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Outils Mathématiques et Logiciels

Exercices et TP
BUT - S1
IUT GEII Cergy-Pontoise

F. Kölbl

2022 - 2023
Table des matières

1 TP 0 : Prise en main des outils logiciels 1

2 Formulaire de Trigonométrie 4

3 Exercices de Trigonométrie 7

4 Formulaire - nombres complexes 9

5 Exercices sur les nombres complexes 12

6 TP 1 : Trigonométrie pour le GEII 15

7 TP 2 : Nombres complexes pour le GEII 19

1
TP 0 : Utiliser Python et créer un compte rendu de TP sous
Jupyter

Le but de ce TP d’une heure et demi est de se familiariser avec deux outils logiciels que
nous allons utiliser au cours de l’année en OML :

• le language Python : qui est un language informatique, facile à prendre en main et qui
permet de faire des calculs très utiles pour illustrer le contenu du cours de mathématiques,

• l’application Jupyter : qui est une application permettant d’écrire du texte et de lancer
du code Python dans un même document. Tous les comptes rendus de TP sont à rendre
au format Jupyter.

Pour ce faire, la première étape est de lancer l’application Anaconda-Navigator, qui permet
de lancer Jupyter.

1 Prise en main
1. Lancer Jupyter Notebook et créer un document pour ce TP.

2. En utilisant un champ de type ’Markdown’, créer un entête à votre compte rendu de TP,
comprenant :
(a) un titre (ligne commençant par # )
(b) votre nom
(c) le rappel de cette section du TP (ligne commençant par ##)

3. En utilisant un champ de type ’Code’, demander un calcul simple (addition, multiplication


...) en Python.

4. En utilisant un champ de type ’Code’, saisir les lignes suivantes :


1 import numpy a s np
2 import m a t p l o t l i b a s p l t

5. En utilisant un champ de type ’Code’, saisir et analyser les lignes suivantes :


1 def f (x) :
2 r e t u r n x ∗∗2 ∗np . s i n ( x )
3
4 X = np . l i n s p a c e ( −5 ,5 ,num=1000)
5
6 plt . figure ()
7 p l t . p l o t (X, f (X) )

2
vous pourrez notamment trouver en ligne l’aide des fonctions logicielles :

• sin de la bibliothèque numpy,


• linspace de la bibliothèque numpy,
• plot de la bibliothèque matplotlib.

6. En utilisant un champe de type ’Markdown’, saisir votre analyse de la question précédente

2 Utilisation de l’outil logiciel

Les questions suivantes sont issues de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat 2022, à vous
d’y répondre sans calcul mais en utilisant l’outil logiciel.

7. On considere la fonction g définie sur ]0; +∞[ par g (x) = x2 (1 − ln (x)) ,.Parmi les quatre
affirmations suivantes, laquelle est correcte ?
A. limx→0 g (x) = +∞
B. limx→0 g (x) = −∞
C. limx→0 g (x) = 0
D. la fonction g n’admet pas de limite en 0

8. On considère la fonction f définie sur R par f (x) = x3 − 0, 9x2 + 0, 1x. Le nombre de


solutions de l’équation f (x) = 0 sur R est :
A. 0
B. 1
C. 2
D. 3

9. L’equation réduite de la tangente au point d’abscisse 1 de la fonction f definie sur R par


f (x) = xex est :
A. y = ex + e
B. y = 2ex − e
C. y = 2ex + e
D. y = ex

10. Les nombres entiers n solutions de l’inéquation (0, 2)n < 0, 001 sont tous les nombres entiers
n tels que :
A. n ≤ 4
B. n ≤ 5
C. n ≥ 4
D. n ≥ 5

3
Besoin d’aide ?
Vous pouvez retrouver en ligne des vidéos d’aide sur les outils logiciels pour ce cours, soit en
cliquant sur ce lien, soit en scannant le QR-code suivant :

4
Formulaire de trigonométrie

1 Cercle trigonométrique
y

1
2

sin θ tan θ
θ x
−1 − 12 cos θ 1

− 12

−1

2 Valeurs d’angles remarquables

Angle θ 0 π π π π
6 4 3 2

sin θ

cos θ

tan θ

5
3 Application du théorème de Pythagore
quelque soit l’angle θ
cos2 θ + sin2 θ =

