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thermodynamique
1.1 G ÉNÉRALITÉS
♢ Thermodynamique
• Branche de la science étudiant la distribution d’énergie dans un système et les échanges d’énergie entre
différents systèmes.
• Elle introduit en particulier les notions de chaleur et de température.
• Elle a pour objet d’étude des systèmes de taille macroscopique, de sorte que les fluctuations statistiques
des grandeurs soient négligeables par rapport à leur valeur d’équilibre (loi des grands nombres).
♢ Types de systèmes
• Ouvert : échange de matière et d’énergie avec l’extérieur.
• Fermé : uniquement échange d’énergie avec l’extérieur.
• Isolé : aucun échange avec l’extérieur.
♢ Notion d’équilibre
♢ Équilibre thermodynamique
Il est réalisé si le système est en équilibre par rapport à chaque interaction qu’il subit. En particulier, les
équilibres mécanique, thermique et chimique sont réalisés.
♢ Principe « zéro » de la thermodynamique
Deux systèmes en équilibres thermique avec un troisième sont en équilibre thermique entre eux.
♢ Variable d’état
Grandeur permettant de caractériser l’état d’un système. Elle reste définie même si le système est hors
équilibre. Exemples : volume, quantité de matière, charge électrique.
♢ Variable extensive
Variable proportionnelle à la quantité de matière (ex : masse, charge électrique, énergie, impulsion. . .).
♢ Variable intensive
Variable qui ne dépend pas directement de la quantité de matière (ex : pression, température, masse volu-
mique, densité de charges).
♢ Fonction d’état
Variable d’état ne dépendant que de l’état initial et de l’état final.
1
Thermodynamique 1 Cours
♢ Conditions normalisées
• Conditions normales de pression et température (CNPT) :
P0 = 1 atm = 1,013 25 × 105 Pa T0 = 0 ◦ C = 273,15 K
• Conditions ambiantes de température et pression (CAPT) :
Pa = 1 bar = 105 Pa Ta = 25 ◦ C
u# »y
Modèle proposé par James Clerk Maxwell procé-
dant d’hypothèses simples afin de décrire le compor-
tement d’un gaz à partir du mouvement de ses com- u# »
x
posants (atomes ou molécules). Les molécules du gaz
considéré doivent vérifier les propriétés suivantes :
• molécules identiques au gaz réel ;
• molécules assimilables à des points matériels re-
pérés par 3 coordonnées ;
• seuls sont possibles les mouvements de transla-
tion (pas de rotation ou de vibration) ;
• pas d’interaction à distance entre les molécules ;
• chocs élastiques uniquement ;
• énergie potentielle d’interaction nulle ;
• gaz macroscopiquement immobile.
b Démonstration TH1-1
b Démonstration TH1-2
♢ Phase condensée
Phase liquide ou solide. De manière plus générale, dans une phase condensée les constituants microsco-
piques ont des interactions non négligeables entre eux et s’éloignent difficilement ou pas du tout les uns des
autres.
♢ Phase incompressible
La masse volumique est indépendante de la pression. Les liquides et les solides vérifient souvent cela en
bonne approximation.
♢ Dilatation
Augmentation du volume occupé par un corps sous l’effet d’une force extérieure ou d’une modification de
température.
1.3.3 Exemples
Les notations δW et δQ rappellent que ces grandeurs (respectivement : travail et chaleur) ont une expression
qui dépend de la transformation subie.
5
Thermodynamique 2 Cours
+273,15
◦
C K
−273,15
avant transfert 80 ◦ C 60 ◦ C 20 ◦ C 40 ◦ C
après transfert 50 ◦ C 50 ◦ C 50 ◦ C 50 ◦ C
♣ Loi de Fourier
Dans un corps soumis où la température est inhomogène, le transfert de chaleur se fait depuis les zones de
hautes températures vers les zones de basses températures. Ci-dessous les versions microscopique et macro-
scopique de la loi de Fourier :
#»
jth : vecteur densité de flux (en W · m−2 )
#» −−→ ϕ : flux thermique reçu (en W)
jth = −λ grad (T )
λ : conductivité thermique (en W · m−1 · K−1 )
∆T ∆T : différence absolue de température (en K)
ϕ = λA e : épaisseur de paroi (en m)
e
A : aire de la surface de transfert (en m2 )
#»
ZZ
• Flux reçu : ϕ = jth · #»
n dA avec #»
n le vecteur normal entrant.
