’où :

 
= .u z
2 0 c  2

  4 2 1 4
= 
2
T= = = . =
2 0 c 2 2 0 (  1)  1  (  1) 2  1
2

De plus, supposer revient à supposer qu’il n’y pas de pertes Joule à l’interface entre les
deux milieux. On a donc R + T = 1.
(  1) 2  1
R=
(  1) 2  1
a- Examinons le cas α << 1 :
T ≈ 2α
1
R≈ ≈ 1 - 2α (on néglige α2)
1 
b- Calculons les valeurs numériques de λ, δ, α et T pour ν1 = 100 Hz et ν2 = 10 GHz.
λ δ α T
ν1 = 100 Hz 300 km 6,5 nm 1,36.10-8 2,7.10-8
ν2 = 10 GHz 3 cm 65 nm 1,36.10-4 2,7.10-4

9) Calculons la puissance dissipée par effet Joule dans une portion de métal de section unité
en fonction de , ζ, c, E0i et ε0.
La puissance surfacique moyenne perdue par effet Joule est :

2 0
= cє0.

Exercices de propagation guidée
GUIDE D'ONDE ELECTROMAGNETIQUE METALLIQUE

Exemples de guides électromagnétiques fermés pouvant être étudiés par la méthode


classique :
1- guide d’onde métallique rectangulaire
2- guide d’onde métallique circulaire
3- guide d’onde coaxial ou ligne coaxiale

Dans notre étude on suppose que le diélectrique parfait :


ε = ε0.εr, µ = µ 0, σ = 0
on en déduit :
- la relation de dispersion
- les configurations des champs électromagnétiques
Les équations de Maxwell sont en fait des équations différentielles couplées :
E = f(H)
H = g(E)
 
Ainsi on établit des équations différentielles qui ne font intervenir qu’une seule inconnue E ou H . On
obtient ainsi les équations de Helmholtz :

∆ + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 𝐸 = 0
𝐻
ou :
𝜕2 𝐸 = 0
∆𝑇 + + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟
𝜕𝑧 2 𝐻
∆ 𝑇 est le laplacien transversal qui dépend du système de coordonnées dans lequel on travaille.
𝜕2
= − 𝛽2
𝜕𝑧 2
On obtient alors :

∆ 𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 𝐸 = 0
𝐻
1
En particulier la projection sur l’axe Oz donne :
𝐸𝑧
∆ 𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 0
𝐻𝑧
On en déduit les autres composantes 𝐸 T et 𝐻 T.
Considérations de symétrie :
Lorsque la structure géométrique est invariante par symétrie ou rotation on a des solutions symétriques ou
paires et des solutions antisymétriques ou impaires.
Considérations de continuité :
1* Interface diélectrique-métal

En M on a :
Ez = 0
𝜏. 𝐸 T = 0
𝜕𝐻𝑧
Ce qui est équivalent à =0
𝜕𝑢

2* Interface diélectrique- diélectrique

En M on a :
Ez1 = Ez2
Hz1 = Hz2
𝜏. 𝐸 T1 = 𝜏. 𝐸 T2
𝜏. 𝐻 T1 = 𝜏. 𝐻T2

2
Ce qui est équivalent à :
Ez1 = Ez2
Hz1 = Hz2
Eτ1 = Eτ2
Hτ1 = Hτ2
ε1.Eu1 = ε2.Eu2
Hu1 = Hu2

Les équations de continuité et les conditions aux limites donnent :


- la condition de symétrie
- le bornage des champs
- lapériodicité
- … etc
On obtient ainsi l’équation de dispersion ou caractéristique des ondes guidées par la structure.
Le spectre de mode d’un guide est constitué par l’ensemble des couples (ω,β) vérifiant les relations
précédentes.

Pour un guide fermé on a uniquement un spectre discret.


Pour un guide ouvert on a conjointement un spectre discret et un spectre continu (énergie
rayonnée).
Quatre familles de modes existent :
- modes hybrides (E z ≠ 0 et Hz ≠ 0)
- modes TE (E z = 0)
- modes TM (H z = 0)
- modes TEM (E z = 0 et Hz = 0)

Exemples :
Guide fermé ne comportant qu’un seul conducteur on a
seulement des :
- modes TE
- modes TM
Si le guide fermé comporte N conducteurs alors on a en plus :
- N-1 modes TEM

3
1- Etude d’un guide d’onde à section rectangulaire métallique rempli d’un diélectrique de
permittivité relative εr

Comme le système de coordonnées est cartésien alors l’équation de propagation de Helmholtz s’écrit :
𝐸𝑧
∆ 𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 0
𝐻𝑧
𝐸𝑧 𝐸𝑧
ou ∆𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 0
𝐻𝑧 𝐻𝑧
𝐸𝑧 𝐸
ou ∆𝑇 + 𝑘2 𝑧 = 0
𝐻𝑧 𝐻𝑧
avec 𝑘 2 = 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2
Cette équation de propagation de Helmholtz s’écrit alors comme :
𝜕2𝑈 𝜕2𝑈
+ = − 𝑘2. 𝑈 (1)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2

Pour résoudre cette équation différentielle on utlise la méthode de séparation de variables en cherchant
une solution de la forme :
U(x,y) = P(x).Q(y)
L’équation (1) s’écrit :
𝑃′′ 𝑄 ′′
+ = − 𝑘2
𝑃 𝑄
Si l’on pose
k2 = kx2 + ky2 (2)
il faut alors trouver les solutions de deux équations, l’une fonction de x et l’autre fonction de y :
𝑃 ′′
= − 𝑘𝑥 2 (a)
𝑃
(3)
𝑄 ′′
= − 𝑘𝑦 2 (b)
𝑄

