- La deuxième étape : Chez les organismes hétérotrophes l’énergie chimique potentielle des
molécules organiques alimentaires en particulier des glucides est transformée en énergie chimique
utilisable sous forme d’ATP. Cette transformation a lieu essentiellement au cours de la respiration.
L’énergie utilisable de l’ATP comme chez les plantes vertes sert aux organismes hétérotrophes à
réaliser le travail chimique requis pour leur croissance et le maintien de leur structure.
* les autotrophes par photosynthèse (phototrophes), qui utilisent l’énergie de certaines radiations
lumineuses par l’intermédiaire de leurs pigments chlorophylliens
* les autotrophes par chimiosynthèse (chimiolithotrophes), chez lesquels l’énergie provient des
réactions d’oxydations portant sur les composés minéraux, des dérivés de l’azote et du soufre en
particulier (NO2-, NH3, HS- et S2O32-…)
Les autres organismes ont besoin absolu de substances organiques diverses fournissant a la
fois la matière et l’énergie : ce sont les hétérotrophes ou chimio-organitrophes. Chez les
hétérotrophes l’énergie nécessaire aux synthèses provient uniquement de l’oxydation des substances
organiques au cours des phénomènes de la respiration et des fermentations et les réactions
d’oxydoréductions exige selon les cas la présence d’oxygène (aérobie stricte) ou au contraire son
1
absence (anaérobie stricte). Dans de nombreux cs les deux processus peuvent utilisés (aérobie
facultatif ou aéroanaérobie)
* SYSTEME ET ENVIRONEMENT
Le système qui l’ensemble matériel qui subit une transformation chimique ou physique et est défini
par les différents constituants qui le composent.
L’environnement ou milieu extérieur avec lequel le système réactant peut échanger de l’énergie
La frontière qui délimite le système et l’environnement peut être réelle ou fictive et on peut
distinguer dans ce processus d’échange :
** si à travers la frontière, il peut y avoir échange de matière (M), de travail (W) ou de chaleur (Q),
on parlera alors d’un système ouvert
**On peut aussi constater qu’aucun n’échange de matière n’est possible et on parlera de système
fermé
**si tout échange de matière et d’énergie est impossible, on parlera de système isolé
En 1849, Joule a fait les premières vérifications quantitatives entre l’énergie calorique ou
chaleur (Q) et l’énergie mécanique (W)
Par convention tout ce qui est reçu par un système se compte positivement et tout ce qui est
perdu par lui se compte négativement.
Les grandeurs qui permettent de définir l’état d’un système s’appelle les variables d’état. Les plus
utilisés en biochimie sont : la pression (P), la température (T), le volume (V), la composition du
système ni qui exprimée en fraction molaire ou en concentration des constituants. L’état d’un
système peut être défini sans que soit précisé les valeurs de toutes les variables s’il existe entre ces
variables des relations.
2
Exemple : si on considère un système fermé constitué de gaz parfait dont les fractions molaires sont
notées ni, la pression totale P, et la température T, on peut trouver le volume V= ?.
On sait par convention que pour les gaz parfaits : PV= ƩniRT
- Les variables extensives, qui sont proportionnelles à la quantité de matière du système, c’est le cas
du volume
- Les variables intensives, qui sont indépendantes de la quantité de matière, c’est le cas de la
température et de la pression
*Etat d’équilibre
Un système est en équilibre thermodynamique lorsque les valeurs des variables d’état sont les
mêmes en tout point du système et dans ce cas il existe simultanément un équilibre thermique et un
équilibre chimique, réalisée lorsque respectivement la température, la pression et la composition du
système sont identiques en tout point du système
Lorsqu’on change la valeur d’au moins une des variables d’état d’un système en état
d’équilibre, celui-ci subit une transformation et atteint un nouvel état d’équilibre caractérisé par de
nouvelles valeurs de variables d’état.
