Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
On dénomme système thermodynamique un corps ou un nombre de corps que soit solide ou fluide formant
un ensemble réel ou virtuel bien délimité dans l’espace, c’est dans ce système qu’on étudie les échanges
énergétiques par le biais de la thermodynamique. Le reste au sein duquel se trouve le système
thermodynamique est dit milieu extérieur.
Dans la figure ci-dessous, le gaz à l’intérieur du cylindre représente un système thermodynamique, tandis
que le piston et les parois du cylindre constituent le milieu extérieur.
Il est à noter, que lors de l’étude d’un système thermodynamique, on ne considère pas les variations des
paramètres du milieu extérieur.
Suivant les frontières du système considéré, on distingue trois types de systèmes. Système ouvert, système
fermé ou système isolé.
Le processus de variation de l’état du système à cause des échanges avec le milieu extérieur s’appelle une
transformation ou évolution thermodynamique.
L’état du système est décrit ou caractérisé par un certain nombre de paramètres (m, p, V, T, …) dites
variables d’état. Ils expriment les propriétés du système considéré. Ces variables d’état sont dépendantes
les unes aux autres, et la variation d’une variable provoque la variation des autres. Cette dépendance de
variables d’état est gouvernée par une relation dite équation d’état f (P, V, T) = 0.
L´état d’un système est l’ensemble des paramètres physiques nécessaires à sa description. Ces paramètres
sont classes en deux catégories :
– les paramètres extensifs qui sont proportionnels à la quantité de matière contenue dans le système (la
masse, la longueur, le volume, l´énergie), à sa taille. Toute propriété extensive a une valeur unique
caractéristique de l´état du système. On parle alors de grandeur totale.
– les paramètres intensifs qui ne dépendent pas de la quantité de matière contenue dans le système
(pression, température, masse volumique . . .). Ce sont des grandeurs locales définies en chaque point du
système.
3. Transformation du système
Une transformation qui s’effectue très lentement, permet au système de rétablir son état d’équilibre à
chaque instant de son évolution, cette transformation est appelée transformation réversible ou
équilibrée.
La transformation qui ne remplit pas les conditions d’équilibre (réversibilité) est appelée transformation
irréversible.
Parmi toutes les transformations possibles en thermodynamique, considérons d’abord les principales. Ce
sont :
Thermodynamique Page 2 Lycée Technique Settat
Physique Appliquée 2ème BTS ESA
1- Transformation isotherme : transformation s'effectuant à température constante (T=cte).
4. Le cycle thermodynamique :
La chaleur et le travail sont les deux formes dont l'énergie peut être transférée d’un système vers le milieu
extérieur et vice versa. Une des découvertes les plus importantes de la thermodynamique était que le travail
pourrait être convertit en une quantité équivalente de chaleur et que la chaleur pourrait être transformée en
travail.
Thermodynamique Page 3 Lycée Technique Settat
Physique Appliquée 2ème BTS ESA
5.1. L’énergie
L'énergie est définie comme la capacité d'un système à effectuer des travaux ou de produire de la chaleur.
Au cours d’une transformation, la variation d’énergie interne U est égale à l’énergie
totale échangée avec l’extérieur.
U = Q +W
L’énergie interne n’est pas directement mesurable, elle donc une fonction d’état. Elle ne dépend que de
l’état initial et l’état final du système. Pour un cycle, la variation d’énergie interne, U = 0.
5.2.Le travail
Le travail est une forme d'énergie, c'est une énergie qui accompagne une transformation. Il n’est pas une
propriété d'un système. C’est un processus effectué par ou sur un système, mais un système ne contient
pas de travail.
Le travail est défini pour les systèmes mécaniques comme l'action d'une force extérieure sur un objet à
travers une distance. Il est égal au produit de la force (F) fois le déplacement (d).
Une valeur positive pour le travail indique que le travail est reçu par le système, par contre, une valeur
négative indique que le travail est fourni par le système au milieu extérieur.
Soit un cylindre renfermant un gaz à la pression P ; le piston à une section S. Voir (Figure 6.). Lorsqu’un
opérateur extérieur exerce une force sur le piston, celui-ci se déplace vers la gauche : Le gaz exerce alors
une force pressante F ; F=P.S
dW =F dx
La force F de pression exercée par le gaz est parallèle au déplacement dx et elle est en sens opposé avec ce
déplacement, le travail fourni par la force est donc négatif (travail résistant). La force F est décomposée en
ses deux composantes planes et par conséquent, on écrit :
On obtient alors :
dW = −PdV
Remarque :
• Dans le cas d’une compression : dV<0, le volume diminue et dW>0, le gaz reçoit du travail du
milieu extérieur.
