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111Chapitre d'équation 1 Section 1

ÉCOLE DE GÉNIE

Thermodynamique ou Résistance des matériaux


Machine à vapeur et chaudière de Marcet

GEN2813 – Laboratoire mécanique I

Présenté par : ABOU EL AINAINE Mohamed Nizar

KAHLAOUI Mohamed Amine Nom de l’étudiant n°4

Présenté à : Maxime Mailloux, ing., M. Sc. A.

Date
Table des matières

1. Introduction......................................................................................................................1
2. Concepts théoriques.........................................................................................................2
3. Calculs théoriques............................................................................................................4
4. Observations et résultats expérimentaux.........................................................................5
5. Discussion........................................................................................................................6
6. Conclusion.....................................................................................................................10

Liste des figures


Inclure la liste des figures ici.

Liste des tableaux


Tableau 1: prises de mesures.......................................................................................................................5
Tableau 2: pressions et températures de la vapeur......................................................................................6
Tableau 3 : la consommation de vapeur pour chaque mesure.....................................................................9

ii
Machine à vapeur et chaudière de Marcet

1. Introduction

La thermodynamique, en tant que branche de la physique, offre des perspectives fascinantes sur le
fonctionnement des systèmes énergétiques. L'expérience que nous abordons dans ce rapport se
concentre sur la machine à vapeur et la chaudière de Marcet. Ces dispositifs emblématiques jouent un
rôle crucial dans l'histoire de l'ingénierie thermique. À travers cette exploration, nous plongeons dans les
fondements de la thermodynamique et examinons son application pratique.

L'intérêt de ces expériences ne se limite pas à une simple démonstration scientifique. Au-delà de l'aspect
académique, elles résonnent avec des implications historiques, économiques et écologiques. En
comprenant les principes qui régissent ces machines, nous jetons un pont entre les avancées du passé et
les défis énergétiques contemporains. Cette introduction offre ainsi un aperçu du contexte riche dans
lequel nos expériences prennent place, soulignant l'importance de plonger dans les mécanismes intimes
de ces systèmes thermodynamiques.

Ce laboratoire a pour but de :

 Nous initier au banc d’essai de la machine à vapeur et de la chaudière de


Marcet.
 Nous permettre de nous familiariser avec le fonctionnement d’un moteur à
vapeur, d’une chaudière, d’un condenseur et d’un calorimètre.
 Calculer le rendement global de la machine à vapeur à partir des données
expérimentales recueillies et des concepts théoriques des cycles de
puissance à vapeur.
 Vérifier expérimentalement les relations entre la pression de saturation et
la température incluses dans la table de la vapeur saturée de l’eau à l’aide
de la chaudière de Marcet

La méthodologie employée dans nos expériences sur la machine à vapeur et la chaudière de Marcet
repose sur une approche rigoureuse, visant à répondre de manière précise aux objectifs fixés. Voici une
vue d'ensemble des étapes clés et des éléments essentiels de notre démarche expérimentale :

Préparation des Dispositifs : Avant le démarrage des expériences, une préparation minutieuse de la
machine à vapeur et de la chaudière de Marcet a été effectuée. Cette étape impliquait la vérification des
composants, le réglage des paramètres de pression et de température, ainsi que la calibration des
instruments de mesure.

Configuration du Montage : Un schéma détaillé du montage expérimental a été élaboré pour faciliter la
compréhension. Nous avons placé des manomètres et des thermomètres à des emplacements
stratégiques pour surveiller en temps réel les variations de pression et de température.

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Variables Observées et Instruments Utilisés : Les variables clés observées comprennent la pression et la
température à différents stades des expériences. Des manomètres de précision et des thermomètres ont
été utilisés pour mesurer ces paramètres de manière fiable.

Traitements des Observations : Les données collectées ont été traitées à l'aide d'analyses graphiques
pour mettre en évidence les tendances significatives. Des comparaisons par pourcentage d'écart ont été
réalisées pour évaluer la cohérence entre les résultats expérimentaux et les prédictions théoriques.

Cette méthodologie, combinant la précision des mesures et l'analyse rigoureuse des données, forme la
base de notre approche expérimentale. Elle vise à assurer la validité et la fiabilité de nos résultats,
contribuant ainsi à l'atteinte des objectifs définis dans la section précédente.

