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Plan du cours

1 Objectifs
Cours de Traitement Du Signal - Transformée
2 Transformée de Fourier : rappels
en Z Définition

3 Transformée en Z
Introduction
Transformée de Laplace : rappel
Transformée en Z
Application : résolution d’EDF

4 Bilan

Objectifs
Définition
! +∞
X (f ) = x (t) .e−j.2π.f .t dt
−∞
Introduction de la transformée en Z ! +∞
Liens entre TF, TL, TZ x (t) = X (f ) .ej.2π.f .t df
−∞
Domaine de convergence de la TZ
Calcul de TZ Notations
Inversion de TZ X est la transformée de Fourier de x : X = TF (x)
Utilisation de la TZ pour la résolution d’EDF x est la transformée inverse de Fourier de X : x = TF −1 (X )
⇒ Lien avec les systèmes linéaires numériques
Notations abusives :
X (f ) = TF (x (t))
x (t) = TF −1 (X (f ))
Remarques Introduction

La transformée de Fourier est une fonction complexe


Applications de la TF
La transformée de Fourier met en évidence la dualité
temp/fréquence Etude des signaux (caractérisation spectrale)
⇒ x (t) et X (f ) caractérisent le même signal (pas de pertes Intéret théorique et expérimental
d’information)
La transformée de Fourier n’est pas toujours définie au Problématique
sens des fonctions Etude des systèmes de traitement (filtres...)
⇒ Une condition suffisante : f de carré intégrable (énergie
finie) Limites des capacités de la TF
Pas de problème pour les signaux "physiques" ie Généralisation de la notion de Transformée
observables Transformée de Laplace (signaux continus)
Pour les signaux idéaux ⇒ définition généralisée de la Transformée en z (signaux discrets)
transformée de Fourier (au sens des distributions)

Transformée de Laplace monolatérale Transformée de Laplace monolatérale


Construction à partir de la TF Définition
On suppose un signal causal x (t) qui admet une TF Pour un signal causal x (t), on peut définir sa Transformée
Par définition (TF au sens des fonctions) : de Laplace TL (x) = X (p), avec :
" +∞ " +∞
X (f ) = x (t) .e−j.2π.f .t dt X (p) = 0 x (t) .e−p.t dt

" +∞ 1
"∞
x (t) = X (f ) .ej.2π.f .t df x (t) = 2.π.j −∞
X (p) .ep.t dp
−∞

Soit le signal y (t) = e−αt .Γ (t) avec Γ (t) l’échelon de


Heaviside : on définit le signal causal z (t) = x (t) .y (t) Condition d’existence
Par application de la TF on a : x (t) localement intégrable
! +∞ Convergence de l’intégrale de Laplace liée à la
TF (z (t)) = Z (f ) = x (t) .e−(α+2πjf )t dt convergence de "x (t) .e−α.t "
0 Domaine de convergence défini par un domaine
En posant p = α + 2πjf → Transformée de Laplace. admissible pour α (abscisses de convergence)
Transformées de Laplace : propriétés Transformées de Laplace : généralisation
Propriétés Généralisation
Linéarité, dérivation, retard... Pour les signaux non causaux définition de la TL bilatérale
" +∞
cf page 28, 29, 30 du poly de J.L. Dion X (p) = −∞
x (t) .e−p.t dt
Pour les signaux causaux : détermination des TL à partir Attention, un certains nombres de propriétés de la
des tableaux de Transformées usuelles et des propriétés transformée de Laplace monolatérale ne sont plus valables
pour la transformée bilatérale !
Correspondance Laplace-Fourier
Si la droite R$(p) = 0 se trouve dans la bande de Inversion de la transformée de Laplace
convergence il est possible de déduire la TF à partir de la Pour les signaux causaux, 2 méthodes :
TL. Calcul de l’intégrale complexe de la transformée inverse sur
On se place dans le cas où α = 0 soit p = 2jπ.f le contour de Brownwitch englobant les racines de X (p)
Décomposition de X (p) en éléments simples et recherche
Pour ce point on a : X (f ) = X (p)#p=2jπ.f
des images temporelles par table des TL usuelles.
Application : détermination de la réponse fréquentielle

TL : étude des systèmes linéaires De la transformée de Laplace à la transformée en Z


Rappels Rappel : échantillonage
Systèmes linéaires invariants décrits par des Equations Pour les signaux échantillonés,
&+∞ on définit un modèle idéal :
Différentielles : xe (t) = x (t) . Te (t) = n=−∞ x (n.Te ) .δ (t − n.Te )
# n
(ED) : ai f (i) = Φ
i=0 Transformée en z monolatérale
Si on suppose que le signal échantilloné xe admet une
Utilisation de la transformée de Laplace transformée de Laplace Xe (p), on a :
" +∞ &+∞
n
# $ % Xe (p) = −∞ n=−∞ x (n.Te ) δ (t − n.Te ) .e−p.t dt
(ED) ⇔ ai TL f (i) = TL (Φ) En inversant l’ordre des opérateurs et en utilisant les
i=0 propriétés&de la distribution de Dirac :
+∞
&n &i Xe (p) = n=−∞ x (n.Te ) .e−p.n.Te
TL (Φ) + i−j f (j−1) (0)
i=1 ai j=1 p En posant x (n.Te ) = x [n] et = ep.Te on arrive à la
⇔ TL (f ) = &n &z+∞
i définition : X (z) = x (z) = n=−∞ x [n] z −n
i=0 ai p
Transformée en Z : définition Transformée en Z : convergence

