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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
1. Introduction
2. Structure et fonctionnement d’un transistor bipolaire
3. Symboles et courants
4. Montages de base des transistors
5. Réseaux de caractéristique du transistor NPN
6. Polarisation du transistor
7. Transistor Bipolaire en régime dynamique
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
1. Introduction
Bipolaire
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
1. Introduction
Les transistors sont de petits composants électroniques avec deux fonctions principales, ils peuvent :
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
1. Introduction
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
1. Introduction
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
☛ Un transistor bipolaire est constitué de trois zones semi-conductrices différentes, l’émetteur, la base et le collecteur, qui
se distinguent par la nature du dopage.
☛Les deux « jonctions PN » (ou diodes!) émetteur/base et base/collecteur se partagent la région centrale : la « base ». Le
couplage entre les jonctions est à l’origine de l’ « effet transistor »: le courant dans l’une des diodes (généralement dans la
jonction base/émetteur) détermine le courant dans la seconde.
☛ Symétrie NPN/PNP: Les transistors PNP et NPN ont un comportement analogue à condition d’inverser les polarités
des tensions. 8
Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
Les électrons de l’émetteur arrivent dans la base sous forme d'un courant,
De la même manière les trous de la base diffusent vers l'émetteur,
Il y’a des recombinaisons électrons-trous dans la base mais comme le nombre d’électrons injectés est très supérieur au nombre
de trous et comme la base est très mince, beaucoup d’électrons échappent aux recombinaisons, sont attirés dans le collecteur
car la polarisation entre la base et le collecteur est inverse,
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
3. Symboles et courants
IB = courant de base
IC = courant de collecteur
IE = courant dans l’émetteur
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
3. Symboles et courants
Il existe une relation entre courant de base et courant collecteur due à l'effet
transistor. Cette relation s'écrit :
IC IC
IC = α . I E α= = ≈1 Car IB <<IC
I E IC + I B
Donc IE = IC
Le transistor ayant trois électrodes, l'une d'elles sera commune à l'entrée et à la sortie. Il en résulte trois
montages principaux.
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
En saturation:
Si IB = 0 ; transistor bloqué Interrupteur ouvert
- La caractéristique d’entrée : IB =
f(VBE) à VCE constante.
Réseau de transfert en tension
6. Polarisation du transistor
a. Polarisation par une résistance de base
La façon la plus simple de polariser un montage de type « émetteur commun » est représentée sur le schéma ci-contre.
Maille base-émetteur: (1) VCC = RB IB + VBE
Maille collecteur-émetteur: (2) VCC = RC IC + VCE
(3) IC = β IB
Droites de charges:
V CC −V BE V CC −V BE
(1) I B= (3) I C =βI B = β
RB RB
V CC − V BE
(2) V CE =V CC − RC I C =V CC − RC β
RB
Point de fonctionnement:
Le point de repos Q dépend beaucoup de .
Or, ce gain en courant varie d’un transistor à
l’autre bien que la référence soit la même et
varie fortement en fonction de la température.
Montage instable
Avec un tel montage, le point de polarisation en température
du transistor n'est pas maîtrisé. 16
Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
6. Polarisation du transistor
b. Polarisation par réaction d’émetteur
Le schéma de polarisation par l’émetteur permet, moyennant le choix adéquat des composants,
de réduire la sensibilité du point de fonctionnement vis-à-vis des variations de température.
V CC =RC I C + R E ( IC+
IC
β )
+V CE
V CC − V CE
I C=
RC + R E 1+ ( 1
β )
1 V CC −V CE
β c’est de l’ordre de 50 à 200 << 1 I C=
β RC+ RE
6. Polarisation du transistor
c. Polarisation par réaction de collecteur
Appelée aussi polarisation automatique, on ramène la résistance de base au collecteur
plutôt qu'à l'alimentation.
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
6. Polarisation du transistor
d. Polarisation par pont diviseur (polarisation par pont de base et réaction sur E)
En polarisant la base par un "pont" constitué de deux résistance R B1 et RB2
V CC R 2
V CC =RC I C +V CE + −V B E
R 1+ R 2
Donc :
V CC R 2
V CC +V BE − −V CE
R 1 + R2
I C= 19
RC
Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
6. Polarisation du transistor
C. Droite de charge et point de fonctionnement
Sur la caractéristique IC = f (VCE ) du transistor à IB constante, on trace la droite de charge statique donnée par l’équation :
VCE = VCC – RC IC
Le point d'intersection entre la droite de charge statique et la caractéristique de sortie du transistor nous donne le point de
fonctionnement P0, P1 ou P2 du montage.
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
L'étude en régime dynamique consiste à analyser le fonctionnement d'un transistor polarisé lorsqu'on applique de petites
variations à l'une des grandeurs électriques.
a. Rappel du Quadripôle
Un quadripôle peut être décrit par ses paramètres hybrides de la façon suivante :
V1 = h11 i1 + h12 V2
i2 = h21 i1 + h22 V2
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
L'interprétation graphique des différents paramètres peut être lue sur les courbes caractéristiques de la façon suivante :
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les valeurs des paramètres dépendent du pt de polarisation
Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
Remarques :
θ = 0 ⇒ tan(θ) = 0 donc h12 = 0, (il sera le plus souvent négligé).
pour de faibles valeurs de IC , τ est très faible ⇒ tan(τ) est très faible donc h22 ≈ 0 on peut donc simplifier le schéma
équivalent :
ic = h21 ib
sachant que IC = β IB , donc h21 = β
On suppose que les paramètres sont réels. Ceci n'est vrai qu'aux basses fréquences. Pour les hautes fréquences, les
capacités parasites qui existent dans le transistor conduisent à des expressions complexes pour les paramètres.