♢ Conductivité thermique
• La conductivité thermique (notée λ) est une propriété d’un matériau, qui caractérise son aptitude à
conduire la chaleur.
• Plus la valeur de λ est élevée, plus le matériau est conducteur de chaleur. Si la valeur est faible, il s’agit
d’un isolant thermique.
b Démonstration TH2-1
Attention ! En physique, une analogie sert à faire le lien entre des comportements similaires pour
des phénomènes distincts. Elle a des limites et on ne peut pas étendre cette analogie sans vérifier
scrupuleusement sa validité.
Électrique Thermique
tension (U ) différence de température (∆T )
courant (I) flux de chaleur (ϕ)
résistance électrique (R) résistance thermique (Rth )
loi d’Ohm : U = R I loi de Fourier : ∆T = Rth ϕ
Ta Tb Tb Tc Tc Td
ϕ ϕ ϕ
λ1 λ2 λ3
A1 A2 A3
e1 e2 e3
b Démonstration TH2-2
T T − ∆T
ϕ1
ϕ4 ϕ2
ϕ3
b Démonstration TH2-3
2.2.3 Convection
♢ Phénoménologie de la convection
• La convection est un mode de transfert de chaleur qui se déroule avec transport de matière dans les
fluides (gaz, liquide).
• Les éléments de fluide plus chauds se retrouvent dans des zones froides et y échangent leur énergie.
• La convection peut être naturelle, ou forcée.
♢ Convection naturelle
♢ Convection forcée
Une convection forcée consiste à provoquer le mélange à l’aide d’un élément extérieur au fluide. C’est par
exemple le fait de mélanger du lait dans un thé chaud : les deux fluides se mélangent rapidement grâce au
mouvement.
♣ Transfert conducto-convectif — Loi phénoménologique de Newton
À l’interface entre un fluide et une paroi solide, un transfert thermique mêlant la conduction et la convec-
tion se produit. Le transfert thermique est toujours proportionnel à la différence de température, son sens est
de la température la plus élevée à la plus faible.
♢ Coefficient de transferts
On donne ci-dessous quelques ordres de grandeur pour le coefficient de transfert :
♣ Loi de Planck
Le rayonnement électromagnétique d’un système à l’équilibre thermique est polychromatique et possède
un spectre continu. La densité de rayonnement spectrale suit la loi de Planck. On donne ci-dessous l’émittance
spectrale correspondante (zone grisée : domaine visible).
Loi de Planck
14 3500 K
L(λ) [kW/(sr.m2 .nm)]
12 4000 K
4500 K
10 5000 K
8
6
4
2
0
200 400 600 800 1000 1200 1400
λ [nm]
Infinitésimal δW = −Pext dV
Z V2
Intégral W =− Pext dV
V1
Cas quasistatique δW = −P dV
b Démonstration TH2-4
♢ Diagramme de Clapeyron
• Diagramme thermodynamique dans lequel l’état d’un système est représenté en fonction de son volume
en abscisse et sa pression en ordonnée.
• L’aire de la surface délimitée par un cycle réversible donne directement (au signe près) le travail échangé.
• Selon le sens de parcours de la courbe, le travail est reçu ou cédé.
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
10.0 12.5 15.0 17.5 20.0 22.5 25.0 27.5 30.0
V [dm3 ]
2.4 E NTHALPIE
♢ Enthalpie
L’enthalpie est une fonction d’état extensive tout comme l’énergie interne. Pour une transformation mo-
nobare, elle s’identifie au transfert thermique.
