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UNIVERSITE CADI AYAD ANNEE UNIVERSITAIRE 2022/2023

FACULTE DES SCIENCES SEMLALIA


DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE
MARRAKECH

T.D. N°2 Mécanique Quantique


SMP S4
N.B. y
Pour les exercices 1 et 2 et pour simplifier les calculs, nous proposons 1
la largeur à mi-hauteur indiqué sur la figure ci-contre :
Exercice 1 : Fonction d’onde
La fonction d’onde d’une particule de masse m se déplaçant sur l’axe
Ox est donné par :
𝑚𝜔𝑥 2 𝜔 x
Ψ(𝑥, 𝑡) = 𝐴𝑒𝑥𝑝 (− − 𝑖 𝑡) e-1/2
2ℏ 2
1) Déterminer la constante de normalisation A. x
2) Ψ(𝑥, 𝑡) est-il un état stationnaire ? En déduire l’énergie de la
particule.
3) A quelle énergie potentielle V(x) est soumise cette particule ?
4) Calculer la valeur moyenne 〈𝑥〉 et la moyenne quadratique 〈𝑥 2 〉 de la position de la particule.
5) En déduire l’écart-quadratique moyen Δx et le comparer avec la largeur à mi-hauteur de la densité de
probabilité.
6) Que peut-on dire de l’écart-quadratique moyen de l’impulsion dans cet état ?
+∞ 2 −𝛼𝑥 2 𝜋
N.B. On donne ∫−∞ 𝑥 𝑒 𝑑𝑥 = √ 3
4𝛼

Exercice 2 : Evolution d’un paquet d’ondes gaussien :


On considère une particule libre de masse m décrite par le paquet d’ondes (à une dimension) défini par :
+∞
1
Ψ(𝑥, 𝑡) = ∫ 𝑔(𝑘)𝑒 𝑖[𝑘𝑥−𝜔(𝑘)𝑡] 𝑑𝑘
√2𝜋
−∞
1) Montrer que Ψ(𝑥, 𝑡) est solution de l’équation de Schrödinger.
Les fonctions ψ(x,0) et g(k,0) à l’instant t = 0 sont des gaussiennes données par :
1⁄4 𝑥2 1⁄4
2 − +𝑖𝑘 𝑥 𝑎2 𝑎2
ψ(𝑥, 0) = (𝜋𝑎2 ) 𝑒 𝑎2 0 et 𝑔(𝑘, 0) = (2𝜋) 𝑒𝑥𝑝 [− 4 (𝑘 − 𝑘0 )2 ]
a est homogène à une distance.
a) Représenter les allures de |Ψ(𝑥, 0)|2 et |𝑔(𝑘, 0)|2
b) Calculer le produit ∆𝑥∆𝑘 où ∆𝑥 et ∆𝑘 sont les largeurs à mi-hauteurs des 2 courbes.
2) L’expression du paquet d’ondes à l’instant t est donnée par :
−1⁄4
2 1⁄4 4ℏ2 𝑡 2 −𝑖𝜃⁄2 𝑖𝑘0 (𝑥−ℏ𝑘0 𝑡⁄2𝑚)
(𝑥 − ℏ𝑘0 𝑡⁄𝑚)2
Ψ(𝑥, 𝑡) = ( 2 ) (1 + 2 4 ) 𝑒 𝑒 𝑒𝑥𝑝 [− 2 ]
𝜋𝑎 𝑚 𝑎 𝑎 + 2𝑖ℏ𝑡⁄𝑚
a) Montrer que la probabilité de présence de la particule est indépendante du temps.
b) Calculer sa densité de probabilité.
c) Déterminer la largeur du paquet d’ondes à l’instant t : Δx(t), que peut-on dire de Δk(t). Commenter les
résultats.
d) Déterminer la vitesse du groupe vg.
3) Retrouver vg en considérant la relation de dispersion ω(k). Comparer vg à la vitesse de phase vφ et à la vitesse
v de la particule. Conclure