Les solutions mathématiques de (3) sont :


P = A.exp(-jkx.x) + B.exp(+jkx.x)
Q = C.exp(-jky.y) + D.exp(+jky.y)
Si kx2 et ky2 sont positifs, ces solutions peuvent s’exprimer à partir des fonctions sinus et cosinus.
Si kx2 et ky2 sont négatifs alors les solutions s’expriment en fonction des fonctions hyperboliques sh et ch.
 Les solutions physiquement acceptables :

4
Le guide est fermé alors en x = 0, x = -a, y = 0 et y = b les solutions doivent respecter les conditions de
continuité. Les solutions sont donc limitées aux seules fonctions circulaires de la forme :
Ez = [A.coskx.x + B.sinkx.x].[C.cosky.y) + D.sinky.y]
Hz = [A’.coskx.x + B’.sinkx.x].[C’.cosky.y) + D’.sinky.y]
Pour déterminer les 8 constantes A, B, C, D, A’, B’, C’ et D, il faut 8 relations indépendantes fournies par
les conditions de continuité :
(1) Ez = 0 en x = 0 ∀y
(2) Ez = 0 en x = -a ∀y Modes TM
(3) Ez = 0 en y = 0 ∀x
(4) Ez = 0 en y = b ∀x

𝜕𝐻𝑧
(5) Ey = 0 en x = 0 ∀y ( = 0, ∀y)
𝜕𝑥
𝜕𝐻𝑧
(6) Ey = 0 en x = -a ∀y ( = 0, ∀y)
𝜕𝑥
𝜕𝐻𝑧 Modes TE
(7) Ex = 0 en y = 0 ∀x ( = 0, ∀x)
𝜕𝑦
𝜕𝐻𝑧
(8) Ex = 0 en y = b ∀x ( = 0, ∀x)
𝜕𝑦

Modes TE (Ez = 0)
Ez = 0
Hz = [A’.coskx.x + B’.sinkx.x].[C’.cosky.y + D’.sinky.y]
Les conditions de continuité :
𝜕𝐻𝑧
= 0, en x = 0 et en x = -a ∀y
𝜕𝑥
𝜕𝐻𝑧
= 0, en y = 0 et en y = b ∀x
𝜕𝑦

entrainent la relation suivante :


- A’.sinkx.x + B’.coskx.x = 0 (pour x = 0 et x = -a)
Donc :
B’ = 0 (x = 0) et - A’.sinkx.a = 0 (x = a)
De même on a :
-C’.sinky.y + D’.cosky.y = 0 (pour y = 0 et y = b)
Donc :
D’ = 0 (y = 0) et - C’.sinky.b = 0 (y = b)
La solution non triviale (A’ = B’ = C’ = D’ = 0) impose :
𝜋 𝜋
𝑘𝑥 = 𝑚. et 𝑘𝑦 = 𝑛. (m et n entiers)
𝑎 𝑏
5
 Résolution de l’équation caractéristique – fréquence de coupure des modes
𝜋 𝜋
k2 = kx2 + ky2 = (𝑚. )2 + (𝑛. )2
𝑎 𝑏
Les modes correspondants sont appelés TEmn. Leur équation de dispersion est :
𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 𝑘 2
2𝜋 2𝜋 2 2𝜋
ou ( 𝜆 )2 + ( ) = ( 𝜆 )2
0 𝜆𝑔 𝑐

1 1 1
ou 2 − 2 =
𝜆0 𝜆𝑔 𝜆𝑐 2

La longueur d’onde de coupure λc est liée aux dimensions du guide. La fréquence de coupure fc est tel
que :
2
2
𝑘
𝜔𝑐 =
𝜇0 𝜀0
Si m = n = 0, aucun champ n’existe dans le milieu de propagation ; le premier couple possible est m=1 et
n=0. Alors on a :
𝜋 2𝜋
𝑘= = (m et n entiers)
𝑎 𝜆𝑐

Donc : λc = 2a
Le mode correspondant est le mode TE10.
𝑎
Pour les guides normalisés on a = 2,25, le couple m =2 et n =0 donne la valeur de k immédiatement
𝑏

supérieure. Le mode correspondant est le mode TE20 pour lequel λc = a.


Le guide bande X [8,2 - 12,4 GHz] est dimensionné par :
a = 22,86 mm et b = 10,16 mm
Pour le mode TE10, on a λc = 2a = 45,72 mm et fc = 6,56 GHz.
Pour le mode TE20, on a λc = a = 22,86 mm et fc = 13,12 GHz.

Expressions des champs dans un guide d’onde à section rectangulaire métallique rempli
par un diélectrique de permittivité relative εr.
Si la région du guide d’onde est sans sources, les équations de Maxwell peuvent être écrites dans un
milieu diélectrique de permittivité relative εr selon :
𝑟𝑜𝑡𝐸 = −𝑗𝜔𝜇0 𝐻
𝑟𝑜𝑡𝐻 = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸
On peut solutionner ces équations pour obtenir les quatre composantes transversales en fonction des
composantes longitudinales (Ex, Ey, Hx et Hy en fonction de Ez et Hz) :
−𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
Ex = .(β. 𝜕𝑥𝑧 + 𝜔𝜇0 . )
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 𝜀 𝑟 − 𝛽 2 𝜕𝑦

