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1
Chapitre 1: NOTIONS FONDAMENTALES
1.1 Système thermodynamique et milieu extérieur
1.2 Etat d’un système thermodynamique
1.3 Transformations thermodynamiques d’un système
1.4 Cycle thermodynamique
1.5 Energie, travail et chaleur
Exercices
Chapitre 2: GAZ PARFAITS ET 1er PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
3
Chapitre 5: CYCLES THERMODYNAMIQUES
5.1 Introduction
5.2 Machines thermiques
5.3 Cycles moteurs
a. Machine à vapeur
- Cycle de Carnot
- Cycle de Rankine
- Cycle de Hirn
- Cycle avec resurchauffe
- Cycle avec soutirage
b. Moteur à essence
- Cycle d’Otto ou de Beau de Rochas
c. Moteur Diesel
- Cycle Diesel
d. Turbine à gaz
- Cycle de Brayton
5.4 Cycles récepteurs
a. Machines frigorifiques
b. Pompe à chaleur
Exercices 4
Chapitre 6: LA COMBUSTION
6.1 Définition
6.2 Combustibles
6.3 Caractéristiques techniques des combustibles
6.4 Produits de combustion
6.5 Equations de combustion
6.6 Types de combustion
6.7 Dosage stœchiométrique
6.8 Dosage réel
6.9 Richesse d’un mélange
6.10 Excès d’air
6.11 Pouvoirs calorifiques
6.12 Pouvoir comburivore
6.13 Pouvoirs fumigènes
6.14 Composition des fumées
Exercices
5
Chapitre 1: NOTIONS FONDAMENTALES
7
Exemple
Convention
8
Système ouvert Système fermé
Système isolé
9
10
- Univers Système thermodynamique + Milieu extérieur
Exemple: le volume V
- Les variables intensives: la variation de celles-ci n’est pas influencée par la quantité
de matière
12
La dépendance des variables d’état est gouvernée par
une relation dite « Equation d’état ».
Exemple:
Equation des gaz parfaits:
14
Si une transformation se fait de manière lente et permet au
système de rétablir son état d’équilibre, elle est dite
« réversible ». Dans le cas contraire, elle est dite « irréversible ».
15
1.5 Cycle thermodynamique
Lorsqu’un système effectue un ensemble de transformations
successives et revient à son état initial, on dit qu’il a effectué
un « cycle ».
16
1.6 Energie, travail et chaleur
L’énergie est la capacité d’un système à effectuer des travaux
ou à produire de la chaleur.
a) Travail
Exemple:
Un gaz renfermé dans un ensemble cylindre-piston
17
Le travail élémentaire résultant de cette force de pression au cours
du déplacement dx vaut:
W=F.X
dW=d(F.X)
dW=F.dX
F=PS
dW=-PSdX
Or Sdx=dV
D’où: dW=-PdV
W=-𝑉𝑑𝑝
18
NB:
1) Pour une compression: 𝑑𝑉 < 0 W> 𝟎
Le système reçois du travail
2) Pour une détente: 𝑑𝑉 >0 W< 𝟎
Le système fournit du travail
P=Cste
V1 V2 V
19
2) Transformation isotherme (T=Cste)
P
P1
V1 V2 V
D’où:
20
3) Transformation isochore (V=Cste)
P
P1
V=Cste
P2
V
4) Transformation adiabatique
P
P1
P2
V1 V2 V
21
22
b) Chaleur
2) Chaleur latente
27
1.7 Unités et échelle de température, de pression et de l’énergie
a) Température
𝑻𝑲 =𝑻𝑪 +273,15
28
b) Pression
1 Pa=1 N/𝑚2
1 atm=1,013 bar=101 325 Pa=760 mmHg
c) Energie
29
EXERCICES
Série I
1) Un ressort est comprimé depuis une longueur de 30 cm jusqu’à
une longueur de 5 cm. Le ressort est tel qu’il exerce une force (en
newtons) indépendante de sa longueur et égale à :
F(l ) = 6 · 103 N
30
2) Un ressort se détend depuis une longueur de 5 cm jusqu’à une
longueur de 25 cm. Il est tel qu’il exerce une force (en N) liée à sa
longueur l (en m) par la relation :
31
3) Un système fermé est constitué d’une boîte vide dans laquelle
on a placé un ressort. La pression exercée par le ressort sur les
parois de la boîte est constante à p = 105 Pa quel que soit son
volume. On comprime la boîte depuis un volume 𝑉1 = 2d𝑚3
jusqu’à 𝑉2 =1 d𝑚3 . Quel est le transfert de travail. ?
