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Electronique numérique I
SMP S6
H. EL KAFSSAOUI
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
I- Systèmes de numération
Le système de numération binaire est le plus important de ceux utilisés dans les
circuits numériques, sans négliger l’importance des autres systèmes. Le système décimal
revêt de l’importance en raison de son acceptation universelle pour représenter les
grandeurs du monde courant.
De ce fait, il faudra parfois que des valeurs décimales soient converties en valeur
binaire avant d’être introduites dans le circuit numérique. Par exemple, lorsque vous
composer un nombre décimal sur votre ordinateur (ou sur votre calculatrice), les circuits
interne convertissent ce nombre décimal en valeur binaire.
De même, il y aura des situations où des valeurs binaires données par un circuit
numérique devront être converties en valeur décimale pour qu’on puisse les lire. Par
exemple, votre ordinateur calcule la réponse à un problème au moyen du système
binaire puis converti les réponses en des valeurs décimales avant de les afficher.
Soit encore
1
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Le nombre 2857 est écrit dans le système de numération décimal ou encore système à
base 10.
N a n b n a n 1 b n 1 ......... a 0 b 0 a 1 b 1 a 2 b 2 .................
Exemple :
Avec :
4 3 2 1 0 -1 -2 -3 Rang
On note que le chiffre 4 est celui qui a le poids le plus élevé (MSB) et le chiffre -3 a le
poids le plus faible (LSB).
2
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Avec : 23 est le bit de poids le plus fort et 2-2 est le bit de poids le plus faible.
N a 2 avec 0 a 1 i 0
i n i
i 0 i i
Il existe deux autres systèmes de numération très utilisés dans les circuits numériques : les
systèmes à base 8 et à base 16 respectivement appelés système octal et système hexadécimal.
Pour chacun des systèmes binaire, octal et hexadécimal, l’ensemble des symboles possibles
est :
Exemples :
Le tableau ci-dessous montre les équivalences entre les systèmes binaire, octal, hexadécimal
et le décimal.
3
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Dans un système numérique, il peut arriver que trois ou quatre de ces systèmes de numération
cohabitent, d’où l’importance de pouvoir convertir un système dans un autre.
Quelques définitions :
4
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
N b a5 b 4 a 4 b 3 a3 b 2 a 2 b1 a1 a 0 bQ1 a 0
Q1 ba b
5
3
a 4 b 2 a3b1 a 2 a1 bQ2 a1
Q2 ba b
5
2
a 4 b1 a3 a 2 bQ3 a 2
Q3 ba5 b1 a 4 a3 bQ4 a3
Q4 ba5 a 4 bQ5 a 4
Q5 b.0 a5 b.0 a5
N (a5 a4 a3 a2 a1a0 ) b
Exemples d’application :
Tout nombre écrit dans une base b quelconque peut être transformée en son
équivalent décimal en additionnant les termes obtenus du produit de chaque chiffre par son
poids.
Exemples d’application :
5
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Exemples d’application :
4 7 2
(472)8= (100111010)2
6
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Exemples d’application :
9 F 2
(9F2)8 = (100111110010)16
Exemples d’application :
N=0,01010)2 en décimal
=0+0.25+0+0.0625+0=0.3125
N=20,4)10
Partie entière :
7
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
20)10= 10100)2
Partie fractionnaire :
0,4)10=0,0110)2
N=20,4)10=10100,0110)2
N=0,2143)10=0,001101101)2
Remarque : L’exemple a montré que cette conversion peut ne pas se terminer et par
conséquent, lorsqu’on s’arrête, on obtient une approximation de la représentation du nombre.
L’arithmétique binaire est essentielle dans tous les ordinateurs et d’autres types de
systèmes numériques. Pour comprendre le fonctionnement de ces appareils, on doit connaître
les fondements de l’addition, la soustraction, la multiplication et la division.
A B Somme Retenue
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
On écrit les nombres à additionner les uns sous les autres, on commence par additionner les
bits correspondant au plus petit poids, les 1 de retenue sont considérés comme de nouveau bits
et additionnés avec ceux de la colonne de poids juste supérieur.
Exemples :
8
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
110101+101100=1100001
101110011111001+110111101010110=1100110001001111
10111,01101+11001,00111=110000,10100
Remarque : Il n’est pas nécessaire d’étudier des additions ayant plus de deux nombres
binaires, car dans tous les systèmes numériques les circuits qui additionnent ne traitent pas
plus de deux nombres à la fois. On additionne les deux premiers et la somme est additionnée
au troisième nombre et ainsi de suite (ce n’est pas un inconvénient, puisque les machines
numériques moderne peuvent réaliser une opération d’addition en moins d’une
microseconde).