P1 P2
V1 V2
T1 T2
Si le système passe infiniment lentement d’un état d’équilibre à un autre état d’équilibre par
l’intermédiaire par une succession d’état d’équilibre alors la transformation est réversible
Exemple : si on a une masse de gaz contenu dans un cylindre fermé par un piston, ce gaz va
subir une transformation réversible lorsque la pression extérieure sera égale à la pression intérieure
pour chaque état d’équilibre. Si par contre on déplace brutalement le piston, la pression du gaz varie
rapidement, elle n’est pas la même en tout point du système durant cette transformation qui sera
donc une transformation irréversible.
3
*Fonction d’état
Une fonction F, des variables d’état P,V,T est une fonction d’état si la valeur prise par cette
fonction pour un état du système dépend seulement des variables d’état. Elle ne dépend pas en
particulier des variations précédemment subies par le système.
Exemple : Pour tout PV, à l’état initial le produit PV prend la valeur P1V1 et à l’état final la
valeur P2V2.
Ici la fonction PV prend successivement lesvaleurs P1V1 P2V2, qui ne dépendent que des
valeurs prises par les variables d’état P et V dans les états 1 et 2. Cela veut dire que la différence
entre P2V2-P1V1 ne dépend pas des transformations effectuées pour passer de l’état 1 à l’état 2. Ici
la fonction PV est une fonction d’état
Mais un travail mécanique exercé contre les forces de pression n’est pas une fonction d’état
Exemple : on considère un cylindre muni d’un piston en supposant que l’on a une masse de
gaz contenue dans un cylindre fermé par un piston de section S et on effectue une transformation à
température constante. La position du piston est repéré x par rapport au fond du cylindre à l’état 1,
dans l’état 2 on fait subir au piston un petit dx et son abscisse sera donc x+dx
Δw=fdx
La force qui s’oppose au déplacement dx est la force f due à la pression extérieure qui
s’exerce sur la paroi extérieure du piston de surface S
f = Pext.S
Donc Δw=dV.Pext
4
Soit le Wirr =−𝑃𝑎𝑡𝑚 (𝑉2 − 𝑉1)
L’organisme vivant pour assurer les processus nécessaireà son fonctionnement doit effectuer
le travail dont les formes principales sont :
- Le travail osmotique, qui représente le transport actif au niveau des membranes contre un gradient
de concentration
- Le travail mécanique, par exemple les contractions des muscles qui permettent les mouvements
des organismes supérieures
Ces diverses formes de travail requièrent un apport d’énergie. Et l’énergie est la capacité à effectuer
un travail.
Les organismes vivants comme tout autre système obéissent aux deux principes
fondamentaux de la thermodynamique classique. Ces deux principes posent des problèmes
particuliers aux êtres vivants. Un des but de la bioénergétique est de définir ces problèmes et
d’étudier comment ils ont été résolus.
5
CHAP I : LE PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
U= énergie interne du système est l’énergie qu’il possède du fait de sa masse, de sa température et
de sa composition, des liaisons inter et intra moléculaire.
La variation de l’énergie totale est égale à la variation de l’énergie interne lorsqu’on quitte
de l’état 1 à l’état 2
Δ12 E = Δ12 U
Supposons un système fermé qui passe de l’état 1 à l’état 2, il échange avec l’environnement
une énergie calorique Q et une énergie mécanique W. le premier principe affirme que cette quantité
d’énergie c’est-à-dire la somme W+Q est constante quelque soit la transformation effectuée. Par
conséquent cette somme est égale à la variation de l’énergie totale du système ou énergie interne.