32
5) Un gaz dans un cylindre est comprimé lentement par un piston.
On observe que sa pression est liée à son volume par la relation
𝑝𝑣 1,2 = k (en unités si, et où k est une constante). Au début de la
compression, ses propriétés sont 𝑝1 = 1 bar et 𝑣1 = 1 𝑚3 . 𝑘𝑔−1 .
On le comprime jusqu’à ce que son volume ait atteint 𝑣2 =
0,167𝑚3 . 𝑘𝑔−1 .
Quelle quantité de travail spécifique le gaz a-t-il fourni ou reçu ?
Calculez ensuite 𝑝2
6) Une masse de 0,5 kg de gaz pressurisée dans un cylindre est
Détendue lentement en laissant un piston se déplacer. On sait que
sa pression et son volume sont reliés par une relation de type 𝑝𝑣 𝑘1 =
k2 (où k1 et k2 sont deux constantes). Au début de la détente, la
pression est à 12 bar et le volume est de 0;25 d𝑚3 .
8) Un gaz à 65 kPa, 200°C est chauffé dans un vase fermé et rigide jusqu’à 400
°C. Déterminer la quantité de chaleur nécessaire pour 0,5 kg de ce gaz si les
énergies internes du gaz à 200 °C et à 400 °C sont respectivement 26,6 kJ/kg et
37,8 kJ/kg. Représenter cette transformation sur un diagramme pression-
volume.
TP N°1
6) Un système constitué de 5kg d’un gaz comprimé se détend de
1MPa, 0,5 𝑚3 à 0,5 MPa. Cette détente est régie par la relation :
𝑝𝑣 1,3 = 𝑐 𝑠𝑡𝑒 . L’énergie interne spécifique du gaz est donné par :
u=1,8pv+85, où p est la pression en kPa et v le volume spécifique en
𝑚3 /kg. Calculer la variation de l’énergie interne, le travail et la
chaleur échangés par le gaz.
34
Série II
35
36
5)
37
TD N°2
38
Chapitre 2: GAZ PARFAITS ET 1er PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
Un gaz parfait est un gaz dont les molécules n'ont aucune action
mutuelle. Lorsque l'on fait croitre le volume occupé par le gaz, la
pression du gaz décroit tandis que les interactions entre molécules
diminuent.
39
La pression:
𝐹 2
𝑝 = (N/𝑚 )
𝑆
La température :
La température T est un paramètre qui caractérise l'état thermique du gaz, c.à.d. son
degré d'agitation thermique.
le volume occupé par une certaine masse de gaz, maintenue à température constante
(T=Cte), varie inversement avec la pression qu’elle subit, ou bien :
40
2° La loi de Charles :
3° La loi de Gay-Lussac :
Le volume d’un gaz varie directement avec la température lorsque la pression est
maintenu constante (P=Cte), ou
41
Equation d’état des gaz parfaits
La constante dans l’équation précédente est dite constante universelle des gaz parfaits
est désignée par R, c’est une propriété liée à la masse molaire (M) en
𝐽
ou 𝑟 = 𝐶𝑝 − 𝐶𝑣 (Relation de Mayer)
𝑘𝑔. 𝐾
42
Ainsi l’équation des gaz parfaits devient :
Cette équation est dite aussi équation de Clapeyron, elle est valide pour
une mole du gaz, pour n moles, elle devient :
43
2.3 Représentations graphiques de l’équations de GP
• pour un gaz parfait les chaleurs massiques (Cp et CV) sont constantes.