A B Soustraction Retenue
0 0 0 0
0 1 1 1
1 0 1 0
1 1 0 0
Exemples :
1011011-101111=101100
1001011-101111=011100
1111-0111= -1000
9
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
A B Multiplication
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Exemples :
101101 * 101=11100001
1101101*1010011=10001101010111
Exemples :
1001/11=011
L’addition binaire est l’opération arithmétique la plus importante dans les systèmes
numériques. Comme nous le verrons, les opérations de soustraction, de multiplication et de
division effectuées par les ordinateurs ne sont essentiellement que des variantes de l’opération
d’addition.
Comme les systèmes numériques traitent aussi les nombres négatifs que les nombres
positifs, une certaine convention est adoptée pour représenter le signe du nombre (+ ou -).
10
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Généralement, un autre bit appelé bit de signe est ajouté au nombre. La convention consiste à
attribuer au nombre positif le bit de signe 0 et au nombre négatif le bit de signe 1.
Exemples :
0 ou 1 0 0 1 1 0 0 1
Bit de signe
Grandeur
Bien que cette notation signe-grandeur soit directe, les calculateurs numériques n’y ont
généralement pas recours, en raison de la complexité des circuits qui matérialisent cette
notation d’où l’utilisation dans ces machines de la notation en complément à deux pour
représenter les nombres signés.
Exemples :
11
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Exemple :
N=1011 24=10000
CV(1011)=10000-1011=0101
CV(1011)= 24-1011=0101
Exemple :
01100010 complément à 1
01100011 complément à 2
Exemples :
12
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Application :
0 0 1 0 0 1 1 1
1 0 1 0 0 1 1 1
La notation en complément à 1 :
1 1 0 1 1 0 0 0
Bit de signe
Complément à 1
La notation en complément à 2 :
1 1 0 1 1 0 0 1
Bit de signe
Complément à 2
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Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Exemple :
N=252415711
Mantisse Exposant 9
32 bits
N=1011010010001
Pour un nombre signé en complément à 2, l’échelle des valeurs est – (2n-1) à + (2n-1-1). Pour
un exposant de 8 bits [-128,127].
1011010010001=1,011010010001 212
14
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
S E F
0 10001011 01101001000100000000000
Voyant maintenant comment évaluer un nombre binaire déjà écrit en notation à virgule
flottante. L’approche générale pour déterminer la valeur d’un nombre à virgule flottante est
exprimée par la formule suivante :
Exemple :
1 10010001 10001110001000000000000
N = 1100011100010000000
Comme la notation en complément à deux est la plus couramment utilisée dans les
ordinateurs et les systèmes à microprocesseurs pour la représentation des nombres binaires
signés, nous allons étudier des opérations arithmétiques utilisant cette notation.
15
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Si A B :
Exemple :
9 1 1001
5 0 1011
4 1 0 0100
dépassement de capacitéde2 n
La soustraction se ramène donc à une addition dans laquelle on néglige la retenue qui apparaît
comme le bit de poids 2n.
Si A B
On a :
Exemple :
9 1 1001
15 0 1011
1010 est le complément à 2 de -6
6 1 1010
16
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Etudiant chaque cas séparément en utilisant des exemples comportant des nombres signés de
8 bits. Les équivalences décimales sont également illustrées.
Remarquez que les bits de signe sont 0 et que celui de la somme est aussi 0, ce qui indique un
nombre positif. Il faut que le cumulande et le cumulateur aient le même nombre de signe.
17
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
+5 + 0101 1 0 0101
Retenue ignorée
D’après l’addition codée, on remarque qu’il y a un report ignoré au moment de l’addition des
bits de poids le plus fort avec les bits de signes d’où la somme finale de 00101, soit le nombre
décimal + 5.
Soit l’addition de -9 et + 4.
-5 - 0101 1 1011
Le résultat de cette addition codée est le complément à 2 du résultat final qui est 1 0101
Soit l’addition de – 9 et - 4
18
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Retenue ignorée
Soi -9 et +9
0 0000 1 0 0000
Retenue ignorée
Remarque : Dans un ordinateur, les nombres négatifs sont stockés sous forme de complément
à 2.
Les nombres négatifs sont représentés par leur complément à 1. Les quatre cas
étudiés précédemment peuvent se présenter.
19
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
+7 0111 1 0 0110
----------
0 0111
Le résultat est obtenu en ajoutant la retenue de la somme des bits de poids le plus fort aux bits
de signe. La retenue de cette opération est ajoutée aux bits de poids plus faible du résultat de
l’addition.
-8 0111 1 0 0111
20
Chapitre I Système de Numération et Arithmétique binaire
Le résultat de cette addition est le complément à 1 du résultat final qui est 1 1000.
Soit l’addition de -5 et -2
-7 - 0111 1 1 0111
----------
1 1000
21
Chapitre II Codes Numériques
Codes Numériques
Introduction
Il existe de nombreux codes spécialisés utilisés dans les systèmes numériques.