4 Changements d’angle
4.1 Ajout d’un tour complet
sin (2π + θ) =
cos (2π + θ) =

4.2 Symétrie d’axe des abscices


sin (−θ) =
cos (−θ) =

4.3 Symétrie d’axe des ordonnées


sin (π − θ) =
cos (π − θ) =

4.4 Symétrie centrale par rapport au centre du repère


sin (π + θ) =
cos (π + θ) =

4.5 Symétrie d’axe y = x


 
π
sin −θ =
2
 
π
cos −θ =
2

4.6 Ajout d’un quart de tour


 
π
sin +θ =
2
 
π
cos +θ =
2

6
5 Formule d’Euleur
avec ı l’imaginaire pur (ı2 = −1) on a :

eıθ = cos θ + ı sin θ

on a donc par accès aux parties imaginaire et réelle au cosinus et sinus, on peut également
remarquer que :
eıθ + e−ıθ
cos θ =
2
et
eıθ − e−ıθ
sin θ =

les formules suivantes peuvent être retrouvée à partir de la formule d’Euler, il est cependant
souhaitable d’en retenir la plupart par coeur

6 Linéarisation
2 cos (a) cos (b) =
2 sin (a) sin (b) =
2 sin (a) cos (b) =

cos2 (a) =

sin2 (a) =

7 Décomposition
cos (a + b) =
cos (a − b) =
sin (a + b) =
sin (a − b) =

tan (a + b) =

tan (a − b) =

7
Exercices de Trigonométrie

Exercice 1 :

1. (a) Vérifier l’égalité :


π π π
= −
12 3 4
π
(b) en déduire les valeurs de cosinus, sinus et tangente de .
12

2. Déterminer le cosinus, sinus et tangente de .
12
π
3. Déterminer le cosinus, sinus et tangente de .
8

Exercice 2 :

2
1. (a) Résoudre sin (x) =
2
1
(b) Résoudre cos (x) = √
2
2. Résoudre sin (x) = cos (x)

3. Résoudre sin (x) = cos (x)

4. Résoudre 2 cos2 (x) − 1 = 0

5. (a) Résoudre cos (x) + sin (x) = 0


(b) Résoudre cos (x) + sin (x) = 1

6. Résoudre sin (2x) = sin (x)

7. Résoudre 2 sin2 (x) − 3 sin (x) − 2 = 0

8
Exercice 3 :
1
1. Résoudre sur R l’inéquation 2 cos (x) ≤
2

2. Résoudre sur R l’inéquation 2 sin (x) < 1

3. Résoudre sur R l’inéquation sin (x) − cos (x) < 1

Exercice 4 :

1. Linéariser cos2 (x) sin (x)

2. Linéariser cos4 (x)

3. Linéariser sin4 (x)

Exercice 5 : En utilisant les formules d’Euler :

1. démontrer les formules de linéarisation,

2. démontrer les formules de décomposition.

Exercice 5 : soit n ∈ Z∗ \{1}, calculer :

Sn = sin (x) + sin (2x) + · · · + sin (nx)


 
x
On pourra commencer par calculer sin Sn
2

9
Formulaire - nombres complexes

1 Définition
L’ensemble des nombres complexes, noté C, est une extension des nombres Réels (ensemble R),
convenant en particulier un nombre imaginaire. On appelle ı l’imaginaire pur tel que :

ı2 = −1

On peut tout de suite remarquer que cette notation, très utilisée en mathématiques n’est pas
idéale pour la physique, la lettre i étant généralement réservée aux courants. Il est possible
d’utiliser la notation
=ı
indistinctement. Ce polycopié utilisera d’ailleurs les deux notations.

1.1 Plan complexe


On pose z ∈ C. Il est possible de représenter z dans un plan à 2 dimension appelé plan complexe
comme illustré ci dessous.
=

b z
ρ

ı θ <
a

10
L’axe des absisses correspond à l’ensemble des nombres réels R, soit a la projection de z sur cet
axe, a est la partie réelle de z notée :
a = < (z)
Soit b la projection de z sur l’axe des ordonnées, b est la partie imaginaire de z notée :

b = = (z)

On retrouve sur le plan complexe le cercle trigonométrique comme étant le cercle de rayon 1.
Il coupe l’axe des imaginaires à la valeur ı.