2. Concepts théoriques

Concepts Théoriques

Dans cette section, nous approfondirons les concepts théoriques essentiels qui forment le cycle de notre
compréhension des expériences menées sur la machine à vapeur et la chaudière de Marcet. Chaque
notion sera abordée dans une sous-section dédiée, offrant une référence claire pour la théorie sous-
jacente à nos investigations.

2.1 Première et deuxième loi de la thermodynamique

1. Première Loi de la Thermodynamique :

La première loi de la thermodynamique, également connue sous le nom de loi de la conservation de


l'énergie, énonce que l'énergie totale d'un système isolé reste constante. Cette loi peut être formulée
mathématiquement comme suit (équation [1.1]) :

ΔU=Q−W

où :

ΔU est la variation d'énergie interne du système,

Q est la chaleur échangée avec le système,

W est le travail effectué par le système.

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Cette équation démontre que l'énergie interne d'un système peut changer soit par échange de chaleur,
soit par travail effectué sur le système.

2. Deuxième Loi de la Thermodynamique :

La deuxième loi de la thermodynamique énonce que dans tout processus, l'entropie d'un système isolé
ne peut que croître ou rester constante ; elle ne peut pas diminuer. Une formulation courante de cette loi
est (équation [1.2]) :

ΔS≥ Q/T

où :

ΔS est la variation d'entropie,

Q est la chaleur échangée avec le système,

T est la température absolue du système.

Cette inégalité reflète le fait que dans un système isolé, l'entropie ne peut que croître, soulignant ainsi la
nature irréversible des processus thermodynamiques.

"La première loi de la thermodynamique, exprimée par l'équation [1.1], affirme que l'énergie interne
d'un système peut être modifiée par l'échange de chaleur (Q) et le travail (W). Lors de notre expérience,
cette loi a joué un rôle central dans l'analyse des variations d'énergie dans la machine à vapeur et la
chaudière de Marcet, permettant ainsi de quantifier les transferts d'énergie au sein de ces systèmes. En
parallèle, la deuxième loi de la thermodynamique, représentée par l'équation [1.2], a jeté la lumière sur
la nature irréversible des processus thermodynamiques observés. La variation d'entropie (ΔS) a été
cruciale pour comprendre la direction des changements et souligner l'importance de considérer la
thermodynamique dans une perspective globale."

2.2 Fonctionnement des composants et état de l’eau

Dans cette section, nous explorerons les principes théoriques liés au fonctionnement des composants
clés, en mettant particulièrement l'accent sur l'état de l'eau, au sein de la machine à vapeur et de la
chaudière de Marcet.

Fonctionnement des Composants :

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Le cœur de la machine à vapeur réside dans son cycle thermodynamique, qui implique des processus
isobares, isothermes et adiabatiques. Le fluide de travail, généralement de l'eau, subit des
transformations précises au cours de ces processus, conduisant à la production de travail mécanique. La
vanne d'admission régule l'entrée du fluide dans le cylindre, tandis que la vanne d'échappement contrôle
sa sortie. Ces composants jouent un rôle crucial dans la modélisation du cycle thermodynamique.

État de l'Eau :

L'état de l'eau dans la chaudière de Marcet est déterminé par des variables telles que la pression, la
température, et le volume spécifique. La transition de l'eau entre l'état liquide et gazeux est régulée par
l'équation de Clapeyron, qui exprime la relation entre la pression et la température lors des changements
de phase. L'équation d'état de l'eau est fondamentale pour comprendre ces transitions et prédire le
comportement du fluide dans la chaudière.

"Le fonctionnement des composants de la machine à vapeur est ancré dans le cycle thermodynamique,
où des processus isobares, isothermes et adiabatiques définissent la conversion d'énergie. Les vannes
d'admission et d'échappement, en régulant le flux du fluide de travail, contribuent à la précision du
modèle. Dans la chaudière de Marcet, l'état de l'eau est une variable cruciale, déterminée par des
paramètres tels que la pression et la température. L'équation de Clapeyron, liant ces variables lors des
changements de phase, offre un cadre théorique pour prédire les transitions entre les états liquide et
gazeux. Comprendre le fonctionnement de ces composants est essentiel pour interpréter les variations de
pression et de température observées lors de notre expérience."

2.3 Rôle des Variables Thermodynamiques :

Les cycles de Rankine idéal et réel constituent des modèles cruciaux pour comprendre la conversion de
chaleur en travail mécanique. Le cycle idéal, basé sur des processus réversibles, offre une base théorique
optimale sans perte d'énergie. En pratique, cependant, les cycles réels présentent des inefficacités dues à
des irréversibilités internes, des pertes de chaleur inévitables et des frottements mécaniques. Ces
différences sont essentielles pour évaluer l'efficacité globale des systèmes thermodynamiques tels que la
machine à vapeur et la chaudière de Marcet. Comprendre ces facteurs contribue à une interprétation plus
réaliste des variations de pression et de température observées dans notre expérience.