H : enthalpie (en J)
H ≡U +P V U : énergie interne (en J)
P : pression du système (en Pa)
V : volume du système (en m3 )
b Démonstration TH2-5
♣ Relations de Mayer
• Gaz parfait : CP − CV = n R
• Capacité thermique (C) de la phase condensée inditalable incompressible : C ≈ Cp ≈ CV
3R
• Loi de Dulong-Petit : pour les solides (T > 200 K) : cP = avec M masse molaire.
M
♢ Coefficient de Laplace
nR γ nR
CV = CP =
γ−1 γ−1
b Démonstration TH2-6
♢ Calorimétrie
Mesure de transferts thermiques. Elle repose sur les hypothèses de travail suivantes :
• Les deux systèmes qui échangent de la chaleur forment un ensemble isolé. Toute la chaleur cédée par
l’un est captée par l’autre.
• Le processus est terminé quand une température commune est atteinte.
• La quantité de chaleur reçue lors de la transformation (1) → (2) est identique à (2) → (1).
b Démonstration TH2-7
♢ Thermostat
• Cas idéal : un thermostat est un réservoir de chaleur dont la température ne varie pas lors des transferts
thermiques réalisés avec le système thermodynamique étudié.
• Condition suffisante : la capacité thermique du thermostat est très élevée par rapport à celle du système.
b Démonstration TH2-8
♢ Régime transitoire
États successifs d’un système entre un état d’équilibre et un autre état d’équilibre ou bien un état station-
naire. C’est le déroulement de la transformation.
♢ Condition d’utilisation du « temps » pour un système thermodynamique
On suppose que l’état du système évolue assez lentement pour que le temps typique d’équilibre interne
soit très petit par rapport à celui de la transformation considérée.
♢ État stationnaire
C’est un état dans lequel les variables d’état ne varient pas, mais il est différent de l’équilibre car des
échanges d’énergie ont toujours lieu pour maintenir les variables à leur valeur.
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Thermodynamique 3 Cours
dT T Text
Équation + =
dt τ τ
différentielle
ρca
Temps caractéristique τ=
3h
t
Solution T (t) = Text + (T0 − Text ) exp −
τ
t
Flux thermique reçu ϕ = 4 π a2 h (Text − T0 ) exp − >0
τ
0.4
(Text − T0 )/Text
0.3
0.2
0.1
0.0
0 1 2 3 4 5
t/τ
3.3 G AZ PARFAIT
♣ Lois de Joule
• Un gaz suit la 1ère loi de Joule si son énergie interne ne dépend que de sa température.
• Un gaz suit la 2ème loi de Joule si son enthalpie ne dépend que de sa température.
Les détentes de Joule-Gay-Lussac et de Joule-Thomson permettent de tester respectivement les deux lois. Un
gaz parfait suit les deux lois de Joule.
♠ Détente de Joule-Gay-Lussac
Un gaz se trouve dans un compartiment fermé et calorifugé, séparé d’un autre compartiment où règne un
vide total. À l’équilibre thermodynamique, on supprime la paroi entre les compartiments en supposant que
cela n’introduit ni travail ni chaleur. Le gaz se détend dans l’ensemble du volume qui lui est accessible.
Dans ces conditions, on montre que la variation d’énergie interne est nulle : ∆U = 0
b Démonstration TH3-1
♠ Détente de Joule-Thomson
On force un gaz à s’écouler dans un milieu poreux en imposant une pression d’entrée supérieure à celle de
la sortie. On suppose que le régime est permanent, que les pressions sont à tout moment définies et constantes
que la conduite où se produit l’écoulement est adiabatique. On montre que c’est une transformation isenthal-
pique (∆H = 0).
b Démonstration TH3-2
♣ Loi de Laplace
Soit un gaz subissant une transformation d’un état (1) → (2). Toutes les conditions suivantes doivent être
respectées impérativement :
• gaz parfait
• transformation adiabatique
• transformation quasistatique
Alors on a : P1 V1γ = P2 V2γ
b Démonstration TH3-3
♢ Transformation réversible
Transformation thermodynamique quasistatique vérifiant deux conditions :
• provoquée par des modifications extérieures au système, elle peut être effectuée en sens inverse en sou-
mettant le système aux modifications inverses ;
• à l’issue de cette transformation inverse, l’extérieur est de nouveau dans le même état qu’initialemment.
