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Corpus de poèmes

CYCLE 1 :
Deux mains, deux pieds Il faut six œufs pour mon omelette
Une main, Il y a deux œufs dans mon assiette
Deux mains C’n’est pas assez, c’n’est pas assez
Frappe des mains ! Il y a deux œufs dans mon assiette
Un pied, Donnez m’en deux Madame Poulette.
Deux pieds Il y a quatre œufs dans mon assiette
Tape des pieds ! C’n’est pas assez, c’n’est pas assez
Vers les maths PS ACCES Edition Il y a quatre œufs dans mon assiette
Donnez m’en deux Madame Poulette.
Il y a six œufs dans mon assiette
Les moustiques C’est bien assez, c’est bien assez
Trois petits moustiques Il y a six œufs dans mon assiette
M'ont piqué C’est bien assez pour mon omelette.
Un sur le front R Brissiaud
Un sur le nez
Et le troisième Les six petits ballons
Au bout du pied. Six jolis petits ballons
Trois petits boutons Avaient le ventre si rond
Ont poussé Que l’un fit « ploc »!
Un sur le front Et l’autre fit « bang » !
Un sur le nez Quatre jolis petits ballons
Et le troisième Avaient le ventre si rond
Au bout du pied. Que l’un fit « ploc » !
Me voilà toute défigurée Et l’autre fit « bang » !
C'est l'été. Deux jolis petits ballons
Avaient le ventre si rond
Que l’un fit « ploc » !
Les lapins copains Et l’autre fit « bang » !
Un petit lapin sur le chemin Plus de jolis petits ballons !
Rencontre un autre petit lapin d’après Corinne d’Albaud, Contemime
Deux petits lapins sont devenus copains.
Deux petits lapins sur le chemin
Rencontrent un autre petit lapin Ils étaient 5 dans le nid
Trois petits lapins sont devenus copains. Ils étaient 5 dans le nid,
Trois petits lapins sur le chemin et le petit dit:
Rencontrent un autre petit lapin "Poussez - vous, poussez -vous"
Quatre petits lapins sont devenus copains. Et l'un d'eux tomba du nid.
Quatre petits lapins sur le chemin Ils étaient 4 dans le nid,
Rencontrent un autre petit lapin et le petit dit:
J’ai cinq doigts sur ma main pour compter "Poussez - vous, poussez - vous"
Les petits lapins. Et l'un d'eux tomba du nid.
Un, deux, trois, quatre, cinq ! Ils étaient 3 dans le nid,
Premiers pas vers les maths, R.BRISSIAUD et le petit dit:
"Poussez - vous, poussez - vous"
Trois poules Et l'un d'eux tomba du nid.
Quand trois poules vont au champ, Ils étaient 2 dans le nid,
la première va devant, et le petit dit:
la deuxième suit la première, "Poussez - vous, poussez - vous"
la troisième vient la dernière. Et l'un d'eux tomba du nid.
Quand trois poules vont au champ, Il était seul dans le nid,
la première va devant. et le petit dit : "cui, cui, cui, je m’ennuie"
Exemples d’albums où l’on rencontre un lexique en rapport avec les mathématiques : (en prolongement)

Albums à compter
(lexique autour des nombres)

Ruth BROWN Norman JUNGE Eric CARLE Debbie TARBETT


Ed. Gallimard Jeunesse Ed. Ecole des Loisirs Ed. Mijade Ed. GRUND

Albums sur la mesure


(lexique autour des longueurs et des masses )

Holly KELLER Tomoko OHMURA Yuichi Kimura et Koshiro Ann TOMPERT


Hata
Ed. Kaléidoscope Ed. Ecole des Loisirs Ed. Didier Jeunesse Ed. Ecole des Loisirs

Albums sur la géométrie


(lexique autour des formes géométriques)