• pour
un gaz semi-parfait les chaleurs massiques sont fonction de la
température.
44
2.5 Gaz réels
Dans les gaz réels les forces d’interaction intermoléculaires et les volumes mêmes
des molécules ne sont pas négligeables. Dans ce cas l’interdépendance des
variables d’état assurée par l’équation d’état
f (P,V ,T ) = 0
à une forme plus compliquée.
En introduisant dans l’équation des gaz parfaits (2.8) des corrections qui tiennent
compte du volume des molécules du gaz par le terme (B) et des forces
d’interaction par (a /V 2). Pour n mole du gaz, l’équation résultante est dite
équation de Van der Waals.
45
Les valeurs numériques de a et b sont caractéristiques d'un gaz donné peuvent
être calculées par les relations suivantes:
46
APPLICATION NUMERIQUE
48
2.2 Principe zéro de la Thermodynamique
49
Corps froid (B)
0,5L
∆𝑸
𝑸𝑩 25°C
28°C
𝑸𝑨
5000L
𝑻𝑨 > 𝑻𝑩
𝑸𝑨 < 𝑸 𝑩
Le principe zéro stipule que si deux systèmes A et B sont en équilibre thermique avec un
troisième système C, alors ils sont aussi en équilibre thermique entre eux.
50
2.6 Premier principe de la thermodynamique
Exemple
Où
∆U = U2 - U1 est la variation d’énergie interne (J),
53
NB:
1) Pour une transformation cyclique, la somme des énergies mécanique
et thermique est nulle.
En d’autres termes:
∆𝑈 = 0
2.7 Enthalpie
𝑑𝑞 + 𝑑𝑤 = ∆𝑢 𝑑𝑞 − 𝑝𝑑𝑣 = ∆𝑢
𝑑𝑞 = ∆𝑢 + 𝑝𝑑𝑣
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑠𝑜𝑏𝑎𝑟𝑒, 𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑟𝑎
∆𝑞 = 𝑢2 − 𝑢1 + 𝑝(𝑣2 − 𝑣1 ) ∆𝑞 = 𝑢2 + 𝑝𝑣2 − (𝑢1 + 𝑝𝑣1 )
𝑬𝒏𝒕𝒉𝒂𝒑𝒊𝒆 𝒔𝒑é𝒄𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒉)
𝒉 = 𝒖 + 𝒑𝒗 (J/kg)
54
H=mh Enthalpie (J)
55
2.1.2 Le calcul d’une transformation thermodynamique
56
-
57
2.8 Calculs des transformations thermodynamiques de base
58
Tableau récapitulatif des équations de transformations
59
Autres transformations
60
2.9 Transformation polytropique
La transformation polytropique est le plus couramment rencontrée dans la
Pratique. Elle est gouvernée par la relation:
𝑝𝑣 𝑛 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
61
Application numérique
62
2) Une masse d’air de 1 kg prise dans l’état initial 1 (1bar, 22°C) subit les
transformations suivantes :
63
2.1.2 Système ouvert
Modélisation
64
Tuyère(Nozzle)
65
Bilan énergétique
Sortie (2)
ℎ1 ℎ2
1 1
𝑊ሶ + 𝑄ሶ + (ℎ1 + 𝐶1 2 + 𝑔𝑧1 ) =ℎ2 + 𝐶2 2 + 𝑔𝑧2
2 2
1
𝑊ሶ + 𝑄ሶ =(ℎ2 − ℎ1 ) + (𝐶2 2 −𝐶1 2 )
2
Si C1 =C2 , on obtient
𝑊ሶ + 𝑄ሶ =(ℎ2 − ℎ1 )
67
Puissance du système
P=𝑚Δℎ
ሶ
P=𝑚ሶ 𝑊ሶ Puissance mécanique
ሶ
Débit volumique (𝑽)
68
Application numérique
1)
2)
69
3) Dans une salle de cinéma de capacité de 500 personnes, les conditions de confort
sont créées par la circulation de l’eau chaude dans les tuyaux pendant la période
froide. L’eau chaude entre dans les tuyaux avec une enthalpie de 80 kcal/kg et
en sort avec une enthalpie de 45 kcal/kg. La dénivellation entre l’entrée et la
sortie des tuyaux est de 10 m. La chaleur nécessaire par personne est de 50 kcal/h.