6
𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
Ey = .(-β. 𝜕𝑦𝑧 + 𝜔𝜇0 . )
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 𝜀 𝑟 − 𝛽 2 𝜕𝑥
𝑗 𝜕𝐸𝑧 𝜕𝐻𝑧
Hx = . (𝜔𝜀0 𝜀𝑟 . − β. )
𝜔 2𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽2 𝜕𝑦 𝜕𝑥
−𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
Hy = .( 𝜔𝜀0 𝜀𝑟 . 𝜕𝑥𝑧 + β. )
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 𝜕𝑦

En effet on a :
𝑟𝑜𝑡𝐸 = −𝑗𝜔𝜇0 𝐻
𝑟𝑜𝑡𝐻 = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸
Donc :
𝜕𝐸𝑧 𝜕𝐸𝑦 𝜕𝐸𝑥 𝜕𝐸𝑧 𝜕𝐸𝑦 𝜕𝐸𝑥
𝑟𝑜𝑡𝐸 = − 𝑖+ − 𝑗+ − 𝑘 = -jωµ0(𝐻𝑥 𝑖 + 𝐻𝑦 𝑗 + 𝐻𝑧 𝑘)
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕𝐻𝑧 𝜕𝐻𝑦 𝜕𝐻𝑥 𝜕𝐻𝑧 𝜕𝐻𝑦 𝜕𝐻𝑥


𝑟𝑜𝑡𝐻 = − 𝑖+ − 𝑗+ − 𝑘 = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 (𝐸𝑥 𝑖 + 𝐸𝑦 𝑗 + 𝐸𝑧 𝑘)
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦

On en déduit les relations suivantes :


𝜕𝐸𝑧 𝜕𝐸𝑦
− = -jωµ0.𝐻𝑥 (1)
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐸𝑥 𝜕𝐸𝑧
− = -jωµ0.𝐻𝑦 (2)
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝐸𝑦 𝜕𝐸𝑥
− = -jωµ0.𝐻𝑧 (3)
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕𝐻𝑧 𝜕𝐻𝑦
− = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑥 (a)
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐻𝑥 𝜕𝐻𝑧
− = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑦 (b)
𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕𝐻𝑦 𝜕𝐻𝑥
− = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑧 (c)
𝜕𝑥 𝜕𝑦

Or :
𝜕𝐸𝑦
= -jβEy
𝜕𝑧
𝜕𝐸𝑥
= -jβEx
𝜕𝑧
𝜕𝐻𝑦
= -jβHy
𝜕𝑧
𝜕𝐻𝑥
= -jβHx
𝜕𝑧

Donc on obtient :
𝜕𝐸𝑧
+ jβ𝐸y = -jωµ0.𝐻𝑥 (1)
𝜕𝑦
𝜕𝐸𝑧
−jβ𝐸x − = -jωµ0.𝐻𝑦 (2)
𝜕𝑥
𝜕𝐸𝑦 𝜕𝐸𝑥
− = -jωµ0.𝐻𝑧 (3)
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝐻𝑧
𝜕𝑦
+ jβ𝐻y = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑥 (a)
𝜕𝐻𝑧
−jβ𝐻x − = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑦 (b)
𝜕𝑥

7
𝜕𝐻𝑦 𝜕𝐻𝑥
− = 𝑗𝜔𝜀0 𝜀𝑟 𝐸𝑧 (c)
𝜕𝑥 𝜕𝑦

En combinant les relations (a) et (2) on obtient :


−𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
𝐸x = (β. 𝜕𝑥𝑧 + ωµ0. )
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 𝜕𝑦

En combinant les relations (b) et (1) on obtient :


𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
𝐸y = (-β. 𝜕𝑦𝑧 + ωµ0. )
𝜔 2𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽2 𝜕𝑥

En remplaçant 𝐸𝑦 par son expression dans la relation (b) on obtient :


𝑗 𝜕𝐸𝑧 𝜕𝐻𝑧
Hx = . (𝜔𝜀0 𝜀𝑟 . − β. )
𝜔 2𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽2 𝜕𝑦 𝜕𝑥

De même en remplaçant 𝐸𝑥 par son expression dans la relation (a) on obtient :


−𝑗 𝜕𝐸 𝜕𝐻𝑧
Hy = .( 𝜔𝜀0 𝜀𝑟 . 𝜕𝑥𝑧 + β. )
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 𝜕𝑦

8
2- Etude d’un guide d’onde à section circulaire métallique rempli d’un diélectrique de
permittivité relative εr

L’équation de propagation de Helmholtz s’écrit :


𝐸𝑧
∆ 𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 0
𝐻𝑧
𝐸𝑧 𝐸𝑧
ou ∆𝑇 + 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2 = 0
𝐻𝑧 𝐻𝑧
𝐸𝑧 𝐸
ou ∆𝑇 + 𝑘2 𝑧 = 0
𝐻𝑧 𝐻𝑧
avec 𝑘 2 = 𝜔2 𝜇0 𝜀0 𝜀𝑟 − 𝛽 2
Dans le système de coordonnées cylindriques cette équation de propagation de Helmholtz s’écrit alors
comme :
𝜕2𝑈 1 𝜕𝑈 1 𝜕2𝑈
+ . + . = − 𝑘2. 𝑈 (1)
𝜕𝑟 2 𝑟 𝜕𝑟 𝑟 2 𝜕𝜑 2