• Dans le cas d’une détente : dV>0, le volume augmente et dW<0, le gaz fournit du travail au
milieu extérieur.
5.3.La chaleur
Quand on place un récipient sur un feu (source de chaleur) la température de l'eau s'élève (Figure 7.). On
dit que la source de chaleur a fourni de la chaleur à l'eau. Inversement, quand elle se refroidit, elle perd de
la chaleur. La quantité d’énergie transmise à l’eau est appelée la chaleur Q, cette chaleur est donc une
forme d’énergie tout comme le travail, La chaleur est définie comme la forme d'énergie qui est transférée
entre deux systèmes (ou un système et le milieu extérieur) en raison d'un gradient de température.
La quantité de chaleur transmise pendant une transformation entre deux états d’équilibre (états 1 et 2) est
notée par Q12. Elle est positive quand le système la reçoit et elle est négative quand le système la perdre.
Elle est exprimée en [J].
1. Gaz parfaits
Un gaz parfait est un gaz dont les molécules n'ont aucune action mutuelle. Lorsque l'on fait croitre le volume
occupé par le gaz, la pression du gaz décroit tandis que les interactions entre molécules diminuent. Sous
certaines conditions, un gaz réel peut être considéré comme un gaz parfait, par exemple : sous une très faible
pression ou sous haute température. Sous les hypothèses citées ci-dessus, nous abordons l’étude des fluides
moteurs (constituants les systèmes thermiques) comme étant des gaz parfaits.
Tous les gaz à des pressions suffisamment basses et des températures élevées (faible densité) sont
considérés des gaz parfaits et obéissent à trois lois : Boyle, Charles, et Gay Lussac.
Le volume occupé par une certaine masse de gaz, maintenue à température constante (T=Cte), varie
inversement avec la pression qu’elle subit, ou bien :
𝑷𝟏 𝑽𝟏 = 𝑷𝟐 𝑽𝟐 = 𝑷𝟑 𝑽𝟑 = Cte
La valeur de la constante dépend de la nature du gaz.
La pression d'un gaz varie directement avec la température lorsque le volume est maintenu constant
(V=Cte) ou échauffement ou refroidissement à volume constant (V=Cte) :
𝑷𝟏 𝑻𝟏
=
𝑷𝟐 𝑻𝟐
2.3.La loi de Gay-Lussac :
Le volume d’un gaz varie directement avec la température lorsque la pression est maintenu constante
(P=Cte), ou échauffement ou refroidissement à pression constante (P=Cte):
𝑚𝑟𝑻𝟏 𝑚𝑟𝑻𝟐 𝑽𝟏 𝑻𝟏
𝑽𝟏 = 𝑷𝟏
= 𝑷𝟐
= 𝑽𝟐 ; Cela permet d’écrire : =
𝑽𝟐 𝑻𝟐
𝑷𝑽
= 𝐶𝑡𝑒
𝑻
r La constante réduite des gaz parfaits. Cette constante dépend de la nature du gaz puisqu’elle dépend de
sa masse molaire M. Elle s’exprime en Joule par kilogramme et par Kelvin (J/kg/K). Pour l’air, M = 29 ×
10−3 kg/mol, d’où r = 287 J/ (kg.K). Pour la vapeur d’eau, M = 18 × 10−3 kg/mol, alors r = 462 J/
(kg.K).
PV = RT
Cette équation est dite aussi équation de Clapeyron, elle est valide pour une mole du gaz, pour n moles,
elle devient :
P.V = n.R.T
L’équation d’état comporte trois variables, c’est pourquoi elle ne peut être représentée dans l’espace que
par une surface caractéristique du gaz parfait d'ans l'espace PVT dont chaque point figure un état du gaz.
Les diagrammes les plus utilisées sont (P-V) donnant les courbes des isothermes, voir (figure 8.)
Considérons un système fermé où il n'y a pas transfert de masse entrant dans ou sortant du système, et la
masse du fluide reste constante. Pour un tel système, le 1er principe de la thermodynamique se résume
comme suit :
ΔU = Q + W
Ce principe repose sur l’usage des concepts de l’énergie interne ΔU, la chaleur (Q) et le travail du système
(W).