Certains sont strictement numériques, comme le code DCB, alors que d’autres sont
alphanumériques utilisés pour représenter des nombres, des lettres, des symboles et des
instructions.
Parmi les codes adaptant le langage humain ou le langage machine, on distingue les codes
pondérés et les codes non pondérés.
8 4 2 1
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
10 1 0 1 0
22
Chapitre II Codes Numériques
8 4 2 1
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
Dans ce code chaque chiffre du nombre décimal doit être codé séparément par un groupe de 4
bits.
Exemple : 3684 s’écrit dans ce code 0011 0110 10000 0100
Les opérations arithmétiques dans ce code
Les opérations arithmétiques effectuées dans ce code sont plus compliquées qu’en binaire
naturel.
Exemple 1 :
471 0100 0111 0001
352 0011 0101 0010
----- ------ ------ ------
823 0111 1100 ? 0011
1 0110
------ ------ ------
1000 0010 0011
8 2 3
On rencontre ici un mot codé qui ne correspond pas à une valeur connue, il s’agit des six
représentations codées de quatre bits interdites ou non valides. Cette représentation est
apparue du fait qu’on additionne deux chiffres dont la somme dépasse 9. Pour résoudre ce
problème, on ajoute (6)10=(0110)2 à ce mot codé inconnu afin de prendre en considération le
23
Chapitre II Codes Numériques
fait qu’on saute six représentations codées non valides. Si un report est produit, il sera ajouté à
la somme des chiffres du rang suivant.
Exemple 2 :
9 1001
8 1000
---- --------
17 0001 0001
0000 0110
------ ------
0001 0111
1 7
Dans le cas où l’addition de deux chiffres donne un report, on ajoute une correction de
(0110)2 au résultat de la somme.
Règle :
Lorsque le résultat est inférieur à 9, on ne change pas le résultat ;
Lorsque le résultat est supérieur à 9, on ajoute 6 au résultat pour obtenir le résultat
exact.
Lorsqu’il y a une retenue, on ajoute également 6 au résultat obtenu même si la valeur
est inférieure à 9.
I-1-3 Code décimal binaire Aiken DCBA
C’est un code pondéré de poids 2, 4, 2, 1 et aussi autocomplémentaire à 9.
2 4 2 1
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 1 0 1 1
6 1 1 0 0
7 1 1 0 1
8 1 1 1 0
24
Chapitre II Codes Numériques
9 1 1 1 1
8 4 2 1
0 0 0 1 1
1 0 1 0 0
2 0 1 0 1
3 0 1 1 0
4 0 1 1 1
5 1 0 0 0
6 1 0 0 1
7 1 0 1 0
8 1 0 1 1
9 1 1 0 0
9 1100
+5 1000
----- ------
25
Chapitre II Codes Numériques
14 0001 0100
0011 0011
------ ------
100 0111
1 4
Dans une addition en BCD+3, si on a une retenue on ajoute le chiffre 3 codé en binaire au
résultat de l’addition.
Sans retenue
6 1001 22
+2 0101 +17
----- ----- -----
8 1110 39
1101
------
Débordement à éliminer 1 1011
Dans le cas où on n’a pas de retenue, on retranche le chiffre 3 au résultat de la somme, c'est-à-
dire on ajoute le complément à 2 du chiffre 3.La retenue de la somme est à rejeter.
I-2-2 Le code de Gray
Le code de Gray est un code non pondéré et ne convient pas aux calculs arithmétiques,
en ce sens qu’il n’y a pas de poids spécifiques qui correspondent aux positions des bits. Ce
code est caractérisé par le fait qu’en passant d’une combinaison à la suivante un seul bit
change de valeur, ce qui minimise les erreurs lors du codage.
Le tableau suivant illustre le code de Gray de 4 bits pour les nombres décimaux de 0 à 15
ainsi que leur équivalent en binaire.
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 1
3 0 0 1 0
4 0 1 1 0
5 0 1 1 1
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Chapitre II Codes Numériques
6 0 1 0 1
7 0 1 0 0
8 1 1 0 0
9 1 1 0 1
10 1 1 1 1
11 1 1 1 0
12 1 0 1 0
13 1 0 1 1
14 1 0 0 1
15 1 0 0 0
27
Chapitre II Codes Numériques
A chaque chiffre décimal correspond n élément binaire dont p sont à 1 et n-p sont à
zéro. Ainsi on peut savoir s’il y a une erreur de transmission on recevant un nombre de 1
différent de p.
I-2-3-1 Le code 2 parmi 5
Nombre décimal Codage 2 parmi 5
0 11000
1 00011
2 00101
3 00110
4 01001
5 01010
6 01100
7 10001
8 10010
9 10100
28
Chapitre II Codes Numériques
1 1000
0 1001
Détection d’une erreur : Le bit de parité permet la détection d’une erreur monobit- ou dans
un certains cas très rares, la détection d’une quantité impaire d’erreurs- mais ne peut vérifier
si un groupe comporte deux erreurs.