ΔU= W+Q=Cste
En général l’énergie interne est une fonction d’état et la variation de U (ΔU) représente La
somme algébrique de toutes les énergies échangées avec l’environnement au cours de cette
variation
ΔU=U2-U1
si deux processus A et B sont utilisés pour transformer le système qui passe d’un état1 à un
état 2, et si WA et QA, WB et QB représentent les énergies échangées respectivement au cours des
processus A et B, on a donc
ΔU=U2-U1= WA+QA=WB+QB
La somme W+Q ne dépend que de l’état initial et de l’étal final donc l’énergie est une
fonction d’état
L’énergie interne étant une fonction d’état il résulte la conséquence que ΔU= W+Q=Cste
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La variation de l’énergie interne U accompagnant une transformation finie entre deux états 1
et 2 sera donnée par l’expression :
2 2 2
ΔU= 1𝐴
𝑑𝑈 = 1 𝐴 δW + 1𝐴
δQ
CAS PARTICULIERS
Si nous considérons l’univers comme un système isolé, l’énergie de l’univers est constante
δW=-PdV
Donc dU=δQ
2
Soit ΔU= 1
δQ= Qv
Quand on réalise une transformation à volume constant, l’énergie interne est égale à
l’énergie calorifique échangée lors de la transformation.
Ici on introduit une autre fonction thermodynamique qui est la fonction Enthalpie.
7
W=-P(V2-V1)
U2-U1=-P(V2-V1) + QP
U2-U1=-PV2 + PV1 + QP
QP = H2 - H1
C’est une fonction d’état dans la mesure où U est une fonction d’état et PV, une fonction
d’état.
La somme U2 + PV2 et U1 + PV, représentent les valeurs que prend la fonction Enthalpie
respectivement pour l’état 2 et l’état 1.
QP = H2 - H1 = ΔH
QP = ΔH = ΔU + PΔV
Par convention ΔH<0 lorsque le système produit de la chaleur. Les réaction de ce type sont
dites exothermiques
Lorsque ΔH>0 c’est-à-dire que la chaleur absorbe de la chaleur, on parle d’une réaction
endothermique entrainant donc une augmentation de l’énergie.
P=cste
PΔV = ΔnRT
ΔH = ΔU + ΔnRT
N° REACTIONS ΔH cal/mol
oxydation -673000
glucose + 6O2 6CO2+6H2O
neutralisation -13800
NaOH + HCL NaCl + H2O
Ionization +1150
CH3COOH CH3COO- + H+
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4- APPLICATION DU PREMIER PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE : NOTION
DE CHALEUR DE LA REACTION
aA + bBcC + dD
UΔ=U2-U1= Qv
QP = ΔH
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ETAT STANDARD
Pour tout corps pur, l’état standard est l’état physique sous lequel il est le plus stable sous
une pression de 1 atm à la températion de 25°C ou 298°K.
Réaction à P cste
aA + bB cC + dD
(T; P; V1) ΔU = QP-P(V2-V1) T; P; V2)
Réaction à V cst ΔU2 = 0
ΔU1 = QV
cC + dD
T; P’’; V1)
ΔU = ΔU1 + ΔU2
QP - P(V2 - V1) = QV + 0
QP - (c + d)RT + (a + b)RT = QV
QP + [(a + b) - (c + d)]RT = QV
QP = QV -[(a + b) - (c + d)]RT
QP = QV +ΔnRT
L’enthalpie de formation d’un composé est par définition égale à la variation d’enthalpie
accompagnant la réaction de formation à pression constante d’une mole de ce composé à partir de
ses éléments.
2C + 3H2 + ½ O2 CH3CH2OH
1 mole
L’enthalpie standard de formation correspond aux conditions standards pour les produits
formés comme pour les éléments.
10
C graphite + O2gazeux CO2(g)
= - 94,05 kcal.mole-1 – 0 - 0
L’enthalpie de formation d’un élément ou d’une molécule de corps simple dans les
conditions standard est égale à zéro.
Les valeurs des enthalpies de formation permettent de comparer la stabilité des différentes
molécules par rapport aux éléments et également de les comparer entre elles.
- si ΔH°f<0 le composé qui se forme est plus stable que les éléments
- si ΔH°f>0 le composé qui se forme est moins stable que les éléments
Entre différents molécules la plus stable est celle qui aura un ΔH°f plus petit.