3. Calculs théoriques

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Afin de simplifier les calculs théoriques associés à la machine à vapeur, nous avons choisi d'utiliser le
point de fonctionnement #5, dont les informations sont résumées dans le tableau 1 de la section des
observations. Pour une plus grande facilité dans les calculs, la valeur de la pression atmosphérique
standard de 101,1 kPa a été retenue.

3.1 Perte de chaleur dans la chaudière

On sait que :

Q1 +m hw =Q2 +m h1

Ou : Q2=Q1 +m(h 1−hw )

Le calcul du débit massique de vapeur dans le système est nécessaire. À cette fin, nous avons
sélectionné 80 ml de condensat, enregistrant une température de 9.8 °C sur une période de 62 secondes.
Selon les données thermodynamiques, le volume spécifique de l'eau à cette température est de 0,001
m^3/kg.

V 1
m= ×
t v

0,080 1 L
m= × ÷ 1000 3
62 0.001 m

m=¿ 0.000129 kg/s

En se référant aux tables de thermodynamique, on observe que dans la chaudière, à une température de
140 °C, l'enthalpie de l'eau sous forme liquide (h w) est de 590 kJ/kg, tandis que l'enthalpie de la vapeur (
h1 ) est de 2733,752 kJ/kg. Ainsi, la perte de chaleur dans la chaudière peut être calculée comme suit :

Q2=3 , 2 kW −0,00138 × ( 2733,752−590 )

Q2=0,434 kW

3.2 Perte de chaleur au moteur et condenseur

Avant de pouvoir évaluer la perte de chaleur au moteur, il est nécessaire de déterminer l'enthalpie de la
vapeur à la sortie du moteur.

h2 =( x × hfg ) +h f

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Avec une pression de 101,1 kPa, les valeurs d'enthalpie de liquide saturé (h_fg) et d'évaporation (h_f)
sont respectivement de 2258,0 kJ/kg et 417,46 kJ/kg. Pour calculer l'enthalpie, il est nécessaire de
déterminer le titre (x).

s 2−s f
Ou : x=
s fg

On suppose une détente isentropique dans le moteur, ce qui signifie que s2= s1. En utilisant les tables de
thermodynamique avec une pression de 400 kPa et en effectuant des interpolations linéaires, on obtient
s2 = 6,8984 kJ/kg·K. À la sortie du moteur, à une pression atmosphérique de 100,1 kPa, les valeurs
fournies par les tables sont s f = 1,3069 kJ/kg·K et s fg = 6,0480 kJ/kg·K.

Nous pouvons maintenant déterminer le titre :

6,8984−1,3069
x=
6,0480

x=0.924

Alors : h2 =( 0,924 ×2258 )+ 417 , 46

h2 =2503 kJ /kg

Nous sommes maintenant en mesure de calculer la perte de chaleur au moteur et au condenseur

Q3=m ( h1 −h2 )−W 1

Q3=0,00129× ( 2733,752−2503 ) −0,054 kW

Q3=0.243 KW

3.3 Perte de chaleur au calorimètre

Nous sommes maintenant en mesure de calculer la perte de chaleur au moteur et au condenseur

Pour calculer la perte de chaleur du calorimètre, il est nécessaire de réaliser un bilan d'enthalpie en
prenant en compte la température mesurée par la sonde T2. En utilisant la température de 110 °C
mesurée par T2, l'enthalpie peut être obtenue à 2691,5 kJ/kg par interpolation à partir des tables de la
vapeur surchauffée. En comparant cette valeur avec l'enthalpie à la sortie de la chaudière, il est alors
possible de calculer la quantité de chaleur perdue. Enfin, le rendement peut être calculé en utilisant
la perte de chaleur au niveau de la chaudière selon l'équation suivante :

Qcal =m(h1−h cal)

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Qcal =0,00129 × ( 2733,752−2691.5 )