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
Avec
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Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
En haute Fréquence, il faut tenir compte des capacités intrinsèques du transistor qui sont dues principalement à l'effet de
stockage des porteurs minoritaires dans la base et à la capacité de transition de la jonction Base Collecteur polarisée en
inverse.
Pour les simuler, on introduit les capacités internes C B’E et CB’C .
Pour cela, on introduit un point B' entre base et émetteur qui n'existe pas physiquement.
La résistance rB’B représente la résistance de la zone d'accès à la base intrinsèque. Elle est présente dans tous les transistors et
constitue la principale limitation à l'utilisation HF des transistors bipolaires.
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Schéma de Giacoletto valable en haute fréquence
Chapitre 1 : Le transistor bipolaire
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Chapitre 2: Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Un amplificateur est un circuit actif capable d’amplifier un signal d’entrée, amplifier signifiant augmenter la puissance du
signal.
Le signal à amplifier : il est peut être une antenne, un circuit électronique ou un capteur qui transforme un phénomène
physique en une énergie électrique.
La charge : c’est un dipôle passif qui absorbe de l’énergie électrique et la transforme en une autre énergie.
L’amplificateur et sa source de puissance : l’amplificateur est alimenté par une ou plusieurs sources de tensions
continues. 31
Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
2. Caractéristiques de l’amplificateur
𝑣𝑠
Amplification en tension: 𝐴𝑣 =
𝑣𝑒
𝑖𝑠
Amplification en courant: 𝐴 𝑖=
𝑖𝑒
𝑣𝑒
La résistance (ou impédance) d’entrée: 𝑅𝑒 =
𝑖𝑒
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Amplificateur Amplificateur
de tension de courant
Amplificateur de
Amplificateur de transrésistance
transconductance
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Schéma équivalent
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑠
Le gain en tension 𝐴 𝑣 =
𝑣𝑒
Le gain en tension peut être défini de deux manières:
le gain en charge: avec la charge connectée
( 1
)
( )
1 − 𝛽 𝑅𝐶 / ¿ / ¿ 𝑅𝑈
h 22
On a 𝑣 𝑒=h11 . 𝑖 𝐵 et 𝑣 𝑠 =− 𝛽 𝑅 𝐶 / ¿ / ¿ 𝑅𝑈 . 𝑖𝐵 donc 𝐴𝑣=
h 22 h11
𝐴 𝑣 0=
(
− 𝛽 𝑅𝐶 / ¿
1
h 22 )
h 11
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑖𝑠
Amplification en courant 𝐴 𝑖=
𝑖𝑒
Le gain en courant à charge
On a 𝑖𝑠 =
𝛽 𝑅𝐶
𝑖
𝑅𝐶 + 𝑅𝑈 𝐵
et 𝑖𝑒= 1+
( h11
𝑅𝐵 )
𝑖𝐵 avec 𝑅 𝐵 =𝑅 𝐵1 /¿ 𝑅 𝐵2
𝛽 𝑅𝐶
donc 𝐴𝑖= (lorsque RB >> h11, et h22 =0)
𝑅 𝐶+ 𝑅 𝑈
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑒
Impédance d’entrée 𝑍𝑒 =
𝑖𝑒
On a 𝑣 𝑒=h11 . 𝑖 𝐵 et 𝑖𝑒= 1+
( h11
𝑅𝐵 )
𝑖𝐵 avec 𝑅 𝐵 =𝑅 𝐵1 /¿ 𝑅 𝐵2
h11 𝑅 𝐵
donc 𝑍𝑒 =
h11 + 𝑅 𝐵 ¿h11 /¿ 𝑅 𝐵
En général, est très grande devant . On a donc qui est de l’ordre du kilo ohm.