Supposons que désirons transmettre le code DCB 0101. Le total du code transmis, incluant le
bit de parité paire, est 0 0101
Supposons maintenant qu’une erreur se produit dans le troisième bit à partir de gauche- le 1
est devenu 0- tel que : 0 0001
Lorsque ce code est reçu, le circuit de contrôle de parité détermine qu’il ne comporte qu’un
seul 1-un total de 1 impair- alors qu’il devrait comporter un total de 1 pair. Par conséquent,
une erreur est indiquée.
I-2-5 Code ASC II: American standard code for Information Interchange
C’est un code alphanumérique universel utilisé dans la plupart des ordinateurs. La
plupart des claviers d’ordinateurs utilisent un standard basé sur le code ASC II. Ce code
comprend 128 caractères et symbole représentés par un code binaire de 7 bits. En réalité, il
s’agit d’un code à 8 bits dont le bit de poids le plus fort est toujours égal à 0. Ce code de 8 bits
correspond aux nombres hexadécimaux de 00 à …
29
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Introduction
Historique : George Boole, Philosophe et mathématicien Anglais, publia en 1847 un
essai sur les raisonnements logiques portant sur les propositions aux quelles les seules
réponses possibles sont 0 ou 1 : c’est l’algèbre de Boole.
L’ensemble des opérations découlant des ces propositions forme une structure mathématique,
donc une algèbre, appelée ‘‘Algèbre de Boole’’.
Ainsi on définit par variables logiques, un système simple dont le comportement peut
être caractérisé par deux états stables différents qui s’excluent mutuellement.
Exemple :
Etat passant ou bloqué d’une diode ou d’un transistor
Etat ouvert ou fermé d’un interrupteur
En électronique numérique, les états 0 et 1 seront les états de la tension en sortie des circuits
spécialement conçus pour ne fournir que deux états bien différenciés.
I. Lois et règles de l’algèbre de Boole
I-1. Postulats de l’algèbre de Boole
Une algèbre de Boole est un ensemble quelconque d’éléments à valeurs dans
l’ensemble {0,1}, sur lequel on définit :
Une égalité
L’addition ou somme logique (+, ou)
La multiplication ou produit logique (*, ET)
Une loi de complémentation : 1 0 ; 0 1
30
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
31
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
a 1 (a 1).1
(a 1)( a a )
a 1.a
aa
1
a.0 a.0 0
a.0 a.a
a.(0 a )
a.a
0
Adsorption :
Dans une somme booléenne, un terme absorbe ses multiples
Dans un produit booléen, un facteur absorbe tous les facteurs composés de
sommes qui le contiennent.
a a ba a
a.(a b) a
En effet :
a a.b a.1 ab
a.(1 b)
a.1
a
a.(a b) (a 0)( a b)
a 0b
a0
a
Nous allons étudier toutes les fonctions booléennes de 1 puis de 2 variables, nous
dégagerons de cet ensemble de fonctions celles qui présentent un intérêt pratique, nous en
donnerons la table de vérité et nous décrirons le rôle pratique de la fonction logique
correspondante.
II-2 Tables de vérité
Une table de vérité est un tableau qui représente des entrées (en colonne) et des états
binaire (0 /1, faux / Vrai, éteint / allumé, etc.). Une sortie, également représentée sous forme
de colonne, est la résultante des états d'entrée, elle-même exprimée sous forme d'état binaire.
Soit une fonction logique f des trois variables a, b et c :
f (a, b, c) a b c ab c abc
II-3 Les fonctions logiques à une seule variable binaire (une seule entrée)
2 2 4 fonctions.
1
33
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
f0 0 , f1 a , f2 a , f3 1
Le buffer :
Fonction booléenne : a
f (a) a
Table de vérité :
Logigrammes :
34
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Logigrammes :
regroupe d’une manière condensée les 16 tables de vérité qu’il est possible d’écrire avec deux
variables :
Parmi toutes ces fonctions, 6 présentent un intérêt évident. Nous allons donner pour chacune
de ces fonctions la table de vérité, les logigrammes et les propriétés essentielles justifiant leur
intérêt.
35
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Logigrammes :
Le produit logique f8
Logigrammes
36
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
La fonction OU-exclusif f6
La sortie d'une fonction OU exclusif (XOR) à deux entrées est dans l'état 1 si une entrée et
seulement une est dans l'état 1.
