Vous êtes sur la page 1sur 136

Module

Thermodynamique industrielle

Filière: GEER1

Pr: Bousselham SAMOUDI A.U: 2022-2023


Volume horaire

Volume horaire

2
Plan du module

• Chapitre I : Rappels thermodynamiques, Travail - Chaleur

• Chapitre II : Principes thermodynamiques

• Chapitre III : Notions sur les machines thermiques

• Chapitre IV : Bilans thermodynamiques: Systèmes


fermés et ouverts; bilans de processus élémentaires

3
Chapitre I :
Rappels thermodynamiques
Travail - chaleur

4
Thermodynamique

La thermodynamique est une branche récente de la


physique. Elle s’est développée au début du XIX ème
siècle.
Thermodynamique vient du grec
" thermos" = chaleur.
" dynamis" = mouvement.

C’est une science pour décrire les processus


de transformation d’énergie et de changement
de propriété de la matière.

5
Concepts de base

Système ouvert

Système fermé

Système isolé

Système Energie Matières


Ouvert Oui Oui
Fermé Oui Non
Isolé Non Non
6
Concepts de base

Propriétés des parois d'un système

Système diathermique

Système adiabatique
(du grec adiabatos, « qui ne peut être traversé »)

7
Transformations de base
Un peu de thermochimie
Dans le cas où le système est une réaction chimique.
Le système peut échanger de l’énergie avec son
environnement:
• S’il en gagne: il est endothermique
• S’il en perd: il est exothermique (du grec exo ,« hors de »)

Système
Q>0 Q<0
endothermique exothermique

Remarque: Toutes les réactions de combustion sont exothermiques


8
Transformations de base
On distingue alors selon le cas entre:

• Variables extensives (additives) c.à.d. proportionnelles


à la quantité de matière telles (m, V, U...)
• Variables intensives (non-additives) c.à.d.
indépendantes de la masse telles (p, T, Concentration...)

On définit souvent des grandeurs massiques c.à.d.


rapportées à l'unité de masse du système, telles :

• Le volume massique : v = V/m en [m3/kg]


• L'énergie interne ou L'enthalpie massique : u = U/m ou h = H/m en [J/kg]

9
Définir l’état du système !

3 Variables d’état dépendantes


 Température : T K ou °C
 Pression : p Pa = N/m2 = J/m3
ou bar, atm, mmHg…
 Volume : v m3
Fonctions d’état : u, h, s ….
On appelle équation d’état toute équation reliant une
propriété du système à un ensemble de variables
indépendantes
ETAT = 2 informations indépendantes
10
Etat d’équilibre
Un système est en état d’équilibre thermodynamique
lorsque toutes ses variables d’état restent constantes
au cours du temps après avoir subit une
transformation. Il y a alors :
• Equilibre mécanique: Les résultantes des forces exercées sur
les parties mobiles du système sont nulles, P  0
t

• Equilibre thermique: Il n’y a pas d’échange de chaleur, la


température de chaque partie du système est uniforme, T  0
t
• Et équilibre chimique: Il n’y pas plus de réaction chimique
en cours, les quantités de matière du système deviennent
n
constantes dans le temps, 0
t
11
Transformations de base
Evolution ou transformation d’un système fermé
On dit que le système se transforme ou change d'état,
en passant d'un état d'équilibre (1) à un autre état
d'équilibre (2).

• Dans le temps : état initial vers état final


• D’une masse (ou un nombre de mole)
• Fonction étudié : Energie interne U
12
Transformations de base

1. Transformation réversible (ou idéale)


C’est une transformation infiniment lente formée
d'une succession d'états d'équilibre.

13
Transformations de base

2. Transformation irréversible
C’est une transformation non réversible rapide et brutale

14
Transformations de base

3. Transformation quasi-statique
Une transformation est quasi-statique lorsque le
système est à chaque instant infiniment voisin d’un état
d’équilibre interne.

Tout processus réversible de thermodynamique est une transformation quasi statique.


Par contre, toute transformation quasi statique n'est pas nécessairement un processus
réversible, car il est possible que de la chaleur entre ou sorte du système ou que de
l'entropie soit créée d'une façon ou d'une autre

15
Transformations de base

Adiabatique: sans échange de chaleur avec l’extérieur Qe = 0

Les iso..- isotherme T = cste


- isobare p = cste
- isochore v = cste
- isenthalpique h = cste
- isentropique s = cste

16
Transformations de base
Transformation monotherme
Réalisée à Textérieure constante
( donc Tinitiale =Tfinale =T extérieure ).