L’impédance d’entrée du montage émetteur commun est relativement faible.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Impédance de sortie 𝑍 𝑠=
𝑣𝑠
𝑖𝑠 |
𝑒𝑔 =0 , 𝑅𝑢 =∞
En conservant négligeable
𝑣𝑠
On a 𝑖𝑠 =
𝑅𝐶
+ 𝛽 𝑖𝐵 et ( h11 + 𝑅′𝑔 ) .𝑖 𝐵 =0 𝑖 𝐵=0 avec 𝑅′𝑔 =𝑅 𝐵 /¿ 𝑅 𝑔
𝑣𝑠 𝑣𝑠 𝑣𝑠
𝑅 𝐵 =𝑅 𝐵1 /¿ 𝑅 𝐵2
donc 𝑖𝑠 = + 0= =
𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑍𝑠
donc 𝑍 𝑠 = 𝑅𝐶
est de l’ordre du kilo ohm. L’impédance de sortie du montage peut donc être relativement élevée.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Dans ce montage, C'est le collecteur qui est le point commun entre l'entrée et la sortie. Le transistor est attaqué par la base,
et la charge est placée entre l’émetteur et la masse. Le collecteur sera découplé et il peut même être relié directement à
l’alimentation, la résistance RC devenant inutile.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑅 𝐵 =𝑅 𝐵1 /¿ 𝑅 𝐵2
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑠
Le gain en tension 𝐴 𝑣 =
𝑣𝑒
En conservant négligeable
On a 𝑣 𝑒=h11 . 𝑖 𝐵 +𝑣 𝑠 et 𝑣 𝑠 =( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅𝑈 ) ( 𝛽+1 ) .𝑖 𝐵
𝑣𝑠 ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅 𝑈 ) ( 𝛽+1 )
donc: 𝐴𝑣= =
𝑣 𝑒 h11 + ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅𝑈 ) ( 𝛽+1 )
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑖𝑠
Amplification en courant 𝐴 𝑖=
𝑖𝑒
En conservant négligeable
− 𝑅 𝐸 ( 1+ 𝛽 ) .𝑖 𝐵 𝑣𝑒 [ h11 + 𝑅 𝐵 + ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅𝑈 ) ( 1+ 𝛽 ) ] .𝑖 𝐵
On a 𝑖𝑠 = et 𝑖𝑒= +𝑖 =
( 𝑅𝐸+ 𝑅𝑈 ) 𝑅𝐵 𝐵 𝑅𝐵
𝑖𝑠 𝑅 𝐵 𝑅 𝐸 ( 1+ 𝛽 )
donc: 𝐴 𝑖= =−
𝑖𝑒 [ h 11+ 𝑅 𝐵 + ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅 𝑈 ) ( 1+ 𝛽 ) ] ( 𝑅 𝐸 + 𝑅𝑈 )
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑒
Impédance d’entrée 𝑍𝑒 =
𝑖𝑒
En conservant négligeable
𝑍𝑒 =
𝑣𝑒
=
[ h11 + ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅𝑈 ) ( 1+ 𝛽 ) ] . 𝑅 𝐵
donc: 𝑖𝑒 [ h 11+ 𝑅 𝐵 + ( 𝑅 𝐸 / ¿ 𝑅 𝑈 ) ( 1+ 𝛽 ) ]
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Impédance de sortie 𝑍 𝑠=
𝑣𝑠
𝑖𝑠 |
𝑒𝑔 =0 , 𝑅𝑢 =∞
En conservant négligeable
𝑣𝑠
On a 𝑣 𝑠 =−(h11 +𝑅𝑔 /¿ 𝑅 𝐵). 𝑖𝑏 et 𝑖𝑠 =
𝑅𝐸
− ( 1+ 𝛽 ) . 𝑖𝑏
donc: 𝑍 𝑠=
𝑅 𝐸 ( h11 + 𝑅𝑔 / ¿ 𝑅 𝐵 )
𝑅 𝐸 ( 1+ 𝛽 ) + 𝑅 𝐸 ( h11 + 𝑅𝑔 /¿ 𝑅 𝐵 )
𝑍 𝑠= 𝑅𝐸 / ¿ ( h11 + 𝑅𝑔 / ¿ 𝑅 𝐵
1+ 𝛽 )
Le montage collecteur commun n'est pas un bon amplificateur car il a un gain en tension voisin de l'unité mais il a une grande
impédance d'entrée et une faible impédance de sortie. Ce montage ne sera donc pas utilisé pour amplifier un signal, mais
comme adaptateur d'impédance, situé en amont ou en aval d'un montage émetteur commun,
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑠
Le gain en tension 𝐴 𝑣 =
𝑣𝑒
En conservant négligeable
On a 𝑣 𝑒=− h11 𝑖 𝑏 et 𝑣 𝑠 =− ( 𝑅 𝐶 /¿ 𝑅𝑈 ) . 𝛽 𝑖𝑏
𝑣𝑠 𝛽 ( 𝑅 𝐶/ ¿ 𝑅 𝑈 )
donc: 𝐴 𝑣 = =¿
𝑣𝑒 h11
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑖𝑠
Amplification en courant 𝐴 𝑖=
𝑖𝑒
En conservant négligeable
𝑅𝐶 𝛽 𝑖𝑏 𝑣𝑒 −h 11 𝑖𝑏
On a 𝑖𝑠 = et 𝑖𝑒= − ( 1+ 𝛽 ) 𝑖 𝑏= − ( 1+ 𝛽 ) 𝑖𝑏
𝑅𝐶 + 𝑅𝑈 𝑅𝐸 𝑅𝐸
𝑖𝑠 𝛽 𝑅𝐶 𝑅𝐸
donc: 𝐴𝑖= =−
𝑖𝑒 ( 𝑅 𝐶 + 𝑅 𝑈 ) ( h11+ 𝑅 𝐸 ( 1+ 𝛽 ) )
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
𝑣𝑒
Impédance d’entrée 𝑍𝑒 =
𝑖𝑒
En conservant négligeable
𝑣𝑒 −h 11 𝑖𝑏
On a 𝑣 𝑒=− h11 𝑖 𝑏 et 𝑖𝑒= − ( 1+ 𝛽 ) 𝑖 𝑏= − ( 1+ 𝛽 ) 𝑖𝑏
𝑅𝐸 𝑅𝐸
h11 𝑅 𝐸
donc: 𝑍𝑒 =
h11 + 𝑅 𝐸 ( 1+ 𝛽 )
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Impédance de sortie 𝑍 𝑠=
𝑣𝑠
𝑖𝑠 |𝑒𝑔 =0 , 𝑅𝑢 =∞
En conservant négligeable
𝑣𝑠
On a 𝑖𝑠 =
𝑅𝐶
+ 𝛽 𝑖𝐵 et [ ( 𝑅𝑔 / ¿ 𝑅 𝐸 ) ( 1+ 𝛽 )+ h11 ] 𝑖𝑏 =0 𝑖 𝐵=0
donc: 𝑣𝑠 𝑣𝑠 𝑣𝑠
𝑖𝑠 = + 0= =
𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑍𝑠
𝑍 𝑠 = 𝑅𝐶
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
L’étage émetteur commun (le plus utilisé) amplifie de façon importante en courant et en tension,
L’étage collecteur commun n’amplifie pas en tension, mais présente une très grande impédance d’entrée et
une très faible impédance de sortie, d’où son emploi fréquent en étage adaptateur en tension (suiveur),
L’étage base commune n’amplifie pas en courant, mais présente une faible impédance d’entrée. Son
utilisation se limite à l’emploi en haute fréquence.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
On associe généralement :
EC + EC : pour obtenir un gain élevé
CC + EC : si l'impédance interne du générateur d'entrée est trop élevée
EC + CC : si l'impédance de la charge est faible.