Fonction booléenne : (a, b)
y a b a b ab
Table de vérité :
Logigrammes :
Table de vérité :
37
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Logigrammes :
Logigrammes :
La fonction coïncidence f9
38
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
La fonction coïncidence (fonction XOR complémentée) à deux entrées est dans l’état 1 si
Table de vérité :
Logigrammes :
39
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Logigrammes :
Y A B AB
40
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Groupe OR, NO
L’opérateur qui manque AND, peut être obtenu de la façon suivante :
L’opérateur NAND
L’opérateur NAND constitue à lui seul un système logique complet car il permet de réaliser
les opérateurs fondamentaux : AND, OR, NO.
41
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
L’opérateur NOR
L’opérateur constitue lui aussi un système logique complet car il permet de réaliser les
opérateurs fondamentaux : AND, OR, NO.
42
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Une fonction booléenne peut être écrite sous la forme d’une somme ou sous forme
d’un produit.
Exemples:
F1 (b c d ) ab b(c d ) Somme
F2 (b c )(b c d )( a b) Produit
Une expression est dite canonique lorsque dans ses termes, toutes les variables existent
soit sous forme directe, soit sous forme complémentée.
Le théorème de Shannon établit que toute fonction booléenne de n variables peut se
mettre sous l’une ou l’autre des deux formes canoniques dites respectivement première et
deuxième forme canonique de Shannon.
IV-1 Première forme canonique de Shannon
Raisonnons avec deux variables binaires ; avec ces deux variables, on peut obtenir
quatre ‘‘Monomes’’ appelés mintermes qui s’écrivent : a b , a b, ab , ab .
La fonction peut s’écrire :
f (a, b) a b a b ab ab
Cette première forme canonique est aussi appelée forme .Elle permet la décomposition
d’une fonction en somme de produits.
IV-2 Deuxième forme canonique de Shannon
La seconde forme canonique de Shannon concerne la décomposition d’une fonction
booléenne en produit de sommes.
En raisonnant encore avec deux variables, on obtient : a b, a b, a b, a b .
La fonction peut s’écrire :
f (a, b) (a b)( a b)( a b )( a b )
Cette expression est aussi appelée .
Ces deux expressions d’une fonction sont uniques ; la première est appelée quelques fois
forme canonique disjonctives, la seconde, forme canonique conjonctive.
V- Expression d’une fonction logique déduite de sa table de vérité.
Lorsqu’une fonction est définie par sa table de vérité, la lecture de cette table donne
immédiatement l’expression de la fonction sous la première forme canonique.
Exemple :
Trois interrupteurs A, B, C commandent l’allumage d’une lampe L suivant la
condition suivante :
La lampe L s’allume si au moins deux interrupteurs sont activés.
43
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
Il suffit de lire chaque ligne où la fonction vaut 1 et de déterminer quel est, dans chacune de
ces lignes, le minterme correspondant : il suffit en suite de faire la somme des mintermes ainsi
déterminés :
L A BC AB C ABC ABC
VI- Théorème de DE MORGAN
Le théorème de DE MORGAN permet d’obtenir l’inverse d’une fonction booléenne.
VI-1 Inverse d’une somme logique
Le complémentaire d’une somme logique est égal au produit logique des
complémentaires des termes de la somme.
Exemple :
44
Chapitre III Algèbre de Boole & fonctions logiques
n n
D’une manière générale : Ai Ai
i 1 i 1
45
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
Maurice Karnaugh
Inventeur du diagramme de Karnaugh en
logique en 1953. Coinventeur des
premiers circuits logiques .
I- Table de Karnaugh
Le diagramme de karnaugh est un outil graphique qui permet de simplifier de manière
méthodique des expressions booléennes.
L’utilisation, de ces diagrammes produit l’expression de somme de produit (SDP) ou
de produit de somme (PDS) la plus simple possible.
I-1 Exemple de représentation graphique
46
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
Construisons un rectangle comportant 23=8 cases (trois variables), chacune d’elles correspond
à un minterme :
Soit à des cases qui seraient voisines si on rapprochait les bords parallèles qui limitent
le rectangle.
Soit à des cases symètriques par rapport aux frontières qui délimitent des carrés de
4*4 cases dans le cas d’un plus grand nombre de variables.
47
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
L'ordre des variables en abscisse ou en ordonnée n'a pas d'importance, seul est très
important le fait que lorsque l'on passe d'une case à la case adjacente, une seule variable
change.
Exemple :
Représentons la fonction f (a,b) = a . b "fonction ET" :
Nous voyons facilement que l'on a mis la valeur binaire que peut prendre la sortie à l'intérieur
de la case pour laquelle les variables ont la valeur portée en abscisse et en ordonnée.
f vaut 1 uniquement pour a = 1 et b = 1
Alors que pour deux variables, le tableau était carré, il est maintenant rectangulaire ; en effet,
nous avons représenté les variables bc sur une même colonne.
48
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
ab ab a(b b ) a
Elle est basée sur l'inspection visuelle de tableaux disposés de façon telle que deux cases
adjacentes en ligne et en colonne ne diffèrent que par l'état d'une variable et une seule.