Transformation monobare
Réalisée à Pextérieure constante
( donc Pinitiale =Pfinale =Pextérieure ).
Cycle: L'état final est le même
que l'état initial (même P, V, T)

17
Gaz parfait
Définition
C’est un gaz idéal ou les molécules sont des masses
ponctuelles et sans interaction entre eux.
Equation d'un gaz parfait
C’est une loi simple qui relie
les grandeurs: (pression, volume,
température, nombre de mole)
PV=nRT Un gaz parfait peut être visualisé
P : Pression en Pa n : Nombre de moles comme un ensemble de boules
V : Volume en m3 T : Température en K en mouvement désordonné,
percutant sans frottement et
R: Constante des gaz parfaits sans attraction mutuelle.
R = 8,314 J K-1 mole-1 La vitesse de chaque boule
18 change à chaque collision
Gaz parfait

Remarques :

On appelle gaz parfait un gaz dont la pression est


faible.

On peut considérer l’air comme un gaz parfait à


pression et a température ambiante.

19
Gaz parfait

L’ équation d’état d’un gaz parfait peut


s’exprimer en valeurs massiques.
R
PV=mrT r
M
m: Masse du gaz (kg) M: Masse molaire du gaz
r : Constante massique qui dépend du gaz R: Constante des gaz parfait

Pour l’air: M = 28,9. 10-3 kg. mol-1


rair= 287 J K-1 Kg-1

20
Les lois du gaz parfait

L´équation d’état appliquée à l’état 1 et l’état


2 avec n constante d’un gaz parfait:
P1V1 P2V2
  nR
T1 T2
 Loi de Boyle-Mariotte
Si la température est constante
(T1=T2=T ), alors l´équation
du (G.P) devient:
P1V1 = P2V2 = n R T = cste
21
Première loi de Gay-Lussac
Si la pression est constante (P1= P2= P ), alors:
V1 V2 nR
   cste
T1 T2 P

Deuxième loi de Gay-Lussac et Charles

Si le volume est constant (V1= V2= V ), alors:


P1 P2 nR
   cste
T1 T2 V
22
Gaz réel

Un gaz est dit réel si:

• Les interactions entre les molécules


ne sont pas négligeables

• Les collisions ne sont pas élastiques

• Le volume propre des molécules n’est pas


négligeable devant le volume macroscopique

23
Equation d’état d’un gaz réel

Equation de Clausius

Pour une mole d’un gaz P ( V- b) = R T


V-b : Est le volume réel du gaz
b : Est le covolume qui correspond au volume occupé par les molécules.

Pour n mole d’un gaz P ( V- nb) = n R T

24
Equation de van der Waals
Pour n mole d’un gaz réel The Nobel Prize
in Physics 1910
 n2a  was awarded to
 P  2 (V  nb)  nRT Johannes Diderik
van der Waals
 V  “for his work on
the equation of
n2a state for gases
: Terme correctif and liquids”
V2
« pression interne »
nb : Terme correctif Gaz a (Pa. m6.mol-2) b (m3.mol-1).10-5

« covolume ». He 0,00345 2,37

Ar 0,135 3,22
Tableau des constantes a
H2 0,0248 2,66
et b pour certaines gaz O2 0,138 3,18

G.P 0 0

25
Autres équations d’états
Equation de Dieterici (pour une mole)
a
(V  b) Pe RTV
 RT

Equation d’état de Berthelot (pour une mole)


a
( P  2 )(V  b)  RT
TV
Développement du Viriel d’une équation d’état
pour une mole: PV  RT (1  B  C  D  ....
V V2 V3
B,C,D .….. Constantes à déterminer

26
Mélanges de gaz parfaits:
Soit un mélange de ns constituants, chacun étant
une substance pure. La masse et le nombre de
moles totaux sont respectivement :
m1  m2  m3  ...........  mns   mi n1  n2  n3  ...........  nns   ni

Pression partielle d’un mélange


Le mélange se comporte comme un gaz parfait :
PV  nRT   ni RT P    ni 
  RT
i  i  V
 RT 
P    ni    pi
i  V  i

27
Mélanges de gaz parfaits:
P p i
i c’est la loi de Dalton
Conséquence: la pression partielle d’un gaz dans un mélange est la
pression, qu’aurait ce gaz s’il était seul dans le volume considéré

Fraction molaire
ni
xi  ni = nombre de mole du constituant i
n
Pression partielle et fraction molaire d’1 GP

Pi  ni
RT P
 ni  xi P Pi  xi P
V n
28
Masse molaire M du mélange

M   xi M i
ni ni
xi  
i n  ni
i
n M i i
M  i

n i
i

29
Coefficients thermo-élastiques

Les propriétés thermo-élastiques d’un gaz sont


caractérisés par :
1  V 
Coefficient de dilatation isobare    
V  T  P
Coefficient d’augmentation 1  P 
  
de pression à volume constant P  T V
Coefficient de compressibilité 1  V 
T    
isotherme V  P T
30
Pour un gaz parfait