Ce résultat exprime simplement la conservation de l'énergie d'un système fermé, constitue le premier
principe de la thermodynamique. Il exprime le fait que l'énergie interne permet, outre un dégagement de
chaleur, la production de travail. C'est le principe qui est à l'origine des moteurs thermiques.
4. Loi de joule
Cette loi a été établie expérimentalement. Décrivons très sommairement cette expérience (figure 10).
Considérons deux récipients repérés par exemple A et B. Ces deux récipients sont plongés dans un
calorimètre c’est-à-dire une enceinte isolée thermiquement du milieu extérieur et contenant de l‘eau.
On ouvre alors le robinet, le gaz se détend et occupe le volume des deux réservoirs. Lorsque l’équilibre
thermique est atteint on mesure les caractéristiques du gaz contenu dans A et B: p2, v2, et T2.
Exprimons la variation d’énergie interne U2 - U1 entre l’état initial (1) et final (2). Nous avons vu que:
Avec W12 = travail mécanique échangé entre le système (gaz) et le milieu extérieur (eau). Ici W12 = 0.
Q12 = Quantité de chaleur échangée entre le système (gaz) et le milieu extérieur (eau).
Ici, nous avons vu que T2 = T1; la température de l‘eau (et du gaz) n’ayant pas changé il est nécessaire
que les échanges de chaleur soient nuls donc :
Loi de Joule
L’énergie interne d’une masse donnée, constante, d’un gaz parfait ne dépend que de la température de ce
gaz.
5. Capacité calorifique
La capacité calorifique ou thermique massique ou molaire est aussi appelée chaleur massique ou chaleur
spécifique. Elle est déterminée par la quantité d'énergie à apporter par échange thermique pour élever d'un
kelvin la température de l'unité de masse d'un système.
C'est donc une grandeur intensive qui dépend de la masse du système étudié.
Son unité en système international est le [J/Kg.K] si elle massique ou bien [J/mol.K] si elle est molaire.
On distinguera :
1° Selon les conditions et sur la base de l’équation de Clapeyron, on obtient les équations de
transformations, sous la forme : P=f(V) ; T=F(V) ; T=f(P) ; V=f(T)
2° Sur la base de l’équation de la transformation, on peut établir les valeurs des variables d’état au début
(P1, V1, T1) et à la fin (P2, V2, T2) de la transformation.
4° Calcul des variations sur les fonctions d’état : Energie interne, Enthalpie et Entropie.
Dans ce paragraphe, nous nous intéressons uniquement aux transformations de base à savoir :
𝑊1−2 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = 0
1
➢ Quantité de chaleur :
𝑄1−2 = 𝐶𝑉 . (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Energie interne :
D’après le 1er principe, on a : ∆𝑈1−2 = 𝑄1−2 + 𝑊1−2
Avec : 𝑊1−2 = 0
Donc : : ∆𝑈1−2 = 𝑄1−2 = 𝐶𝑉 . (𝑇2 − 𝑇1 ) Il est clair que pour une transformation isochore, la quantité de
chaleur accompagnant la transformation représente la variation en énergie interne du système.
➢ Enthalpie :
∆𝐻1−2 = 𝐻2 − 𝐻1 = 𝐶𝑝 . (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Entropie :
𝑻𝟐
∆𝑆1−2 = 𝐶𝑉 . 𝑙𝑛
𝑻𝟏
➢ Travail extérieur :
Puisque P=Cte, on a :
2
𝑊1−2 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = 𝑃. (𝑉2 − 𝑉1 )
1
W peut être exprimé en fonction de température, de
l’équation d’état des gaz parfaits,
𝒓𝑻𝟏 𝒓𝑻𝟐
𝑽𝟏 = 𝐸𝑡 𝑽𝟐 =
𝑷𝟏 𝑷𝟐
D’où :
𝑊1−2 = 𝑟. (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Quantité de chaleur :
𝑄1−2 = 𝐶𝑝 . (𝑇2 − 𝑇1 )
Thermodynamique Page 11 Lycée Technique Settat
Physique Appliquée 2ème BTS ESA
➢ Energie interne :
La variation de l’énergie interne est donnée par :
∆𝑈1−2 = 𝐶𝑉 . (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Enthalpie :
∆𝐻1−2 = 𝐻2 − 𝐻1 = 𝐶𝑝 . (𝑇2 − 𝑇1 )
Dans ce cas : H = Q (voir quantité de chaleur).