Estimer la quantité d’eau véhiculée par minute. La variation de la vitesse est
négligeable.
70
4)
71
TP N°1
5)
TD N°5
6)
72
TP N°1
1)
73
74
75
Chapitre 3: 2ième PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
76
3.1 Transformation quasi-statique
3.1.1. Définition
77
Remarque :
Une transformation quasi statique est une notion idéale. Elle exclut tout
frottement, elle est infiniment lente
On a PA PB, il existe une micro fuite de A vers B qui sont des réservoirs
à parois rigides. Donc A subit une transformation quasi statique (B extérieur
pour A) et B subit une transformation quasi statique (A extérieur pour B).
Par contre, le système (A+B) n'est pas en état d'équilibre interne à tout
instant. Il ne l'est qu'au bout d'un temps infiniment long.
78
3.2 Transformation réversible
3.2.1. Définition :
De plus une transformation quasi statique, Si, l'équilibre est réalisé à tout
instant entre le système et le milieu extérieur, de telle façon qu'une très
faible variation des paramètres extérieurs suffit pour inverser le sens de la
transformation, cette transformation est dite
réversible.
Remarque :
79
3.2.2. Exemple de transformation réversible :
soit : p = dp .
3.3.1 Définition :
Par définition, une transformation qui n'est pas réversible est dite irréversible. En
référence à la transformation réversible, on peut dire qu'une transformation est
irréversible si le processus obtenu en changeant le signe du temps est très
improbable. Ce sont les frottements qui sont la cause mécanique de l’irréversibilité.
81
3.3.2. Exemple de transformation irréversible :
Q
W de freinage
82
3.3.3. Enoncé de Clausius
83
3.3.4. Enoncé de Kelvin-Plank
84
3.4 Notion d’entropie
L’entropie est une fonction d’état qui sert à mesurer le degré de désordre d’un
système. Elle nous permet de pouvoir définir le sens d’une transformation.
Plus on a de variation d’Entropie, plus il faut d’énergie pour avoir un échange
entre deux systèmes, c’est-à-dire avoir une différence de température.
85
3.5 Deuxième principe de la thermodynamique
86
L’entropie d’un système peut être exprimée selon le choix des variables de la
manière suivante :
88
Cette inégalité est l’énoncé général du 2ème principe. C'est-à-dire:
89
Énoncé du deuxième principe
Pour tout système fermé, il existe une fonction d'état, extensive, non
conservative, telle que sa variation au cours d'une transformation
élémentaire s'écrit
90
Enfin, une transformation qui aboutirait à une production d'entropie négative
est impossible.
91
En résumé:
92
Variations d’entropie d’un gaz parfait
93
Or, si nous utilisons un gaz parfait, nous avons:
94
Exercices
1)
2)
3)
4)
95
4)
5)
96
Chapitre 4: TRANSFORMATIONS AVEC
CHANGEMENTS D’ETAT DES CORPS PURS
4.1 Définitions
Les corps purs existent sous trois états : liquide, solide ou gazeux.