1  V  1   nRT  1
        
V  T  P V  T  P  P T
1  P  1    nRT   1
        
P  T V P  T  V  V T

1  V  1    nRT   1  nRT  1
T               2  
V  P T V  P  P  T V P  P

Donc:   P T
31
Chaleur et Travail

Tex  Tin Pex  Pin


déséquilibre de déséquilibre
température de forces

Chaleur Q=énergie échangée Travail W = énergie échangée


via mouvements désordonnés via mouvements ordonnés

32
Travail en Système Fermé évolution

We   p dV ext
en J

we    pdv en J/kg

Quasi statique et réversible Irréversible

pext  psyst  p pext  p finale  p2

Donc We   pdV Donc We   p finale


dV

We    pdV We   p finale (V finale  Vinitiale )


33
Evolutions réversibles en SF

We    pdV
 Isochore V= cste We = 0

 Isobare p = cste We = - p.V = p (V1-V2)

 Adiabatique p.Vk = cste We = (p2V2-p1V1)/(k-1)

 Isotherme G.P T = cste et pV = nRT => pV = cste


We = pV ln(V1/V2) = nRT ln(p2/p1)

34
Tracé dans Clapeyron

isobare
1
2’

isochore

Isotherme Gaz Parfait

2’’
2 2’’’ Adiabatique

35
Chapitre II
Principes thermodynamiques

36
Principe zéro de la thermodynamique
.
Deux systèmes en équilibre thermique avec un
troisième sont en équilibre thermique entre eux.

37
Premier principe de la thermodynamique
Lavoisier: L’énergie ne peut ni se créer ni se perdre, elle ne
fait que se transformer (conservation de l’énergie)
L’énergie interne est égale à la somme de l’énergie
cinétique de chaque entité élémentaire de masse non nulle et de
toutes les énergies potentielles d’interaction des entités
élémentaires de ce système (une fonction d’état extensive )

U   Ecin, micro   E pot , micro


Enoncé « Au cours d'une transformation quelconque d'un
système fermé, la variation de son énergie est égale à la
quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, chaleur
et travail. » dU  W  Q
38
Premier principe de la thermodynamique

Enthalpie: Correspond à l’énergie totale d'un système


thermodynamique. Elle comprend l’énergie interne qui est
l'énergie nécessaire pour créer le système, à laquelle est
additionné le travail que ce système doit exercer contre la
pression extérieure pour occuper son volume.

H  U  PV
H: une fonction d’état extensive (additive)

39
Le deuxième principe (Entropie)

Entropie: signifiant «transformation». Il caractérise


le degré de désorganisation ou de manque
d'information d'un système.

40
Le deuxième principe (principe de Carnot)
Enoncé de Clausius: La chaleur ne passe jamais
spontanément d’un corps froid à un corps chaud.
Enonce de Kelvin: Il est impossible d’extraire de la
chaleur d’une substance et de la convertir
intégralement, en travail.

Toute transformation d'un système thermodynamique


s'effectue avec augmentation de l’entropie globale
incluant l'entropie du système et du milieu extérieur.
On dit alors qu'il y a création d'entropie en travail.
S sys  S échange  S création
41
Le deuxième principe de la thermodynamique
Qrev
Pour une transformation réversible: S sys  S échange 
T
Qrev
Pour une transformation irréversible:S sys 
T
 S création
Qrev
S sys 
T

42
Le troisième principe (principe de Nernst)

L’entropie d’un cristal parfait à zéro absolu est


nulle.
S0  0 à 0 K

43
Conséquences

L’énergie interne U d’un gaz parfait ne dépend donc


que de la température.
U = f (T) 1ère loi de joule

L’enthalpie H d’un gaz parfait ne dépend que de la


température :
H= U + PV
H = U +(PV)
H = U + (n RT)
Donc  H= g (T) 2ème loi de joule
44
Rappels thermodynamiques

Pour simplifier l’application du premier principe sur certains


organes ou équipements utilisés en industrie, on rappelle dans ce
paragraphe certaines relations, lois et hypothèses.
P
► Loi des gaz parfaits:  rT

On démontre que pour les gaz parfaits, on peut écrire:

► Deuxième loi de joule pour gaz parfaits: dh  C p dT


cP r r
► Relations de Mayer:   , r  c p  cv , cv  , cp 
cv  1  1
Pour l’air, on retiendra généralement :
r  287 J / Kg / K , c p  1000 J / Kg / K , cv  713 J / Kg / K

45
Chapitre III :
Notions sur les machines
thermiques

46
Notions sur les machines thermiques

 Les machines thermiques sont des appareils qui transforment


la chaleur en travail (moteur thermique, centrale thermique,…)
ou inversement le travail en chaleur (climatiseur,
réfrigérateur…).

 Cycle thermodynamique
Les machines thermiques fonctionnent suivant un cycle. Ainsi
ces machines font intervenir un fluide moteur qui décrit un
cycle qu’on désigne par cycle thermodynamique.

47
Exemples de cycles thermodynamiques

 Réfrigérateur : Le fluide moteur (fréon) décrit un cycle où il


passe de l'état liquide à l'état gazeux.

 Moteur à essence à 4 temps : Le fluide moteur (air + essence)


décrit un cycle ouvert.

