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‫مطبعة أنور‬ Abdelhakim Bailal


4) le système
a- définition
Un système est un corps ou un ensemble de corps de masse déterminée et délimité dans l’espace
par une surface S à travers laquelle pourraient s’effectuer les échanges d’énergies (sous forme de
Chaleur Q et Travail W) et de matières avec le reste de l’univers (milieu extérieur).

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b – Convention de signe
Convention "du banquier " :
- l’énergie reçue par le système est positive.
- l’énergie fournie par le système est négative.

c – Classification des systèmes


 Système ouvert : échange d’énergie et de matière.

Système Echange de matière Echange d’énergie


isolé non non
fermé non oui
ouvert oui oui

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d. Etat d’un système et grandeur d’état :
Un système est caractérisé par des variables d’état : P, V, T, nombre de moles etc…
Ces variables d’état sont liées par une relation appelée équations d’état.
Exemple : l'équation d'état des gaz parfaits : PV = n RT
P : la pression du système en Pascal (Pa). V : le volume du système en m3.
T : la température du système est toujours exprimée en Kelvin T(K) = 273,15 + T(°C)
n : le nombre de mole de gaz. R : la constante des gaz parfaits
e- Grandeurs Intensives et grandeurs extensives :
- variables extensives  proportionnelles à la quantité de matière (V, m, énergie ...)  elles sont
alors additives.
- variables intensives  indépendantes de la quantité de matière (P, T, d ...)  Ces grandeurs ne
sont pas additives.

f- Etat d’équilibre d’un système :


Un système est en équilibre thermodynamique lorsqu’ il est à la fois :
- en équilibre thermique (la température reste constante)
- en équilibre mécanique (la somme des forces est nulle)
- en équilibre chimique (la composition chimique reste constante)

5)gaz parfait
a- Définition:
Le gaz parfait est un gaz idéal sans interactions entre molécules. C’est un gaz qui obéît à la
relation : PV = nRT.
b- pression partielle :
Considérons plusieurs gaz parfaits purs, séparés, et maintenus à la même température T et la
même pression P. On mélange ces gaz en mettant en communication les récipients qui les
contiennent. Le mélange sera lui-même un gaz parfait pour peu qu'il n'y ait pas d'interactions à
distance entre deux molécules de nature différente dans le mélange.
Selon la loi de Dalton, à température T et volume V donnés, chacun des N constituants d'un
mélange de gaz parfaits se comporte comme s'il était seul. Autrement dit, tout constituant i,
représenté dans le mélange par une quantité ni, se comporte comme s'il était à la pression Pi,
appelée pression partielle de i, calculée selon la loi des gaz parfaits pour un corps pur :

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La loi de Dalton induit que la pression P totale du mélange de gaz parfaits est la somme des
pressions partielles des constituants du mélange :

c- Pression standard
Pression standard : est de 1bar

Application :
L’air est constitué, en volumes, de 78 % de N2 , 21 % d'O2 , 1 % d'Ar et 0.03 % de CO2 (on se
souviendra que la composition volumique est égale à la fraction molaire). Si la pression totale de
l'air est de 1 atm, les pressions partielles sont : P(N2) = 0.78 atm, P(O2) = 0.21 atm, P(Ar) = 0.01
atm et P(CO2) = 0.0003 atm.

6) Evolution d’un système

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a- Définition :
Un système évolue lorsqu’il passe d’un état à un autre. Il subit donc une transformation, quand au
moins une de ses variables d’état est modifiée.

b- Types de transformations :
On distingue plusieurs types de transformations :
➢ Transformation isotherme : se fait à T =cte. Dans ce cas PV = cte (loi de Boyle-Mariotte)

➢ Transformation isobare : se fait à P = cte. Dans ce cas V/T = cte (loi de de Charles)
➢ Transformation isochore : se fait à V = cte. Dans ce cas P/T = cte (loi de Gay-Lussac)

➢ Transformation adiabatique : s’effectue sans échange de chaleur avec le milieu extérieur

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➢ Transformation cyclique : l’état final est identique à l’état initial (série de transformations
successives avec un retour à l’état initial).

Schéma représentatif d’une transformation cyclique d’un fluide placé dans un cylindre muni d’un piston.

c- Transformation réversible :
Une transformation réversible est une transformation au cours de laquelle le système reste en
équilibre avec le milieu extérieur tout au long de la transformation.
Elle est quasistatique : elle peut être définie comme une suite continue d'états d'équilibre.
 Transformation très lente
Exemple :
Considérons un gaz contenu dans un cylindre fermé par un piston mobile : on peut comprimer le
gaz en augmentant la force extérieure sur le piston pour passer de l’état 1 à l’état 2.