Exercice 3 : Particule dans un puits semi-infini


Une particule de masse m et d’énergie E est soumise à un potentiel V(x) semi-infini tel que :
+∞ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < −𝑎
𝑉(𝑥) = { 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 − 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 0
𝑉0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥>0
1) Tracer l’allure de V(x) ; V0 étant positif.
2) Dans la suite, on considère le cas où E < Vo.
a) Ecrire l’équation vérifiée par la fonction d’onde i (x) (i=1,2,3) et donner sa solution générale dans les 3
ℏ2 𝑘 2 ℏ2 ℏ2 𝑘02
zones. On introduira les constantes : 𝐸 = = 2𝑚 (𝑘02 − 𝑞 2 ) et 𝑉0 =
2𝑚 2𝑚
b) Commenter chaque terme de i (x)
c) Ecrire les conditions de continuité et les mettre sous la forme d’un système de 3 équations à 3 inconnues.
d) En déduire la condition de quantification de l’énergie de la particule.
3)
𝜑2 (𝑥) = 𝐴 sin 𝑘(𝑥 + 𝑎)
a. Montrer que la fonction d’onde d’un état localisé par le puits s’écrit :{
𝜑3 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑥⁄𝑥0
b. La solution met en évidence une longueur caractéristique xo, donner une interprétation physique de xo.
c. Retrouver la condition de quantification de l’énergie.
d. Montrer qu’aucun état lié n’existe pour des valeurs de Vo inférieure à un seuil que l’on exprimera.
4) On fait tendre maintenant Vo vers l’infini
a. Que deviennent ρ(x) la densité de probabilité dans la région 3 et la longueur xo.
b. Montrer que l’énergie de la particule est quantifiée.

Exercice 4 : Particule dans un puits carré et fini (CF 21/22)


Une particule de masse m et d’énergie E est soumise à un potentiel U(x) symétrique défini par :

𝑈0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < −𝑎⁄2 𝑅é𝑔𝑖𝑜𝑛 1


𝑈(𝑥) = {0 𝑠𝑖 −𝑎⁄2 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎⁄2 𝑅é𝑔𝑖𝑜𝑛 2
𝑈0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 𝑎⁄2 𝑅é𝑔𝑖𝑜𝑛 3
1) Dans la suite, on considère le cas 0 < 𝑈0 < 𝐸
a. Tracer l’allure de U(x) et indiquer l’énergie E sur le graphe.
b. Ecrire l’équation de Schrödinger indépendante du temps dans chacune des régions. On désigne par
𝜑𝑖 (𝑥) la fonction d’onde dans la région i ; (i=1, 2, 3).
c. Sachant que les solutions sont de la forme :
𝜑1 (𝑥) = 𝐴1 𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵1 𝑒 −𝑖𝑘1𝑥
𝜑2 (𝑥) = 𝐴2 𝑒 𝑖𝑘2𝑥 + 𝐵2 𝑒 −𝑖𝑘2𝑥
Donner les expressions de k1 et k2 en fonction des données du problème.
d. Montrer que : 𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 𝑖𝑘1 𝑥
𝐴
2) Sachant que le rapport 𝐴1 est donné par :
3
𝐴1 𝑒 𝑖𝑘1 𝑎
= {2𝑖(𝑘12 + 𝑘22 ) sin(𝑘2 𝑎) + 4𝑘1 𝑘2 cos(𝑘2 𝑎)}
𝐴3 4𝑘1 𝑘2
a. Définir le coefficient de transmission T et montrer qu’il est donné par :
(2𝑘1 𝑘2 )2
𝑇=
(2𝑘1 𝑘2 )2 + 𝜆 sin2 (𝑘2 𝑎)
On explicitera λ en fonction de k1 et k2.
b. En déduire l’expression du coefficient de réflexion R.
c. Pour quelles valeurs de a la transmission est totale.
d. Application numérique
Calculer les probabilités de réflexion et de transmission pour un électron d’énergie
π
E = 2 U0 et pour a = 2k . Commenter
2
Corrigé
Exercice 1)
+∞ +∞ 2
1) La normalisation de la fonction d’onde ∫−∞ |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = |𝐴|2 ∫−∞ 𝑒 −𝑚𝜔𝑥 ⁄ℏ 𝑑𝑥  𝐴 𝑒𝑛 𝑚−1⁄2
𝑚𝜔 1⁄4
𝐴=( )
𝜋ℏ
2) 𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥)𝑒 −𝑖𝐸𝑡⁄ℏ sa densité de probabilité |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 = |𝜑(𝑥)|2 est indépendante du temps. Il s’agit
ℏ𝜔
d’un état stationnaire. L’énergie associée est 𝐸 = 2 .
𝑚𝜔𝑥 2
3) φ(𝑥) = 𝐴𝑒𝑥𝑝 (− ) est solution de l’équation de Schrödinger stationnaire
2ℏ
𝐻φ(𝑥) = 𝐸φ(𝑥)
ℏ2 𝑑2 φ(𝑥)
− + 𝑉(𝑥)φ(𝑥) = 𝐸φ(𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
ℏ2 ℏ𝜔 𝑚𝜔2 𝑥 2
− 𝜑"(𝑥) = ( − ) 𝜑(𝑥) = (𝐸 − 𝑉(𝑥))𝜑(𝑥)
2𝑚 2 2
𝑚𝜔 2 𝑥 2
𝑉(𝑥) = il s’agit d’un oscillateur harmonique à une dimension
2

