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Université Marien NGOUABI

Ecole Normale Supérieure


Parcours : Physique
Licence II PC

TRAVAUX DIRIGES N o 1 DE THERMODYNAMIQUE

Exercice 1 :
Lors des échanges entre un système et l’extérieur, on distingue les transferts de
matière et les transferts d’énergie. Dans le tableau ci-dessous, nous avons différents
échanges. Pour ces échanges, répondre par oui ou non si le système est fermé ou ouvert.

Exercice 2 : Types de systèmes


Pour chacun des systèmes définis ci-après, préciser s’il s’agit d’un système fermé
ou ouvert.
1- La matière solide d’une bougie allumée.
2- Un moteur à explosion en fonctionnement.
3- Un réveil matin en train de sonner.
4- L’eau liquide qui bout dans une casserole.
5- L’air contenu dans une chambre à air étanche.

Exercice 3 : La notion de pression hydrostatique


On considère une colonne de liquide de section A (m2 ) et de hauteur h (m). La masse
volumique du liquide est ρ (kg.m−3 ). Si g désigne l’accélération de la pesanteur, montrer
que la pression P à la base de cette colonne de liquide est : P = ρgh.
A 25o C, la masse volumique du mercure est de 13590 kg. m−3 . En prenant pour valeur
de l’accélération de la pesanteur 9,81 m.s−2 , calculer la hauteur, en mm, de la colonne de
mercure d’un tube de Torricelli correspondant à une pression de 1 atmosphère (figure).

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Exercice 4 : Système homogène et hétérogène
Pour chacun des systèmes définis ci-après, préciser s’il s’agit d’un système homogène
ou non.
1. Un bloc d’eau solide.
2. Une solution d’eau sucrée non saturée
3. Le butane à température ambiante, contenu dans une bouteille commerciale de ce
gaz.

Exercice 5 : Notion d’état d’équilibre thermodynamique


Indiquer dans chacun des cas suivants si l’état du système est un état d’équilibre
au sens thermodynamique du terme.
1. Une bille placée au fond d’une coupelle.
2. Un moteur électrique en fonctionnement.

Exercice 6 : Changement d’état


Considérons un système composé initialement d’une masse m d’un corps pur à l’état
solide à une température T0 inférieure à la température de fusion. Ce système reçoit du
milieu extérieur une certaine quantité de chaleur et à l’état final, le corps est à l’état
vapeur. Nous représentons schématiquement ci-dessous l’évolution de la température du
système au cours de cette transformation en fonction du temps.
Calculer :
1) La quantité de chaleur Q1 reçue par le système lors de son échauffement jusqu’à

2
Tf usion .
2) La chaleur absorbée Q2 par le système lors du changement d’état : solide-liquide.
3) La quantité de chaleur Q3 reçue par le système provoquant l’échauffement de la masse
m du liquide jusqu’à sa température d’ébullition.
4) La quantité de chaleur Q4 reçue par le système provoquant la vaporisation totale de
la masse m du liquide (changement d’état : liquide-vapeur).
On donne pour l’eau à la pression atmosphérique :
La masse du système m = 1 g de glace ; T0 = −200 C ; p = 1 bar ; Tf usion = 00 C et
Tvap. = 1000 C ; Lf (0C) = 335 kJ/kg ; Lv (1000 C) = 2250 kJ/kg.
Les chaleurs spécifiques sont considérées constantes dans l’intervalle de température
(−200 C à 1000 C) : C p s = 2,1 kJ/kg.K ; C p L = 4,18 kJ/kg.K.

Exercice 7 : Transfert thermique


L’étain (Sn) est un métal employé pour la soudure des métaux. On souhaite
déterminer l’énergie massique de fusion de l’étain. Dans un calorimètre contenant
150 g d’eau à 20, 0o C, on verse 36 g d’étain fondu à la température de 231, 9o C.
L’étain solidifie rapidement. On mélange jusqu’à l’équilibre thermique, qui est atteint
pour une température de 70, 0o C.
1. Calculer l’énergie thermique nécessaire pour faire passer l’eau de 20, 0o C à 70, 0o C.
2. Calculer de même l’énergie perdue par l’étain solide en passant de 231, 9o C à
70, 0o C.