Exemple
97
On dit qu’il y a changement de phase (changement d'état) lorsque, un
système évoluant d'un état d'équilibre à un autre, certaines des grandeurs
intensives (pression, température et densité) qui le définissent subissent
une variation subite au cours de la transformation
98
4.2 Equilibre liquide-vapeur
4.3 Saturation et point critique
99
2è Cas: Chauffage isobare d’un liquide
A: Liquide comprimé
B: Mélange Liquide-vapeur
C: Vapeur saturée
D: Vapeur sèche
100
En répétant plusieurs fois l’expérience à des pressions différentes,
on obtient ceci:
Courbe en cloche (Calotte)
101
4.4 Composition d’un mélange liquide-vapeur à l’équilibre
102
(%) (Teneur en liquide)
103
104
En appliquant la règle des moments inverses, on obtient:
𝑽𝑴 − 𝑽𝒍
𝑿= 𝑉𝑀 = 𝑉𝑙 + 𝑋(𝑽𝑽 −𝑽𝒍 )
𝑽𝑽 − 𝑽𝒍
ou 𝑉𝑀 = 𝑉𝒇 + 𝑋(𝑽𝒈 −𝑽𝒇 )
105
En divisant par m l’équation 𝑉𝑀 = 𝑉𝒇 + 𝑋(𝑽𝒈 −𝑽𝒇 )
On obtient le volume spécifique au point M:
𝒗𝑀 = 𝒙𝒗𝒈
2) Les valeurs de 𝒗𝒇 , 𝒗𝒈 , 𝒖𝒇 , 𝒖𝒈 , 𝒉𝒇 et 𝒉𝒈 sont fournies dans
les tables thermodynamiques.
106
107
108
109
110
111
112
4.5 Vaporisation
Point triple
113
114
115
Exercices
1)
2)
3)
4)
5)
116
6)
7)
8)
9)
117
10)
11)
118
CORRECTION DE L’INTERROGATION
119
Chapitre 5: MACHINES THERMIQUES
5.1 Introduction
On désigne par les machines thermiques des appareils ayant pour objectif de
faire en sorte qu’un fluide (système thermodynamique) échange de chaleur et
du travail avec son milieu extérieur. Les machines thermiques font subir à des
fluides des transformations qui
constituent des cycles fermés ou ouverts
A. 1) Motrices (thermo-dynamiques)
- Turbine à vapeur
- Turbine à gaz
121
2) Réceptrices (dynamo-thermiques)
122
B. 1) monothermes
Exemple:
- Compresseur
- Chauffage électrique
123
En d'autres termes, un tel système ne peut pas se comporter comme un
moteur (il n’existe pas). On justifie l’énoncé de Clausius qui dit qu’il
n’existe pas de machine thermique monotherme motrice. Cette machine ne
peut que recevoir du travail (W > 0) et céder de la
chaleur (Q < 0).
124
1) dithermes
Ces machines travaillent entre deux sources dont l’une chaude (SC)
et l’autre froide (FC) et fournissent ou reçoivent du travail.
Exemple:
125
5.3 Machines motrices (Cycles moteurs)
Rendement de Carnot
𝑻𝟐
ƞ=𝟏− (%) Rendement de Carnot
𝑻𝟏
126
a. Turbine à vapeur
Autrefois elles ont équipé et entrainé les locomotives à vapeur et les navires
et aujourd’hui elles sont présentes dans les centrales thermiques classiques
et nucléaires pour la production d’électricité.
- Cycle de Carnot
Isothermes
Isentropiques
127
Le cycle de Carnot est le cycle de référence pour ce type de machines.
Applicable à tout type de machines (moteur, réfrigérateur, pompe à chaleur...),
si ce n'est qu'il n'existe pas de machine usuelle fonctionnant selon ce cycle. Il
s’agit d’un cycle idéal.