1.2 Notations cartésiennes, trigonométriques et exponentielle


On peut écrire le nombre z sous la forme complexe sous sa forme cartésienne :

z = a + ıb

En posant ρ le module de z sur le plan complexe défini comme la distance entre z et le


centre du plan complexe, et θ l’angle formé entre l’axe des réels et le le segment définissant ρ
comme l’argument, on arrive par projection à :
(
a = ρ sin θ
b = ρ cos θ

On peut donc exprimer zsous forme trigonométrique comme :

z = ρ (cos θ + ı sin θ)

on obtient les modules et argument par :



ρ =
θ =

En utilisant la formule d’Euler, on exprime le nombre z sous la forme exponentielle :

z = ρeıθ

2 Propriétés
2.1 Module, norme
On note | · | le module défini par :
|z| =
L’inverse du module donne :
1
| |=
z
Soient (z1 , z2 ) ∈ C2 , le module comme distance conduit à l’inégalité triangulaire :

|z1 + z2 | |z1 | + |z2 |

le module d’un produit donne :


|z1 · z2 | |z1 | · |z2 |

11
2.2 Argument
on note arg (z) = θ. L’argument de l’opposé donne :

arg (−z) =

et l’argument de l’inverse donne :


 
1
arg =
z
l’argument d’un produit donne :

arg (z1 · z2 ) =

2.3 Conjugaison
On définit z le conjugué de z par :
z=
Du point de vue géométrique, il s’agit . Par
conséquent l’argument de z est donné par :

arg (overlinez) =

On peut écrire
1
< (z) = ( )
2
1
= (z) = ( )

et √
|z| =

12
Exercices sur les nombres complexes

Exercice 1 : Sur le plan complexe,ci dessous, placer les points suivants :

1. 2 + 3ı

2. 5 − 7ı

3. 2 + 3ı

4. (2 − ı)3
ı+1
5.
5 − 2ı

10

−10 −8 −6 −4 −2 2 4 6 8 10

−2

−4

−6

−8

−10

13
Exercice 2 :

1. Calculer successivement :
(a) (−i)2
(b) (−i)3
(c) (−i)4
(d) (−i)5

2. Généraliser et donner la formule pour (−i)n où n ∈ N

3. Tracer les premières valeurs des (−i)n , qu’observe-t’on de notable géométriquement ?

Exercice 3 :

1. On pose
z1 = 2eı 5
π

(a) calculer −z1 sour forme exponentielle,


(b) calculer z1 sous forme exponentielle.

2. On pose
z2 = e 2 e ı 5
π π

(a) calculer −z2 sour forme exponentielle,


(b) calculer z2 sous forme exponentielle.

Exercice 4 : Exprimer sous forme exponetielle les nombres suivants :



1. 1 + 3ı

2. −1 − 3ı
√ √
3. 6 + 3 2ı
√ √ 4
4. 2 + 2ı
 5
1−ı
5. √ √
6 − 2ı

Exercice 5 :
√ 35
1. calculer z1 = 3−ı
 24
2 + 2ı
2. calculer z2 = √ √
2ı − 6

14
Exercice 6 : Mettre sous forme exponentielle les nombres suivants :

1. z0 = 1 + ı + eı 4
π

2. z1 = eı 3 + 1
π

3. z2 = eı 4 + eı 6
π π

1 − e−ı 3
π

4. z3 = ı π
e 4 +1

Exercice 7 : ∀x ∈ R, ∀n ∈ N, calculer les sommes :

1. S1 = 1 + cos (2x) + cos (4x) + cos (6x) + · · · + cos (2nx)

2. S2 = sin (2x) + sin (4x) + sin (6x) + · · · + sin (2nx)

15
TP 1 : Signaux sinusoïdaux, valeurs moyenne et efficace

Objectifs du TP :

• Utilisation de Python pour visualiser des signaux sinusoïdaux,

• Définition et calculs de valeurs moyennes et efficaces de signaux sinusoïdaux.