Qcal =0.054 KW

3.4 Calcul du rendement de la chaudière

Le rendement peut être calculé en utilisant la perte de chaleur au niveau de la chaudière avec l'équation
suivante :

m(h1−h w )
ηb =
Q1

0,00129× ( 2733,753−590 )
ηb =
3 ,2

ηb =0.864

3.5 Calcul du rendement thermique global de l’installation à vapeur

Pour calculer le rendement thermique de l'installation, il est nécessaire de déterminer l'enthalpie du


condensat recueilli (h3 ). Étant donné que le condensat est de l'eau saturée à une température de 10,5 °C,
l'enthalpie correspondante peut être déterminée en effectuant une interpolation à partir des tables. On
obtient alors une valeur d'enthalpie de 44,118 kJ/kg.

w1
ηth =
Q 1 +m ( hw −h 3 )

0,054
ηth =
3 , 2+ 0,00129 ( 590−44,118 )

ηth =0.012

3.6 Calcul du rendement relatif total


Le rendement peut être calculé en utilisant la perte de chaleur au niveau de la chaudière avec l'équation
suivante :

Pour déterminer le rendement relatif total, il est essentiel de considérer les pertes mécaniques du moteur,
lesquelles peuvent être évaluées grâce à la ligne de Willans. Cette ligne offre une estimation des pertes
mécaniques en corrélation avec la puissance du moteur. En appliquant cette méthode, on a estimé

les pertes mécaniques (w 2) 0.0041kg/h

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w 1+ w 2
ηrel ,tot =
m ( h1−h2 )

0,054 +0.0041
ηrel ,tot =
0,00129 ( 2733,752−2503 )

ηrel ,tot =0.195

4. Observations et résultats expérimentaux

Reprenez les tableaux de mesure de l’énoncé de laboratoire et, si applicable, listez vos observations.

Tableau 1: prises de mesures

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Tableau 2: pressions et températures de la vapeur

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5. Discussion

Les résultats obtenus dans notre expérience démontrent une concordance significative avec les
objectifs fixés. Par exemple, la variation de pression observée dans la machine à vapeur était en
accord avec les prédictions théoriques basées sur le cycle thermodynamique. Cependant, des
écarts ont été notés lors de l'analyse des températures, suggérant une possible influence
d'autres variables. Les calculs théoriques, présentés dans le tableau comparatif, révèlent des
pourcentages d'écart raisonnables pour la pression, mais mettent en évidence des divergences
plus importantes dans les températures mesurées. Ces observations soulignent l'importance de
considérer d'autres facteurs, tels que la dissipation de chaleur, pour une interprétation plus
complète. Et dans cette section on vas faire une représentation graphique du relation entre
l’entropie et la temperature

5.1 Diagramme T-s

Série 1
160

140

120

100

80

60

40

20

0
S1 s2 s3 s4

Série 1

L'analyse du diagramme T-s pour le cycle de Rankine de notre machine à vapeur offre des
perspectives importantes sur les processus thermodynamiques en jeu. En examinant les
différentes phases du cycle, nous pouvons identifier les points critiques où des changements
significatifs se produisent. Le point de condensation, caractérisé par une libération de chaleur,

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est clairement défini sur le diagramme, suivant une trajectoire quasi-verticale à température
constante. La compression isotherme, indiquée par une ligne horizontale, représente la phase
où la puissance mécanique est fournie au système. Enfin, la vaporisation, marquée par une
autre trajectoire quasi-verticale à température constante, montre l'absorption de chaleur
pendant la transformation du liquide en vapeur. Ces observations préliminaires jetteront les
bases de notre discussion approfondie, où nous examinerons en détail les résultats
expérimentaux à travers les données de température et d'entropie, cherchant à comprendre les
écarts entre notre machine à vapeur réelle et le cycle idéal de Rankine.

 S 1−2=C p⋅ln( T 1/T 2 )

Les points Temperature en c° Entropie en Kj /(KG.K)


S1 21 3.898kJ/kg⋅K
S2 140 0
S3 140 3.898kJ/kg⋅K
S4 21 0

5.2 Ligne de Willans et calcul des pertes mécaniques

Avant d'examiner de manière détaillée les mesures spécifiques et les puissances associées,
nous devons souligner l'importance de ces données dans notre évaluation des performances
de la machine à vapeur. Les onze mesures sélectionnées, reflétant différents points clés du
cycle de Rankine, sont des indicateurs cruciaux de la dynamique thermodynamique de notre
système. Chaque mesure est accompagnée de sa puissance respective en kilowatts (kW),
fournissant une indication directe de l'énergie mécanique générée à chaque étape. Ces
données permettront d'identifier les variations significatives dans la conversion de chaleur en
travail mécanique, orientant ainsi notre analyse sur les points spécifiques du cycle où des
améliorations pourraient être envisagées. De plus, la consommation de vapeur associée à
chaque mesure renforce notre compréhension des quantités de fluide nécessaires pour
maintenir le fonctionnement du système. Ensemble, ces mesures et puissances constituent une
base solide pour évaluer l'efficacité globale de notre machine à vapeur et pour orienter nos
discussions sur d'éventuelles améliorations.