+∞ +∞ 2 ⁄ℏ
4) 〈𝑥〉 = ∫−∞ 𝑥|𝜓(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = |𝐴|2 ∫−∞ 𝑥𝑒
⏟ −𝑚𝜔𝑥 𝑑𝑥 = 0
𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
+∞ +∞
2 ⁄ℏ ℏ
〈𝑥 2 〉 = ∫ 𝑥 2 |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = |𝐴|2 ∫ 𝑥 2 𝑒 −𝑚𝜔𝑥 𝑑𝑥 =
2𝑚𝜔
−∞ −∞

5) L’écart-quadratique est ∆𝑥 = √〈𝑥 2 〉 − 〈𝑥〉2 = √〈𝑥 2 〉 = y



1

2𝑚𝜔
|𝜓(Δ𝑥, 𝑡)|2 2
2
= 𝑒 −𝑚𝜔Δ𝑥 ⁄ℏ = 𝑒 −1⁄2
|𝜓(0, 𝑡)|
x
ℏ e-1/2
Δ𝑥 = √
2𝑚𝜔
Cette définition à l’avantage de coïncider avec l’écart- x
quadratique moyenne

𝑚𝜔ℏ
6) Principe d’incertitude d’Heisenberg : Δ𝑃𝑥 ≥ √ 2

Exercice 2

1) 𝜓(𝑥, 𝑡) est une combinaison linéaire d’ondes plane solution de l’équation de Schrödinger dépendante du
temps.
Pour une particule libre V(x) = 0
𝜕𝜓(𝑥,𝑡) ℏ2 𝜕2 𝜓(𝑥,𝑡)
On a : 𝑖ℏ = − 2𝑚
𝜕𝑡 𝜕𝑥 2
+∞
𝜕 1
iℏ ψ(𝑥, 𝑡) = ∫ (ℏ𝜔)𝑔(𝑘)𝑒 𝑖[𝑘𝑥−𝜔(𝑘)𝑡] 𝑑𝑘 (1)
𝜕𝑡 √2𝜋
−∞
+∞
2 2
ℏ 𝜕 𝜓(𝑥, 𝑡) 1 ℏ2 𝑘 2
− = ∫ ( ) 𝑔(𝑘)𝑒 𝑖[𝑘𝑥−𝜔(𝑘)𝑡] 𝑑𝑘 (2)
2𝑚 𝜕𝑥 2 √2𝜋 2𝑚
−∞
ℏ2 𝑘 2
(1) = (2)  ℏ𝜔 = relation de dispersion d’une particule libre.
2𝑚
2)
a.
|𝜓(𝑥, 0)|2