Toute transformation réversible est quasistatique. La réciproque est fausse.
♢ Transformation irréversible
• On constate empiriquement que certaines transformations thermodynamiques sont possibles, et d’autres
non, alors qu’elles ne violent pas le premier principe de la thermodynamique.
• L’entropie est une fonction thermodynamique qui permet de rendre compte du caractère irréversible
d’une transformation.
• Est irréversible une transformation thermodynamique pour laquelle l’entropie de l’univers augmente.
• Les transformations thermodynamiques indiquent sans ambiguïté le sens de la flèche du temps.
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Thermodynamique 4 Cours
♣ Inégalité de Clausius-Carnot
Pour un système réalisant une transformation thermodynamique (1) → (2) au contact d’une source de
chaleur (thermostat) :
S : entropie [J · K−1 ]
Z (2) Q : transfert thermique reçu [J]
δQ δQ
dS ≥ ∆S = S2 − S1 ≥ Text : température de la source [K]
Text (1) Text
Au cours d’une transformation, la variation d’entropie d’un système est la somme de l’entropie
échangée réversiblement (Sech ) et de l’entropie créée (Scr ).
b Démonstration TH4-1
S : entropie [J · K−1 ]
∆S =
nR
ln
T2
+ n R ln
V2 R = 8,314 J · K−1 · mol−1
γ−1 T1 V1 γ : coefficient de Laplace
T : température [K]
γ nR T2 P2 V : volume [m3 ]
∆S = ln − n R ln
γ−1 T1 P1 P : pression [Pa]
Ces expressions ne sont pas à retenir et ne sont pas exigibles. Il faut pouvoir les redémontrer et surtout les exploiter.
b Démonstration TH4-2
S : entropie [J · K−1 ]
C dT C : capacité thermique [J · K−1 ]
dS =
T T : température du système [K]
En toute généralité, C peut dépendre de la température et la variation d’entropie sur toute une transformation s’obtient
par intégration.
b Démonstration TH4-3
Vu qu’il s’agit d’une détente, Vf > Vi et comme aucune chaleur n’est échangée avec l’extérieur on a une
transformation irréversible.
b Démonstration TH4-4
♠ Température finale
Application du premier principe de la thermodynamique et en utilisant l’additivité de l’énergie interne.
c1 T1 + c2 T2
Tfr =
c1 + c2
La température finale est encadrée par les températures initiales : T1 < Tf < T2
b Démonstration TH4-5
♠ Variation d’entropie
Le système est isolé dans son ensemble donc aucun transfert thermique n’a lieu avec l’extérieur. La varia-
tion d’entropie s’identifie à l’entropie créée. La transformation est irréversible.
Tfr Tfr
∆S = Scr = c1 ln + c2 ln >0
T1 T2
♠ Entropies
Tℓ
Variation d’entropie ∆S = m c ln
T0
T0
Entropie échangée Sech = m c 1 −
T
ℓ
Tℓ T0
Entropie créée Scr = m c ln − 1− >0
T0 Tℓ
♢ États de la matière
• Gaz : état dilué et désordonné de la matière où les interactions entre les composants sont insuffisantes
pour faire apparaître une organisation, même locale. Un gaz occupe spontanément tout l’espace à sa
disposition.
• Liquide : état dense mais désordonné de la matière. La distance de séparation entre les constituants
microscopique est du même ordre de grandeur que dans un solide, mais leur mobilité est très élevée et il
n’y a pas d’organisation à grande échelle. Un liquide est susceptible de s’écouler à de faibles échelles de
temps et prend la forme d’un récipient qui le contient.