 Centrale thermique à vapeur d'eau : Le fluide moteur (eau)


décrit un cycle où il passe de l'état liquide (condenseur) à l'état
gazeux (chaudière).

48
Éléments physiques d'un cycle

1. Fluide moteur : Fluide où est emmagasinée ou d'où est extraite


la chaleur. Exemples : ‘‘Fréon’’ dans un réfrigérateur,
‘‘essence+air’’ dans un moteur à essence à 4 temps.
2. Source de chaleur chaude : Source de chaleur dont la
température est la plus élevée et à laquelle le fluide moteur
fournit ou extrait de la chaleur.
3. Source de chaleur froide : Source de chaleur dont la
température est la plus basse et à laquelle le fluide moteur fournit
ou extrait de la chaleur.
4. Engin : Appareil où le fluide moteur subit ou fait un travail.
Exemples : ‘‘compresseur’’ dans un réfrigérateur,
‘‘cylindres’’ dans un moteur à essence à 4 temps.

49
Différents types de machines thermiques
Moteur thermique
C’est une machine thermique qui fonctionne suivant un cycle
moteur (fermé ou ouvert) tel que :Wcycle < 0, Q1 > 0 et Q2 < 0.
Le schéma de principe d'un moteur thermique est le suivant:
Milieu extérieur

WCycle < 0

Système
(air + essence,..)
Q1 > 0
Q2 < 0

Source chaude, T1
(combustible, …) Source froide, T2
(atmosphère, …)

50
Différents types de machines thermiques
Le moteur thermique reçoit ainsi la chaleur Q1 de la source
chaude. Il en fournit une quantité Q2 à la source froide et avec la
différence il produit du travail mécanique Wcycle. Dans un moteur
thermique la source chaude est un combustible (essence, gasoil,
kérosène…) dont la combustion fournit la chaleur Q1 au fluide
moteur (air). La source froide est l'air de l'atmosphère auquel les
gaz d'échappement fournissent la chaleur Q2.

51
Différents types de machines thermiques

L’intérêt de ce diagramme réside dans le fait suivant : l’aire du


cycle est égale à la chaleur Qcycle convertie en travail. On peut
établir aisément que :

Qcycle  Wcycle  Q1  Q2  (T1  T2 ) S12

52
Différents types de machines thermiques

Machine frigorifique
C’est une machine qui fonctionne suivant un cycle récepteur tel
que : Wcycle > 0, Q1 < 0 et Q2 > 0. Le schéma de principe du
fonctionnement d’une machine frigorifique est le suivant :

53
Différents types de machines thermiques
La machine frigorifique, reçoit ainsi du travail Wcycle pour
extraire la chaleur Q2 de la source froide et fournir Q1 à la source
chaude. Le cycle d’une machine frigorifique est appelé cycle
récepteur.
Représentation dans un diagramme (T,S) ou entropique :

54
Différents types de machines thermiques

L’aire du cycle représente la valeur absolue de la chaleur obtenue


par une conversion du travail en chaleur. On montre de même que

Qcycle  Wcycle  Q1  Q2  (T1  T2 )S12

Une machine frigorifique peut servir :


• Soit à refroidir un local (dans ce cas c’est un réfrigérateur ou un
climatiseur),
• Soit à chauffer un local (dans ce cas elle est appelée thermopompe
ou pompe à chaleur).

55
Rendement

Il s’agit du rendement thermodynamique encore appelé


rendement thermique, qui peut être défini pour une machine
thermique quelconque. Nous considérons alors la définition plus
générale suivante :

énergie recherchée
 
énergie payée

56
Rendement d'une machine thermique

Moteur thermique : C’est une machine thermique qui sert à


transformer la chaleur provenant de la combustion d’un carburant
Q1 en travail W. Donc l’énergie recherchée est W et l’énergie à
payer est Q1. Le rendement thermique d'un moteur thermique est
donc :
W
 moteur 
Q1

On met un signe moins car W < 0, Q1 > 0 et  > 0.

57
Rendement d'un Réfrigérateur ou climatiseur

Ce sont des machines thermiques qui servent à extraire de la


chaleur Q2 de l'intérieur du réfrigérateur ou du local à climatiser,
qui est la source froide, et pour cela il faut fournir un travail W au
fluide moteur.

Donc, l’énergie recherchée est Q2 et l’énergie à payer est W. Le


rendement de ces machines s’exprime donc par le rapport suivant
appelé coefficient de performance ou efficacité :

Q2
 réfrigérateur 
W
58
Rende.. d'une Pompe à chaleur ou thermopompe

C’est une machine thermique qui sert à chauffer un local en lui


fournissant la chaleur Q1. Pour cela, le fluide moteur doit recevoir
un travail W. Donc, l’énergie recherchée est Q1 et l’énergie à
payer est W. Le rendement thermique d'une thermopompe
s’exprime donc par le rapport suivant appelé coefficient de
performance ou efficacité:
 Q1
 thermo  pompe 
W
On met un signe moins car W > 0, Q1 < 0 et  > 0
Remarque: Les rapports qui définissent le rendement d’un réfrigérateur ou
d’une thermopompe peuvent être supérieurs à l’unité. C’est pour cette raison que
nous leur réservons cette appellation de coefficient de performance ou efficacité.
Mais pour un moteur thermique, le terme rendement convient parfaitement.