|𝑔(𝑘, 0)|2
x
e-1/2
x
k
e-1/2
|𝜓(Δ𝑥,𝑡)|2 2 ⁄𝑎2 𝑎 k
b. |𝜓(0,𝑡)|2
= 𝑒 −2Δ𝑥 = 𝑒 −1⁄2 ∆𝑥 = 2
ko
|𝑔(𝑘𝑜 +Δ𝑘,0)|2 −𝑎2 Δ𝑘 2 ⁄2
|𝑔(𝑘𝑜 ,0)|2
=𝑒 = 𝑒 −1⁄2 
1
∆𝑘 = 𝑎
1
∆𝑥∆𝑘 =
2

3)
a. Le paquet d’onde à l’instant t est donné par :
1⁄4 𝑎2
+∞
1 𝑎2 (𝑘−𝑘0 )2 −𝑖𝜔𝑡
Ψ(𝑥, 𝑡) = ∫ 𝑔(𝑘, 𝑡)𝑒 𝑖𝑘𝑥 𝑑𝑘 avec 𝑔(𝑘, 𝑡) = (2𝜋) 𝑒− 4 𝑒
√2𝜋 −∞
En utilisant l’égalité de Bessel-Parseval :
+∞ +∞ +∞

∫ |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = ∫ |𝑔(𝑘, 𝑡)|2 𝑑𝑘 = ∫ |𝑔(𝑘, 0)|2 𝑑𝑘


−∞ −∞ −∞
La probabilité de présence de la particule est indépendante du temps
Ou bien :
−1⁄2
2
2 1⁄2 4ℏ2 𝑡 2 (𝑥 − ℏ𝑘0 𝑡⁄𝑚)2
|Ψ(𝑥, 𝑡)| = ( 2 ) (1 + 2 4 ) 𝑒𝑥𝑝 [−2𝑎2 4 ]
𝜋𝑎 𝑚 𝑎 𝑎 + (2ℏ𝑡⁄𝑚)2
+∞ −1⁄2
2
2 1⁄2 4ℏ2 𝑡 2 𝜋𝑎2 4ℏ2 𝑡 2
∫ |𝜓(𝑥, 𝑡)| 𝑑𝑥 = ( 2 ) (1 + 2 4 ) √ (1 + 2 4 ) = 1
𝜋𝑎 𝑚 𝑎 2 𝑚 𝑎
−∞

b. La densité de probabilité est :


−1⁄2
2 1⁄2 2ℏ𝑡 2 2
(𝑥 − ℏ𝑘0 𝑡⁄𝑚)2
|Ψ(𝑥, 𝑡)| = ( 2 ) (1 + ( 2 ) ) 𝑒𝑥𝑝 [−2𝑎2 ]
𝜋𝑎 𝑚𝑎 𝑎4 + (2ℏ𝑡⁄𝑚)2
Une gaussienne centré en 𝑥 = ℏ𝑘0 𝑡⁄𝑚

c. La densité de probabilité est :