 Résolution de l’équation différentielle


Pour résoudre l’équation différentielle (1) on utlise la méthode de séparation de variables en cherchant
une solution de la forme :
U(r,υ) = R(r).F(υ)
L’équation de propagation (1) devient :
1 1
𝑅′′ . 𝐹 + . 𝑅′ . 𝐹 + . 𝑅. 𝐹′′ = − 𝑘 2 . 𝑅𝐹 (2)
𝑟 𝑟2
En séparant cette équation en deux membres dépendant respectivement de r et de υ, celle-ci devient :
𝑅′′ 𝑅′ 𝐹′′
𝑟2. +𝑟 + 𝑘2. 𝑟2 = − (3)
𝑅 𝑅 𝐹
Le membre de droite de l’équation différentielle (3) est une fonction seulement de r et celui de gauche est
une fonction seulement de υ. L’égalité est réalisée si chaque membre est une constante, dite constante de
séparation, notée n2 :
𝑅′′ 𝑅′
𝑟2. +𝑟 + 𝑘 2 . 𝑟 2 = 𝑛2 (4)
𝑅 𝑅
𝐹′′
− = 𝑛2 (5)
𝐹

9
On écrit l’équation (4) sous la forme :
r2.R" + r.R' + (k2.r2 – n2).R = 0 (6)
F" + n2.F = 0 (7)
 Les solutions mathématiques possibles :
L’équation (6) est une équation de Bessel dont les solutions sont des fonctions de Bessel de première et
de deuxième espèce.
Les fonctions de Bessel de première et de seconde espèce d’ordre m sont des solutions particulières de
l’équation différentielle :
𝑑 2𝑦 𝑑𝑦
𝑥2 + 𝑥. + (𝑥 2 − 𝑚2 ). 𝑦 = 0 (8)
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥
et dont la solution générale est de la forme :
y(x) = Cm(x) = A.Jm(x) + B.Nm(x) (9)
Jm(x) : fonction de Bessel de première espèce d’ordre m
Nm(x) : fonction de Bessel de seconde espèce d’ordre m, dite aussi fonction de Neumann. Nm(x) est noté
aussi Ym(x) dans certains ouvrages américains.
La représentation de ces fonctions sont les suivantes :

La solution de l’équation (6) est (n est entier) :


R(r) = C.Jn(k.r) + D.Nm(k.r)
Or lorsque r → ∞, Nm(k.r) → ∞. Comme le champ ne peut pas être infini en un point de la section droite,
alors la fonction Nm(k.r) n’est pas une solution acceptable de point de vue physique. La solution est donc :
R(r) = C.Jn(k.r) (on annule D, D = 0)
L’équation (7) a pour solution générale :
F(υ) = A'.ejn υ + B'.e-jn υ
10
 Les solutions physiquement acceptables :
Vue la géométrie de la structure traitée, nous devons nécessairement avoir :
U(υ + 2kπ) = U(υ) (k entier naturel)
Ceci qui implique :
a) n est réel (fonction oscillante)
b) n est entier (périodicité 2π)
On peut exprimer la solution de l’équation (7) par :
F(υ) = A.cos(nυ) + B.sin(nυ)
La symétrie de la structure montre qu’il existe deux solutions :
- paire : F1(υ) = A.cos(nυ) Ez(-υ) = Ez(υ)
- impaire : F2(υ) = B.sin(nυ) Ez(-υ) = - Ez(υ)
Pour la solution paire, les champs longitudinaux auront pour expression :
Ez = A1.cos(nυ).Jn(k.r) (10)
Hz = A2.sin(nυ).Jn(k.r) (11)
Pour la solution impaire, les champs longitudinaux auront pour expression :
Ez = B1.sin(nυ).Jn(k.r) (12)
Hz = B2.cos(nυ).Jn(k.r) (13)

Remarque : la structure est fermée, les modes qui se propagent sont les modes TE et TM. Le mode TEM
ne peut pas se propager puisqu’il n’y a qu’un seul conducteur.

Expressions des champs dans un guide d’onde à section circulaire métallique rempli du vide (εr = 1)
a- Modes TE (pairs)
Ez = 0
Hz = A2.sin(nυ).Jn(k.r)
−𝑗 𝜔𝜇0
Er = . . 𝐴2 . 𝑛. cos⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r)
𝜔2𝜇 0 𝜀0 − 𝛽2 𝑟
𝑗
Eυ = .𝜔𝜇0 . 𝐴2 . sin⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2
−𝑗𝛽 −𝛽
Hr = .𝐴2 . sin⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r) = 𝜔 𝜇 . Eυ
𝜔2𝜇 0 𝜀0 − 𝛽2 0

−𝑗𝛽 1 𝛽
Hυ = . . 𝐴2 . 𝑛. cos⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r) = 𝜔 𝜇 . Er
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟 0

b- Modes TE (impairs)

11
Ez = 0
Hz = B2.cos(nυ).Jn(k.r)
𝑗 𝜔𝜇0
Er = . . 𝐵2 . 𝑛. sin⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r)
𝜔2𝜇 0 𝜀0 − 𝛽2 𝑟
𝑗
Eυ = .𝜔𝜇0 . 𝐵2 . 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2
−𝑗𝛽 −𝛽
Hr = .𝐵2 . 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r) = 𝜔 𝜇 . Eυ
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 0

𝑗𝛽 1 𝛽
Hυ = . . 𝐵2 . 𝑛. sin⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r) = 𝜔 𝜇 . Er
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟 0

c- Modes TM (pairs)
Ez = A1.cos(nυ).Jn(k.r)
Hz = 0
−𝑗𝛽 𝛽
Er = .𝐴1 . 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r) = 𝜔 𝜀 . Hυ
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 0