59
Machine thermique de Carnot

La machine thermique de Carnot fonctionne selon le cycle de


Carnot. C’est un cycle réversible ditherme qui nécessite deux
sources de chaleur et qui est constitué de deux isothermes et deux
adiabatiques réversibles. La figure ci-dessous est une représentation
du cycle de Carnot moteur.

60
Rendement thermique de la machine de Carnot
• Le cycle de Carnot représenté est un cycle moteur car il est
décrit dans le sens horaire. En effet, le travail d’un cycle est égal
à l’aire de ce cycle représenté dans le diagramme de Clapeyron
précédée d’un signe moins :

• Wcycle = - aire du cycle dans (P,V), car Wcycle < 0.

• La machine thermique décrivant ce cycle fournit donc du


travail au milieu extérieur. C’est donc un moteur thermique. On a
vu en effet, sur le premier principe le lien entre le sens dans
lequel est décrit le cycle et le signe du travail effectué au cours de
cycle.

61
Rendement thermique de la machine de Carnot

Le cycle d’un moteur thermique est décrit dans le sens


horaire dans le diagramme (P,V). On l’appelle cycle
moteur. Le cycle d’une machine frigorifique est décrit
dans le sens anti-horaire dans le diagramme (P,V). On
l’appelle cycle récepteur.
Le rendement thermique du cycle de Carnot moteur
est par définition:  Wcycle
 
moteur
Q1
Le premier principe s’écrit : U cycle  Wcycle  Q1  Q2  0

Q2
d'où, Wcycle  Q1  Q2 soit :  moteur  1 
Q1

62
Rendement thermique de la machine de Carnot
Le deuxième principe s’écrit, puisque le cycle de Carnot est
réversible et que le fluide moteur n’échange de chaleur qu’avec
la source chaude à T1et la source froide à T2 :

Q1 Q2 Q2 T2
S cycle   0 
T1 T2 Q1 T1
T2
Carnot moteur 1 
T1
On remarque que le rendement thermique du cycle de Carnot ne
dépend que des températures des deux sources et qu’il est
indépendant de la nature du fluide moteur.

63
Théorème de Carnot

‘‘Le rendement d’une machine thermique opérant entre deux


sources de chaleur suivant le cycle de Carnot est supérieur au
rendement de toute autre machine thermique opérant entre les
mêmes sources’’.

Considérons un moteur thermique ditherme réel fonctionnant avec


une source de chaleur chaude, de température T1, et une source de
chaleur froide, de température T2. Pour ce moteur, l’inégalité de
Clausius s’écrit :
Q1 Q 2 Q2 T2
 0 
T1 T 2 Q1 T1

64
Théorème de Carnot
Le rendement de ce moteur thermique réel est par définition :
W Cycle Q '  1 
Q2 T
 1  2  Carnot moteur
'  1  2
Q1 Q1 Q1 T1

Le rendement de Carnot constitue ainsi le rendement maximum


que l'on peut espérer obtenir d'un moteur thermique fonctionnant
entre deux sources de chaleur.
Aspects pratiques du cycle de Carnot
Le cycle de Carnot ne peut servir pour réaliser une machine
thermique réelle. En effet, l’échange de chaleur pendant la détente
et la compression isothermes constitue un problème pratique. Un
tel échange réversible, et qui dure donc un temps très long, est
impossible à tenter dans une machine réelle fonctionnant à une
vitesse raisonnable.
65
Quelques cycles moteurs

Un cycle moteur est un cycle qui produit du travail, Wcycle< 0.


Citons comme exemples de machines thermiques fonctionnant
selon un cycle moteur :

• Le moteur à allumage par bougie se trouvant dans les


automobiles utilisant l’essence comme carburant (cycle Otto).

• Le moteur Diesel se trouvant dans les automobiles utilisant le


gasoil comme carburant (cycle Diesel).

• La centrale thermique servant à produire l’électricité à partir du


fuel par exemple (cycle Rankine).

66
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR 4 TEMPS

Situation problème.
Lorsque nous voulons déplacer un véhicule manuellement, il est
plus facile de le déplacer en créant une force sur la périphérie
d’une roue qu’en la poussant. Nous créons ainsi un couple moteur
de rotation qui permet le déplacement du véhicule.

Quel est le système qui crée le couple moteur dans un véhicule ?


C’est le moteur à combustion interne

67
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR 4 TEMPS

Quel est le principe utilisé ?


Avec le principe du système bielle manivelle

Comment est assuré le déplacement du piston relié au système bielle-manivelle ?