1⁄2 −1⁄2
2 2ℏ𝑡 2 (𝑥−ℏ𝑘 𝑡⁄𝑚)2
|Ψ(𝑥, 𝑡)|2 = ( 2 ) (1 + (𝑚𝑎2 ) ) 𝑒𝑥𝑝 [−2𝑎2 𝑎4 +(2ℏ𝑡
0
] = Ae𝑥𝑝[−𝛽(𝑥 − 𝑥0 )2 ]
𝜋𝑎 ⁄𝑚)2
Une gaussienne centré en 𝑥0 = ℏ𝑘0 𝑡⁄𝑚
2𝑎2
avec 𝛽 = 𝑎4 +(2ℏ𝑡⁄𝑚)2
|𝜓(𝑥0 + Δ𝑥, 𝑡)|2 −𝛽Δ𝑥 2
(Δ𝑥)2
= 𝑒 = 𝑒𝑥𝑝 [−2𝑎 2
] = 𝑒 −1⁄2
|𝜓(𝑥0 , 𝑡)|2 𝑎4 + (2ℏ𝑡⁄𝑚)2
(Δ𝑥)2 1 𝑎4 +(2ℏ𝑡 ⁄𝑚)2 𝑎2 2ℏ𝑡 2
2𝑎2 𝑎4+(2ℏ𝑡⁄𝑚)2 = 2  (Δ𝑥)2 = = [1 + (𝑚2𝑎2 ) ]
4𝑎2 4
𝑎 2ℏ𝑡 2
Δ𝑥 = √ 1+( )
2 𝑚2𝑎2
Pour t < 0, le paquet d’onde se propage en diminuant de largeur, à t = 0 x passe par un minimum
xo = a/2. Pour t>0 le paquet d’onde s’étale à nouveau en se propageant.
|𝑔(𝑘, 𝑡)|2 = |𝑔(𝑘, 0)|2  k(t) = k(0) = 1/2

La dispersion en impulsion Δ𝑃 = ℏ∆𝑘 = 2 ne varie pas au cours du temps.

Mais en doit avoir Δ𝑥Δ𝑃 ≥ 2
ce qui impose une limite inférieur à x

|Ψ(𝑥, 𝑡)|2
t=0 x(t)

t = -t1 t = t1

t
O
-vgt1 0 vgt1 x=vgt
−1⁄4 2
2 1⁄4 4ℏ2 𝑡 2 −𝑖𝜃⁄2 𝑖𝑘0 (𝑥−𝑣𝜑 𝑡)
(𝑥 − 𝑣𝑔 𝑡)
Ψ(𝑥, 𝑡) = ( 2 ) (1 + 2 4 ) 𝑒 𝑒 𝑒𝑥𝑝 [− 2 ]
𝜋𝑎 𝑚 𝑎 𝑎 + 2𝑖ℏ𝑡⁄𝑚
ℏ𝑘𝑜
Avec 𝑣𝑔 = .
𝑚

4) D’après la relation de dispersion d’une particule libre on a :


ℏ𝑘𝑜2 𝑑𝜔 ℏ𝑘𝑜 𝜔 ℏ𝑘𝑜
𝜔= et 𝑣𝑔 = 𝑑𝑘 = 𝑣𝜑 = 𝑘 =
2𝑚 𝑜 𝑚 𝑜 2𝑚

Exercice 3
1)

V(x)

V0
E
1 2
3
-a
O

2)
a. Equation de Schrödinger stationnaire :
𝑑2 𝜑(𝑥) 2𝑚
+ 2 (𝐸 − 𝑉(𝑥))𝜑(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
Région 1 :
V(x) = +  𝜑1 (𝑥) = 0

Région 2 :
2𝑚
V(x) = 0 < E  𝜑2 (𝑥) = 𝐴2 𝑒 𝑖𝑘𝑥 + 𝐵2 𝑒 −𝑖𝑘𝑥 avec 𝑘2 = 𝐸
ℏ2
Région 3 :
2𝑚
V(x) = V0 > E  𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 −𝑞𝑥 + 𝐵3 𝑒 𝑞𝑥 avec 𝑞2 = (𝑉0 − 𝐸)
ℏ2
𝑒 𝑞𝑥 →+∞
𝑥→+∞
 B3 = 0 donc 𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 −𝑞𝑥

b. 𝜑2 (𝑥) est la superposition d’une onde progressive 𝐴2 𝑒 𝑖𝑘𝑥 et d’une onde régressive 𝐵2 𝑒 −𝑖𝑘𝑥 .
𝜑3 (𝑥) est une onde évanescente.