49
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
50
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
Sur cette figure nous avons également matérialisé les trois groupements possibles : deux
groupements de quatre termes, dont un contenant les quatre coins, et un groupement de deux
51
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
52
Chapitre IV Simplification des fonctions logiques
Dans la simplification, on utilise certaines cases marquées X comme si elles contenaient des
‘‘1’’.La fonction clavier peut s’écrire : Clavier = P1+P2+P3
Si on n’utilise pas les états indéterminés, la fonction s’écrit alors :
_
Clavier P1 P2 P2 P3 P1 P2 P3
53
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
I- Circuit combinatoire
Un circuit est dit combinatoire ses sorties ne dépendent que des combinaisons
d’entrées et non pas aussi de ses états antérieurs. A chaque combinaison des variables
d’entrées correspond toujours une seule combinaison des fonctions de sortie. Le circuit ne
conserve pas en mémoire les états précédents.
Autrement dit, les états des fonctions de sortie sont définis par les combinaisons
d’états des variables indépendantes d’entrée.
54
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Expression qui traduit la fonction cherchée. Le logigramme de cette fonction est le suivant :
55
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
On remarque que les portes logiques ne sont pas les seuls éléments possibles pour réaliser le
circuit logique. Il existe sous forme de circuit intégré de nombreuses fonctions plus au moins
complexes qui conduisent souvent à des solutions simples.
Les circuits logiques que nous allons étudier sont :
Additionneur
Soustracteur
Décodeur
Codeur
Transcodeur
Comparateur
Multiplexeur
Démultiplexeur
Transcodage
III- Additionneur
Les additionneurs sont d’une grande importance non seulement dans les ordinateurs,
mais aussi dans un grand nombre de systèmes traitant des données numériques.
III.1- Demi-additionneur
Soient A et B les deux variables d’entrées représentant les bits à additionner, on a par
définition de l’addition binaire la table de vérité suivante :
Le circuit logique peut être réalisé à partir d’une porte AND et d’une porte OU-EXCLUSIF :
56
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Le circuit logique peut être réalisé à partir des portes AND et des portes OU-EXCLUSIF :
IV- Soustracteur
Il s’agit de concevoir un circuit combinatoire capable de soustraire un bit d’un autre
bit et capable de générer leur différence et leur retenue
IV.1 Demi-soustracteur
Soient A et B les deux variables d’entrées représentant les bits à soustraire, on a par définition
de la soustraction binaire la table de vérité suivante :
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Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
58
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
V- Les décodeurs
Un décodeur est un circuit à n entrées dites d’adresse et 2n sorties dont une seule est
active à la fois, son rang étant déterminé par la valeur binaire matérialisée par l’état des n
entrées.
En plus des n entrées, certains décodeurs possèdent une ou plusieurs entrées de validation. Par
exemple, pour une validation active au niveau bas : Si V=0 alors le décodage est active et si
V=1 les sorties sont inhibées. Ces entrées de validation permettent de grouper plusieurs
décodeurs afin d’augmenter l’amplitude du décodage.
On peut réaliser ce décodeur à partir des portes AND et d’inverseurs comme l’indique le
schéma ci-dessous :
59
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Les entrées sont appelées adresses car elles expriment en binaire le numéro décimal de la
sortie activée.
60
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Une sortie ne passe à 0 qu’au moment où son entrée correspondante DCBA est appliquée. Par
exemple, la sortie S5 ne devient au niveau bas que lorsque les valeurs sur les entrées sont
0101.
61
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Le circuit 74 155 est également très utilisé, c’est un double décodeur 2 vers 4. Les
décodeurs réalisant les mintermes de n variables sont utilisés par exemple dans le pilotage des
afficheurs ou dans le multiplexage d’une information.
D’une façon générale les décodeurs réalisent les mintermes de n variables. Ils sont
utilisés par exemple dans le pilotage des afficheurs, ou encore dans le démultiplexage des
informations.
62
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
On constate qu’un niveau logique 1 sur une seule entrée donne lieu en sortie à un code
binaire qui correspond à cette entrée.
On remarque aussi que A0 n’est pas connectée à aucune porte logique, puisque les
sorties de l’encodeur sont normalement à 000 quand aucune des entrées de A1 à A7 n’est au
niveau 1.
Ce circuit présente l’inconvénient de ne pas faire de différence entre le cas où aucune
entrée n’est active et celui où c’est l’entrée 0 qui est sollicitée. Pour résoudre ce problème, on
génère un signal supplémentaire de contrôle qui vaut 1 si l’une des 8 entrées passe au niveau
haut.
Dans un tel circuit rien n’est prévu en cas où plusieurs entrées seront activées
simultanément. Pour éviter toute ambiguïté on fait appel à un encodeur de priorité, les sorties
donnent alors, le rang de l’entrée active dont la priorité la plus élevée. Soit par exemple, les
deux entrées A5 et A6 sont active en même temps, la réponse donnée en sortie est 110 ( entrée
A6 ) .