CC + CC : pour obtenir un fort gain en courant.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
L’impédance d’entrée Zei de chaque étage intermédiaire joue le rôle de résistance charge R L pour l’étage précédent.
Gain en tension: GV ou
Il est courant d’exprimer les gains en décibels, ce qui donne la relation :
la résistance d’entrée est la résistance d’entrée vue par le premier étage alors que la résistance de sortie est la
résistance de sortie du dernier étage.
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Impédance d’entrée Ze
Bande passante
[fCH-fCB]
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
f1<f<f2 BF et MF Av = cte
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Les condensateurs
f<f1 TBF externes (liaison
& découplage)
interviennent
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Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Les condensateurs
externes (liaison
f>f2 HF & découplage)
Les condensateurs
internes (de
parasites)
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interviennent
Chapitre 2 : Amplification linéaire à transistor bipolaire
Le fonctionnement du transistor est limité en très basses fréquences par les capacités de liaison et de
découplage ce qui implique une diminution du gain.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
1. Schéma de Giacoletto
Les paramètres universels du transistor ne sont valables qu’en basses fréquences. Le schéma du
transistor en basses fréquences doit être complété en ajoutant les condensateurs internes,
correspondant aux différentes jonctions, qui apparaissent en hautes fréquences.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
1. Schéma de Giacoletto
Le modèle « petits signaux » en BF du transistor n’est plus satisfaisant en HF. On utilise alors le schéma équivalent de
Giacoletto.
Lorsque le transistor fonctionne à hautes fréquences, on élimine les capacités de liaisons et de découplages (équivalentes
à des court-circuits en haute fréquence), et on tient compte des effets capacitifs.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
La capacité CB’E viendra court-circuiter rB’E en haute fréquence (elle est généralement de l'ordre de 30 pF). C’est une
capacité de diffusion analogue à la capacité de diffusion d’une diode polarisée en direct ( capacité de la jonction base
/ émetteur).
La capacité CB’C (appelée aussi capacité Miller) est placée entre l'entrée et la sortie du transistor. En haute fréquence,
elle réinjecte le signal amplifié vers l'entrée. L'analyse est dans ce cas particulièrement complexe car cette capacité
intervient à la fois dans le circuit de sortie et d'entrée. Le théorème de Miller permet de fractionner cette capacité
entre le circuit d'entrée et celui de sortie de sorte à simplifier l'analyse.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
3. Théorème de Miller
Si on place une impédance entre l'entrée et la sortie d'un amplificateur de gain A, cette impédance peut se partager de
part et d'autre de l'amplificateur de cette façon :
Pour différencier les impédances Zem et Zsm des impédances d’entrée et de sortie de l’amplificateur complet, nous avons
mis les indices em et sm au lieu de e « entrée » et s « sortie ». Ces deux impédances équivalentes en entrée et en sortie de
l’amplificateur peuvent être retrouvées à l’aide des relations suivantes :
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
3. Théorème de Miller
1
Si Z est l’impédance d’un condensateur: Z=
jCω
1
Alors: Z em= Cem = C(1-A)
jC (1 − A)ω
A C ( A −1)
Z s m= Csm=
Et: jC ( A −1)ω A
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
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Schéma de Giacoletto valable en haute fréquence
Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
RB = RB1 // RB2
Avec
RCeq = rCE // RC // RL
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Gain en tension
Avec
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Gain en tension
C’est un filtre passe bas de fréquence de coupure la plus petite fréquence entre fe et fs.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Le fonctionnement d’un transistor est limité en très basses fréquences par les capacités de liaison et de découplage
et en hautes fréquences par les capacités parasites.
L’amplificateur à transistors est donc un filtre passe bande. Il est caractérisé par une bande passante BP = ωc2 – ωc1.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Le terme de base commune vient du fait que l'électrode « base » du transistor est reliée à la masse.
Dans cette configuration, le signal d'entrée est appliqué à l'émetteur, le signal de sortie étant récupéré au collecteur.
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
Le pont RB1 // RB2 disparaît car il est shunté en alternatif La résistance rB’B d’accès à la base interne du transistor
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Chapitre 3 : Amplification en hautes fréquences
5. Montage cascode
Une astuce de montage combinant à la fois l'avantage du gain élevé de l'émetteur commun et la bande passante élevée d'un
montage base commune permet d'obtenir un nouveau dispositif, appelé montage cascode, qui améliore de façon significative
le facteur de mérite de l'ensemble.