c. Continuité de 𝜑(𝑥) en x = - a.
𝜑1 (−𝑎) = 𝜑2 (−𝑎)  0 = 𝐴2 𝑒 −𝑖𝑘𝑎 + 𝐵2 𝑒 𝑖𝑘𝑎

continuité de 𝜑(𝑥) en x = 0.
𝜑 (0) = 𝜑3 (0) 𝐴2 + 𝐵2 = 𝐴3
{ 2′ ′  {
𝜑2 (0) = 𝜑3 (0) 𝑖𝑘(𝐴2 − 𝐵2 ) = −𝑞𝐴3
La particule ne peut pas se trouver à . Elle est localisée dans l’espace. On parle d’états liés.
𝑒 −𝑖𝑘𝑎 𝐴2 + 𝑒 𝑖𝑘𝑎 𝐵2 + 0 ∙ 𝐴3 = 0 𝑒 −𝑖𝑘𝑎 𝑒 𝑖𝑘𝑎 0 𝐴2 0
{ 𝐴2 + 𝐵2 − 𝐴3 = 0 soit ( 1 1 −1) (𝐵2 ) = (0)
𝑖𝑘𝐴2 − 𝑖𝑘𝐵2 + 𝑞𝐴3 = 0 𝑖𝑘 −𝑖𝑘 𝑞 𝐴3 0

𝑒 −𝑖𝑘𝑎 𝑒 𝑖𝑘𝑎 0 −𝑖𝑘𝑎


d. | 1 1 −1| = 0 = |𝑒 𝑒 𝑖𝑘𝑎 | + 𝑞 |𝑒 −𝑖𝑘𝑎 𝑒 𝑖𝑘𝑎 | = −2𝑖(𝑘 cos(𝑘𝑎) + 𝑞 sin(𝑘𝑎))
𝑖𝑘 −𝑖𝑘 𝑞 𝑖𝑘 −𝑖𝑘 1 1
𝑘 𝑘 √2𝑚𝑉0 √2𝑚𝐸
tan(𝑘𝑎) = − 𝑞 = − avec 𝑘0 = >𝑘=
ℏ ℏ
√𝑘02 −𝑘 2

tg(ka)
−𝑘
√𝑘02 − 𝑘 2

𝜋 3𝜋 5𝜋
2 𝜋 2𝜋 k
2 2

3)
a. Continuité de 𝜑(𝑥) en x = - a.
𝜑1 (−𝑎) = 𝜑2 (−𝑎)  𝐵2 = −𝐴2 𝑒 −2𝑖𝑘𝑎
𝜑2 (𝑥) = 𝐴2 𝑒 𝑖𝑘𝑥 + 𝐴2 𝑒 −𝑖𝑘(𝑥+2𝑎) = 𝐴2 𝑒 −𝑖𝑘𝑎 (𝑒 𝑖𝑘(𝑥+𝑎) − 𝑒 −𝑖𝑘(𝑥+𝑎) ) = 𝐴 sin 𝑘(𝑥 + 𝑎)
1
𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 −𝑞𝑥 = 𝐶𝑒 −𝑥⁄𝑥0 avec C = A3 et 𝑥0 = 𝑞

1
b. 𝑥0 = 𝑞 est la portée de l’onde évanescente : profondeur de pénétration de l’onde dans la région 3.
c. 𝜑2 (0) = 𝜑3 (0)  𝐴 sin(𝑘𝑎) = 𝐶 (1)
𝜑2′ (0) = 𝜑3′ (0)  𝐴𝑘 cos(𝑘𝑎) = −𝑞𝐶 (2)
𝑘 𝑘
(1)/(2)  𝑡𝑎𝑛(𝑘𝑎) = − 𝑞 = −
√𝑘02 −𝑘 2
𝜋 𝑘
d. Si 2𝑎 > 𝑘0 > 𝑘 > 0 on a tan 𝑘𝑎 > 0 mais − <0  On n’a pas d’état lié
√𝑘02 −𝑘 2
𝜋 2 ℏ2 𝜋 2 ℏ2
Le seuil de V0 est 𝑉0 > 8𝑚𝑎2
8𝑚𝑎2

4) a. 𝑉0 → +∞ ⟹ 𝑞 → +∞ 𝑒𝑡 𝑥0 → 0 alors 𝜑3 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑥⁄𝑥0 = 0