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Pour que cette transformation soit réversible, il faut que le passage de l’état 1 à l’état 2 soit une
succession d’états d’équilibre qui s’obtiennent par un accroissement infinitésimal de la pression
de la valeur P1 à la valeur P2 (transformation lente). Pext = Pint

Schéma représentatif de la succession d’états d’équilibre du système lors de la


transformation réversible de l’état 1 à l’état 2.

d- transformation irréversible :
Une transformation irréversible est une transformation qui ne passe pas par des états d’équilibre
intermédiaires.
Par opposition aux transformations réversible, les transformations irréversibles sont rapides.
7) Fonction d’état.
a- Définition :
Fonction F dont la variation au cours d’une transformation ne dépend que des états initial et final
et non du chemin suivi. Exemple : P, V, T ...

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ΔF = F2 – F1 quel que soit le chemin suivi : a, b, ou c.
Attention :

- si F est une fonction d’état (H; U; S)  dF : différentielle totale exacte.

- si F n’est pas une fonction d’état (W; Q)  F : différentielle partielle inexacte.
• Si F est une fonction d’état :

b- Fonctions d’état usuelles en thermodynamique:


L’énergie interne : U exprimée en J (joule),
L’enthalpie : H = U + pV exprimée en J,
L’entropie : S exprimée en J.K-1,
L’enthalpie libre : G = H – T.S exprimée en J.
c- Rappel mathématiques:
Pour une fonction de deux variables notée F(x,y) :

Si F est une fonction d’état, ses dérivées secondes croisées de la fonction d’état F par rapport à x
et y sont égales :

8/Echange de travail et de chaleur entre un système et le milieu extérieur

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a- Travail

Le travail échangé entre un système et le milieu extérieur résulte des forces extérieures
appliquées au système.

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Pour que le système soit constamment à l’équilibre (transformation réversible) il faut : Pext = Pint à
tout moment. Dans ce cas Pext = Pint = nRT/V (gaz parfait).

2- Chaleur

a-Chaleur et température
 Température

La température : C’est le degré d’agitation des particules (molécules, atomes, ions) qui constituent la
matière
Cette agitation est liée à l’Energie cinétique selon la loi de distribution des vitesses de Maxwell.

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m : la masse des molécules T : la température
−1
K : la constante de Boltzmann, k ≈ 1,380 648 52 × 10−23 J K
V : la Vitesse des particules
Plus le gaz a une température élevée, plus la vitesse (l’énergie cinétique) est grande

 Unite de la température

Différentes échelles sont utilisées pour mesurer la température :

 La Chaleur

la chaleur est la quantité d’énergie qui circule spontanément d’un corps à un autre en raison de leur
différence de température.

La température T est une variable intensive, cependant la chaleur Q est une grandeur extensive
qui quantifie certains types de transfert d’énergie causé par une différence de température
.
De l’eau bouillante, c’est chaud non ? Si vous en recevez sur les doigts, vous risquez de vous
brûler sévèrement. Pourtant, l’eau bouillante n’est toujours qu’à 100 °C.
Parallèlement, tout le monde a déjà utilisé les bâtonnets d’étincelles, lors des fêtes de fin d’année
ou sur un gâteau. Les étincelles produites ne brûlent pas la peau, et pourtant leur température
excède 1000 °C !
Alors où est le problème ? En fait, une étincelle est juste une poussière se trouvant à très haute
température : elle est peut-être extrêmement chaude, mais elle est très petite. Elle ne transporte
donc que très peu d’énergie (donc de chaleur) et peut très difficilement vous brûler.

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Le transfert de chaleur se fait toujours du système à haute température vers le système à basse
température.
Q dépend de la nature du processus de transformation du système.

➢ Transformation isochore : dV=0


➢ Transformation isobare : dP = 0


➢ Transformation adiabatique :

Quantité de chaleur nécessaire pour faire varier de T1 à T2


la température de n moles de substance.

➢ Cas particulier : Changement d’état :
La quantité de chaleur QP reçue par un système, à pression constante, peut entraîner un
changement d'état physique, sans changement de température.
Qp = m L ou Qp = n L selon le système unitaire utilisé.
L : chaleur latente du changement d'état considéré dans ces conditions de température et de
pression en J.kg-1 ou en J.mol-1 . Exemples : Fusion, Lf – Vaporisation, Lv – Sublimation, Lsub ….
m ou n : masse du corps en kg ou quantité de matière en mole qui change d'état au cours du
processus.
Exercice d’application :

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