𝑗𝛽 1 −𝛽
Eυ = . . 𝐴1 . 𝑛. sin⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r) = 𝜔 𝜀 . Hr
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟 0

𝑗 𝜔 𝜀0
Hr = . . 𝐴1 . 𝑛. sin⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟
−𝑗
Hυ = .𝜔𝜀0 . 𝐴1 . 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2

d- Modes TM (impairs)
Ez = B2.sin(nυ).Jn(k.r)
Hz = 0
−𝑗𝛽 𝛽
Er = .𝐵2 . sin⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r) = 𝜔 𝜀 . Hυ
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 0

−𝑗𝛽 1 −𝛽
Eυ = . . 𝐵2 . 𝑛. 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑).Jn(k.r) = 𝜔 𝜀 . Hr
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟 0

𝑗 𝜔 𝜀0
Hr = . . 𝐵2 . 𝑛. 𝑐𝑜s⁡
(𝑛𝜑)Jn(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2 𝑟
−𝑗
Hυ = .𝜔𝜀0 . 𝐵2 . sin⁡
(𝑛𝜑).k. Jn'(k.r)
𝜔 2 𝜇 0 𝜀0 − 𝛽 2

Modes pairs*

1) Modes TEnm
En r = a :
Ez = 0 (vrai toujours car mode TE)
Eυ = 0 Jn'(k.a) = 0

12
2) Modes TMnm
En r = a :
Ez = 0 Jn(k.a) = 0
Eυ = 0 Jn(k.a) = 0
Donc Jn(k.a) = 0.

* pour les modes impairs les équations caractéristiques sont les mêmes que celles des modes pairs.
Notons que cos(nφ + π/2) = - sin(nφ) et sin(nφ + π/2) = cos(nφ). Donc une rotation de φ de π/(2n)
permet de passer du mode pair au mode impair.

Les 1ères racines de Jn(x) = 0 sont :


 n=0 J0(ξ) = 0 ξ01 = 2,404 ξ02 = 5,52 ξ03 = 8,654
 n=1 J1(ξ) = 0 ξ11 = 3,832 ξ12 = 7,016 ξ13 = 10,17
 n=2 J2(ξ) = 0 ξ21 = 5,135 ξ22 = 8,417 ξ23 = 11,62

Les 1ères racines de J'n(x) = 0 sont :


 n=0 J'0(ζ) = 0 ζ 01 = 3,832 ζ 02 = 7,016 ζ 03 = 10,17
 n=1 J'1(ζ) = 0 ζ 11 = 1,841 ζ 12 = 5,331 ζ 13 = 8,536
 n=2 J'2(ζ) = 0 ζ 21 = 3,054 ζ 22 = 6, 706 ζ 23 = 9,969

Nomenclature :
ξ : ksi/xi ou xi
ζ : zêta ou zita

La succession de ces racines est :


ζ 11, ξ01, ζ 21, ξ11 = ζ 01, ξ21, ζ 12, … etc
Ainsi pour un guide circulaire de rayon, la succession des différents modes est donc :
TE11 (ζ 11 = 1,841)
TM01 (ξ01 = 2,404)
TE21 (ζ 21 = 3,054)
TM11 et TE01 (ξ11 = ζ 01 = 3,832)
TM21 (ξ21 = 5,135)
Cette succession est indépendante des dimensions du guide. Notons que l es modes TM11 et TE01 sont
dégénérés.

13
 Diagramme de dispersion des modes
Pour chaque mode on a la relation :
𝜔2 𝜇0 𝜀0 − 𝛽 2 = 𝑘 2

Comme k est lié à la racine soit de Jn(k.a) = 0, soit de Jn'(k.a) = 0 selon le mode considéré, la constante de
propagation β est par conséquent déterminée.
Mode fondamental TE11 :
1,841 2
TE11 : k.a = ζ 11 = 1,841 𝜔2 𝜇0 𝜀0 = 𝑘 2 + 𝛽 2 = ( ) + 𝛽2
𝑎

1er Mode supérieur TM01 :


2,404 2
TM01 : k.a = ξ01 = 2,404 𝜔2 𝜇0 𝜀0 = 𝑘 2 + 𝛽 2 = ( ) + 𝛽2
𝑎

.
.
.
etc
A partir des expressions des champs déterminées auparavant, on peut calculer la puissance véhiculée par
chaque mode ainsi que l’atténuation pour chacun d’eux.

3- Etude d’un guide d’onde coaxial ou une ligne coaxiale


Pour le guide d’onde coaxial ou la ligne coaxiale le mode de propagation est le mode TEM pour lequel E z
= 0 et Hz = 0. Dans ce cas on utilise les équations de Helmholtz en les projetant sur un autre axe.

14
Université Ibn Tofail Année universitaire : 2020/2021
Faculté des Sciences Filières EE & ST S3
Département de Physique
Kénitra
TD1 : Rayonnement

Exercice 1 : Rayonnement d’ondes électromagnétiques par un dipôle oscillant


On considère un modèle du dipôle oscillant comme constitué d’une charge –q, fixée en O,
origine du repère (O, x, y, z) et d’une charge +q, placée en un point S, animée d’un

mouvement sinusoïdal vertical selon Oz. On exprime le vecteur OS et le moment dipôlaire
     
P par OS = z0.cosωt. e z et P = q. OS = P0.cosωt. e z , avec P0. = q. z0.
Déterminer le champ électromagnétique en un point M très éloigné, donc à une distance r très
grande devant les dimensions du dipôle en supposant que z0 << λ.