5. Montage cascode
Le premier transistor n'est plus chargé par RC, mais par rBE du second transistor qui est en général plus faible, on peut donc
s'attendre à une légère chute du gain. Ce qui aura cependant une conséquence heureuse sur la valeur de la capacité Miller du
premier transistor, et donc sur la bande passante de l'amplificateur.
La capacité CBC du second transistor n'apparaît plus comme une capacité de contre-réaction, il n'existe donc pas d'effet
Miller pour cette capacité.
La combinaison de ces différents avantages permet au montage cascode d'obtenir une excellente réponse en fréquence, au
détriment cependant d'une légère chute du gain.
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
1. Introduction
Les amplificateurs peuvent être conçus pour augmenter la tension (amplificateur de tension), le courant (amplificateur
suiveur) ou les deux (amplificateur de puissance) d’un signal.
Un amplificateur de puissance est un appareil électronique qui augmente le niveau de puissance d'un signal d'entrée.
Il permet de fournir une puissance beaucoup plus grande que celle fournie par le signal de commande, tout en
gardant la même forme du signal.
La finalité des amplificateurs est la commande d’un actionneur (haut-parleur, moteur, inductance, résistance...) sans
déformation du signal appliqué en entrée.
L’amplificateur de puissance est le dernier étage d’une chaine amplificatrice. Dans la plupart des cas, l’amplification en
puissance est une amplification en courant.
L'amplificateur de puissance joue un rôle central dans "l'organisation et la coordination" de l'ensemble du système audio.
Dans une certaine mesure, cela détermine si l'ensemble du système peut fournir une bonne sortie sonore.
A l’aide d’un amplificateur de puissance, on cherche à transmettre un maximum de puissance à une charge, généralement de
faible impédance, telle un haut-parleur ou un moteur électrique.
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
1. Introduction
Dans ce cas, un microphone est utilisé comme source d'entrée. L'amplitude du signal du microphone n'est pas suffisante pour
l'amplificateur de puissance. Il est donc d'abord préamplifié où sa tension et son courant sont légèrement augmentés.
Ensuite, le signal passe par le circuit de contrôle de la tonalité et du volume qui effectue des ajustements esthétiques à la
forme d'onde audio.
Enfin, le signal passe par un amplificateur de puissance et la sortie de l'ampli de puissance est transmise à un haut-parleur.
En pratique, un amplificateur de tension est placé avant l'amplificateur de puissance qui augmente le niveau de tension du
signal. Ce signal de haute tension à l'entrée de l'amplificateur de puissance génère un signal de courant élevé, et dont le
produit fournit un signal de haute puissance à la sortie de l'amplificateur de puissance.
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
1. Introduction
Un circuit typique d'un amplificateur de tension Un circuit typique d'un amplificateur de puissance
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Bilan de puissance
L’alimentation du montage fournit une puissance totale P a qui se répartit entre la puissance utile Pu dissipée dans la charge et
Pd dissipée, en pure perte, dans l’amplificateur.
La puissance Pe, fournie par le circuit de commande, est en général négligeable devant celle provenant de l’alimentation.
La conservation de puissance implique : Pe + Pa = Pu +Pd
Amplification de puissance
On prend : Pa = Pu +Pd car Pa >> Pe
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Rendement
Le rendement est une caractéristique très importante pour un amplificateur de puissance. Il caractérise la capacité de
l’amplificateur à fournir à la charge toute la puissance qu’il reçoit
Distorsion
La distorsion mesure la déformation du signal de sortie par rapport au signal d’entrée correspondant amplifié (de manière
parfaite).
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
On classe les amplificateurs en fonction de l’angle de conduction ou d’ouverture des transistors (l'intervalle angulaire
pendant lequel un transistor conduit),
Les principales caractéristiques de fonctionnement d'un amplificateur sont le gain du signal, le rendement, la puissance
de sortie et le taux de distorsion.
86
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
89
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
91
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
On définit la classe d’amplification de puissance, par le temps de conduction des composants actifs.
De nombreux critères peuvent être pris en compte lors de la sélection d'un amplificateur. Les points importants étant :
− La puissance de sortie.
− Le rendement.
− La puissance maximale que peut dissiper l'élément actif.
− Le gain (en tension, en puissance).
− La distorsion.
− La fréquence maximale de travail.
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
En classe A, il y a besoin d’un seul transistor pour réaliser un étage amplificateur de signaux alternatifs.
Les derniers étages d'un amplificateur doivent amplifier le courant au lieu de la tension. Pour cela leur courant collecteur se
doivent d'être plus grand parce que les résistances de charge sont plis petites.
Le transistor de puissance conduit en permanence, donc il consomme de l'énergie au repos, ce qui entraîne un faible
rendement pour ce type d’étage, que leur usage est généralement limité aux amplificateurs de très faible puissance.
94
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
- 1/ (RC // RL)
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RC//RL : C'est la résistance de charge dynamique.
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
L’alimentation fournit un courant ondulé du type sous la tension Vcc, ce qui reste égal à Vcc.Ic0 en valeur
moyenne.