128
=W 𝑾𝒏𝒆𝒕 = (𝑻𝟏 − 𝑻𝟐 )(𝑺𝟐 − 𝑺𝟏 )
129
- Cycle de Rankine
130
Rendement thermique
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑾𝑻
ƞ𝑡ℎ = =
𝐶ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠é𝑒 𝑸𝒄
𝒉𝟑 − 𝒉𝟐
ƞ𝒕𝒉 =
𝒉𝟐 − 𝒉𝟏
Généralement, on a: 𝒉𝟐 − 𝒉 𝟏 ≈ 𝒉𝟐 − 𝒉𝟒
D’où: ƞ = 𝒉𝟐 − 𝒉𝟑
𝒕𝒉
𝒉𝟐 − 𝒉𝟒
1 1 𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝐶𝑀 = = 𝑜𝑢 ( )
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑾𝑻 𝑊𝑠 𝑘𝑊ℎ
131
Turbine à fluide organique
133
TD
134
Rendement isentropique
𝒉𝟏 − 𝒉𝟐
ƞ𝒊𝒔 =
𝒉𝟏 − 𝒉𝟐𝒊𝒔
135
Exemple:
136
- Cycle de Hirn
2’
Surchauffeur
2
1-1’, 1’-2’, 2’-2: Chauffage isobare, évaporation isobare et isotherme dans la chaudière
et surchauffe de la vapeur
𝑸𝒄 = 𝒉𝟐 − 𝒉𝟏
2-3: Détente isentropique dans la turbine. 𝑾 𝑻 = 𝒉𝟑 − 𝒉𝟐
137
Rendement thermique
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑊𝑇
ƞ𝑡ℎ = =
𝐶ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠é𝑒 𝑄𝑐 + 𝑾𝒑
𝒉𝟐 − 𝒉𝟑 𝒉𝟐 − 𝒉𝟑
ƞ𝒕𝒉 = =
(𝒉𝟐 −𝒉𝟏 ) + (𝒉𝟏 −𝒉𝟒 ) 𝒉𝟐 − 𝒉𝟒 )
1 1 𝟏 𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝐶𝑴 =
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡
= =
𝑾𝑻 𝒉𝟐 −𝒉𝟑 𝑜𝑢 ( )
𝑘𝐽 𝑘𝑊ℎ
138
Exemple:
139
TP
140
4. Quelle est la consommation spécifique de l’installation, c’est-à-dire la masse
de vapeur ayant pénétré la turbine lorsque l’installation a généré 1 kWh
d’énergie mécanique ?
5. Quel débit horaire de vapeur faut-il faire circuler dans le circuit pour obtenir
une puissance mécanique de 60 MW ?
141
- Cycle avec resurchauffe
2
6
5
1
4 3
ƞ𝒕𝒉
142
Consommation spécifique de la vapeur.
1 1 𝟏 𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝐶𝑴 =
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡
= =
𝑾𝑻 (𝒉𝟏 −𝒉𝟐 )+(𝒉𝟔 −𝒉𝟕 ) 𝑘𝐽
𝑜𝑢 (
𝑘𝑊ℎ
)
Exemple:
6
8
4 3
1 1 𝟏 𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝐶𝑴 =
𝑇𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡
= =
𝑾𝑻 (𝒉𝟏 −𝒉𝟔 )+(𝟏−𝒚)(𝒉𝟔 −𝒉𝟐 ) 𝑘𝐽
𝑜𝑢 (
𝑘𝑊ℎ
)
NB: 𝒕𝟓 + 𝒕𝟐
𝒕𝟔 ≈
𝟐
Exemple:
145
- Cycle à cogénération
146
147
DOMAINE D’UTILISATION
Production d’électricité.
b. Moteur à essence
Composition Bougie
Piston
Cylindre
Bielle-manivelle
Carters
150
Caractéristiques principales
151
152
- Cycle d’Otto ou de Beau de Rochas
(Moteur à 4 temps)
153
1er Temps
2è Temps
3è Temps
(Temps moteur)
Explosion
3è Temps
Détente
4è Temps
Echappement
EXEMPLES
161
MOTEURS A COMBUSTION INTERNE
c. Moteur Diesel
Composition Injecteur
Piston
Cylindre
Bielle-manivelle
Carters
2e Temps
3e Temps
4e Temps
EXEMPLES
1)
exemple 2
169
SOLUTION
170
2)
On donne le cycle Diesel suivant:
d. Turbine à gaz
173
d. Turbine à gaz
Compresseur
Tuyère
Diffuseur
Exemples:
Tuyère
175
176
Cycle de Brayton
Cycle de Joule (Cycle théorique)
Le cycle le plus utilisé est le cycle à combustion à pression constante (cycle de joule).