En thermodynamique
C’est un résultat général et qui évolue selon la loi de Hess qui dit que :
11
LOI DE HESS
= -10,55 kcal.mole-1
L’énergie ne peut être ni produite, ni perdue, mais peut être transformée. Cependant le
premier principe de la thermodynamique ne ressort pas l’importance cette transformation d’énergie.
C’est pourquoi on fait appel au second principe de la thermodynamique.
12
CHAP II : LE DEUXIEME PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE ou PRINCIPE DE
CARNOT CLAUS
Si le premier principe est une loi universelle, il n’apprend rien sur un aspect important des
échanges d’énergie. C’est-à-dire le sens de cet échange. Or l’expérience montre que tout processus
naturel tend spontanément vers un état de repos ou d’équilibre, qui est fonction des conditions
imposées. C’est ainsi que de l’air compris tend toujours à égaliser sa pression avec celle de
l’extérieur.
EX1 : le passage de la chaleur d’un corps à un autre se fait spontanément toujours dans le
sens qui égalise les températures. C’est-à-dire que le corps chaud sert toujours la température au
corps froid
EX2 La diffusion d’un corps dissout se fait toujours dans le sens qui uniforme la
concentration. Ces processus sont spontanés et irréversibles
Un corps froid ne cède de l’énergie à un corps chaud alors que sa température s’abaisse
tandis qu’il sera toujours plus chaud. Il est donc important de connaitre les permettent de prévoir si
une réaction peur se produire spontanément et dans l’affirmation, déterminer la proportion des
produits formés. Ceci nécessite l’introduction d’une nouvelle fonction appelée entropie, qui va
permettre de prévoir le sens d’évolution d’un système
- Il existe une fonction d’état appelé entropie symbolisé par S et DS est une différentielle
exacte c’est-à-dire ne dépend que de l’état initial et de l’état final
dS=δQrev/T
état1 : S1 ; état 2 : S2
2
ΔS = S2 - S1 = 1
δQ 𝑟𝑒𝑣/𝑇
Si T = cste ΔS = Qrev/T
Qrev est bla quantité totale d’énergie calorifique échangée de l’état 1 à l’état 2
3- Dans le cas où nous avons une transformation irréversible, c’est-à-dire le cas d’un
processus spontané
dS>δQirr/T
13
ΔS >Qirr/T (Qrev ≠ Qirr)
Qirr/T <Qrev/T
Qirr<Qrev
Les processus pour lesquels on aurait à température constante ΔS <Qirr/T, sont des
processus qui ne se réalisent jamais spontanément.
Chaque fois qu’une réaction chimique s’effectue de telle sorte qu’il existe une augmentation
du nombre de molécule ou quand une substance solide est transformée en un produit liquide ou
gazeux qui sont libres de se mouvoir et de remplir l’espace que le solide, il existe une augmentation
du désordre moléculaire, donc une augmentation d’entropie.
Exemple 1 : les organismes vivants sont des structures hautement ordonnées qui ne sont pas
distribuées au hasard donc pauvre en entropie
Exemple 2 :
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Dans le cas d’une transformation irréversible
ΔS > 0
Pour les systèmes isolés les processus interdits sont ceux pour lesquels ΔS < 0. C’est-à-dire
que dans un processus réversible l’entropie de l’univers reste constant et dans un processus
irréversible l’entropie de l’univers croit. Donc l’entropie de l’univers ne peut jamais décroitre et tant
vers un maximum de désordre.