➢ Entropie :
𝑻𝟐
∆𝑆1−2 = 𝐶𝑃 . 𝑙𝑛
𝑻𝟏
➢ Travail extérieur :
2
𝑂𝑛 à ∶ 𝑊1−2 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑉
1
𝑟𝑇
De l’équation d’état, on a : 𝑃 = 𝑉
D’ou :
2 2 2
𝑑𝑉 𝑑𝑉 𝑉2
𝑊1−2 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = ∫ 𝑃1 . 𝑉1 . = 𝑃1 . 𝑉1 ∫ = 𝑃1 . 𝑉1 𝐿𝑛
𝑉 𝑉 𝑉1
1 1 1
D’où :
𝑉 𝑃
𝑊1−2 = 𝑟. 𝑇. 𝐿𝑛 𝑉2 Et encore 𝑊1−2 = 𝑟. 𝑇. 𝐿𝑛 𝑃1
1 2
➢ Quantité de chaleur :
Au cours d’une transformation adiabatique, le système n’échange pas de chaleur avec le milieu extérieur,
où :
𝑄=0
Donc :
𝑑𝑄 = 0
Dans cette transformation, toutes les variables d’état P, V et T changent au même temps.
Du 1er principe, on a :
𝑑𝑄 = 𝑑𝑈 + 𝑝𝑑𝑉
Aussi,
𝑑𝑄 = 𝑑𝐻 − 𝑉𝑑𝑃
De : 𝑑𝑈 = 𝐶𝑉 . 𝑑𝑇 Et 𝑑𝐻 = 𝐶𝑃 . 𝑑𝑇
On obtient :
𝑑𝑄 = 𝐶𝑉 . 𝑑𝑇 + 𝑝𝑑𝑉 = 0 => 𝐶𝑉 . 𝑑𝑇 = −𝑝𝑑𝑉
𝑑𝑄 = 𝐶𝑝 . 𝑑𝑇 − 𝑉𝑑𝑃 = 0 => 𝐶𝑝 . 𝑑𝑇 = 𝑉𝑑𝑃
𝐶𝑝 𝑉𝑑𝑃
Où : 𝛾= = − 𝑝𝑑𝑉 => 𝛾𝑝𝑑𝑉 + 𝑉𝑑𝑃 = 0
𝐶𝑣
𝑑𝑃 𝑑𝑉
∫ +𝛾 ∫ =𝐶 => 𝐿𝑛𝑃 + 𝛾𝐿𝑛𝑉 = 𝐿𝑛𝐶
𝑃 𝑉
Alors, l’équation de la transformation adiabatique est la suivante :
𝑃𝑉 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
Où, P est la pression, V est le volume.
𝐶𝑝
On a : 𝛾 =
𝐶𝑉
et 𝐶𝑃 − 𝐶𝑉 = 𝑅
𝐶𝑝 C’est la chaleur spécifique à pression constante, 𝐶𝑉 est la chaleur spécifique à volume constant, γ est
l’index adiabatique et R est la constante universelle des gaz parfaits.
Il vient donc :
𝑅 𝐶𝑃 − 𝐶𝑉 𝐶𝑝
= = −1= 𝛾−1
𝐶𝑉 𝐶𝑉 𝐶𝑉
De :
𝑛𝑅𝑇 𝑅𝑇 𝛾 1−𝛾
𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 => 𝑉 = => 𝑃 ( ) = 𝐶𝑡𝑒 𝑃1−𝛾 𝑇 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒 => 𝑇𝑃 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
𝑃 𝑃
1−𝛾
𝑃2 𝛾
Il vient : 𝑇2 = 𝑇1 (𝑃 )
1
Pour une telle transformation, il est également vrai que : 𝑃1−𝛾 𝑇 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
➢ Travail extérieur :
2
𝑂𝑛 à ∶ 𝑊1−2 = ∫ 𝑃. 𝑑𝑉
1
Multipliant par 𝑉 𝛾 et divisant par 𝑉 𝛾 , P et V varient mais 𝑃𝑉 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒 et on peut donc le ressortir de
l’intégrale :
−𝛾+1 2
𝛾 𝑉
𝑊1−2 = [𝑃𝑉 . ]
−𝛾 + 1
1
𝑃𝑉 2 𝑃1 𝑉1 −𝑃2 𝑉2
𝑊1−2 = [1−𝛾] Donc : 𝑊1−2 =
1 𝛾−1
De même, et à partir de l’équation d’état des gaz parfaits, le travail peut réécrit en fonction de T comme
suit :
𝑟(𝑇1 − 𝑇2 )
𝑊1−2 =
𝛾−1
➢ Energie interne :
La variation de l’énergie interne est :
∆𝑈1−2 = 𝐶𝑉 . (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Enthalpie :
La variation en enthalpie pour cette transformation est :
∆𝐻1−2 = 𝐻2 − 𝐻1 = 𝐶𝑝 . (𝑇2 − 𝑇1 )
➢ Entropie :
On a S=Cte (transformation isentropique)
D’ou :
∆𝑆1−2 = 0 Figure 14: Représentation graphique d’une transformation adiabatique.