• Solide : état dense et ordonné de la matière. Un même corps peut disposer de plusieurs phases solides
distinctes (allotropie).
♢ Changement d’état
Transformation thermodynamique d’un corps le faisant passer d’un état physique à un autre.
♢ Principaux changements d’état de la matière
liquide liquéfaction
vaporisation
condensation
solide sublimation
♢ Diagramme de phase
• Un diagramme de phase est une figure où sont représentés les états d’un corps en fonction de certaines
variables thermodynamiques (pression, volume, température, etc.)
• Pour un corps pur, les différents domaines sont séparés par des lignes qui représentent les lieux de
changement d’état.
21
Thermodynamique 5 Cours
♢ Subtilités de la vaporisation
5.2.2 Diagramme (P , V )
♢ Diagramme de l’équilibre liquide-vapeur
fluide
supercritique
C
liquide
T > TC
V
L T = TC
gaz
liquide + vapeur
T < TC
vl vg vm
♢ Courbe de rosée
C’est l’ensemble des lieux d’apparition de la première goutte de liquide dans la vapeur saturante.
♢ Courbe d’ébullition
C’est l’ensemble des lieux d’apparition de la première bulle de vapeur dans le liquide saturant.
b Démonstration TH5-1
L1→2 = −L2→1
♠ Relation de Clapeyron
P : pression [Pa]
T : température [K]
L : chaleur latente de changement d’état [J · kg−1 ]
∂P ∆s L
= =
∂T sat ∆v Ttrans ∆v Ttrans : température de changement d’état [K]
∆v : variation de volume massique [m · kg−1 ]
3
La dérivée de la pression par rapport à la température est évaluée sur la courbe de saturation du change-
ment d’état considéré.
♠ Bilan lors d’un changement d’état
Soit un changement d’état où une partie d’une phase est transformée en une autre.
♢ Machine thermique
Toute machine dont le fonctionnement permet de produire un travail (→ moteur) ou d’échanger de la cha-
leur (→ réfrigérateur, pompe à chaleur) en faisant subir un cycle thermodynamique à un système. Toute machine
obéit aux deux lois de la thermodynamique, ce qui impose des contraintes et donne des informations sur leur
nature.
♢ Machine ditherme
Machine thermique qui, au cours d’un cycle, échange de la chaleur avec deux thermostats à des tempéra-
tures différentes.
Qfr Qch
machine
extérieur
b Démonstration TH6-1
25
Thermodynamique 6 Cours
0.9
pression [MPa]
0.8 B
0.7 D
0.6
C
0.5
50 60 70 80 90
volume [cm3 ]
b Démonstration TH6-2
♣ Théorème de Carnot
Le rendement de toute machine thermique réversible est égal à celui d’une machine de Carnot
qui fonctionnerait avec les mêmes thermostats.
Qch
cycle impossible
II
Qfr
III
IV
Qch = −Qfr
Tch
Qch =− Qfr
Tfr
• Zone I : moteur ditherme → du travail est cédé grâce à un échange thermique entre deux sources.
• Zone II : zone de forçage → on consomme du travail pour faire passer la chaleur de la source chaude
vers la source froide (processus spontané).
• Zone III : zone de dissipation → on consomme du travail qui est dissipé sous forme de chaleur dans les
deux sources (comme le ferait une machine monotherme donc inintéressante)
• Zone IV : zone de transfert → on consomme du travail pour faire passer la chaleur de la source froide à
la source chaude (fonctionnement d’un réfrigérateur ou d’une pompe à chaleur)
b Démonstration TH6-4
b Démonstration TH6-5
♢ Efficacité
• Quantité positive sans dimension qui fait le rapport entre le transfert thermique valorisable et le travail
reçu, lors du fonctionnement d’une pompe à chaleur.
• Cette quantité n’est pas un rendement et peut excéder 1.
• L’efficacité de Carnot est l’efficacité d’une pompe à chaleur qui fonctionne de manière réversible (au sens
thermodynamique).