En créant une combustion d’un mélange air-essence. Il en résulte une
pression importante qui se traduit par une force F0 sur le piston
68
LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU MOTEUR.
Avant d’aborder le principe de fonctionnement du moteur à
combustion interne, il est important de connaître les principaux
éléments du moteur.

69
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU MOTEUR 4 TEMPS

Pour permettre le déroulement des 4 temps du cycle, il faut commander


l'ouverture et la fermeture des soupapes. C’est la fonction du système
de distribution

Pour diminuer les frottements et éviter le grippage, il faut graisser les


pièces en mouvement. C’est la fonction du système de lubrification

Pour assurer la tenue des pièces du moteur, il est nécessaire d'évacuer


une partie de la chaleur dégagée lors de la combustion. C’est la fonction
du système de refroidissement

Pour amener l'air et l'essence au moteur, un certain nombre d'éléments


sont nécessaires. C’est la fonction du système d’alimentation

70
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

Première phase: ADMISSION


Fonction :
Admettre dans le cylindre, le mélange
gazeux air-essence
Fonctionnement :
- La soupape d’admission s’ouvre quand
le piston est au PMH
- La soupape d’échappement est fermée
- Le piston descend du PMH vers le
PMB
- Le volume dans le cylindre augmente
- La pression dans le cylindre diminue
- La soupape d’admission se ferme
quand le piston est au PMB

71
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

Deuxième phase : COMPRESSION


Fonction :
Comprimer le mélange gazeux air-
essence
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement est fermée
- La soupape d’admission est fermée
- Le piston remonte du PMB vers le
PMH
- Le volume dans le cylindre diminue
- La pression dans le cylindre augmente

72
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

Troisième phase: COMBUSTION


DETENTE
Fonction :
Créer un travail à partir de la
combustion du mélange :
C’EST LE TEMPS MOTEUR
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement est fermée
- La soupape d’admission est fermée
- Quand le piston est PMH, l’étincelle
électrique fournie par la bougie
enflamme le mélange
- La pression dans le cylindre augmente
sur le piston
- Le piston descend du PMH vers le PMB

73
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

Quatrième phase: ECHAPPEMENT


Fonction :
Evacuer les gaz brûlés hors du cylindre
Fonctionnement :
- La soupape d’échappement s’ouvre
quand le piston est au PMB
- La soupape d’admission est fermée
- Le piston remonte du PMB vers le
PMH
- Le volume dans le cylindre diminue
- Les gaz brûlés sont chassés par le
piston vers l’extérieur
- La soupape d’échappement se ferme
quand le piston est au PMH

74
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

Chaque temps (déplacement de piston) correspond à l’une des quatre


transformations suivantes: Admission, compression, détente,
échappement

75
Résumé
Caractéristiques

Le moteur 4 temps utilisent les 4 phases indépendamment


les unes des autres :
- L’admission et l’échappement étant assuré par
l’ouverture de soupapes
- Durant les phases de compression et de combustion, les
soupapes sont maintenues fermées

1 2 3 4
Cycle d'Otto (résumé)

Le cycle d'Otto théorique est un cycle idéal qui correspond à un


moteur à combustion interne à allumage par bougies, il est encore
appelé moteur à explosion à 4 temps.
La pièce maîtresse d’un moteur à explosion à 4 temps est un
cylindre muni d’un piston et d’un système de bielle et manivelle.
L’ensemble bielle-manivelle transforme le mouvement de va-et-
vient du piston dans le cylindre en un mouvement de rotation qui
actionne les roues de l’automobile. Le cylindre est aussi muni de
deux soupapes, une sorte de robinets. La première soupape, dite
d’admission, sert à introduire le mélange ‘‘air + essence’’. La
deuxième soupape, dite d’échappement, sert à évacuer les gaz
d’échappement issus de la combustion de l’essence.

77
Moteur 4 temps à essence

Le cycle de Beau de Rochas


Alphonse de Beau de Rochas, Ingénieur
français (1815-1908)
Alors que Lenoir avait construit le premier
moteur à explosion à gaz (1859), il établit le
cycle thermodynamique idéal des moteurs à
explosion à quatre temps (1862), à allumage
extérieur. Ses idées furent appliquées et
développées par Otto (1876).

78
1er temps

Admission des gaz

Le cycle théorique

79
1er temps

Admission des gaz

Le cycle théorique

80
1er temps

Admission des gaz

Le cycle théorique

81
1er temps

Admission des gaz

Le cycle théorique

82
1er temps

Fin de l’admission des gaz

Le cycle théorique

83
2ème temps

Début de la phase de compression

Le cycle théorique

84
2ème temps

Compression des gaz

Le cycle théorique

85
3ème temps

Explosion des gaz

Le cycle théorique

86
3ème temps
Détente

Le cycle théorique

87
3ème temps
Détente

Le cycle théorique

88
3ème temps

Fin de Détente

Le cycle théorique

89
4ème temps

Début de l’échappement des gaz


brûlés

Le cycle théorique

90
4ème temps

Echappement des gaz brûlés

Le cycle théorique

91
4ème temps

Echappement des gaz brûlés

Le cycle théorique

92
Étude énergétique

Cette aire correspond à


l’Énergie théorique fournie
par kg de gaz pour un cycle
de 4 temps moteurs.