𝜌(𝑥) = |𝜑3 (𝑥)|2 = 0

𝑘 𝜋 2 ℏ2
b. tan(𝑘𝑎) = − 𝑞 = 0  𝑘𝑎 = 𝑛𝜋 et 𝐸𝑛 = 2𝑚𝑎2 𝑛2

Exercice 4 : Particule dans un puits carré et fini

1) a)

−ℏ2 𝑑2
a) 𝜑𝑖 (𝑥) + 𝑈(𝑥)𝜑𝑖 (𝑥) = 𝐸𝜑𝑖 (𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
−ℏ2 𝑑2
𝜑1 (𝑥) + 𝑈0 𝜑1 (𝑥) = 𝐸𝜑1 (𝑥) pour i = 1
2𝑚 𝑑𝑥 2
−ℏ2 𝑑2
𝜑3 (𝑥) = 𝐸𝜑2 (𝑥) pour i = 2
2𝑚 𝑑𝑥 2
−ℏ2 𝑑2
𝜑3 (𝑥) + 𝑈0 𝜑3 (𝑥) = 𝐸𝜑3 (𝑥) pour i = 3
2𝑚 𝑑𝑥 2

2𝑚(𝐸−𝑈0 ) 2𝑚𝐸
b) 𝑘1 = √ et 𝑘2 = √
ℏ2 ℏ2
c) La solution générale dans la région 3 est : 𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵3 𝑒 −𝑖𝑘1𝑥
Pas d’obstacle dans la région 3  B3 = 0 donc 𝜑3 (𝑥) = 𝐴3 𝑒 𝑖𝑘1 𝑥

2)
𝐴1 𝑒 𝑖𝑘1 𝑎
= {2𝑖(𝑘12 + 𝑘22 ) sin(𝑘2 𝑎) + 4𝑘1 𝑘2 cos(𝑘2 𝑎)}
𝐴3 4𝑘1 𝑘2
𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 𝐴 2 v𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 𝐴 2 ℏ𝑘1 ⁄𝑚
a. 𝑇 = = |𝐴3 | = |𝐴3 |
𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 1 v𝑖𝑛𝑐𝑖 1 ℏ𝑘1 ⁄𝑚
(2𝑘1 𝑘2 )2
𝑇=
((𝑘12 + 𝑘22 )2 sin2 (𝑘2 𝑎) + (2𝑘1 𝑘2 )2 cos2 (𝑘2 𝑎))
(2𝑘1 𝑘2 )2
𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝑇 = 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜆 = (𝑘12 − 𝑘22 )2
((2𝑘1 𝑘2 )2 + (𝑘12 − 𝑘22 )2 sin2 (𝑘2 𝑎))
b.
(𝑘12 − 𝑘22 )2 sin2(𝑘2 𝑎)
𝑅 = 1−𝑇 =
((2𝑘1 𝑘2 )2 + (𝑘12 − 𝑘22 )2 sin2 (𝑘2 𝑎))

c. Transmission totale, soit T =1 (ou R= 0) donc sin2 (𝑘2 𝑎) = 0


𝑛𝜋
et par suite : 𝑎 = 𝑘
2

2𝑚 2𝑚 2
d. 𝑘1 𝑘2 = √(𝐸 − 𝑈0 )𝐸 et (𝑘12 − 𝑘22 )2 sin2 (𝑘2 𝑎) = ( 2 ) 𝑈02 sin(𝑘2 𝑎)
ℏ2 ℏ
(2𝑘1 𝑘2 )2 4(𝐸 − 𝑈0 )𝐸 8
𝑇= 2 2 2 2 2
= 2 = = 0,89
((2𝑘1 𝑘2 ) + (𝑘1 − 𝑘2 ) sin (𝑘2 𝑎)) 4(𝐸 − 𝑈0 )𝐸 + 𝑈0 9
➔ R=0,11
Commentaire : Sur 100 électrons incidents 11 seront réfléchis

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