Equation de 𝑇 𝑃
= 𝐶𝑡𝑒 = 𝐶𝑡𝑒 𝑃. 𝑉 = 𝐶𝑡𝑒 𝑃. 𝑉 𝛾 = 𝐶𝑡𝑒
transformation 𝑉 𝑇
1er principe
∆𝑈 = 𝑊 + 𝑄 𝑊 = 0 ; ∆𝑈 = 0 𝑄 = 𝑊; ∆𝑈 = 0 𝑄 = 0; ∆𝑈 = 𝑊
𝑉2 𝑃2 𝑉2 − 𝑃1 𝑉1
𝑊 = 𝑃1 𝑉1 . ln 𝑊=
𝑊 = −𝑃(𝑉2 − 𝑉1 ) 𝑉1 𝛾−1
Travail 𝑊=0
𝑊 = −𝑚𝑟(𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑉2 𝑚𝑟(𝑇1 − 𝑇2 )
𝑊 = 𝑚𝑟. 𝑇. ln 𝑊=
𝑉1 𝛾−1
𝑉2
𝑄 = 𝑃1 𝑉1 . ln
𝑄 = 𝑚𝐶𝑝 . (𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑄 = 𝑚𝐶𝑉 . (𝑇2 − 𝑇1 ) 𝑉1
Chaleur 𝑄=0
𝑉2
𝑄 = 𝑚𝑟𝑇1 ln
𝑉1
𝑇2 T2 𝑉2
∆𝑆 = 𝑚𝐶𝑝 . 𝑙𝑛 ∆𝑆 = 𝑚𝐶𝑉 . ln ∆𝑆 = 𝑚𝑟. ln ∆𝑆 = 0
Entropie 𝑇1 T1 𝑉1
𝛾 𝛾
𝑃1 𝑉1 = 𝑃2 𝑉2
𝑇1 𝑉2 𝛾−1
=( )
𝑇2 𝑉1
Gaz parfaits 𝑉1 𝑇1 𝑃1 𝑇1 𝑉1 𝑃2
=
𝑉2 𝑇2
=
𝑃2 𝑇2
=
𝑉2 𝑃1
𝑃1 𝑉2 𝛾
p.V = n.R.T =( )
𝑃2 𝑉1
𝛾
𝑃1 𝑇1 𝛾−1
=( )
𝑃2 𝑇2
Tableau 2:récapitulatif des équations de transformations
Exemple 02:
Dans le schéma ci-dessous, à l'état initial (cloison en place), les molécules les plus agitées sous température
(T2) dans le compartiment (A) et les molécules les moins agitées (T1) dans le compartiment (B): ceci
correspond à un certain ordre où les molécules (T2) sont séparées des molécules (T1): c'est un état hors
équilibre.
Dans l'état final (cloison enlevée), les molécules plus chaudes (T2) diffusent vers la droite et communiquent
Thermodynamique Page 17 Lycée Technique Settat
Physique Appliquée 2ème BTS ESA
par chocs une partie de leur énergie aux molécules plus froides (T1), pour atteindre finalement un état
d'équilibre où les deux compartiments sont à la même température. Dans cet état final d'équilibre, les
molécules ont en moyenne même énergie cinétique et le système est caractérisé par un plus grand désordre.
b) Machines dynamo-thermiques
Les machines dynamo-thermiques transformant du travail mécanique reçu en une chaleur (W --> Q), elles
sont par contre des machines de transfert de chaleur, c'est le cas des machines frigorifiques ou les pompes
à chaleur.
b.1.) Cas d’une machine frigorifique (le réfrigérateur) :