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Mesures Puissance en KW La consomation de vapeur en


(Kg/h)
1 0.011 0.0041kg/h
2 0.022 0.0082kg/h.
3 0.034 0.0127kg/h
4 0.043 0.0161kg/h
5 0.054 0.0202kg/h
6 0.066 0.0247kg/h
7 0.075 0.2809kg/h
8 0.087 0.3259kg/h.
9 0.106 0.0397kg/h
10 0.126 0.0472kg/h
11 0.145 0.0542kg/h
Tableau 3 : la consommation de vapeur pour chaque mesure

Les données recueillies dans le tableau ci-dessus mettent en évidence les relations entre la
puissance de la machine à vapeur, la température de la vapeur générée, et la consommation
de vapeur. On observe une augmentation progressive de la consommation de vapeur à
mesure que la puissance de la machine augmente. Ceci est cohérent avec les principes
thermodynamiques, où une plus grande puissance requiert une quantité accrue de vapeur
pour produire le travail mécanique correspondant. La température relativement constante de la
vapeur indique une pression constante dans le système.

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5.2 Chaudière de Marcet


Voici les résultats des calculs de température théorique, des écarts, et des pourcentages d’écart lors de
l’expérience avec la chaudière de Marcet, présentés dans le tableau ci-dessous.

Mesure Pression de Températu Température Écart Pourcentage


la vapeur re de la théorique d’écartes %
(kN/m²) vapeur (°C)
(°C)

1 300 176 143.1 23 1.67


2 280 162.2 141.5 13.5 0.98 0.98

3 260 151 139.9 5 0.36


4 240 142.4 137.8 0.4 0.03
5 220 133.4 135.7 -2.2 -0.16
6 200 129.2 133.4 -2.7 -0.20
7 180 126.5 131.3 -3.3 -0.24
8 160 124.9 128.6 -3 -0.22
9 140 122.9 126 -3.1 -0.22
10 120 121.1 123.2 -3.1 -0.22
11 100 118.2 120.2 0 0
12 80 114.6 116.7 -2.7 -0.20
13 60 111.2 113.2 -2.2 -0.16
14 40 107 109 -2.4 -0.17
15 20 102.5 104.3 -0.3 -0.02

Tableau 4 : Données expérimentales et théoriques pour l’expérience de la chaudière de Marcet

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Évolution de la pression en fonction de la température


180
160
140
120
Température (°C)

100 Température de la vapeur (°C)


80 température théorique (°C)
60
40
20
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Pression de la vapeur (kN/m²)

Figure 1 : courbe de la pression en fonction de la température dans la chaudière de Marcet


(théorique et expérimental)
En analysant le graphique de température en fonction de la pression de vapeur d’eau dans la chaudière
Marcet, on peut conclure que la température mesurée suit de près la température théorique. En effet, la
courbe expérimentale de température de vapeur (en bleu) suit de manière cohérente la courbe théorique
(en orange), présentant peu d’écarts relatifs jusqu’à ce qu’une pression d’environ 250 kPa soit atteinte,
point à partir duquel elle s’écarte de la trajectoire théorique. Cette divergence peut s’expliquer par le
refroidissement de la vapeur après son surchauffage initial au début de l’expérience. Ainsi, on peut
présumer que la vapeur d’eau dans la chaudière était initialement en forme de vapeur surchauffée au
début de l’expérience, évoluant finalement vers une forme de vapeur saturée.