93
Étude dimensionnelle
Analyse de l’homogénéité des formules

Cette aire correspond à


Énergie = travail en
l’Énergie théorique fournie
par kg de gaz pour un cycle N*m = kg*m²/s²
de 4 temps moteurs.

Aire de cette courbe :


Pression en
Pa = N/m² = kg/m*s²
Volume en m3
Donc l’aire est exprimé en
pression * volume = kg*m²/s²
= travail
94
Le cycle réel ou pratique est légèrement différent par rapport à
celui décrit auparavant

• L’admission crée une légère dépression

• Il y a une avance à l’allumage c’est à dire que l’explosion a lieu


avant que le piston ait atteint sa position haute

• Le gaz n’est pas parfait, la combustion n’est pas instantanée et le


volume ne reste pas constant

• Compression et détente ne sont pas isentropiques

• A l’expulsion le travail nécessaire est plus grand que celui


récupéré lors de l’admission : ainsi l’admission-expulsion coute du
travail
95
1er temps
Admission des gaz

L’admission crée une légère dépression

Le cycle pratique

96
1er temps

Admission des gaz

Le cycle pratique

97
1er temps

Admission des gaz

Le cycle pratique

98
1er temps

Admission des gaz

Le cycle pratique

99
1er temps

Fin de l’admission des gaz

Le cycle pratique

100
2ème temps

Début de la phase de compression

Le cycle pratique

101
3ème temps
compression des gaz et combustion

Il y a une avance à l’allumage c’est à dire que


l’explosion a lieu avant que le piston ait atteint
La position 2
Le cycle pratique

102
3ème temps

La combustion n’est pas instantanée et le


volume ne reste pas constant

Le cycle pratique

103
3ème temps

Détente

Le cycle pratique

104
3ème temps

Détente

Le cycle pratique

105
3ème temps

Compression et détente ne sont pas


isentropiques

Le cycle pratique

106
4ème temps

Début de l’échappement des gaz brûlés

Le cycle pratique

107
4ème temps

A l’expulsion le travail nécessaire est


plus grand que celui récupéré lors de
l’admission

Le cycle pratique

108
4ème temps

L’admission-échappement coute du
travail comme on le voit ci-dessous

Le cycle pratique

109
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT
Remarques
l’épure circulaire théorique
Quelle est la valeur angulaire d’un
temps ?
180°
Quelle est la valeur angulaire d’un
cycle ?
4 x 180° = 720° soit 2 tours moteur
Combien de fois s’est ouverte
chaque soupape pendant un cycle ?
1 fois
Pendant un cycle, combien de tours
doit faire l’organe mécanique qui
commande chaque soupape ?
1 tour
Comment s’appelle cet organe ?
L’arbre à came
110
LE CYCLE DE FONCTIONNEMENT

l’épure circulaire théorique

111
ORDRE DE FONCTIONNEMENT
On présente ci-dessous le schéma très simplifié du système bielle
manivelle d’un moteur quatre cylindres

112
ORDRE DE FONCTIONNEMENT
Les pistons des deux cylindres 1 et 4 se trouvent ensemble au PMH. Si le
cylindre 1 est en fin de compression, l’autre cylindre 4 est en fin
d’échappement. Où si le cylindre 4 est en fin de compression. l’autre
cylindre 1 est en fin d’échappement.

Les pistons des deux autres cylindres 2 et 3 se trouvent ensemble au


PMB. Si le cylindre 2 est en fin d’admission l’autre cylindre 3 est en fin
de combustion détente.

Lorsque le cylindre 1 descend pour le temps admission, le cylindre


opposé 4 descend pour le temps combustion détente. C’est le temps
MOTEUR.

Lorsque le cylindre 2 monte pour le temps compression, le cylindre


opposé 3 monte pour le temps échappement. C’est un temps MORT

113
Grille de fonctionnement du moteur 4 cylindres (1,3,4,2)

114
Grille de fonctionnement du moteur 4 cylindres (1,3,4,2)

La cylindrée

Vcylindrée = S x C x N

S : Surface d’un piston


PMH
C : Course d’un piston
PMB C D N : Nombre de pistons

PMH : Point Mort Haut PMB : Point Mort Bas


Le moteur essence et moteur Diesel

A part le combustible utilisé, les moteurs essences et les moteurs


diesels possèdent une principale différence qui réside dans le mode
d'inflammation du carburant.
L'essence a besoin d'une étincelle pour s'enflammer (étincelle
produite par la bougie) tandis que le diesel fonctionne par auto-
inflammation (le fluide s'enflamme spontanément lorsqu'il atteint
environ 250°C)