Nous allons à travers ce TP revoir les méthodes de calculs des valeurs moyennes et efficaces de
signaux sinusoïdaux. L’outil logiciel nous permettra de réfléchir au sens physique de la valeur
efficace d’un signal. Le TP doit être rendu sous la forme d’un fichier Jupyter dont le nom est
de la forme : ’Nom_Prenom_TP_OML_1.ipynb’

Rappels : Tracé de fonctions sinusoïdales


Dans un premier temps, vous allez prendre en main Excel pour tracer des réponses temporelles
de signaux que nous utiliserons par la suite. Cette partie du TP est donc à garder comme
référence de méthode pour utiliser les commandes et formules de base. On définit 3 signaux :

s1 (t) = 230 · sin (2π50t)



s2 (t) = 180 · sin 
(2π100t) 

 2π
s3 (t) = 180 · sin 2π50t +
 + 50
3

1. Question théorique : Pour chaque signal, préciser la fréquence (et son unité), la phase (et
son unité) et l’amplitude. Pour rappel, vous réplondrez au questions théoriques dans des
cellules de type Markdown.

2. Question OL : Dans une cellule de type Code, importer les bibliothèques Numpy et Mat-
plotlib pour la suite du TP.

3. Question OL : Créer un tableau ’t’ des valeurs de temps pour lesquelles nous souhaitons
tracer les signaux. Pour générer l’ensemble des abscisses sur l’intervalle allant de 0 à 50ms
avec 50 points. En particulier, vous pouvez utiliser la fonction linspace de Numpy.

4. Question OL : Créer trois variables ’s_1 ’, ’s_2 ’ et ’s_3 ’.

5. Question OL : Sur une même figure, tracer les signaux s1 (t), s2 (t) et s3 (t) en fonction
de t. précisez sur les axes les éventuelles unités, insérez une légende et un titre au graphe.
Vous utiliserez en particulier les fonctions figure et plot de la bibliohtèque Matplotlib. Vous
pouvez retrouver de l’aide sur ces fonction dans galerie d’exemple de la bibliothèque.

16
Exercice 1 : Sens physique de la valeur efficace
On considère un signal en tension nomé vR (t), défini par :

vR (t) = 230 2 · sin (2π50t)

Ce signal est appliqué aux bornes d’une résistance de valeur R = 50Ω, comme représenté dans
le schéma suivant :
vR
iR

Pour rappel, si on détermine le courant traversant la résistance on utilise la loi d’Ohm :

vR (t) 230 √
iR (t) = = 2 · sin (2π50t)
R 50
Pour rappel également, la puissance instantanée est donnée par le produit

P (t) = iR (t) · vR (t)

1. Question théorique : Donner l’expression de la fonction P (t).

2. Question OL : En utilisant un code similaire à celui utilisé dans la partie précédente, tracer
:
(a) tracer la tension et le courant.
(b) tracer et calculer à partir des variables que vous avez définies la puissance instantanée
dans la résistance.
(c) en utilisant la fonction mean de la bibliothèque Numpy, calculer la valeur moyenne des
tension, courant et puissance. Commentez le résultat.
(d) retrouver graphiquement la fréquence de la puissance instantanée.
(e) en utilisant la fonction mean de la bibliothèque Numpy, calculer les valeurs efficaces
des tension et courant.

3. Question théorique : Comparer le résultat obtenu pour la valeur moyenne de la puissance


instantanée au produit des tension/courant efficaces.

4. En guise de conclusion scientifique, complétez la phrase suivante :

La valeur efficace d’une tension (d’un courant) variable au cours du temps,


périodique de période T est égale à la valeur de tension (de courant) constant
dissipant à travers une résistance.

Exercice 2 : Résistance sur une tension composée


On considère le schéma suivant :

17
vR R

iR

v1 v2

On donne :  √
v1 (t) = 230 2 sin (2π50t)

 
√ 2π
v2 (t) = 230 2 sin 2π50t +

3
Pour rappel, en appliquant une loi des mailles on obtient imédiatement :

vR (t) = v1 (t) − v1 (t)

1. Question théorique : en utilisant les formules de factorisation, exprimer vR sous la forme :



vR (t) = V0 2 sin (2πf0 t + Φ0 )

2. Question OL : Tracer les tensions v1 , v2 et vR et vérifiez votre résultat.

3. Question OL : Calculer la valeur efficace de la tension vR .

18
Sur le même principe (ici un générateur triphasé qui sera vu au second semestre en Energie),
on réalise le schéma suivant :

vR31
vR12 R
R

vR23

v1 v2 v3

les tensions sur les générateurs sont :