Exercice 2 : Rayonnement d’ondes électromagnétiques par une antenne filiforme de


petites dimensions (dipôle électrique)
Soit une antenne constituée d’un fil de longueur l, de diamètre d << l, parcouru par un courant
   
de densité j = jz. e z , avec jz uniforme dans l’espace et sinusoïdal dans le temps j = j 0 .cosωt.
Déterminer le champ électromagnétique en un point M très éloigné, donc à une distance r très
grande devant les dimensions du dipôle électrique en supposant que l << λ.

Exercice 3 : Etude du rayonnement par ondes sphériques d’un doublet et d’un dipôle
A- Dipôle élémentaire ou doublet de longueur h << λ

Figure 1 Figure 2

1
Les composantes du champ électromagnétique rayonné par le doublet sont, en
coordonnées sphériques du point P(R,θ,φ) (fig. 1) :
 j 1   jkR
E R  j 2 K cos  . 2
 .e
 (kR) (kR) 3 

1 j 1   jkR
E   jK sin  .  2
 .e
 kR (kR) (kR) 3 

K 1 j   jkR
H  j sin  .  2 
.e
120  kR ( kR) 
avec k =2π/λ et K = 30k2Ih
1°) Calculer les composantes du vecteur de Poynting qui expriment la densité de
puissance transportée par l’onde.
Interprétation physique de ce résultat, en ce qui concerne :
- Les formes de puissances mises en jeu
- La nature de l’onde produite

2°) Quelle est la condition de rayonnement du doublet selon une onde transversale
sphérique ? Compte tenu de cette condition, donner les nouvelles expressions de Eθ et Hφ.

B- Dipôle dont la longueur 2l n’est pas << λ


3°) En utilisant l’expression du champ électrique établie au 2°), donner la formulation
intégrale du champ rayonné par ce dipôle.
Montrer que l’onde produite n’est pas une onde sphérique.

4°) La valeur exacte de r est : [R2 + z2 – 2Rzcos θ]1/2


Quelle expression approchée doit-on utiliser pour qu’il soit possible de considérer que
l’onde rayonnée est une onde sphérique ?

5°) Dans ces conditions, évaluer les erreurs relatives commises sur les termes
d’amplitudes et de phase.
Pour un dipôle onde entière, quelle est l’erreur la plus importante ? Fixer un critère
pour qu’elle soit inférieure à 1/100.

2
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Exercice 2 : Rayonnement d’ondes électromagnétiques par une antenne filiforme de
petites dimensions (dipôle électrique)
Soit une antenne constituée d’un fil de longueur l, de diamètre d << l, parcouru par un courant
   
de densité j = jz. e z , avec jz uniforme dans l’espace et sinusoïdal dans le temps j = j 0 .cosωt.
Déterminer le champ électromagnétique en un point M très éloigné, donc à une distance r très
grande devant les dimensions du dipôle électrique en supposant que l << λ.
Réponse :
On étudiera le rayonnement d’un dipôle électrique :
- à courte distance
- à grande distance
on en déduira les propriétés essentielles de deux structures filaires importantes :
- une petite boucle de longueur très petite devant la longueur d’onde
- un doublet, élément de fil de longueur égale à une demi- longueur d’onde.
On se limitera au cas où le milieu environnant est le vide.
I- Rayonnement d’une antenne filiforme de petites dimensions (dipôle électrique) :
Soit une antenne constituée d’un fil de longueur l, de diamètre d << l, parcouru par un courant
de densité j = jz. 𝑒𝑧 avec jz uniforme dans l’espace et sinusoïdal dans le temps :
j = j0 . cosωt

1
𝑐 𝑐
Soit 𝜆 = 𝜈 = 2𝜋 𝜔 la longueur d’onde associée.

On suppose l << λ, donc les variations de jz sont négligeables le long du fil de longueur l
c’est-à-dire jz est considéré comme uniforme.
Soit le courant complexe associé :
j = j0 . e𝑖𝜔𝑡
1/ calcul du potentiel vecteur retardé
Le potentiel vecteur retardé est calculé à partir de la relation :
 r
j ( xs , y s , z s , t  )
 
A( x, y, z, t )  0
4 
Vs
r
c d

Le potentiel vecteur retardé réel est :


r
cos( (t  ))
  
A( x, y, z, t )  0 j0  c d (1)
4 Vs
r

où Vs est le volume de la source, donc volume du fil de longueur l et de diamètre d.


On suppose que la densité de courant est répartie uniformément dans le fil qui est très fin ;
l’intégration sur la section droite du fil donne donc le courant total :
𝐼0 = j0 . 𝑆
Le potentiel vecteur retardé complexe est :
r
i
   eit e c
A( x, y, z, t )  0 j0  dSdz s
4 Vs r

avec dτ = dS.dzs.
 r
l i c
  I  e
A( x, y, z, t )  0 0 eit  dS  l2 dz s
4 S S 
2
r
r
i
    e
l c
A( x, y, z, t )  0 I 0 eit  l2 dz s (2)
4 
2
r

On pose 𝑟𝑠 = 𝑂𝑆, 𝑟 = 𝑆𝑃 et 𝑅 = 𝑂𝑃. On a donc 𝑅 = 𝑂𝑆 + 𝑆𝑃 = 𝑟𝑠 + 𝑟 .


On suppose que 𝑅 >> l et on néglige le diamètre d du fil, alors on obtient :

𝑟= 𝑅 − 𝑧𝑠 . 𝑒𝑧 , dépendant seulement de zs. puisque 𝑟s ≈ zs𝑒𝑧 .