V 2CC
P A =V CC . I C 0 =
2 RC
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Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Il a été démontré que le transfert de puissance est maximal lorsque R C = RL, la répartition de puissance est alors égale dans
RC et RL , ce qui nous donne le rendement maximum de cet étage :
Le rendement d'un tel étage est donc extrêmement faible. Il est clair que ce montage ne peut donc s'adapter au traitement
des puissances importantes. 100
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Rendement du montage
Pour augmenter la dynamique de sortie on peut enlever R C et mettre la charge RL directement au collecteur du transistor.
Dans ces conditions les deux droites de charge statique et dynamique seront confondues. Dans ce cas optimal, le bilan des
puissances peut se mettre sous la forme :
Puissance dynamique fournie à la charge :
Rendement :
Le rendement, dans cette hypothèse, atteint 25% au maximum; ça n’est toujours pas satisfaisant.
102
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
103
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
On remarque que le courant circulant dans la charge n'est pas purement sinusoïdal mais présente une
distorsion dite de croisement ou de recouvrement (cross-over). Cette distorsion peut être supprimée grâce à 105
des montages appropriés.
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
La distorsion de croisement est le phénomène observé au moment où la valeur absolue de la tension ve(t) devient
inférieure à 0,6V. A ce moment là, aucun des deux transistors n'est passant, et par conséquent Is(t) = 0, et Vs(t) = 0.
Pour limiter la distorsion qui apparaît pour les faibles valeurs de V e , on utilise plutôt le montage suivant :
107
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
108
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
Si T1 est passant :
Si T2 est passant :
Une autre méthode utilisée pour annuler les effets de la distorsion de croisement consiste à utiliser un amplificateur
opérationnel avec une contre réaction totale.
110
Chapitre 4 : Amplificateur de puissance
On supposera pour les calculs suivants que la distorsion de croisement est compensée.
Le rendement est donc fortement amélioré par rapport à un amplificateur de puissance de classe A. Les amplificateurs
classe B (et surtout leur variante de classe AB) sont de loin les amplificateurs les plus utilisés. Quand on leurs associe une
boucle de réaction négative, leur distorsion tombe à un niveau extrêmement faible. Leur rendement est très bon et ils
peuvent aisément fournir des puissances de sortie élevées.
111
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
112
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
1. Définition et intérêt
Intérêt?
113
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
114
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
115
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
Comme la charge d’un étage dépend de l’impédance d’entrée de l’étage suivant, il est conseillé de commencer l’étude par le
dernier étage et de remonter vers le générateur d’entrée.
L’impédance de sortie du premier étage
L’impédance de sortie du 2 ème
étage est RC2. est donc:
4. Montage Darlington
Les transistors bipolaires ont des gains entre 10 et 300 environ,
Plus la puissance est importante, plus le gain est faible,
La résistance d’entrée est relativement faible,
Pour des charges fortes, il faut donc des courants de commandes élevés.
Les transistors fonctionnent en utilisant un petit courant pour contrôler un courant plus important.
Lorsqu'une tension est appliquée à la base, un champ électrique est créé qui permet au courant de passer entre l'émetteur et le
collecteur. Ce flux de courant peut être utilisé pour alimenter d'autres appareils électroniques, comme un haut-parleur ou un
moteur.
La quantité de courant traversant le transistor est déterminée par la tension appliquée à la base, de sorte que les transistors
sont un composant essentiel dans de nombreux circuits électroniques.
118
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
Les transistors Darlington, également connus sous le nom de paires Darlington, ont été inventés en 1953 par Sidney
Darlington de Bell Laboratoires.
Le transistor Darlington est un dispositif semi-conducteur haut puissance, fonctionne comme un transistor bipolaire ayant une
très forte amplification en courant.
Le transistor Darlington est une association de deux transistors bipolaires de même type ( des paires de transistors Darlington
PNP et NPN standard), résultant en un composant hybride qui a encore des caractéristiques de transistor. Ces deux transistors
peuvent être intégrés dans un même boitier.
Le gain en courant du Darlington est égal au produit des gains de chaque transistor ( vont de 1000 à 10000 environ). Il suffit
de 1 mA pour piloter un courant jusqu’à 10A.
119
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
Ce montage est constitué par l’association de deux transistors T1 et T2 de même type ( deux NPN ou deux PNP).
120
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
On peut présenter le schéma du transistors Darlington, NPN et PNP.
Les collecteurs sont communs et correspondent au collecteur du Darlington.
L’émetteur du transistor (TR1) est relié à la base du transistor (TR2) (I E1 = IB2).
La base du transistor de commande (TR1) est relié à la base du Darlington.
L’émetteur du transistor de sortie (TR2) est relié à l’émetteur du Darlington.
IC = IC1 + IC2
IB = IB1
IE = IE2
121
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
IC = IC1 + IC2
Gain en courant du transistor équivalent
IB = IB1
Le gain du transistor équivalent est égal au produit des gains des deux transistors.
Le gain en courant global: IE = IE2
Cela signifie que le gain en courant global, β est donné par le gain du premier transistor multipliée par le gain du deuxième
transistor,
Darlington peut être considérée comme un seul transistor ayant une valeur très élevée de β et par conséquent une résistance
d’entrée élevée. 122
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
Impédance d’entrée
Schéma équivalent
Et comme
Vbe = Vbe1 +Vbe2
Cela donne :
L’impédance d’entrée du transistor équivalent est sensiblement
égale au double de celle du transistor T1. Elle est beaucoup plus 123
grande que celle d’un transistor de puissance.