 √

 v1 (t) = 230 2 sin 
(2π50t) 


 √ 2π
v2 (t) = 230 2 sin 2π50t +
  3 


 √ 2π
v3 (t) = 230 2 sin 2π50t −
3
On peut de même que précédement retrouver les tensions aux bornes de résistances avec :

vR12 (t) = v1 (t) − v2 (t)


vR23 (t) = v2 (t) − v3 (t)


R31 (t) = v3 (t) − v1 (t)
v

4. Question OL : Tracer les tensions v1 , v2 et v3 .

5. Question OL : Tracer les tensions vR12 , vR23 et vR31 .

6. Question OL : Tracer les puissances instantannées P12 (t), P23 (t) et P31 (t)

7. Question OL : Tracer la puissance totale instantanée P (t) calculée comme :

P (t) = P12 (t) + P23 (t) + P31 (t)

8. En guise de conclusion scientifique, complétez la phrase suivante :

Pour une alimentation triphasée équilibrée (v1 , v2 , v3 ), la puissance instantanée


sur une charge équilibrée (R, R, R) est

19
TP 2 : Nombres complexe et représentation des signaux
sinusoïdaux

Objectifs du TP :

• Les nombres complexes en python,

• Tracé des diagrammes de Fresnel en électricité,

• illustration des notions de déphasage, de puissance active/réactive.

Calculs sur les nombres complexes sous Excel


L’objectif de cette partie introductive est d’afficher un nombre complexe :

z1 = 100eθ

où  est l’imaginaire pur (2 = −1).

1. Question théorique : Sous quelle forme est donné le nombre z1 ? Quel sont les module et
argument de ce nombre ? Calculer ce nombre sous forme cartésienne.

2. Question OL : Dans une cellule de type ’Code’ importer les bibliothèques ’Numpy’, ’Mat-
plotlib’ et rajouter la ligne suivant permettant d’importer la bibliothèque cmath qui permet
de faire des calculs sur les complexes en python

3. Question OL : Dans une cellule de type ’Code’ tester le code suivant :


1 t h e t a = 60
2 z_1 = 1 0 0 . ∗ ( np . c o s ( np . r a d i a n s ( t h e t a ) )+np . s i n ( np . r a d i a n s ( t h e t a ) ) ∗1 j )
3 p r i n t ( np . r e a l ( z_1 ) )
4 p r i n t ( np . imag ( z_1 ) )
5 p r i n t ( np . abs ( z_1 ) )
6 p r i n t ( np . d e g r e e s ( np . a n g l e ( z_1 ) ) )

En utilisant éventuellement l’aide en ligne de Numpy, expliquer ligne par ligne ce que fait
ce code.

4. Question OL : Crée un tableau numpy stockant une phase (ou plus généralement un angle
θ) définie de 0 à 360 degrés par pas de 1 degré. En particulier, vous pouvez utiliser la
fonction linspace de Numpy.

5. Question OL : Créer les variales ’z1 ’, ’Preel’, ’Pimaginaire’ stockant respectivement le


nombre complexe z1 , sa partie réelle et sa partie imaginaire en utilisant les fonctions de la
bibliothèque ’Numpy’.

20
6. Question OL : En utilisant judicieusement la fonction plot de la bibliohtèque Matplotlib,
reproduire le plus fidèlement possible la figure ci dessous :

plan complexe
400

300

200
Partie imaginaire

100

100

200
200 100 0 100 200 300 400
Partie réelle

7. Question théorique : Expliquer géométriquement la construction de cette figure et les liens


entre courbes.

Application, partie 1 : Diagramme de Fresnel


On considère le schéma suivant :
iRLC

R vR

vRLC L vL

C vC

La tension vRLC est imposée par un générateur de tension sinusoïdale :



vRLC = 230 2 sin (2πf t)

avec une fréquence f = 50Hz. Pour rappel, sur un schéma ne comportant que des éléments
linéaires (R, L ou C),on utilise pour étudier le circuit les notations complexes : tous les signaux

21
étant de même fréquence, on s’intéresse à leurs amplitudes (module de la représentation com-
plexe) et déphasages (argument de la représentation complexe). Ici, on a donc la tension VRLC
qui est donné par : √
VRLC = 230 2e0
Pour rappel toujours, lorsqu’on étudie un circuit en régime sinusoïdal, on peut étendre la loi
d’Ohm aux complexes, on a donc:

VR = IRLC · ZR


V =I
L RLC L ·Z


V = I · Z
C RLC C

1
où ZR = R, ZL = Lω et ZC = sont les impédances complexes des composants. On donne
Cω
R = 5Ω, L = 3.2mH et C = 6.4mF . On a également une dernière équation en appliquant la
loi des mailles :
VRLC = VR + VL + VC = Zeq · IRLC
où Zeq est l’impédance équvalente du circuit.