transformationrev ΔS = Qrev/T
transformationirr ΔS >Qirr/T
état 1 : S1 état 2 : S2
ΔS = S2 – S1 = Qrev/T
ΔS = RLogV2/V1
ΔS = 1,377 cal.mole-1.degre-1
ΔS = 1,377 ue
ΔS = nRLogV2/V1
Soit un mole d’un corps qui change d’état physique par un processus réversible effectué à
pression constante, on a
ΔS = ΔH/T
Si nous supposons que dans l’intervalle de température considérée CP est constant c’est-à-
dire entre T1 et T2 alors
2
ΔS = CP 1
dT /𝑇
ΔS = CP Log T2/T1
ΔS = CV Log T2/T1
16
CHAPIII : NOTION D’ENERGIE LIBRE
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CHAPIV : DIFFERENTES VOIES DE FORMATION DE L’ATP
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RESUME SUR LA CHAINE RESPIRATOIRE
Tout au long de la chaîne respiratoire les électrons provenant du NADH et du FADH2, vont perdre
de l’énergie qui sera utilisée pour former le gradient électrochimique de proton entre l’espace inter-
membranaire et la matrice mitochondriale. Les électrons riches en énergie ainsi récupérés seront
transportés successivement via les différents complexes :
Les électrons de basses énergies libérés à la fin de la chaîne respiratoire réagiront ainsi avec les molécules
d’oxygène et les protons présents dans la matrice mitochondriale afin de former des molécules d’eau. Le
fonctionnement progressif de la chaîne respiratoire est nécessaire car les électrons libérés par le NADH et le
FADH2 sont riches en énergie et de cette manière ne peuvent pas réagir d’emblée avec les molécules
d’oxygène.
2) L’ATP synthétase
L’ATP synthétase est une pompe ionique inversée, qui au lieu de transporter les protons dans le
sens inverse du gradient de concentration, entraîne la synthèse d’ATP grâce au passage des protons
dans le sens du gradient.
43
Elle est constituée d’une sous-unité F0 intra-membranaire qui joue de rôle de canal protonique,
d’une sous-unité F1 baignant dans la matrice mitochondriale et qui possède une activité ATP-
synthétase, et d’une partie statique stabilisant la structure.
De cette manière le gradient de proton formé de part et d’autre de la membrane interne de la
mitochondrie permet la synthèse d’ATP qui sera libéré dans la matrice mitochondriale. Les 10
protons du NADH permettront une synthèse théorique de 3 ATP et les 6 protons du FADH2 de 2
ATP.
Il est important de faire la distinction entre le rendement de la production d’ATP entre des
molécules riches en énergie produites dans la matrice mitochondriale (cycle de Krebs et hélice de
Lynen) et celles produites dans le cytosol (glycolyse). En effet les molécules produites dans la
matrice interagissent directement avec les complexes protéiques de la chaîne respiratoire, alors que
celles produites dans le cytosol devront tout d’abord passer dans la matrice via des navettes.
Les molécules de NADH produites dans le cytosol passent facilement à travers la membrane
externe de la mitochondrie qui est très perméable. Ceci n’est pas le cas de la membrane interne,
obligeant le NADH à transmettre ses électrons riches en énergie à d’autrestypes de molécules de
transfert, différentes selon la navette.
a) La navette malate-aspartate
Les électrons riches en énergie sont ici transférés à l’oxaloacétate pour former le malate qui passera
dans la matrice mitochondriale où il retransmettra ses électrons au NAD+ afin de reformer le
NADH.La production d’ATP sera donc ici la même que pour les molécules de NADH produites
dans la matrice. Cette navette est plus particulièrement présente au niveau du cœur et du foie.
b) La navette glycérol 3-phosphate
Les électrons riches en énergie sont ici transférés au glycérol 3-phosphate qui retransmettra ses
électrons au FADH2.La production d’ATP sera donc ici inférieure aux molécules de NADH
produites dans la matrice. Cette navette est plus particulièrement présente au niveau des muscles
squelettiques et du cerveau.
Le but ici est de comprendre pourquoi le bilan énergétique du catabolisme d’une molécule de
glucose est tantôt de 36 ATP et tantôt de 38 ATP.
Connaissant maintenant la présence et le fonctionnement des navettes, ainsi que la présence de
l’une ou l’autre d’entre elles dans les différents tissus considérés, nous pouvons facilement
comprendre cette différence de 2 ATP.En effet nous sommes face à deux situations :
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Chaîne
Respiratoire
ATP Synthétase
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CONCLUSION GENERALE
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