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
124
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
4. Montage Darlington
Avantages
Grand gain: le gain global est le produit des gains de chacun des deux transistors (1000 à 10000),
Le Darlington permet d’augmenter la résistance d’entrée du montage par rapport à un transistor bipolaire.
Inconvénients
125
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
6. Miroir de courant
Objectif : Recopier un courant
constitué de plusieurs transistors identiques dont toutes les bases sont reliées entre elles et les
émetteurs entre eux. La tension base-émetteur est donc la même pour tous les transistors, ce
qui entraîne des courants de collecteur égaux pour tous les transistors :
Le premier transistor, dit transistor de commande du miroir, a sa base reliée à son collecteur ;
il travaille comme une diode ayant une tension de seuil BE1 V entre base et émetteur.
127
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
Exercice 1
1. Exprimer puis calculer les courants continus dans les différentes branches.
2. Calculer RC et RB.
3. T1 et T2 formant un transistor équivalent T. Sachant que pour chaque transistor on a : [IC=βIB+(β+1) ICB0], déterminer
l’expression du courant ICB0 de T en fonction de ICB01 de T1 et ICB02 de T2. Exprimer et calculer β du transistor T en fonction
de β1 et β2.
4. Considérant les composantes alternatives des courants, exprimer et calculer les nouveaux paramètres hybrides du
transistor T.
128
5. Calculer la résistance d’entrée du montage, son gain en courant et son gain en tension.
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
Exercice 2
Le montage de la figure suivante est formé de deux étages à transistor. T 1 et T2 sont deux transistors identiques de
gain en courant β et de même tension base-émetteur.
3. En supposant IB2 négligeable devant IC1, calculer VE2M en fonction de VCC, R2, β,
IB1 et VB2E2,
Donner sa valeur numérique sachant que : β= 100, VB1E1= VB2E2= 0,5V, VCC=
12V, RB= 180kΩ, R1= 1kΩ, R2= 8,2kΩ, R3= 3,3kΩ, R4= 4,7kΩ,
Exercice 3
On considère le montage amplificateur suivant où les transistors T 1 et T2 sont complémentaires tels que , β= 250, h22 = 0 S.
On donne V= 15V.
On rappelle l’équation du courant collecteur pour un transistor en zone linéaire :
IC = IS exp(VBE/UT) avec IS courant de saturation et UT = 25mV le potentiel thermodynamique.
130
Chapitre 5 : Montages à plusieurs transistors
Exercice 3
Etude statique :
1. Préciser le type de transistor T1 et de transistor T2,
2. Déterminer la valeur des courants traversant les résistances
R1, R2, R3, R4, R5,
VC2E2= -7V,
Exercice 3
Etude dynamique :
1. Dans quelle configuration sont montés les transistors T1 et
lieu de βib),
133
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
1. Introduction
L’amplificateur différentiel (ou de différence) est un dispositif destiné à fournir un signal de sortie Vs(t)
proportionnel à la différence de deux signaux d’entrée,
Il est donc destiné à amplifier la différence de deux signaux et ainsi élimine le bruit du aux signaux
d’entrée.
134
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
2. Montage de base
Le schéma du montage de base d’un amplificateur différentiel est donné par la figure suivante:
Sur l’une des bornes de sortie VS(t)=VS1(t) ou VS(t)=VS2(t) et porte le nom de « sortie en mode commun » puisque
la sortie et les deux signaux d’entrée admettent la même référence de potentiel (la masse) ,
Entre les deux bornes de sortie: VSD(t)= VS1(t)-VS2(t) et porte le nom de sortie différentielle (ou tension
différentielle). 135
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
VED(t)= VE1(t)-VE2(t)
L’amplificateur différentiel a pour fonction principale l’amplification de la tension différentielle V ED. On parle alors du
mode différentiel caractérisé par le gain en mode différentiel Ad définit par:
V S 1 −V S 2 V SD
A d= = (1)
V E 1 −V E 2 V ED
Cependant le montage est aussi sensible à la somme des tensions continues d’entrées: (V E1+VE2). En effet, les entrées
VE1 et VE2 peuvent varier tout en conservant une différence constante. On parle alors du mode commun caractérisé par
le gain en mode commun AC définit par:
V S 1+V S 2
AC =
V E 1+V E 2 (2)
136
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
On définit un coefficient de qualité de l’amplificateur « Taux de Rejection en Mode Commun » (TRMC) par:
Ad
TRMC dB=20 log
AC
C’est une valeur numérique quantifiant la capacité d’un amplificateur différentiel à rejeter la tension commune de ses
deux entrées,
Plus ce paramètre sera élevé, plus l’amplificateur se rapproche d’un fonctionnement idéal (A C= 0).