63
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Le mot de sortie d’un codeur n’est pas toujours un chiffre binaire. Un codeur de clavier par
exemple, délivre la transcription en code ASCII du caractère alphanumérique correspondant à
la touche du clavier qui a été enfoncée.
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Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
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Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
S V ( B A D B AD BA D BAD )
0 1 2 3
Si V=0, S=0
Si V=1, multiplexage
Application
Soit une fonction de 4 variables logiques f définie comme :
f ( A, B, C, D) A C ACD BCD
Utiliser un multiplexeur 2 à 1 pour implanter cette fonction.
Parmi les différents types de multiplexeurs, nous distinguons ceux à 16 entrées, 1
sortie (74 150), ceux à 8 entrées, 1 sortie (74151), double multiplexeur à 2 fois 4 entrées de
données et 2 sorties (74 153) et quadriple multiplexeur à 4 fois 2 entrées de données et 4
sorties (74157).
66
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Les tables de vérité et les symboles du 74 150 et du 74 151 sont indiquées ci-dessous :
Le multiplexeur est utilisé pour l’aiguillage des informations, peut encore être utilisé dans la
conversion parallèle-série, dans les transmissions de l’information. Il peut être également
utilisé comme générateur de fonctions booléennes, et conduire à des schémas beaucoup plus
simples que ceux qui utilisent des portes logiques.
IX- Démultiplexeur
Le démultiplexeur (DEMUX) fonctionne de façon inverse à celle du multiplexeur. Le
démultiplexeur reçoit n entrées d’adresses et une entrée à acheminer vers l’une des 2n sorties
possibles. Les autres sorties sont inactives.
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Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Le circuit logique :
68
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Remarque : Les décodeurs peuvent être utilisés dans les applications de démultiplexage.
Application du démultiplexeur
Transmission numérique d’un point A vers un point B : le multiplexage et le
démultiplexage.
X- Comparateurs de mots
Soit deux nombres binaires A et B de 4 bits ; le comparateur doit fournir un niveau
haut sur une sortie de comparaison si A est supérieur à B ou si A égal à B ou si A est inférieur
à B.
Considérons le cas de deux nombres A et B de 1 bits : A0 et B0.
A0 et B0 sont égaux si : S3 A0 B0 A0 B0 A0 B0 =1 (c’est la fonction coïncidence).
A0 B0 : Si A0=1 et B0=0, Soit S1 A0 B0
A0 B0 : Si A0=0 et B0=1, Soit S 2 A0 B0
Le circuit logique :
X.1 Comparateur 74 85
69
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
Chaque bit de la représentation DCB est une fonction booléenne des 4 bits du code de départ.
Par exemple, A est donné en fonction de M N P Q par la table de Karnaugh ci-dessous (les X
indiquent les combinaisons qui ne figurent pas dans le code Aiken).
70
Chapitre V Fonctions combinatoires et circuits associés
71
Université Ibn Tofail Année Universitaire 2017/2018
Faculté des sciences
Dept de Physique
Kénitra.
Exercice 1 :
1/ Donner l’équivalent décimal du nombre maximum qu’il est possible d’exprimer avec 5 entiers a0,
a1, a2, a3, a4 compris entre 0 et b-1dans les systèmes de bases b=10, b=8 et b=2.
2/ Représenter les nombres décimaux suivants en base 2 (binaire naturel)
12710 ; 235410 ; 2710 ; 213,24510 ; 0,023410
3/ Donner l’équivalent décimal des nombres binaires suivants
10102 ; 110000012 ; 00101102 ; 101,001102 ; 1111,11112
Exercice 2 : Arithmétique binaire
Exercice 3:
Les octets A, B, C et D représentés ci-dessous sont signés.
1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 0 1 1
A
B
0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0
C D
1- Convertir en décimal
a. En utilisant le complément à 2,
b. En utilisant le complément à 1,
3- Supposons maintenant que ces quatre octets sont non signés et codés en binaire naturel.
1
a. Indiquer ceux parmi ces octets qui sont convertibles en code BCD et donner leurs équivalents
en décimal, justifier votre réponse.
b. Convertissez les octets A et D en code de gray.
Exercice 4
0 0 1 1 1 0 0 1
0 1 1 1 1 0 0 0
A B
2/ Donner l’équivalent binaire pur du nombre décimal 178. Dans un deuxième temps, codez en DCB
ce même nombre.
3/ Combien faut il de bits pour représenter un nombre décimal de 8 chiffres dans le code BCD.
4/ Dites quel avantage il y a à coder un nombre décimal en DCB ?Dites quels désavantages il y a.
5/ Déterminer la valeur du nombre suivant exprimé en notation à virgule flottante de précision simple.
