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I. Rappels :
1) Vocabulaire :
Soit D un ensemble de .
Définir une fonction f sur D, c’est associer à chaque réel x de D un unique réel noté f(x).
On écrit : f : x a f(x) ( on lit : « f est la fonction qui à x associe f de x » )
D est l’ensemble de définition de la fonction f.
x est la variable.
f(x) est l’image de x par f.
Si y = f(x) , on dit que x est un antécédent de y par f.
Exemples :
f(x) = x² – 2x – 15
Df =
L’image de 7 par f est f(7) = 7² - 2 × 7 – 15 = 49 – 14 – 15 = 20.
0 a deux antécédents : -3 et 5 ( car f(-3) = f(5) = 0 )
2 est un antécédent de –15.
2x+7
g(x) =
3x-4
4
Domaine de définition : il faut que 3x-4 ≠ 0 ; Dg = \{ }.
3
7 7
g(0) = - , 0 a pour image – .
4 4
2) Représentation graphique :
Un repère du plan étant choisi, on appelle courbe représentative d’une fonction f, notée Cf ,
l’ensemble des points M de coordonnées ( x ; f(x)) où x ∈ D.
Dire « M( x ; y ) appartient à la courbe représentative de f » équivaut à dire « x appartient
à D et y = f(x) ».
On dit que la courbe a pour équation y = f(x).
Exemple :
1
Tracer la représentation graphique de la fonction f, qui à x associe sur [ -2 ; 3 ].
1 + x²
x -2 -1 0 1 2 3 2
y
f(x) 0,2 0,5 1 0,5 0,2 0,1
1
-1
-2 -1 0 1 2 3
3) Sens de variations :
I est un intervalle contenu dans l’ensemble de définition D de la fonction f.
Pour une fonction croissante ou décroissante, on remplace les inégalités strictes de f(x1) et
f(x2).par des inégalités larges.
Dire que f est constante sur I signifie que pour tous réels x1 et x2 de I , on a f(x1) = f(x2).
Une fonction monotone sur I est une fonction soit croissante sur I, soit décroissante sur I.
4) Extremum :
M est le maximum de f sur I m est le minimum de f sur I
signifie que M est la plus signifie que m est la plus
grande valeur prise par f sur petite valeur prise par f sur
I: I:
Pour tout réel x de I Pour tout réel x de I
f(x) ≤ M =f(a). f(x) ≥ m =f(b).
5) Tableau de variations :
Etudier les variations d’une fonction signifie : trouver les intervalles sur chacun desquels la
fonction est monotone.
Les résultats sont représentés dans un tableau de variations.
Des flèches schématisent la croissance, la décroissance ou la constance de la fonction.
Exemple :
Donner le tableau de variations d’une fonction f définie sur [ -8 ; 4 ] dont voici une
représentation graphique.
f(x) = x²
Deux cas :
1
x
Df = O 1
f (x) Si a < b ≤ 0 alors a² > b²
La courbe Si 0 ≤ a < b alors a² < b²
représentative est une
parabole de sommet O.
1
1 Deux cas :
f(x) = O 1
x 1 1
x Si a < b ≤ 0 alors >
a b
f (x)
Df = La courbe 1 1
Si 0 ≤ a < b alors >
représentative est une a b
hyperbole.
f( x ) = x
1
x Pour a et b positifs :
Df = f (x) Si 0 ≤ a < b alors a< b
O 1
Deux cas :
f( x ) = x x
1 Si a < b ≤ 0 alors a ≥ b
f (x)
f = O 1
Si 0 ≤ a < b alors a ≤ b
III. Parité :
1) Fonction paire :
On dit que f est paire si pour tout x de D, on a : (-x) ∈ D et f(-x) = f(x).
Soit C la courbe représentative d’une fonction f.
C est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
Ex : f(x) = x²
2) Fonction impaire :
g est impaire si pour tout x de D on a : -x ∈ D et g(-x) = - g(x).
Soit C la courbe représentative d’une fonction g.
C est symétrique par rapport à O.
1
Exemple : g(x) = ; h(x) =x3
x
Exemple :
2 3x + 1
f et g définies sur Ë\{-1} par f(x) = 3 − et g(x) = .
x +1 x +1
Les fonctions f et g ont le même ensemble de définition et pour tout réel x ≠ -1,
2 3x + 1
u(x) = 3 − =…= = v(x).
x +1 x +1
2) Produit d’une fonction par un réel :
Soit u une fonction définie sur un ensemble D.
Soit k un réel. La fonction k.u est la fonction définie sur D telle que (ku)(x) = k × u(x) pour
tout x de D.
Exemple :
La courbe Cku s’obtient à partir de la courbe Cu en multipliant chaque ordonnée u(x) par k
pour tout x de D.
Remarque :
Si k = -1, la courbe Cku est le symétrique de Cu par rapport à l’axe des abscisses.
Propriété :
Si k > 0, ku a le même sens de variation que u sur l’intervalle I.
Si k < 0, ku a le sens de variation contraire que u sur l’intervalle I.
Exemple :
preuve :
M(x ; f(x)) est un point de Cf .
uuuuur uuuuur r
M’(x ; f(x)+k) est un point de Cf+k . Alors MM ' a pour coordonnées ( 0 ; k) et MM ' =k u .
Or ceci est vrai pour tout point M de Cf ., donc Cf+k est l’image de Cf par la translation de
r
vecteur k u .
Propriété :
u + k a le même sens de variation que u sur l’intervalle I.
Propriété :
Si f et g sont croissantes sur I, alors f+g est croissante sur I.
Si f et g sont décroissantes sur I, alors f+g est décroissante sur I.
Exemple :
5x4+3x2-2x+7 est un polynôme de degré 4 de coefficients 5, 0, 3, -2 et 7.
P
Si P et Q st deux fonctions polynômes et si Q(x) ≠ 0, la fonction est appelée fonction
Q
rationnelle.
Exemple :
3x + 2
f(x) = est appelée fonction homographique.
4x − 5
[-1 ; + ∞ [ [0 ; + ∞ [
u
x a x+1 a x +1
X v
a X
Attention !
En général, vou ≠ uov
2) Sens de variation :
u une fonction monotone sur un intervalle I et v une fonction monotone sur un intervalle J
tels que pour tout x de I, u(x) appartient à J.
• Si u et v ont même sens de variation, alors leur composée vou est strictement croissante
sur I.
• Si u et v ont des sens de variation contraires, alors leur composée vou est strictement
décroissante sur I.
Exemple :
1
Soit la fonction f définie sur R \ {2} par f(x) =
x −2
f est la composée de la fonction g suivie de la fonction h où :
g(x) = x - 2
1
h(x) =
x
Sur ]2, +õ[ la fonction affine g est croissante et à valeurs dans ]0,+õ[.
Sur ]0,+õ[ la fonction inverse h est décroissante
donc par composée la fonction f est décroissante sur ]2, +õ[.
De même, sur ]-õ ; 2[ la fonction g est croissante et à valeurs dans ]-õ ; 0[.
Sur ]-õ ; 0[ la fonction inverse h est décroissante
donc par composée la fonction f est décroissante sur ]-õ ; 2 [.