137
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Calculons à l’aide des relations (1) et (2), l’expression des tensions V S1 et VS2 :
1 1
V S 1= A d ( V E 1 − V E 2 ) + AC ( V E 1 +V E 2 )
2 2
1 1
V S 2=− A d ( V E 1 −V E 2) + A C ( V E 1+V E 2)
2 2
Il s’ensuit:
V ED
V E 1=V EC +
2
V ED
V E 2=V EC −
2 138
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Le circuit d’un amplificateur différentiel à transistors bipolaires est donné par le schéma de la figure suivante:
139
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
V CC − V B 0
I C 0=
2 RE
V CE 0= 2V CC − ( RC +2 R E ) I C 0 = 1 −
( RC
2 RE )
V CC + 1+
( RC
2 RE )
V BE 0
141
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Caractéristiques de transfert:
Les courants IC1 et IC2 sont liés à la tension d’entrée différentielle VED , en effet: VED = V1 – V2 = VBE1 – VBE2
V BE 1
Sachant que: I C 1 ≈ I E 1=I S 1 exp
VT
V BE 2 KT
I C 2 ≈ I E 2 =I S 2 exp , IS1 = IS2 et VT=
VT q
IC1 V BE 1 −V BE 2 V 1− V 2 V ED
On a: =exp =exp =exp
IC2 VT VT VT
IC2 + IC1 = I0
I0 I0
I C 1= , I C 2=
On en déduit:
(
1+ exp −
V ED
VT ) 1+ exp
( )
V ED
VT 142
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
La caractéristique de transfert, IC1, IC2 = f (VED), est représentée par le schéma de la figure suivante:
143
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
( )
)
Le courant IC1 est donné par: V ED
exp −
)
d IC1 I0 VT
=
( ))
dV ED VT
(
2
V ED =0 V ED
1+ exp −
VT V ED =0
dI C 1 I0
VED =0 =
dV ED 4 V T
I0 I0
I C 1= V +
4 V T ED 2 144
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
= - RC (IC1 – IC2)
I 0 RC V SD I0 RC
V SD =− V AD= =−
2 V T ED V ED 2 VT
145
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
𝐀𝐝
𝐓𝐑𝐌𝐂=𝟐𝟎 𝐥𝐨𝐠
𝐀𝐂
I 0 RC RC
A D =− AC =−
2 VT 2 RE
147
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Nous avons:
V ED
V 1=V EC +
2
V ED
V 2=V EC −
2
148
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
On utilise le schéma hybride simplifié pour les deux transistors. Les transistors sont identiques:
149
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
vs1 = - RC β ib
𝑣 𝑠 1 +𝑣 𝑠 2 𝛽 𝑅𝐶
𝐴𝐶 = =−
𝑣 1 +𝑣 2 h11+ 2 𝑅 𝐸 ( 𝛽+1 )
• Impédance d’entrée
𝑣1
𝑍𝑒 = = h11 +2 𝑅 𝐸 ( 𝛽+1 )
𝑖𝑏
150
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
𝑣 𝑒𝑑
𝑣 1=− 𝑣 2= , ib1 = - ib2 = ib , ic1 = - ic2 et vs1 = - vs2
2
• Impédance d’entrée
𝑍 𝑒 =h11
151
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
𝐀𝐝
𝐓𝐑𝐌𝐂=𝟐𝟎 𝐥𝐨𝐠
𝐀𝐂
152
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Exercice
Etude statique
1. Déterminer les valeurs des résistances R1 et RC (on néglige
les courants des bases Q3 et Q4),
153
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Exercice
Etude dynamique
Dans la partie étude dynamique, nous souhaitons remplacer le générateur de courant (miroir de courant) par sa
résistance interne Ri.
2. Etablir le schéma dynamique faibles signaux du miroir de courant,
3. Déterminer la valeur de la résistance interne R i,
154
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
Exercice
Etude dynamique
5. Déterminer :
a. Le gain différentiel Ad,
b. Le gain en mode commun AC,
c. Le taux de réjection en mode commun TRMCdB,
d. La résistance d’entrée différentielle,
e. La résistance d’entrée en mode commun.
155
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
VB VS
+ V A R2
− R3 R4 R 4 V B+ R 3 V S +¿= ¿
V = = R1 + R 2
1
+
1 R 3 + R4 V
R3 R 4
V+ = V-
R 4 V B + R3 V S V A R2
=
R 3 + R4 R 1+ R 2
V S=
R3 [
R3 + R 4 V A R 2
−
V B R4
R 1 + R 2 R 3 + R4 ] V+ = V -
i + = i- = 0
156
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
R 3+ R 4 R2 R4
V S = A 1 [ V A A 2 −V B A 3 ] Avec: A1 = A2 =
R 1+ R 2
A3 =
R3+ R4
R3
Vd
On a: V 1=V A =V M C +
2
Vd
V 2=V B =V M C −
2
Donc:
[(
V S = A 1 V MC +
Vd
2 ) (
A 2 − V MC −
Vd
2
A3 ) ]
V S= [
A1 A2 A1 A3
2
+
2 ]
V d + [ A1 A 2 − A 1 A 3 ] V MC
Gd GMC 157
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
R1 = R2 = R3 = R4 = R
V S=
[ ]
1 1
+ V + [ 1 −1 ] V MC
2 2 d
V S =V d
158
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
(
V S 1=e 1 1+
R2
R1
−
)e2 R 2
R1
V S 1=
ed
2 (
1+
2 R2
R1
+ e MC
)
160
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
(
V S 2=e 2 1+
R2
R1)−
e1 R2
R1
V S 2=−
ed
2 (
1+
2 R2
R1 )
+e MC
161
Chapitre 6 : Amplificateur différentiel
V S 1+V S 1
V MC = V MC =e MC
2
Donc: V S = A d × A d × e d + A MC ×e MC
1
Ad × Ad
TRMC = 1
A MC
Cela revient à dire qu’on multiplie le TRMC 2 du deuxième étage par le gain du
premier étage.
162
Le TRMC global aura alors une valeur élevée,