Jérôme RUILLIER Ellen STOLL WALSH Christian MERVEILLE et Manami fuchida


Josse GOFFIN
Ed. Bilboquet Ed. Mijade Ed. Mijade Ed. Ecole des Loisirs
CYCLE 2 et 3 :
Les aventures d’une famille de chats
Le chat brun, dans le salon
A beau tourner en rond,
Ça ne fait qu’un seul chat brun,
Une fois un, un.
Le chat fait la grimace,
Car il est furieux
De voir un autre chat dans la glace !
Une fois deux, deux.
Chat et chatte, heureux comme des rois,
Regardent leur petit qui boit,
Une fois trois, trois.
Les chats font semblant de se battre
Une fois quatre, quatre.
Puis, grimpés sur le toit de zinc,
Une fois cinq, cinq.
Ils pourchassent les souris,
Une fois six, six.
Et sautent après les alouettes, Zéro et les autres
Une fois sept, sept. Dix chiffres écrits sur un cahier,
Sur le toit, ils passent la nuit, Ils sont tous là, aucun ne manque.
Une fois huit, huit. Tous font les beaux et se pavanent,
Alors que leur bon lit d’étoffes, Fiers comme des papes, sauf Zéro,
Une fois neuf, neuf. Car chacun d'eux est quelque chose
En bas, les attend chez Clarisse, Même si Un n'est pas grand chose …
Une fois dix, dix. " Mais toi, Zéro, À quoi sers-tu ?
Jean TARDIEU Zéro c'est rien, c'est moins que Un !"
"Moi, je suis tout !" Répond Zéro
À cette bande de prétentieux.
Une soustraction gourmande "Je vous amène à la dizaine,
Jacques en a soustrait deux, À la centaine ou au millier,
Il en restait dix-huit. Seul je ne suis rien je le sais bien,
Julie en a enlevé trois, Mais une fois mis derrière vous,
Il en restait quinze. Je vous élève, je vous grandis,
Pierre en a retiré un Je vous conduis à l'infini.
Il en restait quatorze. Zéro est tout et rien sans vous.
Sophie en a prélevé deux Olivier Hénocque
Il en restait douze.
Luc en ôté sept, Le cube
Il en restait cinq. Le cube est très utile
Martine a pris les cinq derniers, quand on veut jouer aux dés
Il n’en reste plus... car c’est un solide
Soustraire, enlever, retirer, vraiment très régulier
Prélever, ôter ou prendre, Il est composé
Autant de verbes pour expliquer de six faces carrées
Ce qu’il est advenu de vingt bonbons parfaitement identiques
Abandonnés sur cette table... liées par les côtés
Olivier Hénocque six faces carrées
liées par les côtés
pour former douze arêtes
et huit jolis sommets.
Olivier Hénocque
Sans aucune hésitation La soirée du pianiste
Pour mesurer une fourmi, L’artiste est à son piano,
Une coccinelle, un papillon, Sa main droite joue en solo,
Sans aucune hésitation, Ses cinq doigts sont longs et fins
On s’adressera au millimètre. cinq fois un, cinq
Pour mesurer un cahier, Puis, des deux mains, il s’enhardit
Une trace de pied, un champignon, cinq fois deux, dix.
Sans aucune hésitation, Le piano tonne, hurle, grince,
On s’adressera au centimètre. cinq fois trois, quinze
Pour mesurer un éléphant, Un dernier accord, c’est la fin !…
Une marelle ou un avion, cinq fois quatre, vingt.
Sans aucune hésitation, Après le concert, le pianiste trinque,
On s’adressera au mètre. cinq fois cinq, vingt-cinq.
Pour mesurer une rivière, Puis, il rentre dans sa soupente,
Un océan, une région, cinq fois six, trente,
Sans aucune hésitation, Passe sa chemise en lin,
On s’adressera au kilomètre. cinq fois sept, trente-cinq
Olivier Hénocque Puis, sa tête devient dolente,
cinq fois huit, quarante...
Angle aigu Il dort déjà. Tout est éteint,
À défaut d'être cercle cinq fois neuf, quarante-cinq,
On pourrait se faire angle Sauf la Lune, qui se lamente,
Et, sinon vivre au calme. cinq fois dix, cinquante...
Attaquer l'entourage, Jean Tardieu
Se reposer ensuite
En rêvant de fermer Mesdames et messieurs..., je vous signale que je vais
L'autre côté toujours parler pour ne rien dire. (...)
Ouvert sur l'étranger. Mais, me direz-vous, si on parle pour ne rien dire, de
Eugène Guillevic quoi allons-nous parler ? Eh bien de rien ! De rien !
Car rien... ce n’est pas rien !
Deux droites parallèles - La preuve, c’est qu’on peut le soustraire.
Depuis longtemps s’aimaient. Exemple : Rien moins rien = moins que rien !
Nous, toucher, disaient-elles. Si l’on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut
Le pourrons nous jamais ? déjà quelque chose !
Messieurs les géomètres On peut acheter quelque chose avec rien !
Nous parlent d’infini ; En le multipliant !
C’est bien beau de promettre, Une fois rien... c’est rien !
Mais tant de kilomètres Deux fois rien... ce n’est pas beaucoup !
Ça donne le tournis ! Mais trois fois rien !... Pour trois fois rien, on peut déjà
Si le sort vous accable, acheter quelque chose... et pour pas cher !
Leur répondis-je alors, Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois
Rapprochez-vous, que diable, fois rien : Rien multiplié par rien = rien.
Rapprochez-vous encore ! Trois multiplié par trois = neuf.