1 10011100 10000101110100000000
2
Université Ibn Tofail Année Universitaire 2017/2018
Ecole Nationale des Sciences
Appliquées, Kénitra.
Série N° 2
Electronique Numérique I
SMP S6
Exercice 1 :
1
3. Simplifier Algébriquement l’équation F.
Exercice 3 :
Le schéma ci-dessous représente la réalisation d'une équation logique F(A,B,C,D)
Figure 1
4. Déterminer l’équation canonique de S.
5. Simplifier S par la méthode algébrique et graphique.
Exercice 5:
2
1) Compléter la remarque suivante « La sortie S vaut forcément …… lorsque D vaut …..
quelque soit l’état des entrées »
2) Déterminer l’équation logique de la sortie S en fonction des entrées.
3) A partir du logigramme, établir la table de vérité qui décrit le fonctionnement de S.
4) Donner l’équation logique de la sortie S(ABCD) sous sa deuxième forme canonique ( )
standard puis décimale. En déduire la première forme canonique ( ) décimale. (A=MSB et
D=LSB)
Exercice 6:
La figure 1 montre le schéma d'un circuit d'ouverture d'une serrure de sécurité en fonction
de 3 clefs binaires (A,B,C).
A S
Circuit
B
Logique
C
D'après le mode de fonctionnement, la serrure de sécurité (S) est ouverte si au moins 2 clefs
sont introduites.
3
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Ecole Nationale des Sciences
Appliquées, Kénitra.
Exercice 2:
Le conseil de gestion de l’école nationale des sciences appliquées de kénitra est
constitué de cinq membres :
Le directeur,
Le directeur adjoint,
Un représentant des enseignants,
Un représentant des administrateurs,
Un représentant des élèves ingénieurs.
Lors des réunions, les décisions sont prises à la majorité. Chaque membre, à l’exception du
directeur adjoint, dispose d’un interrupteur pour voter sur lequel il appuie en cas d’accord
avec le projet soumis au vote.
N.B : En cas d’égalité du nombre de voix, celle du directeur compte double.
1. Etablir la table de vérité de ce système,
2. Donner l’équation logique de ce système,
3. Simplifier en utilisnat la méthode graphique l’équation logique de ce système,
4. Réaliser le schéma logique de ce système.
Exercice 3
1
Si T1 ouvert et T2 fermé on affiche 2
Exercice 4
On désire réaliser un transcodeur 4 bits qui convertit un nombre sur 4 bits exprimé
dans le code binaire réfléchi en un même nombre mais exprimé dans le code binaire naturel.
E0 S0
E1 Transcodeur 4 bits S1
Binaire Binaire réfléchi / Binaire
réfléchi E2 Binaire naturel S2 naturel
E3 S3
S1 S0
Vin Vout
E3 E2 E1 E0
2
2 – Etablir les équations logiques des sorties S0, S1, Vout.
Exercice 6
Un distributeur de boissons permet de livrer au consommateur :
De l'eau seule (E),
Du cassis à l'eau (C),
De la menthe à l'eau (M).
Mais il ne doit pas livrer :
De la menthe seule,
Du cassis seul,
Du cassis et de la menthe sans eau ou avec eau.
Une pièce p doit être introduite avant son choix, sauf pour l'eau qui est gratuite. La façade du
distributeur comporte un bouton 'eau', un bouton 'menthe' et un bouton 'cassis' sur lequel il
faut appuyer selon son choix. Ces actions sont alors mémorisées par un dispositif interne. On
désignera respectivement par p, e, m, c ces actions mémorisées.
En cas de fausse manoeuvre, la pièce est rendue au bout d'une temporisation T (dont on ne
tiendra pas compte). Une fonction R (Restitution de la pièce) est déterminée à cette occasion.
3
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Faculté des sciences
Dept de Physique
Kénitra.
Exercice 2
F1 D CBA DC B A D C BA DC BA DC B A
F2 D C B A D CBA DC
Exercice 3
1- Vérifier son fonctionnement lorsque l’entrée de validation (‘‘strobe’’) est mise à zéro, puis à 1.
2- Monter que la mise en cascade de deux décodeurs à deux entrées indiquée sur la figure 2 permet de
réaliser un décodeur à trois entrées (8 sorties) grâce à l’entrée de validation.
1
Exercice 4
Exercice 5 :
La fonction Multiplexeur 2 vers 1 correspond à la définition donnée ci-dessous :
Si le signal de contrôle S vaut 0, alors le multiplexeur transmet le signal d’entré A vers la sortie Y.
Sinon , le multiplexeur transmet le signal d’entré B vers la sortie Y.
1. Après avoir établi la table de vérité puis le tableau de Karnaugh de cette fonction
multiplexeur, donner l’expression de sortie Y en fonction des entrées A et B et du signal de
sélection S,
2
Exercice 6: