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Projet de Fin d’Etudes

Département de Physique

Filière : Sciences de la Matière Physique

Parcours : Ingénierie Mécanique

Modélisation et simulation du champ de température dans un four


électrique pour la cuisson de pièces de résine en utilisant la
méthode des éléments finis

Présenté par : Encadré par :


Khalid FARES Pr. Nacer E. EL KADIRI E.
Mohammed FARES Pr. Driss ACHEMLAL

Année universitaire 2022 – 2023


Résumé

Le projet de fin d'études portait sur la modélisation et la simulation du champ de température dans un four électrique [1] utilisé pour la
cuisson de pièces de résine [2], en utilisant la méthode des éléments finis [6]. L'objectif principal était d'optimiser le processus de cuisson
en comprenant et en contrôlant les performances thermiques du four.

Le projet a débuté par une introduction générale, présentant le contexte et l'importance du contrôle précis de la température dans les
processus de cuisson de résine. Les objectifs du projet ont été clairement définis, notamment la modélisation du transfert de chaleur, la
simulation du champ de température, l'évaluation des performances thermiques et l'optimisation de la conception du four.

La méthodologie de travail a été détaillée, mettant en évidence l'utilisation de la méthode des éléments finis pour discrétiser le domaine de
calcul et résoudre les équations de transfert de chaleur de manière numérique. Les principes de transfert de chaleur dans les fours
électriques ont été expliqués, ainsi que les méthodes numériques utilisées pour modéliser le transfert de chaleur.

Le rapport a ensuite abordé la description du four électrique et de la pièce de résine [2], en soulignant les caractéristiques géométriques
et les propriétés thermiques des composants. La discrétisation du domaine de calcul a été expliquée, ainsi que le choix des éléments finis
(triangulaires à trois nœuds) pour la modélisation.

La formulation du problème de transfert de chaleur a été présentée, incluant les équations de transfert de chaleur, les conditions aux limites
et les données d'entrée nécessaires pour la simulation. Les conditions aux limites de Dirichlet ont été imposées sur les côtés supérieur et
inférieur du four, tandis que les conditions aux limites de Neumann (flux de chaleur nul) ont été appliquées sur les côtés gauche et droit du
four.

Le choix de l'outil de simulation a été expliqué, mettant en évidence les avantages de l'utilisation d'un logiciel de simulation spécifique
capable de résoudre les équations de transfert de chaleur de manière efficace et précise. L'implémentation des équations de transfert de
chaleur a été abordée, ainsi que la méthode de résolution numérique utilisée.

Les étapes de vérification et de validation de l'implémentation ont été décrites, soulignant l'importance de tester la cohérence du modèle
et de comparer les résultats avec des solutions analytiques ou des données expérimentales. Cela permet de s'assurer de la fiabilité et de
l'exactitude des résultats obtenus.

En conclusion, le projet a apporté plusieurs contributions significatives, notamment une meilleure compréhension du transfert de chaleur
dans les fours électriques, une modélisation précise du champ de température, des recommandations pour l'optimisation du processus de
cuisson de résine et une base solide pour des études ultérieures dans le domaine. Les résultats obtenus peuvent être utilisés pour améliorer
l'efficacité énergétique, l'uniformité de la température et la qualité des pièces produites lors du processus de cuisson de résine.

2
Remerciements

Tout d'abord, nous souhaitons exprimer notre gratitude envers DIEU pour Sa guidance et Sa bénédiction tout au long de ce parcours
académique.

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements aux personnes suivantes pour leur soutien et leur contribution précieuse tout au long
de ce projet de fin d'études :

Nous aimerions remercier chaleureusement nos parents et nos familles pour leur soutien constant, leur encouragement et leur amour
inconditionnel. Leur soutien moral et leur confiance en nous ont été des sources de motivation essentielles.

Nos sincères remerciements vont également à nos professeurs encadrants, Pr. Nacer E. EL KADIRI E. et Pr. Driss ACHEMLAL, pour leur
expertise, leur dévouement et leurs conseils avisés. Leur soutien et leurs orientations précieuses ont grandement contribué à l'avancement
de notre travail.

Nous tenons également à exprimer notre reconnaissance envers les membres du jury qui ont examiné et évalué notre travail avec rigueur
et impartialité. Leurs commentaires constructifs ont permis d'enrichir notre réflexion et d'améliorer la qualité de notre projet.

Enfin, nous remercions toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué de quelque manière que ce soit à la réalisation de ce
projet. Leur soutien, leurs encouragements et leurs échanges ont été précieux pour notre développement académique et personnel.

Nous exprimons ainsi nos sincères remerciements à DIEU, à nos parents, à nos professeurs encadrants et aux membres du jury pour leur
soutien inestimable tout au long de ce projet de fin d'études. Leur contribution a été déterminante dans notre réussite et nous en sommes
profondément reconnaissants.

3
Dédicace

Nous souhaitons dédier ce projet à nos parents, nos frères et nos amis, qui ont été d'un soutien indéfectible tout au long de notre parcours
académique. Leur amour, leur encouragement et leur soutien inconditionnel ont été des piliers essentiels dans notre réussite. Leurs
encouragements constants, leurs conseils avisés et leur présence bienveillante nous ont permis de surmonter les obstacles et de
persévérer dans nos efforts. Leur confiance en nous a été une source d'inspiration et de motivation précieuse. Nous leur sommes
profondément reconnaissants pour leur soutien inestimable, leur patience et leur croyance en nos capacités. Cette dédicace leur est dédiée
en témoignage de notre gratitude et de notre amour sincère.

4
Table des matières
Résumé 02
Remerciements 03
Liste des figures 07
Liste des tableaux 07
Nomenclature 08

Introduction 09
1. Contexte du projet de fin d’études 09
2. Objectifs du projet de fin d’études 10
3. Méthodologie de travail 10

CHAPITRE 1 : MODELE PHYSIQUE


1 Transfert de chaleur dans les fours de cuisson 13
2. Modèles de transfert de chaleurs utilisées dans les fours de cuisson 14
3. Géométrie du four et de la pièce de résine 14
4. Formulation du problème de transfert de chaleur dans le four électrique étudié 15

CHAPITRE 2 : MODELE MATHEMATIQUE


1. Equation de la chaleur 17
1.1. Loi de Fourier 17
1.2. Echanges thermiques 18
1.3. Bilan thermique 19
1.4. Forme différentielle 20
2. Hypothèses simplificatrices 20
3. Modèle mathématique simplifié 21

CHAPITRE 3 : MODELE NUMERIQUE


1. Méthode des éléments finis 22
2. Discrétisation du domaine : maillage 23
3. Forme intégrale 24
4. Discrétisation de la forme intégrale 26
4.1. Représentation élémentaire du champ de températures 26
4.2. Représentation globale du champ de températures 27
4.3. Discrétisation de la forme intégrale faible 27
5. Assemblage 28
6. Résolution 28
7. Boucle de la modélisation par éléments finis 29

CHAPITRE 4 : MODELE INFORMATIQUE


1. Modèle informatique – problème direct 30

CHAPITRE 5 : SIMULATIONS NUMERIQUES


1. Maillage grossier 33
1.1. Problème avec les conditions aux limites 33
1.2. Problème avec 4 résistances 34
1.3. Problème avec 6 résistances 36
2. Maillage fin 38

5
2.1. Problème avec les conditions aux limites 38
2.2. Problème avec 4 résistances 29
2.3. Problème avec 6 résistances 40
3. Conclusion 41

Conclusion 42

Bibliographie 43

6
Liste des figures
Figure 2.1 ……………………………………………………………………………………………………………………… 18
Figure 2.2 ……………………………………………………………………………………………………………………… 18
Figure 2.3 ……………………………………………………………………………………………………………………… 21
Figure 3.1 ……………………………………………………………………………………………………………………… 24
Figure 3.2 ……………………………………………………………………………………………………………………… 27
Figure 4.1 ……………………………………………………………………………………………………………………… 30
Figure 4.2 ……………………………………………………………………………………………………………………… 30
Figure 4.3 ……………………………………………………………………………………………………………………… 32
Figure 4.4 ……………………………………………………………………………………………………………………… 32
Figure 5.1 ……………………………………………………………………………………………………………………… 34
Figure 5.2 ……………………………………………………………………………………………………………………… 34
Figure 5.3 ……………………………………………………………………………………………………………………… 34
Figure 5.4 ……………………………………………………………………………………………………………………… 35
Figure 5.5 ……………………………………………………………………………………………………………………… 35
Figure 5.6 ……………………………………………………………………………………………………………………… 35
Figure 5.7 ……………………………………………………………………………………………………………………… 35
Figure 5.8 ……………………………………………………………………………………………………………………… 36
Figure 5.9 ……………………………………………………………………………………………………………………… 36
Figure 5.10 ……………………………………………………………………………………………………………………… 37
Figure 5.11 ……………………………………………………………………………………………………………………… 37
Figure 5.12 ……………………………………………………………………………………………………………………… 38
Figure 5.13 ……………………………………………………………………………………………………………………… 38
Figure 5.14 ……………………………………………………………………………………………………………………… 39
Figure 5.15 ……………………………………………………………………………………………………………………… 39
Figure 5.16 ……………………………………………………………………………………………………………………… 39
Figure 5.17 ……………………………………………………………………………………………………………………… 39
Figure 5.18 ……………………………………………………………………………………………………………………… 40
Figure 5.19 ……………………………………………………………………………………………………………………… 40
Figure 5.20 ……………………………………………………………………………………………………………………… 40
Figure 5.21 ……………………………………………………………………………………………………………………… 40
Figure 5.22 ……………………………………………………………………………………………………………………… 41
Figure 5.23 ……………………………………………………………………………………………………………………… 41

Liste des tableaux


Tableau 5.1 ……………………………………………………………………………………………………………………… 33
Tableau 5.2 ……………………………………………………………………………………………………………………… 34
Tableau 5.3 ……………………………………………………………………………………………………………………… 36
Tableau 5.4 ……………………………………………………………………………………………………………………… 38

7
Nomenclature
𝜆 Conductivité thermique
𝑇 Température
𝑞 Densité de la source de chaleur
𝜙 Flux thermique
𝜑 Densité de flux thermique
𝐹 Source de chaleur volumique
𝐶𝑃 Capacite calorifique massique
𝑇𝐷 Température à la surface
ℎ Coefficient d’échange thermique
𝜀 L’émissivité
𝜎 Constante de Stefan Boltzmann
𝜌 La masse volumique
𝑇𝑓 Température du fluide
Ω Domaine de calcule
Ω𝑒 Domaine élémentaire
[𝑘] Matrice de rigidité
{𝐹} Vecteur de sollicitation
{𝐹} Vecteur des inconnus
𝑄 Source de chaleur ponctuelle
𝑅(𝑇) Résidus
𝑇∗ Fonction test
𝑒
𝑁𝑖 (𝑥, 𝑦) Fonction d’interpolation
[𝑁𝑖𝑒 (𝑥, 𝑦)] Matrice d’interpolation élémentaire
{𝑇 𝑒 } La température des nœuds de l’élément (e)
𝐴𝑒 L’Aire de l’élément
𝑛 Le nombre de nœuds
𝑇𝑐 Température de cuisson

8
Introduction

Le présent rapport décrit le projet de fin d'études portant sur la modélisation et la simulation du champ de température dans un four utilisé
pour la cuisson d'une pièce en résine [1]. Ce projet s'inscrit dans le cadre de notre formation académique et vise à approfondir nos
connaissances en transfert de chaleur, en modélisation numérique et en simulation par la méthode des éléments finis [6].

La cuisson de pièces en résine est un processus essentiel dans de nombreux domaines industriels tels que la fabrication de composants
électroniques, l'industrie automobile et l'aérospatiale. La maîtrise de la distribution de température à l'intérieur du four est cruciale pour
obtenir des produits finis de haute qualité, car la température joue un rôle déterminant dans les propriétés physiques et chimiques de la
résine.

L'objectif principal de ce projet est de développer un modèle numérique fiable du four de cuisson et de la pièce en résine, en utilisant la
méthode des éléments finis. Ce modèle nous permettra de simuler le champ de température à l'intérieur du four, d'analyser l'influence des
différents paramètres du four sur la distribution de température, d'identifier d'éventuels points chauds ou froids et de proposer des
recommandations pour optimiser la conception du four.

La méthode des éléments finis est une approche numérique couramment utilisée pour résoudre des problèmes complexes de transfert de
chaleur [3]. Elle permet de discrétiser le domaine de calcul en éléments triangulaires et de résoudre les équations de transfert de chaleur
en prenant en compte les conditions aux limites spécifiées. Cette approche nous offre une grande flexibilité pour modéliser le comportement
thermique du four et de la pièce en résine.

Ce rapport présentera tout d'abord une revue de littérature sur le transfert de chaleur dans les fours de cuisson et sur l'utilisation de la
méthode des éléments finis pour la modélisation thermique. Ensuite, nous décrirons en détail la modélisation du four et de la pièce [2], en
spécifiant la géométrie, la discrétisation du domaine, les modèles de transfert de chaleur utilisés et les conditions aux limites imposées.
Nous discuterons également de l'implémentation numérique et de la validation du modèle.

Les résultats obtenus grâce à la simulation du champ [12] de température seront présentés et analysés en détail. Nous mettrons en
évidence l'influence des paramètres du four sur la distribution de température, l'uniformité de celle-ci ainsi que les éventuels points chauds
ou froids identifiés. Ces résultats nous permettront de formuler des recommandations pour l'optimisation de la conception du four, en vue
d'obtenir une distribution de température homogène.

En conclusion, ce projet de fin d'études contribuera à notre compréhension approfondie du transfert de chaleur dans les fours de cuisson
et de l'importance de la modélisation numérique pour optimiser les processus industriels. Nous espérons que ce rapport fournira des
informations précieuses et des recommandations pratiques pour l'amélioration de la performance des fours de cuisson de résine.

1. CONTEXTE DU PROJET DE FIN D’ETUDES


La cuisson de pièces en résine est une étape cruciale dans de nombreux processus de fabrication industrielle. Les pièces en résine, une
fois cuites, acquièrent leurs propriétés finales telles que la résistance mécanique, la durabilité et la stabilité dimensionnelle. Pour garantir
la qualité des pièces finales, il est essentiel de contrôler de manière précise le processus de cuisson, en particulier la distribution de
température à l'intérieur du four.

9
Traditionnellement, les fours de cuisson utilisent des résistances électriques comme éléments chauffants pour générer la chaleur
nécessaire à la cuisson de la résine. Cependant, la distribution de la chaleur à l'intérieur du four peut être complexe et non uniforme, ce
qui peut entraîner des variations indésirables de la température et donc une qualité irrégulière des pièces.

Pour résoudre ce problème, la modélisation et la simulation numériques [2], du champ de température dans le four jouent un rôle crucial.
En utilisant la méthode des éléments finis, il est possible de représenter de manière précise le comportement thermique du four et
d'analyser les différents facteurs qui influencent la distribution de température. Cela permet d'identifier les zones présentant des
températures anormalement élevées ou basses, de prévoir les variations de température en fonction des paramètres du four et d'optimiser
la conception pour obtenir une distribution de température homogène.

Dans ce contexte, notre projet de fin d'études vise à développer un modèle numérique basé sur la méthode des éléments finis pour simuler
le champ de température dans un four de cuisson de résine [1]. Nous cherchons à comprendre l'influence des différents paramètres du
four, tels que la puissance des résistances électriques, la disposition des éléments chauffants et la configuration de la pièce en résine, sur
la distribution de température. Cette analyse approfondie nous permettra de formuler des recommandations pour améliorer l'uniformité de
la cuisson et garantir une qualité constante des pièces en résine.

La modélisation et la simulation du champ de température dans un four de cuisson de résine ont un impact significatif sur l'efficacité du
processus de fabrication et sur la qualité des produits finaux. Les résultats de notre projet pourront être utilisés par les ingénieurs et les
concepteurs de fours industriels afin d'optimiser leurs conceptions, de réduire les coûts de production et d'améliorer la qualité des pièces
en résine.

2. OBJECTIFS DU PROJET DE FIN D’ETUDES


Le projet de fin d'études a pour objectifs principaux :

✓ Modéliser le champ de température dans un four de cuisson de résine en utilisant la méthode des éléments finis :[7] L'objectif
est de développer un modèle numérique fiable et précis du four, en prenant en compte sa géométrie, les résistances électriques
comme éléments chauffants, et la pièce en résine. Ce modèle permettra de simuler le transfert de chaleur à l'intérieur du four et
de calculer la distribution de température.

✓ Analyser l'influence des paramètres du four sur la distribution de température : L'étude portera sur l'effet de différents paramètres
du four, tels que la puissance des résistances électriques, la disposition des éléments chauffants et la configuration de la pièce
en résine, sur la distribution de température. L'objectif est de comprendre comment ces paramètres affectent l'uniformité de la
cuisson et d'identifier les facteurs clés pour obtenir une distribution de température homogène.

✓ Évaluer l'uniformité de la distribution de température : L'objectif est d'évaluer l'uniformité de la distribution de température à
l'intérieur du four et d'identifier les éventuels points chauds ou froids. Cela permettra de déterminer les zones où des ajustements
sont nécessaires pour garantir une cuisson homogène des pièces en résine.

✓ Optimiser la conception du four : À partir des résultats de simulation et des analyses effectuées, l'objectif est de formuler des
recommandations pour l'optimisation de la conception du four. Cela peut inclure des suggestions concernant la disposition des
résistances électriques [1], l'isolation thermique, les ouvertures d'aération, ou d'autres paramètres du four qui influencent la
distribution de température. L'objectif final est d'obtenir une cuisson homogène et de haute qualité des pièces en résine.

En atteignant ces objectifs, le projet contribuera à une meilleure compréhension du comportement thermique des fours de cuisson de
résine et à l'amélioration des processus de fabrication. Les résultats obtenus seront pertinents pour les ingénieurs et les concepteurs de
fours industriels, qui pourront les utiliser pour optimiser leurs conceptions et garantir une qualité constante des pièces en résine tout en
réduisant les coûts de production.

3. METHODOLOGIE DE TRAVAIL
Pour mener à bien ce projet de fin d'études, nous suivrons une méthodologie de travail structurée, qui comprendra les étapes suivantes :

✓ Recherche bibliographique : Nous effectuerons une recherche approfondie sur le transfert de chaleur dans les fours de cuisson
de résine, ainsi que sur l'utilisation de la méthode des éléments finis pour la modélisation thermique. Cette recherche nous
permettra d'acquérir une compréhension solide des concepts et des techniques liés à notre projet.

10
✓ Collecte des données et des spécifications : Nous recueillerons les données pertinentes concernant le four de cuisson, telles
que la géométrie du four, les propriétés thermiques des matériaux utilisés, la puissance des résistances électriques, etc. Nous
définirons également les spécifications de la pièce en résine, y compris sa forme, sa taille et sa disposition dans le four.

✓ Modélisation du four et de la pièce : Nous utiliserons un logiciel de modélisation et de simulation par la méthode des éléments
finis pour créer un modèle numérique du four et de la pièce en résine. Nous définirons la géométrie du four, discrétiserons le
domaine de calcul en éléments triangulaires à trois nœuds et définirons les conditions aux limites appropriées.

✓ Implémentation numérique : Nous mettrons en place l'implémentation numérique du modèle à l'aide du logiciel choisi. Nous
définirons les équations de transfert de chaleur à résoudre, en prenant en compte les propriétés thermiques des matériaux et les
conditions aux limites spécifiées [3]. Nous effectuerons également une validation du modèle en comparant les résultats de
simulation avec des données expérimentales ou des résultats de référence, le cas échéant.

✓ Simulation et analyse : Nous effectuerons des simulations du champ de température à l'intérieur du four en utilisant différentes
configurations et paramètres. Nous analyserons les résultats pour évaluer l'uniformité de la distribution de température, identifier
les zones présentant des températures anormalement élevées ou basses, et étudier l'impact des différents paramètres du four
sur la distribution de température.

✓ Optimisation et recommandations : Sur la base des résultats de simulation et des analyses effectuées, nous formulerons des
recommandations pour l'optimisation de la conception du four. Nous identifierons les ajustements nécessaires pour obtenir une
distribution de température homogène et de haute qualité. Ces recommandations pourront inclure des modifications de la
disposition des résistances électriques, de l'isolation thermique ou d'autres aspects du four.

✓ Rédaction du rapport final : Nous rédigerons un rapport final décrivant en détail toutes les étapes du projet, y compris la revue
de littérature, la méthodologie, les résultats obtenus et les recommandations formulées. Le rapport inclura également une
conclusion récapitulant les résultats et les contributions du projet, ainsi que des références bibliographiques et des annexes
pertinentes.

En suivant cette méthodologie de travail rigoureuse, nous serons en mesure de mener à bien notre projet de fin d'études, d'obtenir des
résultats précis et significatifs, et de formuler des recommandations pratiques pour l'optimisation des fours de cuisson de résine.

11
Introduction générale sur le projet

Modèle physique
Formulation Lois de la physique
des équations Modèle mathématique

Discrétisation du domaine de calcul

Génération du maillage : éléments finis

Forme intégrale

Méthode des résidus pondérés


✓ Résidu (Modèle mathématique).
Modèle numérique ✓ Pondération du résidu par une fonction test.
✓ Intégration du résidu pondéré sur le domaine.
Eléments finis ✓ Intégration par partie.

Discrétisation de la forme intégrale

Approximation des fonctions inconnues par


éléments finis

Assemblage

Système d’équations algébrique

Conditions aux limites

Mise en place des conditions limites dans le système

Résolution numérique du système

Solution approchée

12
CHAPITRE 1

MODELE PHYSIQUE

1 TRANSFERT DE CHALEUR DANS LES FOURS DE CUISSON


Le transfert de chaleur dans les fours de cuisson [1] est un processus complexe qui joue un rôle essentiel dans la qualité et l'uniformité de
la cuisson des pièces en résine. Comprendre et maîtriser ce transfert de chaleur est crucial pour obtenir des produits finis de haute qualité
et éviter les défauts liés à une distribution inégale de la température.

Dans un four de cuisson, la chaleur est générée par des résistances électriques, qui convertissent l'énergie électrique en chaleur. Cette
chaleur est ensuite transférée de différentes manières à l'intérieur du four, notamment par conduction, convection et rayonnement. [3]

✓ La conduction thermique se produit à travers les matériaux constituant les parois du four, ainsi que la pièce en résine elle-même.
La conduction implique le transfert d'énergie thermique à travers des collisions entre les molécules, permettant à la chaleur de
se propager d'une région à une autre. La conductivité thermique des matériaux joue un rôle important dans la vitesse de transfert
de chaleur par conduction.

✓ La convection thermique est le transfert de chaleur qui se produit par le mouvement des fluides, tels que l'air ou les gaz de
combustion, à l'intérieur du four. Lorsque l'air chaud se déplace autour de la pièce en résine, il transporte de la chaleur et influence
la distribution de température. La convection peut être naturelle (dite convection naturelle) due aux différences de densité
thermique des fluides, ou forcée (dite convection forcée) grâce à des ventilateurs ou des systèmes de circulation d'air.

✓ Le rayonnement thermique est un autre mode de transfert de chaleur important dans les fours de cuisson. Il se produit par
l'émission et l'absorption de rayonnement électromagnétique à des longueurs d'onde infrarouges. Les parois du four, les
résistances électriques et la pièce en résine émettent et absorbent du rayonnement thermique, ce qui contribue au transfert de
chaleur à l'intérieur du four.

La modélisation du transfert de chaleur dans les fours de cuisson repose souvent sur la méthode des éléments finis [9]. Cette méthode
permet de discrétiser le domaine de calcul en éléments triangulaires ou quadrangulaires, et de résoudre les équations de transfert de
chaleur en prenant en compte les conditions aux limites spécifiées. Les propriétés thermiques des matériaux, les paramètres du four et la
géométrie de la pièce en résine sont pris en compte pour obtenir une représentation numérique du champ de température.

La simulation par la méthode des éléments finis permet d'analyser l'influence des différents paramètres du four sur la distribution de
température, d'identifier les zones présentant des températures anormalement élevées ou basses, et d'optimiser la conception du four pour
obtenir une cuisson homogène et de haute qualité.

En comprenant les mécanismes de transfert de chaleur et en utilisant des outils de modélisation numérique avancés, il est possible
d'améliorer significativement la performance des fours de cuisson de résine, en garantissant une distribution de température uniforme, en
réduisant les temps de cuisson et en minimisant les défauts des pièces.

13
2. MODELES DE TRANSFERT DE CHALEURS UTILISEES DANS LES FOURS DE CUISSON
Pour modéliser le transfert de chaleur dans le four de cuisson de résine, plusieurs modèles de transfert de chaleur peuvent être utilisés en
fonction des caractéristiques spécifiques du système. Voici quelques modèles couramment utilisés dans la modélisation thermique des
fours de cuisson :

1. Modèle de conduction thermique : Ce modèle est basé sur la conduction thermique, qui décrit le transfert de chaleur à travers
les matériaux solides. Il est utilisé lorsque le transfert de chaleur à l'intérieur du four et de la pièce en résine est principalement
dû à la conduction. Ce modèle suppose que le four et la pièce en résine sont homogènes et isotropes sur le plan thermique.

2. Modèle de convection thermique : Ce modèle prend en compte le transfert de chaleur par convection, qui se produit lorsque le
fluide (gaz ou liquide) circule à l'intérieur du four. Il est utilisé lorsque la convection joue un rôle important dans le transfert de
chaleur, par exemple lorsque de l'air chaud est soufflé à l'intérieur du four pour assurer une cuisson uniforme. Ce modèle utilise
les équations de conservation de la masse, de l'énergie et de la quantité de mouvement pour décrire le mouvement du fluide et
le transfert de chaleur associé.

3. Modèle de rayonnement thermique : Ce modèle tient compte du transfert de chaleur par rayonnement, qui se produit lorsque les
surfaces émettent, absorbent et réfléchissent le rayonnement thermique. Il est utilisé lorsque le rayonnement joue un rôle
significatif dans le transfert de chaleur, par exemple lorsque les parois du four sont chauffées par des résistances électriques et
émettent du rayonnement thermique. Ce modèle utilise les lois de Stefan-Boltzmann et de Planck pour quantifier l'échange de
chaleur par rayonnement entre les surfaces.

Ces modèles de transfert de chaleur peuvent être combinés en fonction des caractéristiques du système de cuisson de résine. Par exemple,
si le four utilise à la fois la conduction et la convection pour transférer la chaleur, les modèles de conduction et de convection thermique
peuvent être utilisées conjointement. De plus, les modèles peuvent être adaptés pour prendre en compte des facteurs tels que la variation
de conductivité thermique avec la température, les pertes de chaleur par les parois du four, etc.

Le choix du modèle de transfert de chaleur dépend des objectifs du projet, de la complexité du système de cuisson et des conditions de
fonctionnement spécifiques. Il est important de sélectionner le modèle approprié pour obtenir des résultats de modélisation précis et
représentatifs du transfert de chaleur dans le four de cuisson de résine [2].

3. GEOMETRIE DU FOUR ET DE LA PIECE DE RESINE


Dans le cadre du projet de modélisation et de simulation du champ de température dans un four de cuisson de résine [2], il est important
de définir la géométrie du four ainsi que celle de la pièce en résine à cuire. La géométrie de ces deux éléments joue un rôle crucial dans
la distribution de la température et le transfert de chaleur à l'intérieur du four. Voici une description plus détaillée de la géométrie du four et
de la pièce :

1. Géométrie du four :
• Forme : Le four est de forme rectangulaire, avec des parois verticales et une base plane. La forme rectangulaire
simplifie la modélisation et permet d'appliquer des techniques de discrétisation adaptées, comme les éléments finis
triangulaires.
• Dimensions : Les dimensions du four, telles que la longueur, la largeur et la hauteur, doivent être précisément définies.
Ces dimensions déterminent la taille totale du domaine de calcul.
• Matériaux des parois : Les parois du four peuvent être constituées de matériaux spécifiques ayant des propriétés
thermiques distinctes. Il est important de prendre en compte la conductivité thermique et les autres caractéristiques
thermiques des matériaux dans la modélisation.
• Ouvertures : Le four peut comporter des ouvertures pour l'introduction d'air chaud ou pour l'évacuation des fumées.
Ces ouvertures peuvent avoir une influence significative sur la distribution de la température et doivent être prises en
compte dans la modélisation.

2. Géométrie de la pièce en résine :


• Forme : La pièce en résine est également de forme rectangulaire, afin de faciliter la modélisation. La forme rectangulaire
simplifie les calculs et permet d'obtenir une représentation précise de la pièce[2].

14
• Dimensions : Les dimensions de la pièce, telles que la longueur, la largeur et l'épaisseur, doivent être mesurées avec
précision. Ces dimensions déterminent la taille de la pièce et ont un impact direct sur le transfert de chaleur à l'intérieur
de celle-ci.
• Position : La pièce en résine est placée au milieu du domaine de calcul du four. Sa position par rapport aux parois du
four peut avoir une incidence sur la distribution de la température. Il est important de spécifier la position exacte de la
pièce pour une modélisation précise.

La précision de la définition de la géométrie du four et de la pièce en résine est essentielle pour obtenir des résultats de simulation précis
et représentatifs du processus de cuisson. En prenant en compte ces informations, il est possible de réaliser une modélisation adéquate
du transfert de chaleur dans le four de cuisson de résine.

4. FORMULATION DU PROBLEME DE TRANSFERT DANS LE FOUR ELECTRIQUE ETUDIE


Le four électrique étudié [1], dans ce projet est de forme rectangulaire et est utilisé pour la cuisson de pièces de résine. Sa géométrie est
caractérisée par des dimensions spécifiques qui déterminent sa longueur et sa hauteur. Le matériau de construction du four est
généralement une structure métallique capable de résister à des températures élevées.

À l'intérieur du four, une pièce de résine rectangulaire est placée. La pièce de résine peut avoir différentes dimensions et formes selon les
spécifications du processus de cuisson. Elle est généralement fabriquée à partir d'une résine polymère qui nécessite une température
contrôlée pour sa cuisson et sa solidification.

Les éléments chauffants du four électrique sont des résistances électriques qui sont placées stratégiquement le long des parois du four.
Ces résistances génèrent de la chaleur lorsqu'un courant électrique y passe, ce qui permet d'atteindre et de maintenir la température
requise pour la cuisson de la pièce de résine. Les résistances électriques sont souvent disposées de manière à assurer une distribution
uniforme de la chaleur à l'intérieur du four.

Le transfert de chaleur à l'intérieur du four électrique se fait principalement par conduction thermique à travers les parois du four, ainsi que
par convection et rayonnement thermique entre les surfaces du four, la pièce de résine et l'air ambiant. La modélisation précise de ces
mécanismes de transfert de chaleur est essentielle pour obtenir une représentation fidèle du comportement thermique du système.

Il est important de noter que la modélisation du four électrique et de la pièce de résine nécessite une prise en compte précise de la
géométrie, des propriétés thermiques des matériaux utilisés, ainsi que des conditions de chauffage et des échanges thermiques avec
l'environnement. Cette modélisation permettra de simuler et d'analyser de manière efficace le champ de température à l'intérieur du four
électrique lors du processus de cuisson de la pièce de résine.

La formulation du problème de transfert de chaleur dans le four électrique peut être réalisée en utilisant les équations de conservation de
l'énergie. Dans ce cas, on considère le régime stationnaire, c'est-à-dire que le champ de température ne dépend pas du temps. La
formulation peut être décrite comme suit :

1. Équation de conservation de l'énergie : La première équation fondamentale est l'équation de conservation de l'énergie, qui
s'exprime généralement sous la forme suivante :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) + 𝑞 = 0
div(𝜆 ∙ grad

où 𝑇 est la température, 𝜆 est la conductivité thermique du matériau, et 𝑞 est la densité de la source de chaleur interne. Cette équation
exprime l'équilibre entre le flux de chaleur (conduction) à travers le matériau, la production de chaleur interne et les flux de chaleur à travers
les surfaces du domaine.

2. Conditions aux limites : Les conditions aux limites sont nécessaires pour résoudre le problème. Dans ce cas, les conditions
suivantes sont généralement imposées :

✓ Conditions de Dirichlet : La température est spécifiée sur les côtés supérieur et inférieur du four électrique, ce qui
signifie que la valeur de 𝑇 est fixée à des températures connues.
✓ Conditions de Neumann : Les conditions aux limites de type Neumann sont imposées sur les côtés droit et gauche du
four électrique, ce qui signifie que le flux de chaleur à travers ces surfaces est nul.

15
3. Propriétés thermiques des matériaux : Les propriétés thermiques des matériaux, telles que la conductivité thermique𝜆, sont
nécessaires pour résoudre l'équation de conservation de l'énergie. Ces propriétés dépendent des matériaux utilisés pour la
construction du four électrique et de la pièce de résine.

Une fois que le problème est formulé, il peut être résolu numériquement en utilisant les méthodes numériques appropriées, telles que la
méthode des éléments finis ou la méthode des différences finies [10], comme mentionné précédemment. La solution obtenue fournira le
champ de température à l'intérieur du four électrique, permettant ainsi d'analyser le comportement thermique et de prendre des décisions
éclairées pour le processus de cuisson des pièces de résine.

16
CHAPITRE 2

MODELE MATHEMATIQUE

1. EQUATION DE LA CHALEUR
1.1. Loi de Fourier
Soit 𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧; 𝑡) la température au point 𝑀 de coordonnées (𝑥, 𝑦, 𝑧) à l’instant 𝑡. Si la température dépend du temps, on dit que le
régime thermique est variable (ou transitoire); dans le cas contraire, on dit qu’il est permanent (ou stationnaire).

Considérons en un point 𝑀 un élément de surface d𝑆 infiniment petit. Soit 𝑛⃗ un vecteur unitaire et normal à d𝑆.

[13]

La puissance thermique (quantité de chaleur par unité de temps) qui traverse d𝑆 dans le sens de 𝑛⃗ est égale à (loi de Fourier) :

d𝜙 = 𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) d𝑆 = 𝑛⃗ ∙ 𝜑
⃗ d𝑆 (2.1)
Avec :
✓ d𝜙 est le flux thermique en𝑀, à traversd𝑆. Le flux thermique est une puissance thermique (quantité de chaleur par unité de temps)
et s’exprime en watt (1 W = 1 J s −1).
La quantité de chaleur s’exprime en joule (1 J = 1 N m = 1 kg m2 s −2 ).

✓ Le tenseur de conductivité thermique du matériau 𝜆̿ a pour représentation matricielle dans le repère orthonormé (𝑥, 𝑦, 𝑧) :

𝜆𝑥𝑥 𝜆𝑥𝑦 𝜆𝑥𝑧


𝜆̿ = [𝜆] = [ 𝜆𝑦𝑦 𝜆𝑦𝑧 ] (2.2)
sym. 𝜆𝑧𝑧

La conductivité thermique s’exprime en W m−1 K −1 .

✓ Le vecteur 𝜑⃗ = −𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


grad 𝑇 est le vecteur densité de flux thermique en 𝑀.

La quantité 𝜑 = 𝑛⃗ ∙ 𝜑
⃗ = est appelé densité de flux thermique en 𝑀 et dans la direction𝑛⃗.
d𝑆

17
La densité de flux thermique s’exprime en W m−2 .
_____________________

⃗ = −𝜆̿ ∙ grad
Si le matériau est anisotrope, alors le vecteur densité de flux (𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) et le gradient thermique (grad
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) ne sont pas
nécessairement colinéaires (figure 2.1). Ainsi on a :

⃗ = −𝜆̿ ∙ grad
𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 (2.3)

Figure 2.1 – Matériau anisotrope [13]


_____________________

⃗ = −𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si le matériau est isotrope [2.1], le vecteur densité de flux (𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) sont colinéaires
grad 𝑇) et le gradient thermique (grad
(figure 2.2). La matrice de conductivité se réduit à :

1
[𝜆] = 𝜆 [ 1 ] (2.4)
1

où 𝜆 est le coefficient de conductivité thermique du matériau, ainsi on a :

⃗ = −𝜆 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑 grad 𝑇 (2.5)

Figure 2.2 – Matériau isotrope [13]

Note : Généralement, les termes isotropie et anisotropie sont utilisés pour décrire les propriétés des corps macroscopiques. Ainsi, la
principale différence entre l'anisotropie et l'isotropie [2.1] est que le premier dépend de la direction, alors que le second est indépendant
de celle-ci.

1.2. Echanges thermiques

Par convention, les quantités de chaleur reçues par le solide sont comptées positivement. [4.2]

𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ grad
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) = 𝜑𝐶𝑡𝑒 sur Γ𝑁
𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ grad
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) = 𝜑𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 sur Γ𝐹1
𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ grad
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) = 𝜑𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 sur Γ𝐹2

avec :
✓ 𝑄 est une source de chaleur ponctuelle est définie par la puissance thermique reçue par le système.
Elle s’exprime en W.

✓ 𝑞 est une source de chaleur volumique est définie par la puissance thermique générée par unité de volume.
Elle s’exprime en W m−3 .

18
✓ 𝑇𝐷 est la température imposée (ou prescrite) sur une surface Γ𝐷 . La température peut être imposée en un point ou sur une
surface. Ce type de condition est appelée condition aux limites de Dirichlet.

✓ 𝜑𝐶𝑡𝑒 est la densité de constante flux imposée sur une surface Γ𝑁 . Elle s’exprime en W m−2 . Ce type de condition est appelée
condition aux limites de Neumann.

✓ 𝜑𝑐𝑜𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 est la densité de flux imposée suite à l’échange de chaleur par convection sur une surface Γ𝐹1 . Ce type de condition
est appelée condition aux limites de Fourier.

La convection est l’échange de chaleur entre un solide et un fluide. Soit un point 𝑀 situé à la surface du solide. Soient 𝑇 la température
du solide en 𝑀 et 𝑇𝑓 la température du fluide au voisinage de 𝑀. L’expérience montre que la quantité de chaleur reçue par le solide
en 𝑀, par unité de surface et par unité de temps, est égale à :

𝜑𝑐𝑜𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ(𝑇𝑓 − 𝑇) (loi de Newton)

Où ℎ est le coefficient d’échange par convection. ℎ S’exprime enW m−2 K −1 .

✓ 𝜑𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 est la densité de flux imposée suite à l’échange de chaleur par rayonnement en milieu infini sur une surfaceΓ𝐹2 .
Ce type de condition est appelée condition aux limites de Fourier.

La quantité de chaleur reçue par le solide, considéré comme un corps gris à la température 𝑇 et rayonnant vers l’extérieur considéré
comme un corps noir à la température𝑇∞ , par unité de surface et par unité de temps, est égale à :

𝜑𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎(𝑇∞4 − 𝑇 4 ) (loi de Stefan − Boltzmann)

où :
les températures sont exprimées en Kelvin. 𝜀 < 1 est l’émissivité (sans dimension).
𝜎 est la constante de Stefan : 𝜎 = 5.67 10 W m−2 K −4 .

1.3. Bilan thermique


Soit Ω un domaine de calcul limité par la surfaceΓ. La puissance thermique stockée dans le domaine Ω est égale à la somme de la
puissance thermique générée par les sources volumiques 𝑞 contenues dans Ω et de la puissance thermique reçue sous forme de flux à
travers la surface Γ :

𝜕𝑇
∫ 𝜌𝑐𝑝 dΩ = ∫ 𝑞 dΩ + ∫ −𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΓ (2.6)
Ω 𝜕𝑡 Ω Γ
où :
✓ 𝜌 est la masse volumique du matériau (kg m−3 ).
✓ 𝑐𝑝 est la capacité thermique massique (J kg −1 K −1 ).
✓ 𝑛⃗ est la normale unitaire à Γ dirigée vers l’extérieur de Ω.

Transformons la dernière intégrale de la relation (2.6) en intégrale de volume à l’aide du théorème d’Ostrogradski. Il vient :

∫ (𝜌𝑐𝑝 𝑇̇ − div(𝜆̿ ∙ grad


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) − 𝑞 ) dΩ = 0 (2.7)
Ω
𝜕𝑇
où : 𝑇̇ = .
𝜕𝑡

Le domaine Ω étant arbitraire, on en déduit :

𝜌𝑐𝑝 𝑇̇ − div(𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


grad 𝑇) − 𝑞 = 0 (2.8)

en tout point du domaine. Cette équation est appelée équation de la chaleur.

19
1.4. Forme différentielle
Résoudre un problème thermique consiste à chercher un champ de températures 𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧; 𝑡) tel que :

𝜌𝑐𝑝 𝑇̇ − div(𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


grad 𝑇) − 𝑞 = 0 sur Ω (2.9 𝑎)

✓ Les conditions aux limites :

𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 C. L. Dirichlet

𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) = 𝜑𝐶𝑡𝑒 sur Γ𝑁 C. L. Neuman

(2.9 𝑏)
𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) = 𝜑𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ(𝑇𝑓 − 𝑇) sur Γ𝐹1 C. L. Fourier

𝑛⃗ ∙ (−𝜆̿ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) = 𝜑𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎(𝑇∞4 − 𝑇 4 ) sur Γ𝐹2 C. L. Fourier

{ Γ = Γ𝐷 ∪ Γ𝑁 ∪ Γ𝐹1 ∪ Γ𝐹2 Γ𝐷 ∩ Γ𝑁 ∩ Γ𝐹1 ∩ Γ𝐹2 = ∅

où Γ est la surface du solide et 𝑛⃗ la normale unitaire à Γ dirigée vers l’extérieur de Ω.

✓ La condition initiale à l’instant 𝑡 = 𝑡0 :

𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧; 𝑡0 ) = 𝑇0 (𝑥, 𝑦, 𝑧) (2.9 𝑐)

2. HYPOTHESES SIMPLIFICATRICES
Pour simplifier le modèle mathématique, on traitera le cas (1) d’un matériau homogène et isotrope, (2) d’un régime thermique
permanent (ou stationnaire), (3) d’une variation de la température que dans les deux directions 𝑥 et 𝑦, cas bi-dimensionnels 2 − 𝐷, (4)
d’une isolation thermique parfaite qui se traduit par la condition 𝜑𝐶𝑡𝑒 = 0 sur Γ𝑁 , ℎ = 0 sur Γ𝐹1 (transfert de chaleur sans convection) et
𝜀 = 0 sur Γ𝐹2 (transfert de chaleur sans rayonnement).

Hypothèse 1 : Matériau homogène et isotrope

Pour un matériau homogène et isotrope, l’équation (2.8) s’écrit dans le repère orthonormé (𝑥, 𝑦, 𝑧; 𝑡) :

𝜕2𝑇 𝜕2𝑇 𝜕2𝑇


𝜌𝑐𝑝 𝑇̇ − 𝜆 ( + + )−𝑞 =0 (2.10)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

Hypothèse 2 : Régime thermique permanent (ou stationnaire)

Si la température ne dépend pas du temps, régime thermique permanent (ou stationnaire), l’équation (2.10) s’écrit dans le repère
orthonormé (𝑥, 𝑦, 𝑧) :

𝜕2𝑇 𝜕2𝑇 𝜕2𝑇


𝜆( + + )+𝑞 = 0 (2.11)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

Hypothèse 3 : Transfert de chaleur bi-dimensionnels

Si la température ne varie que dans les deux directions 𝑥 et 𝑦, cas bi-dimensionnels 2 − 𝐷, l’équation (2.11) s’écrit dans le repère
orthonormé (𝑥, 𝑦) :

𝜕2𝑇 𝜕2𝑇
𝜆( + )+𝑞 =0 (2.12)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2

20
Hypothèse 4 : Isolation thermique parfaite

Comme mentionner, pour simplifier le modèle mathématique, on traitera le cas d’une isolation thermique parfaite qui se traduit par la
condition 𝜑𝐶𝑡𝑒 = 0 sur Γ𝑁 , ℎ = 0 sur Γ𝐹1 (transfert de chaleur sans convection) et 𝜀 = 0 sur Γ𝐹2 (transfert de chaleur sans rayonnement).
Dans ce cas, les conditions aux limites sont traduites par :

𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 C. L. Dirichlet
{ (2.13)
𝑛⃗ ∙ (−𝜆 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) =0 sur Γ𝑁 C. L. Neumann

Γ = Γ𝐷 ∪ Γ𝑁 Γ𝐷 ∩ Γ𝑁 = ∅

où Γ est la surface du solide et 𝑛⃗ la normale unitaire à Γ dirigée vers l’extérieur de Ω .

3. MODELE MATHEMATIQUE SIMPLIFIE


Le modèle mathématique est maintenant entièrement déterminé. Résoudre un problème thermique – pour un matériau homogène et
isotrope, en régime thermique permanent, dans le cas bi-dimensionnels 2-D – consiste à chercher un champ de températures 𝑇(𝑥, 𝑦) tel
que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) + 𝑞
div(𝜆 ∙ grad =0 sur Ω (2.14 𝑎)

𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 C. L. Dirichlet (2.14 𝑏) (2.14)


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛⃗ ∙ (−𝜆 ∙ grad 𝑇) =0 sur Γ𝑁 C. L. Neumann (2.14 𝑐)
{ Γ = Γ𝐷 ∪ Γ𝑁 Γ𝐷 ∩ Γ𝑁 = ∅

Le four est représenté par un domaine Ω de frontière Γ (figure 2.3).

Figure 2.3 – Le domaine de calcul Ω de frontière Γ. En rouge l'objet dans le four.

21
CHAPITRE 3

MODELE NUMERIQUE

1. METHODE DES ELEMENTS FINIS


La méthode des éléments finis est une méthode de discrétisation spatiale du modèle mathématique « problème continu » vers un
problème discret à 𝑁 équations pour 𝑁 inconnues.

✓ Discrétisation du domaine de calcul. La méthode des éléments finis nécessite, d’abord la modification du domaine de calcul
Ω « domaine continu ». Le domaine Ω est ainsi découpé en petits domaines élémentaires Ω𝑒 dites éléments finis dont le
regroupement constitue le maillage.

Ω = ∑ Ω𝑒
𝑒

✓ Forme intégrale. Par la suite, la méthode des éléments finis nécessite la modification du modèle mathématique. Les équations
du modèle mathématique sont modifiées en une forme appelée forme intégrale 𝑊 (dite aussi forme variationnelle, ou encore
forme faible). La forme intégrale est obtenue par la méthode des résidus pondérés.

✓ Discrétisation de la forme intégrale. La forme intégrale est, par la suite, discrétisée par la méthode des éléments finis [9].
Les fonctions inconnues du problème étudié sont approximées par éléments finis. La forme intégrale 𝑊 est découpée en une
somme de termes élémentaires 𝑊 𝑒 associées à chaque élément, selon l'expression :

𝑊 = ∑ 𝑊 𝑒 + 𝑊 𝐶.𝐿. = 0
𝑒
où 𝑊 𝐶.𝐿. est relatif au terme des conditions aux limites.

✓ Assemblage. Par la suite, on passe à l’étape de l’assemblage. La technique d'assemblage, principalement utilisée dans la
méthode des éléments finis, consiste à additionner l'ensemble des contributions élémentaires 𝑊 𝑒 associées à chaque élément
après découpage du domaine. Cela se traduit par l'obtention d'un système d'équations global :

[𝐾]{𝑇} = {𝐹}

où : [𝐾] est la matrice de rigidité, {𝑇} est le vecteur des inconnues, et {𝐹} est vecteur sollicitation.

✓ Traitement des conditions aux limites. En passe par la suite au traitement des conditions aux limites, la mise en place des
conditions aux limites dans le système d'équations global.

22
✓ Résoudre. Le système d'équations global sera ensuite possible de résoudre moyennant la prise en compte des conditions
aux limites.

Modèle physique
Formulation Lois de la physique
des équations Modèle mathématique

Discrétisation du domaine de calcul

Génération du maillage : éléments finis

Forme intégrale

Méthode des résidus pondérés


✓ Résidu (Modèle mathématique).
Modèle numérique ✓ Pondération du résidu par une fonction test.
✓ Intégration du résidu pondéré sur le domaine.
Eléments finis ✓ Intégration par partie.

Discrétisation de la forme intégrale

Approximation des fonctions inconnues par


éléments finis

Assemblage

Système d’équations algébrique

Conditions aux limites

Mise en place des conditions limites dans le système

Résolution numérique du système

Solution approchée

2. DISCRETISATION DU DOMAINE : MAILLAGE


Les éléments finis sont des sous-domaines de forme généralement simple du domaine de calcul étudié et qui forment une partition de
celui-ci : les intersections entre éléments se limitent à leurs frontières communes éventuelles. Leur union est le domaine complet étudié.

Pour générer le maillage, nous choisissons un ensemble de points, sur le domaine, qui servira à définir la géométrie des éléments. Puis
nous remplaçons le domaine par un ensemble d’éléments de formes relativement simples. Chaque élément doit être défini analytiquement
de manière unique en fonction des coordonnées des nœuds géométriques qui appartiennent à cet élément.

Le domaine Ω est décomposé en sous-domaines Ω𝑒 de forme géométrique simple (les éléments triangulaires) reliés entre eux en des
points appelés nœuds. Comme mentionner, cette opération s’appelle maillage, sur la figure 3.1 un exemple de maillage triangulaire.

23
vcor=[ 1.0000 -0.2500 conec=[ 1 2 6
1.0000 0.1250 2 4 6
0.5000 -0.3125 15 12 9
1.0000 0.5000 12 13 9
0.5000 0.6250 13 14 9
0.4512 0.1593 11 15 9
-0.0000 -0.3750 14 10 9
-0.0000 0.7500 10 7 9
-0.5054 0.2191 7 3 6
-0.5000 -0.4375 7 6 9
-0.5000 0.8750 3 1 6
-1.0000 0.5000 5 8 6
-1.0000 0 4 5 6
-1.0000 -0.5000 8 11 9
-1.0000 1.0000 ] 8 9 6
1 2 0
2 4 0
Eléments barre 15 12 0
12 13 0
13 14 0]

Figure 3.1 – Domaine plan discrétisé en 15 éléments reliés entre eux par 15 nœuds
L’élément est un « Triangle à trois nœuds » [14]

Le maillage est défini par la table des nœuds «vecteur : vcor »et la table des éléments « matrice :conec ».

Note : Génération du maillage : appliquée sur un domaine continu on obtient un domaine discret, quelle que soit la méthode de
discrétisation employée.

3. FORME INTEGRALE
La solution analytique du modèle mathématique (2.14) est en général inaccessible. On est donc conduit à chercher une solution approchée
par une méthode numérique : la méthode des éléments finis [6]. Cette méthode est un cas particulier de la méthode de Galerkin : le
champ de températures et les fonctions test appartiennent au même espace de dimension finie.

Pour résoudre le modèle mathématique (2.14) par la méthode des éléments finis, nous utilisons la méthode des résidus pondérés dans
la formulation de Galerkin. [6]

La forme intégrale constitue l'équation de départ que l'on va discrétiser par la méthode des éléments finis. La forme intégrale (ou
forme variationnelle ou forme faible) est obtenue par la méthode des résidus pondérés. Cette méthode se caractérise par le déroulement
des étapes suivantes :

1. La définition d'un résidu (typiquement le modèle mathématique) ;


2. La pondération du résidu par une fonction test ;
3. L'intégration du résidu pondéré sur tout le domaine ;
4. Une intégration par parties ;
5. L’introduction naturelle des conditions aux limites.

1. Définition du résidu

Soit la quantité ℛ(𝑇) définie par :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) − 𝑞
ℛ(𝑇) = −div(𝜆 grad (3.1)

24
Par définition, la quantité ℛ(𝑇) est appelée résidu de l’équation (2.14 a).
ℛ(𝑇) est nul si 𝑇 est solution de l’équation (2.14 a) et différent de 0 dans le cas contraire.

2. Pondération du résidu

Multiplions le résidu par une fonction arbitraire 𝑇 ∗

𝑇 ∗ (−div(𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) − 𝑞) (3.2)

La fonction 𝑇 ∗ est appelée fonction de pondération (ou fonction test).

3. Intégration du résidu pondéré su tout le domaine Ω

Intégrons le résidu pondéré sur le domaine Ω :

𝒲(𝑇, 𝑇 ∗ ) = ∫ 𝑇 ∗ ℛ(𝑇) dΩ
Ω
(3.3)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) − 𝑞) dΩ
= ∫ 𝑇 ∗ (−div(𝜆 grad =0 ∀𝑇 ∗
Ω

En utilisant la relation :
div(𝑓𝑣 ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓
= 𝑓div 𝑣 + 𝑣 ∙ grad
⟺ 𝑓div 𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓
= div(𝑓𝑣) − 𝑣 ∙ grad (3.4)

𝑓div 𝑣 = div(𝑓𝑣 ) − 𝑣 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


grad 𝑓
Si 𝑓 = 𝑇∗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) ⟹|
et 𝑣 = (𝜆 grad
𝑇 ∗ div(𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) = div (𝑇 ∗ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇)) − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇 ∗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇)

L’équation (3.3) s’écrit, donc :

𝒲(𝑇, 𝑇 ∗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) − 𝑞) dΩ
= ∫ 𝑇 ∗ (−div(𝜆 grad (3.3)
Ω

= − ∫ div (𝑇 ∗ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇)) dΩ + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇 ∗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΩ − ∫ 𝑇 ∗ 𝑞 dΩ (3.5)
Ω Ω Ω
=0

4. Intégration par partie

Transformons la première intégrale de de l’équation (3.5) en intégrale de surface à l’aide du théorème d’Ostrogradski :

∫ div (𝑇 ∗ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇)) dΩ = ∫ 𝑇 ∗ 𝑛⃗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΓ
Ω Γ

= ∫ 𝑇 ∗ 𝑛⃗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΓ + ∫ 𝑇 ∗ 𝑛⃗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΓ (3.6)
Γ𝑁 Γ𝐷

et imposons la condition 𝑇 ∗ = 0 sur Γ𝐷 , ce qui annule la dernière intégrale.

En utilisant la relation (3.6), et l’équation (3.5), nous obtenons la formulation intégrale faible d’un problème thermique :

Trouver 𝑇(𝑥, 𝑦) tel que

25
𝒲(𝑇, 𝑇 ∗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 ∗ ∙ (𝜆 grad
= ∫ grad ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) dΩ − ∫ 𝑇 ∗ 𝑛⃗ ∙ (𝜆 grad
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇) dΓ − ∫ 𝑇 ∗ 𝑞 dΩ
Ω Γ𝑁 Ω
∗ ∗ (3.7)
=0 ∀𝑇 , 𝑇 = 0 sur Γ𝐷
avec :
𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 C. L. Dirichlet (2.14 𝑏)
{ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇)
𝑛⃗ ∙ (−𝜆 grad =0 sur Γ𝑁 C. L. Neumann (2.14 𝑐)

5. Introduction naturelle des conditions aux limites

En utilisant la condition aux limites (2.14 c) et l’équation (3.7), la formulation intégrale faible d’un problème thermique devient :

𝒲(𝑇, 𝑇 ∗ ) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇 ∗ ∙ (𝜆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad 𝑇) dΩ − ∫ 𝑇 ∗ 𝑞 dΩ = 0 ∀𝑇 ∗ , 𝑇 ∗ = 0 sur Γ𝐷 (3.8 𝑎)
{ Ω Ω
𝑇 = 𝑇𝐷 sur Γ𝐷 C. L. Dirichlet (3.8 𝑏)

4. DISCRETISATION DE LA FORME INTEGRALE


4.1. Représentation élémentaire du champ de températures
Le champ de températures 𝑇 𝑒 (𝑥, 𝑦) dans l’élément (𝑒), triangle à trois nœuds, a pour expression :

𝑇 𝑒 (𝑥, 𝑦) = 𝑁1𝑒 (𝑥, 𝑦)𝑇1𝑒 + 𝑁2𝑒 (𝑥, 𝑦)𝑇𝑖𝑒 + 𝑁3𝑒 (𝑥, 𝑦)𝑇3𝑒
𝑇1𝑒
= [𝑁1 (𝑥, 𝑦) 𝑁2 (𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑁3 (𝑥, 𝑦)] {𝑇2𝑒 }
𝑒 𝑒 𝑒 (3.9)
𝑇3𝑒
= [𝑁 𝑒 (𝑥, 𝑦)]{𝑇 𝑒 }
où :
✓ Les fonctions 𝑁𝑖𝑒 (𝑥, 𝑦) sont les fonctions d’interpolation élémentaires.
✓ La matrice [𝑁 𝑒 (𝑥, 𝑦)] est la matrice d’interpolation élémentaire.
✓ Le vecteur {𝑇 𝑒 } regroupe les températures des nœuds de l’élément (𝑒).

A l'intérieur d’un élément (𝑒) dont les nœuds sont 1, 2 et 3 (dans le sens trigonométrique), le champ de températures 𝑇(𝑥, 𝑦) est défini
par (figure 3.2) :

𝑇(𝑥, 𝑦) = 𝑁1 (𝑥, 𝑦)𝑇1 + 𝑁2 (𝑥, 𝑦)𝑇2 + 𝑁3 (𝑥, 𝑦)𝑇3 = [𝑁(𝑥, 𝑦)]{𝑇}

avec :
𝑇1 = 𝑇(𝑥1 , 𝑦1 ) 𝑇2 = 𝑇(𝑥2 , 𝑦2 ) 𝑇3 = 𝑇(𝑥3 , 𝑦3 ) ∀ 𝑇1 , 𝑇2 , 𝑇3

Les fonctions d'interpolation [6] sont telles que :

1
𝑁1 (𝑥, 𝑦) = [(𝑦3 − 𝑦2 )(𝑥2 − 𝑥) − (𝑥3 − 𝑥2 )(𝑦2 − 𝑦)]
2𝐴𝑒
1
𝑁2 (𝑥, 𝑦) = 𝑒 [(𝑦1 − 𝑦3 )(𝑥3 − 𝑥) − (𝑥1 − 𝑥3 )(𝑦3 − 𝑦)]
2𝐴
1
𝑁3 (𝑥, 𝑦) = 𝑒 [(𝑦2 − 𝑦1 )(𝑥1 − 𝑥) − (𝑥2 − 𝑥1 )(𝑦1 − 𝑦)]
2𝐴

L'aire de l'élément 𝐴𝑒 est définie par :

26
1 𝑥1 𝑦1
2𝐴𝑒 = det [1 𝑥2 𝑦2 ] = (𝑥2 − 𝑥1 )(𝑦3 − 𝑦1 ) − (𝑥3 − 𝑥1 )(𝑦2 − 𝑦1 )
1 𝑥3 𝑦3

Figure 3.2 – Triangle à 3 nœuds


Champ de températures dans l’élément.

4.2. Représentation globale du champ de températures


Le champ de températures 𝑇(𝑥, 𝑦) a pour expression sur l’ensemble du domaine Ω :

𝑇(𝑥, 𝑦) = 𝑁1 (𝑥, 𝑦)𝑇1 + ⋯ + 𝑁𝑖 (𝑥, 𝑦)𝑇𝑖 + ⋯ + 𝑁𝑛 (𝑥, 𝑦)𝑇𝑛


𝑇1

= [𝑁1 (𝑥, 𝑦) ⋯ 𝑁𝑖 (𝑥, 𝑦) ⋯ 𝑁𝑛 (𝑥, 𝑦)] 𝑇𝑖 (3.10)

{𝑇𝑛 }
= [𝑁(𝑥, 𝑦)]{𝑇}
où :
✓ 𝑛 est le nombre de nœuds du maillage.
✓ Les fonctions 𝑁𝑖 (𝑥, 𝑦) sont les fonctions d’interpolation (ou fonctions de forme).
✓ [𝑁(𝑥, 𝑦)] est la matrice d’interpolation.
✓ {𝑇} est le vecteur des températures nodales.

4.3. Discrétisation de la forme intégrale faible


De l'expression du champ de températures 𝑇 sur le domaine :

𝑇 = [𝑁]{𝑇}

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇}
{grad = [𝐵]{𝑇}

Pour un maillage avec les éléments triangulaires à trois nœuds, la matrice [𝐵] s'écrit dans le repère orthonormé direct (𝑥, 𝑦) :

𝜕𝑁1 𝜕𝑁2 𝜕𝑁3


𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
[𝐵] = 𝜕𝑁 𝜕𝑁2 𝜕𝑁3
1
[ 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 ]
De même, on a :
𝑇∗ = [𝑁]{𝑇 ∗ } = {𝑇 ∗ }trans [𝑁]trans

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 ∗ }
{grad = [𝐵]{𝑇 ∗ }

trans
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 ∗ }
{grad = {𝑇 ∗ }trans [𝐵]trans

27
En portant ces relations dans l'équation (3.8 a), il vient :

𝑊(𝑇, 𝑇 ∗ ) = {𝑇 ∗ }trans ([𝐾]{𝑇} − {𝐹})


où :

[𝐾] = ∫ [𝐵]trans 𝜆 [𝐵] dΩ {𝐹} = ∫ [𝑁]trans 𝑞 dΩ


Ω Ω

✓ [𝐾] est la matrice de conductivité thermique(W/K).


✓ {𝐹}est le vecteur des flux nodaux(W).
✓ {𝑇}est le vecteur des températures nodales(K).

4. ASSEMBLAGE
Dans la pratique [𝐾] et {𝐹} sont construits élément par élément. Cette opération s'appelle assemblage. De l'expression du champ
de températures dans l'élément (𝑒) :

𝑇𝑒 = [𝑁 𝑒 ]{𝑇 𝑒 }
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 𝑒 }
{grad = [𝐵𝑒 ]{𝑇 𝑒 }

De même, on a :

𝑇 𝑒∗ = [𝑁 𝑒 ]{𝑇 𝑒∗ } = {𝑇 𝑒∗ }trans [𝑁 𝑒 ]trans

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 𝑒∗ }
{grad = [𝐵𝑒 ]{𝑇 𝑒∗ }

trans
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇 𝑒∗ }
{grad = {𝑇 𝑒∗ }trans [𝐵𝑒 ]trans

En reportant ces expressions dans l'équation (3.8 a), il vient :

𝑊(𝑇, 𝑇 ∗ ) = ∑({𝑇 𝑒∗ }trans ( [𝐾 𝑒 ]{𝑇 𝑒 } − {𝐹 𝑒 }))


𝑒
où :

[𝐾 𝑒 ] = ∫ [𝐵𝑒 ]trans 𝜆 [𝐵𝑒 ] d𝑉


Ω𝑒

{𝐾 𝑒 } = ∫ [𝑁 𝑒 ]trans 𝑞 d𝑉
Ω𝑒

Dans ces formules, Ω𝑒 représente le volume de l'élément (𝑒). Ces quantités sont en général évaluées numériquement. L'équation (3.8 a)
s'écrit :

𝑊(𝑇, 𝑇 ∗ ) = ∑({𝑇 ∗ }trans ([𝐾 𝑒 ]{𝑇} − {𝐹 𝑒 }))


𝑒

où les matrices [𝐾] et {𝐹} sont obtenus par expansion respectivement de [𝐾 𝑒 ] et {𝐹 𝑒 }. Dans ces matrices, les seuls termes non nuls
sont les termes associés aux degrés de liberté de l'élément (𝑒). On en déduit :

[𝐾] = ∑[𝐾 𝑒 ] {𝐹} = ∑{𝐹 𝑒 }


𝑒 𝑒

6. RESOLUTION

28
La technique de résolution employée consiste ici à inverser la matrice de rigidité obtenue et de la multiplier au vecteur sollicitation
pour obtenir la solution du problème :

{𝑇𝑛 } = [𝐾]−1 {𝐹}

A l'issue de cette phase, nous connaissons le vecteur des inconnues à savoir :

𝑇1
𝑇2
𝑇3

{𝑇𝑛 }

7. BOUCLE DE LA MODELISATION PAR LA METHODE DES ELEMENTS FINIS


Partant d'un modèle mathématique, nous aboutissons à l'issue d'une phase de discrétisation par éléments fins à un système de 𝑁
équations pour 𝑁 inconnues à résoudre.

L'approche, bien que fortement simplifiée, reste néanmoins générale et applicable à tous types de problèmes. Il est en effet possible
d’extraire une logique décomposable en une série d'étapes, lesquelles peuvent être résumées ainsi :

1. Modèle physique Etablissement d'un cahier des charges et d'objectifs à atteindre.



2. Modèle mathématique Détermination des équations mathématiques régissant le problème.

3. Maillage Discrétisation du domaine de calcul.

4. Forme intégrale Méthode des résidus pondérés
✓ Résidu (Modèle mathématique).
✓ Pondération du résidu par une fonction test.
✓ Intégration du résidu pondéré sur le domaine.
✓ Intégration par partie.

5. Discrétisation de forme intégrale Discrétisation des équations mathématiques régissant le problème par éléments fins.

6. Assemblage Aboutissement au système d'équations à résoudre (système d'équations
discrétisées).

7. Conditions limites Prise en compte des conditions limites dans le système d'équations.

8. Résolution Résolution du système d'équations discrétisées.

9. Post-traitement Affichage des résultats.

10. Analyse des résultats Critique de la validité des résultats obtenus.

Ce cycle d'étapes peut être assimilé à une boucle de modélisation numérique qui traduit l'approche générale par les méthodes de calcul
numérique d'un problème physique à traiter.

Cette boucle de modélisation numérique, sera le fil conducteur au cours de la modélisation numérique de problèmes physiques présentés
dans ce projet de fin d’études :

29
CHAPITRE 4

MODELE INFORMATIQUE

1. MODELE INFORMATIQUE – PROBLEME DIRECT


La première étape dans la résolution d'un problème par la méthode des éléments finis est de créer le maillage sur lequel on définit
l'approximation de la solution. De nombreux logiciels permettent de créer facilement des maillages en deux dimensions.

Par exemple :

✓ Le maillage de la figure 4.1 a été créé à l'aide de la "boîte à outils" PDE-Tool de MatLab Il comporte 304 triangles et 173
sommets. Base des données du maillage « Maillage.Grossier ».

✓ Le maillage de la figure 4.2 a été créé à l'aide de la "boîte à outils" PDE-Tool de MatLab. Il comporte 1 392 triangles et 732
sommets. Base des données du maillage « Maillage.Fin »

Figure 4.1 – le maillage grossier figure 4.2 – le maillage fin

La procédure qui relie un fichier de maillage dépend de la façon dont il a été créé, mais les informations nécessaires à la mise-en œuvre
de la méthode des éléments finis sont toujours de la forme :

– Nbpt : le nombre total de sommets de triangle (un entier)


– Nbtri : le nombre total de triangles (un entier)

– La liste des sommets : pour Ns=1, 2, …, Nbpt


– Ns : numéro du sommet (un entier)
– Coorneu[Ns,1], Coorneu[Ns,2] : les coordonnées du sommet numéro Ns (deux réels)
– Refneu[Ns] : la référence du sommet numéro Ns (numéro de frontière) (un entier)

– La liste des triangles : pour Nt=1, 2, …, Nbtri

30
– Nt : numéro du triangle (un entier)
– Numtri[Nt,1:3] : numéros de ses sommets (trois entiers)
– Reftri[Nt] : la référence du triangle numéro Nt (numéro du milieu) (un entier)

ProblemeDirect.m :

La procédure du fichier ProblemeDirect.m réalise l'expérimentation numérique du problème direct.

1. ProblemeDirect.m fixe les valeurs des paramètres physiques :

✓ Les conductivités thermiques : la conductivité thermique de l’air et la conductivité thermique de l’objet à cuire.
✓ Les conditions aux limites : valeur de la température au bord du four.
✓ La localisation des résistances (sources de chaleur) : positions géométriques, dans le four, des résistances.

2. ProblemeDirect.m appelle la base des données du maillage « Maillage.Grossier »

3. ProblemeDirect.m appelle la procédure du fichier Four.m pour discrétiser par éléments finis l’équation
de la chaleur

✓ Lecture du maillage « LectureMaillage.m ».

✓ Tracé du maillage « TraceMaillage.m ».

✓ Assemblage du système linéaire « Assemblage.m ».


La procédure du fichier Assemblage.m construit le système linéaire associé à l'équation de la chaleur. On note que le second
membre est nul est dehors des éléments qui contiennent une résistance thermique. La procédure du fichier
« LocalisePtDansTriangle.m » construit le second membre à partir des coordonnées connues de chaque résistance.

✓ Les conditions aux limites « ConditionsAuxLimites.m ». La procédure ConditionsAuxLimites.m assure la prise en


compte des conditions aux limites.

✓ Résolution du problème sans source de chaleur (sans résistance) :


Champ de température associé au problème sans résistance

✓ Résolutions des problèmes avec source de chaleur (avec résistance) :


Champ de température associé au problème avec résistance « SourceChaleur.m ».

4. ProblemeDirect.m visualisation des résultats

5. ProblemeDirect.m sauvegarde : le Champ de température associé au problème sans résistance et


le Champs de température associé aux résistances nécessaires au problème inverse

Un champ de température est présenté sur la figure 4.3 . On y voit les variations de la température dans le domaine Ω pour une
température imposée :

31
✓ 𝑇𝐷 = 50 ℃ sur le bord supérieur du four (𝑦 = 1) ;
✓ 𝑇𝐷 = 100 ℃ sur le bord inférieur du four (𝑦 = −1).

✓ Sans source de chaleur : sans résistance chauffante.

Un autre champ de température est présenté sur la figure 4.4 : il s'agit des variations de la température avec les conditions aux limites
précédentes plus quatre résistances chauffantes (chacune de valeur 25 000). On constate que la température obtenue dans l'objet est très
éloignée de la température idéale de cuisson, qui vaut dans notre exemple 250 degrés.

Pour corriger ce défaut il faut bien sûr augmenter la valeur des résistances ; mais de combien ? pour réaliser ce calcul nous sommes partis
de valeurs connues des résistances pour calculer la température de l'objet. C'est ce que l'on appelle un problème direct :

 les valeurs des résistances sont les données du problème, la température de l'objet en est l'inconnue.

Dans la réalité les ingénieurs ne procèdent pas de cette manière. Puisque la qualité du produit fini dépend de la température idéale de
cuisson, il faut déterminer les valeurs des résistances qui permettent de chauffer l'objet à cette température. Il s'agit alors d'un problème
inverse :

 la température de l'objet est une donnée du problème, les valeurs des résistances en sont les inconnues.

Figure 4.3 – La température sans résistance Figure 4.4 – La température avec quatre résistances

32
CHAPITRE 5

SIMULATIONS NUMERIQUES

1. MAILLAGE GROSSIER
1.1. Problème avec les conditions aux limites (sans source de chaleur)
L’objectif de ces simulations est de contrôler la température de l’objet étudié pour que sa température atteigne

𝑇𝐶 = 250 ℃

Température de cuisson de l’objet dans un four.

La conductivité thermique : 𝜆 = 10W m−1 K −1 dans le four et 𝜆 = 1W m−1 K −1 dans l’air. L’axe (𝑂𝑧) représente la distribution
température.

Pour atteigne la température de cuisson, on a changé la valeur de température dans les bords de four 5 fois dans un intervalle de
température :

𝑇𝐷,𝑦=1 = [50 ,249] ℃


{
𝑇𝐷,𝑦=−1 = [100,250] ℃

On a obtenu les résultats suivants :

à 𝑦 = +1 , 𝑇𝐷 ℃ 50 100 150 248 249


à 𝑦 = −1 , 𝑇𝐷 ℃ 100 150 200 250 251
𝑇𝑐 ℃ 74,5 124,8 174,8 249,5 250
Tableau 5.1 – Valeurs de la température de cuisson

Après les cinq simulations, on obtient la température de cuisson qui vaut 250℃, avec les conditions aux limites suivantes :

𝑇𝐷,𝑦=1 = 249 ℃
{ ⟹ 𝑇𝐶 = 250℃
𝑇𝐷,𝑦=−1 = 251 ℃

Sur la figure 5.1, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.2, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧). Sur
la figure 5.3, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧).

33
Interprétation :
La température imposée sur la surface du four est une condition externe qui ne définit pas directement la source de chaleur à l'intérieur du
four. Elle indique plutôt la température à laquelle la surface externe du four est maintenue, généralement pour des raisons de sécurité, de
performance ou de spécifications de processus.

Figure 5.1 –Problème dans le plan (x, y) Figure 5.2 – Problème dans le plan (x, z)

Surface 𝑇𝐷,𝑦=1 =249℃

Surface 𝑇𝐷,𝑦=−1 =251℃

Figure 5.3 – Problème dans le plan (y, z)

1.2. Problème avec quatre résistances


La résistance électrique est une source de chaleur permettant de fournir l’énergie thermique nécessaire pour élever la température à
l’intérieure du four et qui joue un rôle essentiel dans la cuisson des objets a l’intérieure du four, du maintien de la température requise, du
contrôle précis de la température et de la distribution uniforme de la chaleur et l’efficacité énergétique.

Pour atteigne la température de cuisson. On a donné la même valeur pour chaque résistance qui sont situés dans les coordonnes suivants
(−0.8, 0.8) (0.8, 0.8) (−0.85, −0.8) (0.85, −0.8), et on a changé la valeur des résistances cinq fois dans un intervalle de
température :

𝐹 ∈ [200 000,230 500 ] W]


On a obtenu les résultats suivants :

Résistance en watt (W) 20 0000 22 0000 23 0000 23 5000 23 4000 23 4900


Température de cuisson 𝑇𝐶 en ℃ 212,9 234,2 244,8 250,2 249,1 250
Tableau 5.2 – Valeurs de la température de cuisson

34
Après les cinq simulations, on a obtenu la température de cuisson qui vaut 250℃ .

F = 234 900 W 𝑇𝐶 = 250℃

Sur la figure 5.4, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.5, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧). Sur
la figure 5.6, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧). Sur la figure 5.7, la distribution de température en 3D

Interprétation :
✓ La valeur de la source de chaleur est équivalente à la somme des quatre résistances.
✓ Flux : Le flux total dissipée par quatre résistances sera généralement plus élevé que celle d'une seule résistance.
✓ Répartition de la chaleur : L'utilisation de quatre sources de chaleur permet une répartition plus uniforme de la chaleur à l'intérieur
du four, car elles peuvent être placées à différents endroits. En revanche, une seule source de chaleur peut avoir des zones plus
chaudes et plus froides, en fonction de son emplacement dans le four.
✓ Les sources de chaleur, est la véritable origine de la chaleur à l'intérieur du four. Elles sont responsables de la génération de la
chaleur qui est ensuite transférée aux objets ou aux matériaux à l'intérieur du four, influençant ainsi la distribution de la
température dans tout le volume du four.

Figure 5.4 – Quatre résistances dans le plan (𝑥, 𝑦) Figure 5.5 – Quatre résistances dans le plan (𝑥, 𝑧)

Figure 5.6 – Quatre résistances dans le plan (y, z) Figure 5.7 – Quatre résistances en 3D

35
1.3. Problème avec six résistances
Pour atteigne la température de cuisson. On a donné la même valeur pour chaque résistance qui sont situés dans les coordonnes suivants
[(−0.75,0.75) (0,0.75) (0.75,0.75) (−0.75, −0.75) (0, −0.75) (0.75, −0.75)], et on a changé la valeur des
résistances cinq fois dans un intervalle de température :

𝐹 ∈ [200000,230500] W

On a obtenu les résultats suivants :

Résistance en watt en W 200 000 250 000 240 000 230 000 231 000
Température de cuisson 𝑇𝐶 en ℃ 215,8 269,7 258,9 248,1 250
Tableau 5.3 – Valeurs de la température de cuisson

Après les cinq simulations, on a obtenu la température de cuisson qui vaut 250℃ .

F = 234 900 W 𝑇𝐶 = 250 ℃

Sur la figure 5.8, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.9, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧). Sur
la figure 5.10, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧). Sur la figure 5.11, la distribution de température en 3D

Interprétation :
✓ La valeur de la source de chaleur est équivalente à la somme de quatre résistances.
✓ La répartition de la chaleur à l'intérieur du four varie en fonction du nombre de résistances, mais en plaçant chaque résistance à
des endroits différents, elle assure une répartition équilibrée de la chaleur à l'intérieur du four, contrairement à presque quatre
composants(résistances), une répartition déséquilibrée de la chaleur.
✓ Nous notons que la répartition de la chaleur dépend non seulement du nombre de sources de chaleur, mais également de la
conductivité thermique des matériaux avec transmission maximale dans l’objet appliquent 𝜆𝑚𝑖𝑛 est minimale

Figure 5.8 – Six résistances dans le plan (𝑥, 𝑦) Figure 5.9 – Six résistances dans le plan (𝑥, 𝑧)

36
Figure 5.10 – Six résistances dans le plan (𝑦, 𝑧) Figure 5.11 – Six résistances en 3D

Interprétation : (Le maillage grossier)


✓ Le maillage grossier est principalement utilisé en modélisation numérique dans le but de simplifier le problème étudié et de
réduire les besoins de calcul.
✓ Le maillage grossier : utilisée lorsqu'une résolution détaillée n'est pas nécessaire, mais est une représentation approximative du
phénomène étudié (répartition de la chaleur).
✓ Le maillage grossier est plus rapide à générer et nécessite moins de ressources de calcul, ce qui en fait un choix économique
en termes de temps et de puissance de calcul.
✓ Le maillage grossier peut entraîner une diminution de la précision de l'approximation des résultats, en particulier dans les régions
présentant des variations rapides ou des phénomènes complexes.

37
2. MAILLAGE FIN
2.1. Problème avec les conditions aux limites (sans source de chaleur)
Pour atteigne la température de cuisson, on a changé la valeur de température dans les bords de four cinq fois dans un intervalle de
température :

𝑇𝐷,𝑦=1 = [50 ,249]℃


{
𝑇𝐷,𝑦=−1 = [100,250]℃

On a obtenu les résultats suivants :

à 𝑦 = +1, 𝑇𝐷 ℃ 50 100 150 248 249


à 𝑦 = −1, 𝑇𝐷 ℃ 100 150 200 250 251
Température de cuisson 𝑇𝐶 en ℃ 74,5 124,8 174,8 249,5 250
Tableau 5.4 – Valeurs de la température de cuisson

Après les cinq simulations, on a obtenu la température de cuisson qui vaut 250 ℃ .

𝑇𝐷,𝑦=1 = 249℃
{ → 𝑇𝐶 = 250℃
𝑇𝐷,𝑦=−1 = 251℃

Sur la figure 5.12, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.13, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧).
Sur la figure 5.14, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧). Sur la figure 5.15, la distribution de température en 3-D.

Interprétation :
✓ Le maillage fin est utilisé lorsqu'une précision détaillée est nécessaire, même si cela nécessite du temps de calcul et des
ressources supplémentaires.
✓ Objectifs du paramétrage des conditions de Dirichlet dans un four (industriel( Contrôle de la température, uniformité de la
température.

Figure 5.12 – Problème sans source de chaleur - plan (𝑥, 𝑦) Figure 5.13 – Problème sans source de chaleur - plan (𝑥, 𝑧)

38
Figure 5.14 – problème sans source de chaleur - plan (𝑦, 𝑧) Figure 5.15 – problème sans source de chaleur en 3D

2.2. Problème avec quatre résistances


Pour obtenir les cette simulation au-dessous on va appliquer le même raisonnement dans maillage grossier, mais l’objectif de cette
simulation dans maillage fin Améliorer les résultats obtenus dans le maillage grossière avec quatre résistances.

Sur la figure 5.16, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.17, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧).
Sur la figure 5.18, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧). Sur la figure 5.18, la distribution de température en 3D.

Interprétation :
✓ Précision des résultats : Lorsqu'un maillage fin est utilisé, avec un grand nombre d'éléments ou de nœuds (1 392 triangles et
732 sommets), on peut obtenir une résolution précise des changements de température locaux dans le four. Cela permet de
capturer des détails précis sur le transfert de chaleur et de respecter des résultats fiables.
✓ A noter que l'utilisation d’un maillage fine augmente le temps de calcul et ses besoins en ressources de calcul. Il faut donc trouver
un compromis entre la précision recherchée et les contraintes de temps.
✓ La valeur de la température maximale pour maillage fin supérieur devient maillage grossier

Figure 5.16 – Quatre résistances dans le plan (𝑥, 𝑦) Figure 6.17 – Quatre résistance dans le plan (𝑥, 𝑧)

39
Figure 5.18 – Quatre résistance dans le plan (𝑦, 𝑧) Figure 5.19 – Quatre résistances en 3D

2.3. Problème avec six résistances


Pour obtenir les cette simulation au-dessous on va appliquer le même raisonnement dans maillage grossier, mais l’objectif de cette
simulation dans maillage fin Améliorer les résultats obtenus dans le maillage grossière avec six résistances.

Sur la figure 5.20, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑦). Sur la figure 5.21, la distribution de température dans le plan (𝑥, 𝑧).
Sur la figure 5.22, la distribution de température dans le plan (𝑦, 𝑧). Sur la figure 5.23, la distribution de température en 3-D.

Interprétation :
✓ L'utilisation de six sources de chaleur est bonne car elle répartit l'effort des sources de chaleur, contrairement à l’utilisation
d'une ou quatre sources en même temps.
✓ Distribuer de la chaleur à l'aide de six sources de chaleur est bien meilleur que d'utiliser quatre sources. En revanche, trouver
une température ne prend pas plus de temps en utilisant six sources de chaleur travaillant ensemble.

Figure 5.20 – Six résistances dans le plan (𝑥, 𝑦) Figure 5.21 – Six résistances dans le plan (𝑥, 𝑧)

40
Figure 5.22 – Six résistances dans le plan (𝑦, 𝑧) Figure 5.23 – Six résistances en 3D

Interprétation : (Le maillage fin)


✓ Le maillage fin dans la résolution de l'équation de la chaleur consiste à utiliser un réseau avec un grand nombre d'éléments ou
de nœuds afin d'obtenir une solution précise et détaillée de l'équation de la chaleur dans le four.
✓ Une fois que les approximations exactes du réseau et de la solution ont été générées, l'équation de la chaleur est résolue
numériquement à l'aide de techniques itératives ou directes. Le maillage fin permet une résolution plus précise et détaillée, en
particulier dans les zones où se produisent des phénomènes thermiques complexes.
✓ Réduction de l'erreur d'estimation : L'utilisation de le maillage fine permet de réduire l'erreur d'estimation numérique, en
particulier l'erreur de troncature, qui est l'erreur qui se produit lorsqu'on se rapproche de l'équation de la chaleur par des
différences finies ou d'autres méthodes numériques.

3. CONCLUSION
La méthode des éléments finis offre une approche flexible, précise et polyvalente pour résoudre des problèmes dans le domaine physique.
Elle permet de modéliser des géométries complexes, des matériaux non homogènes, des conditions aux limites variées et des couplages
multi-physiques, ce qui en fait un outil puissant pour l'analyse et la conception dans de nombreux domaines de la physique.

Nous nous sommes enfin penchés sur l’aspect réduction du temps de calcul, et la méthode de renumérotation des nœuds a été d’un grand
apport, puisqu’elle a permis de réduire le temps de calcul de façon considérable

En résumé, la résolution de l'équation de la chaleur à l'aide de la méthode des éléments finis nécessite la sélection d'un maillage approprié,
qui peut être grossier ou fin. Le choix dépend des exigences spécifiques de l'étude et des compromis entre précision, temps de calcul et
ressources disponibles.

En conclusion, l'utilisation d'un maillage fin permet généralement d'obtenir des résultats plus précis, mais au prix d'une augmentation du
temps de calcul. Un maillage grossier, en revanche, offre une approximation plus grossière, mais peut être plus rapide et économique en
termes de ressources. Le choix entre un maillage fin ou grossier dépendra des objectifs spécifiques de l'étude, des contraintes de temps
et de ressources, ainsi que de la précision nécessaire pour la modélisation du phénomène physique.

41
Conclusion

En conclusion, ce projet de modélisation et simulation du champ de température dans un four électrique pour la cuisson de pièces de
résine par la méthode des éléments finis a été réalisé avec succès. Nous avons examiné les principes de transfert de chaleur dans les
fours électriques, les méthodes numériques pour la modélisation du transfert de chaleur, ainsi que les éléments finis et leur application
spécifique à ce projet.

Nous avons décrit en détail le four électrique et la pièce de résine, ainsi que la discrétisation du domaine et le choix des éléments finis. La
formulation du problème de transfert de chaleur a été abordée, en mettant l'accent sur les conditions aux limites et les données d'entrée.

Nous avons également discuté du choix de l'outil de simulation, en mettant en évidence l'importance de sélectionner un code adapté pour
la résolution numérique du problème. De plus, l'implémentation des équations de transfert de chaleur a été expliquée, en décrivant les
différentes étapes nécessaires pour obtenir la solution numérique du problème.

Enfin, nous avons abordé la vérification et la validation de l'implémentation, soulignant l'importance de tester et de valider le modèle de
transfert de chaleur afin de s'assurer de sa fiabilité et de son adéquation aux conditions réelles.

Ce projet a permis de développer une compréhension approfondie du transfert de chaleur dans les fours électriques et de l'application des
méthodes numériques, en particulier la méthode des éléments finis, à la modélisation de ce processus. Les résultats obtenus peuvent
servir de base pour des études ultérieures, des optimisations de conception ou des analyses de performance thermique.

En conclusion, ce projet constitue une contribution importante dans le domaine de la modélisation du transfert de chaleur dans les fours
électriques et ouvre la voie à de nouvelles recherches et applications dans ce domaine.

42
Bibliographie
https://www.ubaldi.com/guides/four-encastrable/type-four--gup250.php [1]

https://mathematice.fr/fichiers/master1/rapport_p2.pdf [2]

https://www.thermique55.com/principal/thermique.pdf [3]

Pierre Cormault, «Cours de Thermique théorique et pratique», Edition Janvier, 1999. [4]

Dominique Marchio et Paul Reboux, «Introduction Aux Transferts Thermiques », École des mines de Paris,ISBN [5]

Méthode-des-éléments-finis-M1-GC-KADA-Abdelhak.pdf [6]

Thème modélisation thermique par éléments finis d'un moteur asynchrone a ... [7]

Nelly POINT et Jacques- Hervé SAIAC, «Équations Aux Dérivés Partielles Mathématiques Et Méthodes [8]
Numériques», E.S.C.P.I. G.M.2-Second Cycle, 2008, 62,62.

Approche Variationnelle Pour La Méthode Des Eléments Finis» AF 503, Techniques de l’Ingénieur, traité Sciences [9]
fondamentales

https://www.ljll.math.upmc.fr/frey/cours/UdC/ma691/ma691_ch6.pdf [10]

Méthode-des-éléments-finis-M1-GC-KADA-Abdelhak.pdf [11]

Simulation numérique d’une plaque bidimensionnelle avec source de chaleur, université de Biskra [12]

https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/2014/1/TFE%20HARO%20MIGUEL.pdf [13]

https://slideplayer.fr/slide/461849/ [14]

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