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6. Conclusion

Dans cette section, nous synthétiserons les principaux éléments de notre expérience en mettant en
évidence la réalisation des objectifs fixés et en soulignant les résultats significatifs obtenus.
Récapitulation des Objectifs : Nous avons entrepris cette expérience avec pour objectif principal de
valider les principes thermodynamiques associés à la machine à vapeur et à la chaudière de Marcet.
Notre démarche visait à confirmer les prédictions théoriques, à observer les variations de pression et de
température, et à évaluer la pertinence des modèles thermodynamiques dans ce contexte particulier.
Principaux Résultats : Les résultats expérimentaux ont, dans l'ensemble, concordé avec les attentes
théoriques. Les variations de pression dans la machine à vapeur ont suivi le cycle thermodynamique
prévu, bien que des fluctuations inattendues aient été identifiées. De même, les mesures de température
ont fourni des insights significatifs, même si des écarts ont été observés par rapport aux valeurs
théoriques. Suggestions d'Améliorations : Pour optimiser la qualité des résultats, nous suggérons une
attention accrue aux détails lors de la manipulation des vannes et une calibration minutieuse des
instruments, en particulier des thermomètres. Des ajustements dans le montage expérimental pourraient
également être envisagés pour minimiser les sources potentielles d'erreur. En conclusion, cette
expérience a apporté des éclairages précieux sur les principes thermodynamiques impliqués dans la
machine à vapeur et la chaudière de Marcet. Les résultats obtenus offrent une base solide pour la
compréhension de ces systèmes, tout en soulignant la nécessité d'une rigueur accrue dans la
manipulation des instruments pour des observations plus précises. Ces enseignements contribuent non
seulement à notre compréhension théorique, mais également à la perfectionnement des compétences
pratiques en laboratoire.

7. Références

N’oubliez pas d’inclure toute référence appropriée si vous utilisez des données, des figures, des
définitions provenant d’un livre, d’un site web ou d’un article scientifique que vous avez consulté.

Remarque

L’énoncé du laboratoire n’est pas à inclure parmi les références.

8. Annexes

Si nécessaire, incluez en annexe toutes les informations supplémentaires que vous considérez
importantes, mais qui n’ont pas été explicitement demandées dans le rapport comme le programme
Matlab utilisé pour obtenir vos résultats.

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INDICATIONS SUPPLÉMENTAIRES

Votre rapport de laboratoire doit respecter le titre des sections et l’ordre d’apparition des sections
présentés dans ce modèle de rédaction.

Il est essentiel de remettre un travail propre, bien ordonné, mais aussi bien écrit. Les fautes de français
agacent le lecteur, ne sont pas associées à un travail professionnel et seront sanctionnées si elles sont
présentes en un nombre jugé trop important.

Pour qu’un tableau soit bien présenté, veuillez vous assurer :

 d’identifier le tableau par un titre convenable et évocateur ;

 de numéroter le titre (ex : Tableau 1, Tableau 2, etc.) ;

 que le titre se trouve au-dessus du tableau ;

 d’identifier chaque colonne (ou rangée le cas échéant) par un titre ou un symbole ;

 d’utiliser les mêmes unités pour toutes les valeurs d’une colonne et les indiquer dans le titre de la
colonne ;

 d’utiliser un nombre adéquat de chiffres significatifs (en fonction de la précision des instruments de
mesure utilisés en laboratoire) ;

 de bien aligner chaque colonne de chiffres ;

 qu’il soit visible sur la même page.


Pour qu’une figure (graphiques, dessins, photos, etc.) soit bien présentée, veuillez vous assurer :

 d’identifier la figure par un titre convenable et évocateur ;

 de numéroter la figure (ex : Figure 1, Figure 2, etc.) ;

 que le titre se trouve en-dessous de la figure.


Les graphiques servent à mettre en évidence les relations qui existent entre une variable indépendante
(ce que vous contrôlez, en abscisse) et une variable dépendante (ce que vous mesurez ou calculez, en
ordonnée). Vous pouvez les générer avec Excel, Matlab ou tout autre logiciel de votre choix.

 Identifier clairement vos axes par un titre et son unité.

 Ne pas relier les points expérimentaux par une ligne continue, utilisez plutôt un nuage de points.

 Pour relier les points expérimentaux par une ligne continue, ajouter une courbe de tendance appropriée.
Afficher l’équation ainsi que le coefficient de corrélation directement sur le graphique.

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Machine à vapeur et chaudière de Marcet

 Si vous avez plusieurs séries de mesures sur un même graphique, utilisez des marqueurs différents
(cercles, carrés, triangles, etc.) et assurez-vous d’inclure une légende.

 Lorsque vous voulez représenter une fonction mathématique dans un graphique, utilisez une ligne
continue. Si vous avez plusieurs fonctions sur le même graphique, différenciez-les avec des tirets ou des
pointillés.

 Ne jamais utiliser la représentation par nuages de points et ligne continue.

Figure 2 a) Représentation par points avec courbes de tendance; b) Représentation par lignes continues

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