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PROJET CONTAIN’HOUSE
P4 – CORBEILLE THERMODYNAMIQUE
23/03/2022
1 GAZ PARFAITS
1) Un pneu sans chambre, de volume supposé constant, est gonflé à froid, à la température T1
= 20 °C, sous la pression P1 = 2,1 bar. Après avoir roulé un certain temps, le pneu affiche
une pression P2 = 2,3 bars. Quelle est alors sa température ?
Comme le volume est constant, la relation entre pression et température est la suivante :
P1 T 1 P2 2,3
= ⇒ T 2=T 1 =293 × =321 K =48 ° C
P2 T 2 P1 2,1
V 1 P1 1× 5
=P2= =3 , 33 atm
V2 1 ,5
3) Quatre moles de gaz sont enfermées dans un piston et occupent un volume de300 mL. Si la
température et la pression demeurent constantes, combien de moles de gaz faut-il ajouter
pour que le volume triple ?
4) On considère une masse m = 1,5 g d’un gaz supposé à l’état parfait. Sous la pression de
1 atm et à la température de19 ° C , le volume est V = 1,3 L et R=8 ,31 J /(mol·K ). Quelle
est la masse molaire de ce gaz ?
On calcule la quantité de matière (le nombre de moles n) à partir de l’équation des gaz parfaits
5 −3
PV 1,013 · 10 × 1 ,3 · 10
PV =nRT ⇒ n= = =0,054 mol
RT 8 , 31 ×292
La masse molaire de ce gaz sera donc :
m 1 ,5
M= = =27 , 6 g/mol
n 0,054
À la température T 2, le robinet qui ferme le récipient se met à fuir, si bien qu’une partie du
dioxyde de carbone s’échappe dans l’atmosphère, sans que l’air extérieur ne puisse rentrer.
Pendant la fuite la température reste constante et égale à T 2. La fuite cesse dès que les
pressions interne et externe sont égales.
c) Quelle quantité de dioxyde de carbone reste-t-il dans le récipient, supposé de parois
rigides ?
a) La pression du gaz :
nRT 0 , 5 ×8 , 31 ×273 5
P= = =1 , 16 ·10 Pa
V 10 · 10
−3
c) Après la fuite du gaz, la pression du gaz a diminué à 1 atm(pression atmosphérique), cette fois-
ci, nous devons calculer la quantité de matière (pour le même volume, on suppose les parois
rigides).
5 −3
PV 1,013· 10 ×10 ·10
n= = =0,327 mol
RT 8 , 31× 373
6) Un récipient cylindrique, fermé par un piston mobile libre de 40 c m2 de surface, contient 3
litres de gaz à la température de 10 °C. On chauffe ce gaz. Celui-ci se dilate librement et le
piston mobile, mais étanche, s’élève d’une hauteur de20 cm . Quelle est la température
finale du gaz ?
Le fait que le gaz se dilate librement nous laisse déduire que la pression pendant la
transformation se maintient constante ; c’est un processus isobare. Ainsi la relation entre
volume et température à P=cte est :
V i Ti Vf
= ⇒ T f =T i
Vf Tf Vi
V
Le volume initial i =3 L , le volume final V f =V i + ( 0 , 4 ×2 ) – en dm3 (= en litres)
V f =V i +0 , 8=3+0 , 8=3 , 8 L
3 ,8
T f =283 × =1 , 26 ×283=358 K=85 ° C
3
7) Soient deux récipients 1 et 2 avec V 1=V 2 , reliés entre eux par une canalisation de volume
négligeable :
a) Le gaz arrêtera de se diffuser quand la pression des deux compartiments sera la même,
dans ce cas une moyenne entre P1=2 ¯ ¿ et P2=0 ¯¿ ⇒ P f =1 ¯¿
n
b) Quantité de diazote initiale (moles par volume) dans le récipient n°1
V
5
n P 2 ⋅10 3
= = =89 mol /m
V RT 8 , 31 ×273
Tout le gaz contenu dans le récipient n°1 va devoir se répartir alors dans les deux récipients (donc
on double ainsi le volume occupé par le gaz). En conséquence :
n 3
=44 , 5 mol /m
2V
La quantité de diazote diminue ainsi de la moitié de sa valeur initiale.
8) Un premier ballon de volume V 1=4 L et un deuxième de volume V 2=1 L sont reliés par
un tube de volume négligeable. L’ensemble contient de l’air assimilé à un gaz parfait, sous
une pression de 1 bar à la température de 27 °C. On enferme le premier ballon dans un
thermostat à la température de 87 °C et le second dans un thermostat à la température de
−3°C. En négligeant la dilatation des ballons, déterminer la pression finale de l’air contenu
dans les deux ballons.
Initialement l’ensemble se trouve à 27 °C et à la pression de 1 bar. Mettre les ballons chacun avec
un thermostat va faire changer leur température, la quantité de matière totale n1 +n 2restant
constante toujours.