116
Le moteur essence et moteur Diesel
La méthode d'inflammation n'étant pas la même selon le combustible,
la phase d'explosion ne se déroule donc pas de la même manière:

Phase d'explosion d'un moteur essence : le combustible comprimé


dans la chambre de combustion est enflammé par une étincelle
électrique (c'est le rôle de la bougie).
Phase d'explosion d'un moteur diesel : le diesel à besoin d'atteindre
le point d'auto-inflammation qui est d'environ 250°C. La chambre de
combustion est remplie d'air fortement comprimée (la pression atteint
les 35 bars et la température est alors de 600°C, bien au dessus du
point d'auto-inflammation du diesel). Au moment approprié,
l'injecteur s'ouvre et un brouillard de carburant pénètre dans le
cylindre. L'air chaud vaporise le carburant qui s'enflamme (ie: la
bougie est alors remplacée par l'injecteur de carburant).
117
Le moteur essence et moteur Diesel
Cette différence de combustion provoque certains avantages et inconvénient aux
différents carburants. Nous nous baserons sur un moteur diesel, les avantages de
celui-ci correspondent donc aux inconvénients du moteur essence et vice-versa.

Avantages du moteur diesel:


• Le couple moteur est plus important et il reste constant pour des vitesses faibles
• Meilleur rendement (grâce à l'augmentation du rapport volumétrique la combustion est plus
complète et la consommation spécifique est réduite)
• Les risques d'incendies sont plus faibles car le point d'inflammation est beaucoup plus élevé
que celui de l'essence ;
• Les gaz d'échappement sont moins toxiques car ils contiennent moins d'oxyde de carbone.
Inconvénients du moteur diesel:
• Les composants mécaniques doivent être surdimensionnés (très hautes pressions et
températures)
• Le bruit de fonctionnement est plus important (l'explosion du mélange air-carburant
provoque l'onde de choc qui constitue le bruit du moteur que nous pouvons entendre) ;
• Nécessite d'un refroidissement plus efficace
• Le démarrage à froid est moins bon qu'un moteur à allumage commandé.

118
Le moteur essence et moteur Diesel
La méthode de combustion étant différente, certains composants
différent entre le moteur essence et le moteur diesel, voici donc un
tableau comparatif des composants du moteur essence et du moteur
diesel, ainsi que leur fonction dans le moteur:

119
Les différents types de moteurs

Il existe trois types de moteurs :

- Les moteurs à quatre temps qui réalisent le cycle en quatre


courses de piston et deux tours de vilebrequin

- Les moteurs à deux temps qui réalisent ce cycle en deux


courses de piston et un seul tour de vilebrequin

- Les moteurs rotatifs dont le mouvement rectiligne alternatif du


piston classique est remplacé par la rotation d'un organe jouant
le rôle d'un piston. Il réalise le cycle en un tour de piston.

120
Les moteurs à 2 temps
Caractéristiques
Les moteurs 2 temps utilisent les 2 cotés du piston :

- La partie inférieure pour assurer le transfert des gaz : l’admission et l’échappement


: 1er temps
- La partie supérieure pour les phases de compression et de combustion :
2ème temps

Partie Partie
inférieure supérieure

Admission / Compression Combustion


Échappement
Compression
Compression

Clapet
ouvert
Compression
Explosion :
La bougie crée une
étincelle qui enflamme
le mélange air carburant
Point Mort Haut (PMH)
Détente :
le mélange air carburant
s’enflamme et augmente
de volume.
Détente :
le mélange air carburant
s’enflamme et augmente
de volume.
Détente :
le mélange air carburant
s ’enflamme et augmente
de volume.
Début de
l ’échappement

Lumière Lumière de
d ’échappement transfert encore
fermée
ouverte
Point Mort Bas (PMB)
Les moteurs à 2 temps
Les moteurs rotatifs

Cycle du moteur Wankel


Le moteur à piston rotatif Wankel est un véritable moteur à 4 temps,

réalisant comme n'importe quel moteur à pistons classiques les 4

temps : aspiration, compression, explosion-détente, échappement.

Une différence essentielle avec le moteur à pistons classiques réside

dans le fait que ce moteur réalise toujours trois temps simultanément.


Les moteurs rotatifs

134
a) Premier temps :
Lorsque la première chambre du moteur s'agrandit, elle aspire le mélange essence/air
b) Deuxième temps :
La même chambre pousse, par la rotation du rotor, le mélange aspiré vers la chambre de
combustion., la chambre se rétrécit (par le mouvement excentrique du rotor) et comprime
ainsi le mélange.
c) Troisième temps :
La bougie allume le mélange comprimé; l'explosion continue à pousser le rotor dans son
mouvement circulaire. Ceci constitue le véritable temps moteur.
d) Quatrième temps :
Le bord du rotor découvre la lumière d'échappement et expulse les gaz brûlés comme
dans un 2 temps.
Animation du fonctionnement quatre temps du moteur Wankel.

Vous aimerez peut-être aussi