Ainsi on a :
1
𝑟 = (𝑧𝑠2 + 𝑅 2 − 2𝑧𝑠 𝑅𝑐𝑜𝑠𝜃)2

2
1
𝑧𝑠2 𝑧 𝑧𝑠
𝑟 = 𝑅. (1 + − 2 𝑅𝑠 . 𝑐𝑜𝑠𝜃)2 ≈ 𝑅. (1 − . 𝑐𝑜𝑠𝜃)
𝑅2 𝑅

Donc : r ≈ 𝑅 − 𝑧𝑠 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 (3)


1 1 𝑧𝑠 𝑧2
et ≈ 𝑅 . (1 + . 𝑐𝑜𝑠𝜃) (puisque 𝑅𝑠2 << 1) (4)
𝑟 𝑅

On obtient alors :
R cos
i izs
 0  it  2l e c
e c
zs
A( x, y, z, t )  I 0e  l (1  .cos )dz s
4 
2
R R
Comme d << l << R alors on suppose que cosθ ne varie pratiquement pas quand zs varie de
l l

2
à 
2
.
2𝜋𝑐 𝜔 𝑧𝑠
Or |zs| ≤ l
<< λ et 𝜆= donc << 1.
2 𝜔 𝑐

izs
cos
iz s
On peut faire un développement limité suivant : e c
≈ 1+ cos  .
c
D’où :
R
i
   e c 
l
iz s z
A( x, y, z, t )  0 I 0eit
4 R  
l
2
2
(1 +
c
cos  )(1  s .cos )dz s
R
On pose :
iz s
l
 z
I   (1  l
2 cos  )(1  s .cos )dz s
 c R
2

iz 2s cos  2
En faisant l’approximation  1 on obtient :
Rc
1 i
l

I   l2(1 + z s . cos  .(  ))dz s
 R c
2

1 𝑖𝜔 𝑙2 𝑙2
𝐼 ≈ 𝑙 + 𝑐𝑜𝑠𝜃. + . − =𝑙
𝑅 𝑐 4 4

Donc :
R
i
   e c
A( x, y, z, t )  0 I 0eit .l
4 R
R
i ( t  )
 0  e c
 A( x, y, z, t )  I 0 .l. (5)
4 R
𝑑𝑞 
En posant 𝐼0 = 𝑑𝑡
avec q = q0.eiωt  I0 = iωq, on retrouve alors la même expression de A

de l’exercice 1.

3

 A est parallèle à 𝐼 0, donc dirigé suivant l’axe Oz

 L’expression de A établie est valable au premier ordre en R. Les champs seront
obtenus par différentiation par rapport aux coordonnées de l’espace de l’expression de
 1 1
A . Les champs seront donc en 2 et 3 .
R R
 Ces expressions sont valables si :
- R < λ (zone de champ proche)
- R >> λ (zone de champ lointain)

pourvu que R >> l.

2/ Calcul annexe : expression en coordonnées sphériques.

Dans un système de coordonnées sphériques, on obtient l’expression respectivement du



rotationnel et de la divergence d’un vecteur V :
   
V  Vr (r,  , )ur  V (r,  , )u  V (r,  , )u

Comme :
 1  V  1 Vr 1   1  V 
rotV  ( (sin .V )   )ur  (  (rV ))u  ( (rV )  r )u
r sin    r sin   r r r r 
 1 (r 2 .Vr ) 1 (sin V ) 1 V
divV  2  
r r r sin   r sin  
Dans un système de coordonnées sphériques, on obtient l’expression du gradient d’une
fonction de scalaire U comme :
U  1 U  1 U 
gradU  ur  u  u
r r  r sin  
On choisit bien sûr pour convention les notations physiques (x,y,z), soit :
x = r.cosφ.sinθ
y = r.sinφ.sinθ
z = r.cosθ
0 ≤ θ ≤ π, 0 ≤ φ ≤ 2π,

4
3/ Application au calcul des champs rayonnés par un dipôle à partir du potentiel vecteur
retardé et du potentiel scalaire retardé.

A partir des potentiels retardés, on peut alors calculer des champs au point P à partir de :

 A
E   gradV 
t
 1 
et H  .rot A
0

A est parallèle à 𝐼 0 donc les composantes Ax et Ay sont nulles.
R
i ( t  )
 0 e c 
A( x, y, z, t )  I 0 .l. ez
4 R
Comme en coordonnées sphériques on a :

Vr  Vx sin  cos   Vy sin  sin   Vz cos 


 
V  V  Vx cos  cos   Vy cos  sin   Vz sin 

V  Vx sin   Vy cos 
alors on obtient :

5
 R
i ( t  )
 A   0 I l. e
c
. cos 
 r
4
0
R
  R
i ( t  )
A 0 e c
A 
  4 0 I l . . sin 
R


 A  0


 Calcul de H :
 1 
H  .rot A
0


0


 
rot A  0


1    
 R  R ( R. A )   ( AR )
  
  I l sin  R i (t  c ) 
R

 H  H  0 . 2 .(1  i ).e .u (6)


4 R c

 Calcul de E :
 ic 2    2 
E )  2 . A
 
grad ( div A
c 
En coordonnées sphériques, il vient :
2R
 I 0 .l 2 2R i (t  )
 RE   i . (1  i ). cos  .e 

 4 0 R 3

  I 0 .l 1 2R 4 2 R 2 i (t 
2R
)
E   E  i . 3 .(1  i  ). sin  .e 

 4 0 R  2
 E  0



H R  0

  
H  H  0

 H  I 0l . sin  .(1  i 2R ).ei (t  c )
R




4 R 2 

6
Structure du champ rayonné :

 Les expressions précédentes sont valables si R >> l (l est la longueur du dipôle) donc
quel que soit le rapport R/λ (λ >> l).
 