Ma remarque opportune Cela fait : rien de neuf.
Leur fut d’un grand secours : Oui... Ce n’est pas la peine d’en parler !
Il n’en reste plus qu’une, Raymond Devos
Quel beau roman d’amour !
Jean-Luc Moreau Point
Je ne suis que le fruit peut-être
Le point A qui aimait le point B De deux lignes qui se rencontrent.
Un point A dans l’espace se sentait solitaire. Je n'ai rien..
Un point B dans l’espace cherchait un partenaire. On dit: partir du point
Le point A vit le point B: allait-il lui plaire? Y arriver
Il tendit une main vers B tout doucement. Je n'en sais rien...
B prit la main et sourit à A comme un amant. Mais qui
Ils ne se lâchèrent plus M'effacera ?
Et formèrent un segment. Eugène Guillevic
Carré Les tribulations d’un triangle
Chacun de tes cotés Un quelconque triangle irascible,
S'admire dans les autres. un peu « sommet monté ››,
Où va sa préférence? ne pouvait plus supporter
Vers celui qui le touche d’être perpétuellement la cible
Ou vers celui d'en face? de calamiteux tracés.
Mais j'oubliais les angles
Les apprentis géomètres, sans science
Où le dehors s'irrite
ni conscience,
Au point de t'enlever
Les doutes qui renaissent. avec acharnement le tourmentaient
Eugène Guillevic à la pointe du compas,
ou, d'une règle trop rigide,
Zéro et les autres le sillonnaient de rides.
Dix chiffres écrits sur un cahier, Et pour quel piètre résultat !
Ils sont tous là, aucun ne manque. L’orthocentre : pas d’équerre !
Tous font les beaux et se pavanent, Le centre de gravité : à pleurer de rire !
Fiers comme des papes, sauf Zéro, Cercle inscrit ? Circonscrit ?
Car chacun d’eux est quelque chose Les points dépassaient de la périphérie.
Même si Un n’est pas grand chose … La bonne fée Isomète
" Mais toi, Zéro, À quoi sers-tu ?
vint promptement secourir
Zéro c’est rien, c’est moins que Un !"
le triangle martyr.
"Moi, je suis tout !" Répond Zéro
En trois coups de baguette,
À cette bande de prétentieux.
"Je vous amène à la dizaine, elle le transforma, c’était génial !
À la centaine ou au millier, en triangle équilatéral.
Seul je ne suis rien je le sais bien, Aussitôt, toutes les droites se confondent :
Mais une fois mis derrière vous, hauteurs, médiatrices,
Je vous élève, je vous grandis, médianes, bissectrices...
Je vous conduis à l’infini. Et, un seul centre pour tout le monde !
Zéro est tout et rien sans vous. Le triangle en souffrit dans son orgueil :
Olivier Hénocque « On me croira borgne avec ce seul œil. »
La fée n’aimait pas les ingrats.
999 fourmis Elle aligna tous les sommets :
Neuf unités, de un à neuf,
plus de surface, de côtés,
Neuf fourmis montent sur mes pieds.
plus de hauteurs, de bissectrices,
Quatre-vingt-dix autres sont arrivées.
Neuf centaines de cent à neuf cents, plus de médianes, de médiatrices.
Neuf cent de plus ça devient gênant. ET L’ON VIT
Neuf centaines, neuf dizaines et neuf unités, UN exposant jonglant avec un carré NEUF,
Neuf cent quatre vingt-dix-neuf fourmis
DEUX fractions simplifiées dansant près du grand
Me chatouillent les pieds.
HUIT,
Olivier Hénocque
TROIS impairs, au loto, misant tout sur le SEPT,
QUATRE cubes, aux dés, lorgnant le double SIX,
POESIE GEOMETRIQUE CINQ micros grésillant : bien reçu cinq sur CINQ,
Le triangle et le rectangle ont beaucoup d'angles SIX puissances, grimpant l’escalier quatre à QUATRE,
Le carré est toujours calé SEPT décimales de PI courant après le TROIS,
Et l’ovale dessine des pétales HUIT équations, peignant à la six-quatre-DEUX,
Les parallèles aiment bien être belles NEUF inconnues, rêvant de devenir quelqu’UN.
Les perpendiculaires veulent une équerre
Et le petit zéro, qu’on avait oublié,
Le cercle cherche un couvercle
S’arrondissant,
Alors que le segment se prend pour un grand
La face voyage dans l’espace Enfla… enfla… enfla
Les sommets pointent le bout de leur nez Et goba l’assemblée.
Et la pauvre arête n’a pas de tête
Et pour finir, le préféré c'est le losange, car c'est un
ange
Fête numérique
A la grande fête des chiffres,
Place de l’Arithmétique,
Les nombres se mirent en dix
Pour présenter leurs numéros.
Les Mathifolades de Monique Mérabet

Mathématiques
Quarante enfants dans une salle,
Un tableau noir et son triangle.
Un grand cercle hésitant et sourd
Son centre bat comme un tambour.
Des lettres sans mots ni patrie
Dans une attente endolorie.
Le parapet dur d'un trapèze,
Une voix qui s'élève et s'apaise
Et le problème furieux
Se tortille et se mord la queue.
La mâchoire d'un angle s'ouvre.
Est-ce une chienne ?
Est-ce une louve ?
Et tous les chiffres de la terre,
Tous ces insectes qui défont
Et qui refont leur fourmilière
Sous les yeux fixes des garçons.
Jules Supervielle

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