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3. Donner l’expression du principe de conservation de l’énergie dans cette situation.
En déduire l’énergie reçue par l’étain au cours de sa solidification.
4. Donner l’expression de l’énergie de changement d’état d’une espèce chimique
de masse m.
5. En déduire l’énergie thermique massique Lf de fusion de l’étain.
Données : Chaleur massique de l’eau : ce = 4185 J.kg −1 .K −1 Chaleur massique de
l’étain : cSn = 228 J.kg −1 .K −1 Température de fusion de l’étain : θf = 231, 9o C

Exercice 8 : Transfert thermique


On souhaite déterminer la chaleur massique du plomb. On sort un bloc de plomb de
masse m1 = 280 g d’une étuve où il se trouvait à la température θ1 = 98, 0o C pour
le plonger dans un calorimètre contenant une masse m2 = 350 g d’eau à la
température initiale θ1 =16, 0o C .
On mesure la température d’équilibre thermique θe = 17, 7o C.
1. Exprimer et calculer l’énergie reçue par l’eau au cours de cette transformation.
2. Calculer de même l’énergie reçue par le calorimètre.
3. En déduire l’énergie perdue par le plomb lors de cette transformation.
4. Déterminer la chaleur massique du plomb.
Données : Chaleur massique de l’eau : ce = 4185 J.kg −1 .K −1 Capacité thermique
totale du calorimètre : C = 209 J.K−1

Exercice 9 : Isolation d’une maison


On schématise une maison par un cube, chaque face ayant une superficie S = 40 m2 .
Les murs sont en béton, ils ont une épaisseur e = 10 cm. La surface extérieure des
murs est à la température extérieure Text = 0o C, la surface intérieure des murs est à
Tint = 20o C. On supposera qu’il n’y a pas d’échange thermique par le sol.
1) Montrer que le flux de chaleur (autrement dit puissance thermique) traversant une
résistance thermique de section S constante et de longueur e vaut Φ = λS∆T e
, où ∆T
est l’écart de température entre les 2 extrémités de la résistance thermique.
2) Calculer littéralement, puis numériquement le flux de chaleur Φo qui s’échappe
par conductivité à travers les murs.
3) On ajoute tout autour de la maison des plaques de polystyrène d’épaisseur
0
e = 10 cm. On notera Tm la température du plan de contact entre le polystyrène et
le béton. La surface extérieure du polystyrène est à la température Text et la surface
intérieure du béton reste à la température Tint .

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Calculer le flux de chaleur Φ1 à travers le polystyrène en fonction de Text et Tm , puis
le flux de chaleur Φ2 à travers le béton en fonction de Tint et Tm .
4) Quelle relation doit-on avoir entre Φ1 et Φ2 ? En déduire Tm , puis Φ2 .
5) Application numérique : calculer Tm et Φ2 .

λB = 1,75 W.m−1 .K −1

Exercice 10 : Thermométrie
Lorsque la soudure de référence d’un thermocouple est à 0o C (glace fondante) et
l’autre à la température q, exprimée en o C, la force électromotrice (f.e.m)
thermoélectrique fournie par le thermocouple est donnée par la relation :

E = aq + bq 2

avec a = 0,20 mV(o C)−1 et b = - 5,0 10−4 mV (o C)−2 .


Supposons que nous définissions une échelle de température par la relation linéaire
q ∗ = aE + b en considérant la f.e.m comme étant le phénomène
thermoélectrique tel que q ∗ = 0 pour la glace fondante et q ∗ = 100 à la température
de l’eau bouillante sous pression atmosphérique normale.
Trouver les valeurs de a et b. Exprimer l’écart q - q ∗ .

Exercice 11 :
Dans l’échelle de Fahrenheit, la température de la glace fondante est 32 o F, celle
de l’eau bouillante de 212o F, toutes deux observées sous une pression de 1 atmosphère.
1 ) Quelle est la température repérée par le même nombre dans les échelles de
Fahrenheit et de Celsius ?
2 ) Quelle est la température, en o F, d’un homme bien portant (q = 37,5o C) ?
3 ) Quelle est la température, en o F, du mélange azéotropique glace-NaCl
(q = - 21o C) ?

Exercice 12 : Gaz parfaits


Dans cet exercice, l’air est assimilé à un gaz parfait.
1. Un pneu sans chambre, de volume supposé constant, est gonflé à froid, à la
température T1 = 20o C , sous la pression P1 = 2,1 bar. Après avoir roulé un certain
temps, le pneu affiche une pression P2 = 2,3 bar ; quelle est alors sa température ?

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2. Une bouteille d’acier, munie d’un détendeur, contient dans un volume Vi = 60 L,
de l’air comprimé sous Pi = 15 bar . En ouvrant le détendeur à la pression
atmosphérique, quel volume d’air peut-on extraire à température constante ?

Exercice 13 :
Une mole de dioxyde de carbone obéit à l’équation de Van der Waals :

P (V − b) = RT

1. Exprimer en fonction des variables indépendantes V et T, les coefficients


de dilatation isobare
 
1 ∂V
α=
V ∂T P

et de variation de pression isochore


 
1 ∂P
β=
P ∂T V

2. En admettant la relation mathématique


     
∂V ∂V ∂P
=−
∂T P ∂P T ∂T V

en déduire le coefficient de compressibilité isotherme


 
1 ∂V
χT = −
V ∂P T

en fonction des variables indépendantes V et T.

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