Dans le cas général E et H sont orthogonaux.
 
On remarque que H est transversal mais E ne l’est pas.
 1 1
E est en 3 et 2 .
R R
 1 1
H est en 2 et .
R R
La structure du champ rayonné au voisinage du dipôle n’est pas celle d’une onde plane.

4/ Structure du champ rayonné à grande distance


1 1
A grande distance du dipôle, les termes en 3
et 2 peuvent être négligés devant ceux en
R R
1
. On obtient alors :
R
 ER  0
 2R
  I 0 .l 1 4 2 i (t  )
E   E  i . . 2 . sin  .e 

 4 0 R 
 E  0

ou
ER  0
 2R
  I .l  1 i (t  )
E   E  i 0 . 0 . sin  .e 

 2  0 R
E  0
 

et
H R  0

 
H  H  0
 2R
 H  i I 0 .l . 1 . sin  .ei (t   )
  2 R

7
Expressions réelles des champs (on prend les parties réelles) :

I 0 .l 0 sin  2R  I .l  sin  2R


E  . . . cos(t   ) 0 . 0. . sin(t  )
2  0 R  2 2  0 R 
I 0 .l sin  2R  I .l sin  2R
H  . . cos(t   ) 0 . . sin(t  )
2 R  2 2 R 
Remarque :

0
E  .H
0 

0
Or =120π, on écrit souvent les amplitudes des champs sous la forme :
0
60I 0 .l E
E  et H 
R 120

8
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- 4-
Université Ibn Tofail Année universitaire : 2020/2021
Faculté des Sciences Filières EE & ST S3
Département de Physique
Kénitra

TD2 : Rayonnement

EXERCICE 1 : La source isotrope


La puissance d’alimentation d’un émetteur de télévision (f = 500 MHz) est de 5 kW. Le gain
en puissance de son antenne dans la direction qui se trouve à d = 130 km, est de 6dB.
1) Calculer la puissance d’alimentation Pa de la source isotrope équivalente.
2) En déduire, à la distance qui se trouve à d = 130 km :
a) la puissance rayonnée par unité de surface;
b) le champ électrique rayonné.

EXERCICE 2 : Condition de rayonnement par ondes sphériques


Calculer la distance de rayonnement par ondes sphériques :
1) D’une antenne d’émission radio AM qui est un pylône vertical de hauteur H = λ/4 = 90m;
2) D’une antenne paraboloïdale pour faisceau hertzien de diamètre D =8 m, à la fréquence de
8 GHz.

EXERCICE 3 : Paramètres caractéristiques du diagramme


1) Le diagramme de rayonnement en champ d’une antenne est f(θ) = cos8θ. Calculer son angle
d’ouverture à 3 dB.
2) Déterminer la valeur de sa fonction caractéristique de rayonnement (F.C.R.) en champ et en
puissance pour un angle θ = 2θ3.

EXERCICE 4 : Gain et directivité


1) Démontrer que le gain d’une antenne dont le diagramme de rayonnement est à symétrie de
révolution autour de l’axe des z est donné par la formule :

2) Pour une antenne dont le diagramme de rayonnement r(θ) est symétrique de part et d’autre
du plan xOy, démontrer que le gain est multiplié par deux lorsque cette antenne rayonne toute
sa puissance dans un demi- espace (z > 0 ou z < 0).

1
EXERCICE 5 : Gain et directivité
On considère un cornet conique dont l’ouverture circulaire de centre O est dans le plan xOy.
Ce cornet ne rayonne que dans le demi-espace des z > 0 où sa fonction caractéristique de
rayonnement est donnée par r(θ) = cosnθ. On peut considérer que son rendement η = 1.
1) Calculer son gain dans le cas où n = 2.
2) Généralisation au cas où n est quelconque.
3) Calculer la puissance P0 rayonnée par unité d’angle solide dans la direction de
rayonnement maximal si la puissance d’alimentation du cornet est de 1 W.

EXERCICE 6 : Polarisation du champ rayonné


Une onde se propageant vers le lecteur, perpendiculairement au plan de la feuille, a deux
composantes transversales:
eθ = 2cosωt et eφ = cos(ωt+72°)
1) Déterminer la polarisation du champ résultant.
2) Calculer les paramètres caractéristiques τ et γ.
3) En déduire le rapport axial.

EXERCICE 7 : Polarisation du champ rayonné


L’ellipse décrite par le champ E d’une onde se propageant vers le lecteur a les caractéristiques
suivantes : ε = 30° et τ = 135°.
1) En déduire les paramètres γ et δ caractéristiques des composantes du champ E sur la base
des vecteurs uθ et uφ.
2) Déterminer le rapport axial de cette ellipse et le sens de rotation de la polarisation
elliptique.

EXERCICE 8 : Polarisation du champ rayonné


Deux ondes se propagent perpendiculairement à la feuille vers le lecteur; elles sont
représentées respectivement par:
E1 = 2cosωt uθ - 2sinωt uφ
E2 = 3cosωt uθ + 3sinωt uφ
1) Déterminer la polarisation de chacune de ces ondes et de l’onde résultante.
2) Trouver les paramètres caractéristiques de l’onde résultante.

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