P0 (V 1 +V 2 )=R T 0 (n1 +n2 )
P0 (V 1 +V 2)
D’où : ( n 1+ n2 )=
RT0
L’équilibre thermodynamique à l’état final se traduit par une égalité des pressions P1 = P2 = P. Nous
allons écrire les équations d’état (gaz parfait) pour chaque compartiment :
P V 1=n1 R T 1
P V 2=n2 R T 2
Ainsi nous avons pour la quantité de matière dans chaque compartiment :
PV1 PV2
n1 = et n2 =
R T1 R T2
On remplace enn1 +n 2:
P V 1 P V 2 P 0 ( V 1 +V 2 )
+ =
R T 1 R T2 RT 0
( +
R T1 T2
=
RT0 )
P V 1 V 2 P 0 ( V 1 +V 2 )
P0 ( V 1 +V 2 ) 1
P=
( )
T0 V1 V2
+
T1 T2
5
1 ·10 ×(4 +1)
P= =1,125 · 105 Pa
300 × (
4
+
1
360 270 )
9) La pression d’un pneumatique est ajustée l’hiver à (−10 °C) à 2 atmosphères (pression
préconisée à froid par le constructeur).
a) Quelle pression indiquerait un manomètre l’été à 30 °C ?
b) Sachant que le conducteur est capable de ressentir les effets d’une variation de
pression de 10 %, doit-il tenir compte du changement de saison pour le gonflage de ses
pneus ?
On considèrera que le volume du pneu est constant et on assimilera l’air du pneu à un gaz parfait.
1 atm = 101 325 Pa
Transformation isochore (volume constant)
1. En hiver :
Th =-10 °C = 263,15 K
Ph =2 atm
En été :
Te = 30°C = 303,15 K
Pe = ?
D’après la loi des gaz parfaits, on a l’équation d’état suivante : PV = nRT
R et n sont constants et indépendants des 3 variables d’état et V est considéré comme constant,
d’où :
nR/V = Ph/Th = Pe/Te
Pe = Ph Te/Th (températures en kelvins !)
La pression d’un manomètre à 30 °C serait : 233 454 Pa = 2,30 atm
2 TRANSFORMATIONS
1) Un calorimètre Ccal = 50 J·K−1 considéré comme adiabatique contient meau =100 g d’eau (ceau liq. =
4185 J·kg−1·K−1) à la température de 15 °C.
On y introduit mPb = 50 g de plomb (cPb = 130 J·kg−1·K−1) à la température de 120 °C.
Calculer la nouvelle température d’équilibre.
L’ensemble est dans une enceinte adiabatique. Il n’y a pas d’échange d’énergie avec l’extérieur. Il
n’y a pas non plus de travail donc, en accord avec le premier principe, il n’y a pas eu de variation
d’énergie dans le système pris dans son ensemble (le système est isolé) :
Q1 +Q2=0
Soit : ( C cal +meau c eau liq. ) (T e−T 1 )+ mPb c Pb (T e−T 2 )=0
On obtient :
( C cal +meau c eau liq. ) T 1 +mPb c Pb T 2 ( 50+0 , 1× 4185 ) ×15+ 0 , 05× 130 ×120
T e= =
Ccal +meau c eau liq. +mPb c Pb 50+0 , 1 ×4185+ 0 , 05× 130
T e =16 , 45 °C
2) Dans une enceinte dont les parois sont parfaitement adiabatiques, on introduit une masse
m1 = 0,24 kg de glace à T1 = 0 °C, une masse m2 = 0,52 kg d’eau liquide à T2 = 20 °C et une masse
m3 = 0,2 kg de vapeur d’eau à T3 = 100 °C. La pression est constante, égale à 1,013 bar.
Déterminez la composition et la température du mélange à l’état final.
Données :
Chaleur latente de fusion de la glace à 0 °C : Lf = 334,4 kJ·kg–1.
Chaleur latente de vaporisation de l’eau à 100 °C : Lv = 2257,2 kJ·kg–1.
Capacité thermique massique de l’eau liquide, supposée indépendante de la température :
ceau liq. = 4,2 kJ·kg–1·K–1.
Travaillons l’hypothèse 1 :
Soit x la masse d’eau liquéfiée ;
∑1 évolue ainsi : solide à T1⇾liquide à T1⇾ liquide à Tf.
La quantité de chaleur reçue vaut : ∆H1 = 𝑚1𝐿f + 𝑚1𝑐eau liq.(𝑇f − 𝑇1)
a) Q tot , a=m× c glace × ( T fusion −T ini ) + m× Lfusion +m× c eau liq. × ( T a−T fusion )
¿ 1 ×2000 × [ 0−(−10 ) ] +1 ×523 000+1 × 4185 ,5 × ( 20−0 )=626 , 7 ·10 J=626 ,7 kJ
3
b)
Qtot ,b =m× c eau liq. × ( T vaporisa° −T a ) +m× Lvaporisation + m× c p , vap × ( T b−T vaporisa ° )
Qtot ,b =1× 4185 , 5 × ( 100−20 ) +1× 2 256 000+1× 2020 × ( 150−100 )
9
Qtot ,b =2 ,7 · 10 J =2 , 7 MJ
P1 V 1 5 0,9 3
V 2= =1 ·10 × 5
=0 , 2 m
P2 4 , 5· 10
V2
W =∫ −Pext d V =−nRT ln
V1
V2
V1
V
=−P1 V 1 ln 2 =−0 , 9· 105 ×ln
V1
0 ,2
0 ,9
=135 kJ ( )