Définition Condition de convergence


Cas général, transformée en Z bilatérale : Résultats issus de la théorie des séries de Laurent (cf
&
X (z) = x (z) = +∞n=−∞ x [n] z
−n p. 68, p. 70)
Pour les signaux causaux, TZ monolatérale : Dans le cas général, TZ définie pour sur un anneau de
& convergence r1 < |z| < r2
X (z) = x (z) = +∞
n=0 x [n] z
−n

Pour les signaux causaux, TZ définie pour |z| > r


Lien avec la TFD
Pour les signaux numériques de durée finie (observables) : Transformée inverse
& Retrouver une série d’échantillons dont on connait la TZ
X (z) = x (z) = Nn=0 x [n] z
−n

On retrouve la TFD par changement de variable : Cas général : dépend de la couronne de convergence
z = ej
2.k .π
N
Formule générale : utilisation du théorème des résidus

Transformée en Z : formule d’inversion


Calcul des résidus
Développement en série de Laurent Si pi pôle simple :
Dans le cas général, l’inversion de la TZ est définie pour $ % ' (
un couple {A (z) , D = (r1 < |z| < r2 )}, D couronne de Rpi = Res A (z) z n−1 ; pi = (z − pi ).A (z) z n−1
z=pi
convergence
On peut développer en série de Laurent sur D : Si pi pôle d’orde q :
& ) *
A (z) = ∞ −∞ an .z
−n
1 d (q−1) ' (
" q n−1
1 n−1 dz Rpi = (z − pi ) .A (z) z
Formules intégrales de Cauchy : an = 2π.j γ A (z) .z (q − 1)! dz q−1
z=pi
avec γ cercle centre 0 contenu dans D

Utilisation du théorème des résidus Exemple


& + , 1
On a alors : an = i Res A (z) z n−1 ; pi , pi pôles de Soit X (z) = 1−a.z −1
, |z| > |a|
A (z) z n−1 intérieurs à γ On trouve x [n] = u [n] an , u échelon discret de Heaviside
Résidu = singularité ⇒ pôle pour les fractions rationnelles
Transformée en Z : systèmes causaux Transformée en Z : propriétés
Les plus importantes (cf p.69) :
Cas particuliers des signaux causaux Théorème du retard :
Cas particuliers très fréquent en analyse de systèmes TZ (x [n − k]) = z −k .TZ (x [n])
(réponse causale)
Linéarité :
Simplification du problème : apparition de propriétés (cf TL)
TZ définie pour |z| > r devient bijective ⇒ simplification du TZ (a.x [n] + b.y [n]) = a.TZ (x [n]) + b.TZ (y [n])
problème d’inversion Convolution :
TZ (a [n] ∗ b [n]) = TZ (a [n]) .TZ (b [n])
Aspect pratique : inversion de la TZ
Première méthode : division polynomiale. Rappel : convolution linéaire discrète
Deuxième méthode : décomposition en éléments simples +∞
#
et utilisation des tables. (x ∗ y ) [n] = (y ∗ x) [n] = xk .yn−k
k =−∞

Résolution d’Equation aux Différences Finies Résolution d’Equations aux Différences Finies
Systèmes numériques modélisés par une loi E/S
Réalisation récursive : On associe aux EDF (1) ou (2) l’équation caractéristique :

y [n] = F (y [n − 1] , y [n − 2] , ..., x [n] , x [n − 1] , ...) a0 .r p + a1 .r p−1 + ... + ap = P (r ) = 0


Réalisation non récursive :
On trouve m racines &r1 , r2 , ...rm de multiplicités
y [n] = F (x [n] , x [n − 1] , ...) α1 , α2 , ..., αm avec αi = p
Cas des systèmes linéaires : loi E/S régie par une EDF (cf Théorème de résolution des EDF : y [k] = y0 [k] + y1 [k ]
équation différentielle pour les systèmes analogiques) solution générale de (1) avec
EDF non homogène : y0 solution générale de (2) de la forme :
#
a0 .y [k ] + a1 .y [k − 1] + ... + ap .y [k − p] = u [k] (1) y0 [k] = µi,j .k j .rik
i=1..m,j=0..αi −1
EDF homogène associée :
a0 .y [k] + a1 .y [k − 1] + ... + ap .y [k − p] = 0 (2) y1 solution particulière de (1)
Utilisation de la TZ Bilan : TF, TL et TZ...

Recherche des solutions causales de l’EDF (1) et (2) La TF caractérise le contenu spectral des signaux
La TL et la TZ sont des transformées plus générales
adaptées à l’étude des systèmes (linéaires causaux) :
On définit la Réponse Impulsionnelle (causale) comme TL : étude des systèmes continus
l’unique solution causale h [k ] vérifiant (1) pour TZ : étude des systèmes discrets
u [k] = δ [k ], impulsion unitaire Dans certains cas (TF définie au sens des fonctions) il est
Il vient : possible de passer d’une transformée à l’autre
1 Soit Y (p) = TL (x (n.Te ))
TZ (h [k]) = H (z) =
A (z) Si la bande de convergence de la TL contient l’axe
imaginaire alors on peut calculer la TF pour p = 2.j.π.f
avec A (z) = a0 + a1 .z −1 + ... + ap .z −p
Soit Y (z) = TZ (x [n])
On en déduit la solution générale de deux façons : Si l’anneau de convergence de la TZ contient le cercle
calcul direct : y [k ] = h [k ] ∗ u [k] unité, on peut calculer la TF pour z = e2.j.π.f
utilisation de la TZ : Y (z) = H (z) .U (z)
La TF est donc un cas particulier de la TL ou de la TZ

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