1. Question théorique : Calculer l’impédance équivalente Zeq sous forme cartésienne puis
polaire. Calculer le courant IRLC sous forme polaire, puis calculer les tensions aux bornes
de la résistance, inductance et capacité sous forme polaire.

2. Question OL : En utilisant des cellules de type ’Code’ :


(a) Créer des variables f , R, L et C pour y stocker les valeurs numériques .
(b) Créer des variables ZR, ZL et ZC contenant les valeurs complexes des impédances de
la résistance, inductance et capacité.
(c) Créer une variable Zeq qui pour y stocker le résultat de calcul de l’impédance équiva-
lente du circuit à partir de ZR, ZL et ZC.
(d) Créer une variable V RLC contenant la valeur complexe représentant le vecteur de la
tension appliquée aux bornes du circuit.
(e) Créer une variable IRLC pour y stocker le résultat du calcul du courant traversant les
dipôles.
(f) Créer trois variables V R, V L et V C stockant les résultats de calcul des tensions de
chaque dipôles (respectivement R, L et C).

3. Question OL : Nous allons tracer le diagramme de Fresnel, qui est un diagramme représen-
tant les vecteurs des tensions complexes. Vous devriez obtenir un graphique de ce type (aux
valeurs des vecteurs près) :

22
Diagramme de Fresnel du circuit RLC
VRLC
30 V_{R}
V_{L}
20 V_{C}
Tension - Partie imaginaire (V)

10

10

20

30

0 50 100 150 200 250 300


Tension - Partie réelle (V)

pour arriver à ce résultat :

• vous pouvez utilier la fonction arrow de la bibliothèque Matplotlib, que vous pouvez
appeler de la manière suivante :
1 p l t . arrow ( x , y , dx , dy , width =.5 , c o l o r= ’ r ’ , l e n g t h _ i n c l u d e s _ h e a d=
True , l a b e l= ’mon v e c t e u r ’ )

avec x et y les coordonnées du point de départ du vecteur, dx et dy les tailles du


vecteur sur les axes d’abscices et ordonnée. Les autres arguments sont souhaitables
mais optionnels (ils améliorent le rendu graphique), vous pouvez changer la couleur
derrière le mot clef color et donner un nom derrière le mot clef label.
• Le vecteur VRLC
~ part du centre du repère.
• Les vecteurs V~R , V~L et V~C se suivent : le suivant prend pour départ la fin du précédent.

Application, partie 2 : Puissances en tensions sinusoidales

On trace maintenant les signaux de tensions et courant en fonction du temps (signaux sinusoï-
daux).

4. Question OL : créer un tableau de 300 points contenant des valeurs de temps entre 0 et 3
périodes des signaux étudiés. Vous pouvez utiliser la fonction linspace de Numpy.

5. Question OL : En utilisant les valeurs calculées et stockées dans les nombres complexes
contenus dans V RLC, IRLC, V R, V L et V C, créer les variables vrlc, irlc, vr, vl et vc qui
contiennent les valeurs des signaux associés pour les valeurs de temps définies à la question
précédente.

6. Question OL : Afficher les tensions dans une figure.

7. Question OL : Calculer et afficher les puissances totale et dans chaque dipole

8. Question OL : En vous aidant du travail réalisé au TP1, retrouvez les valeurs moyennes
des puissances, ainsi que leurs fréquences respectives.

23
9. Question d’analyse et synthèse : Que peut-on dire de la puissance moyenne dans la ré-
sistance, et par opposition de celles des inductances et capacité ? Quelle est la puissance
moyenne consomée par le circuit, et qu’en conclure ? Quelle sont les puissances minimum
et maximum dans les inductance/capacité, physiquement que signifie l’inversion du signe
de la puissance sur ces deux éléments ?

24

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