Turbomoteur et turbopropulseur
Turboréacteur
Chambre de combustion
Rendement thermique
Compresseur
Tuyère
Diffuseur
Puissance tuyère
178
179
180
Rendement thermique théorique
APPLICATION NUMERIQUE
187
188
5.4.2 Pompe à chaleur
Elle est basée sur le même principe qu’un réfrigérateur mais avec un objectif
différent, c’est pomper de la chaleur d’une source froide et la restituer à une
source chaude (c’est pour chauffer).
189
5.4.3 Comparaison entre machine frigorifique et pompe à chaleur
5.4.4 Techniques de production du froid
• désaimantation adiabatique :
- Désaimantation paramagnétique : 10 µK
- Désaimantation nucléaire : 0.5 nK
192
5.4.6 PRODUCTION DU FROID PAR DETENTE D’UN GAZ
Courbes Symbole Unité Nom
Température T °C ISOTHERME
Kj/Kg.
Entropie S ISENTROPE
K
Volume
massique
V’’ m3/Kg ISOCHORE
Titre en
vapeur
X % ISOTITRE
CONDENSEUR
COMPRESSEUR
DETENDEUR EVAPORATEUR
5.4.7 Bilan énergétique
5.4.8 Coefficient de performance (COP)
Machine frigorifique:
DEBIT MASSIQUE
Machine frigorifique:
Enceinte à refroidir
Enceinte à chaufferr
5.4.9 Cycle pratique (de référence)
En pratique, ce cycle est tracé sur les bases suivantes. Le fluide frigorigène subit :
- compression isentropique
- détente isenthalpique
- une surchauffe au niveau de l’évaporateur
- un sous-refroidissement au niveau du condenseur
201
Exemple: Déterminer le travail fourni au compresseur, la puissance frigorifique
et le COP de la machine fonctionnant au R134a suivant le cycle
représenté sur la figure ci-dessous:
202
5.4.10 Degré de qualité interne (Rendement de qualité de Carnot)
Exemple:
Calculer le degré de qualité interne pour les applications 2 et 3
203
Applications
1) Soit une installation frigorifique fonctionnant au R134a suivant
le cycle représenté sur le Diagramme ci-dessous. Si le débit du
réfrigérant est de 1,06 kg/s, déterminer:
a) Le taux de compression
b) Le volume du FF aspiré par le compresseur
c) La puissance frigorifique de l’installation en kW
d) La quantité de chaleur rejetée au condenseur en kJ/kg
e) La puissance mécanique du compresseur en kW
f) Le COP de l’installation
g) Le COP selon le cycle de Carnot et le comparer au COP réel
de l’installation
204
205
2) Une machine frigorifique fonctionne avec une source froide de
température Tf = -30 °C et une source chaude de température
Tc = 25 °C. La quantité de chaleur échangée par le fluide
frigorigène avec la source chaude est Qc = - 1000 J et celle
échangée avec la source froide est Qf = 700 J.
206
TP
3) Le système de climatisation d’une voiture équipé en fluide R 134a avec
un compresseur Sanden SV fonctionne sous les conditions suivantes :
208
Le nom d’un fréon est condensé dans un symbole de la forme :
R désigne « Réfrigérant »
Exemples :
209
Cas particuliers :
210
Exemple :
– Molécules cycliques
Exemple :
211
– Composés organiques
– Composés inorganiques
- être non corrosif, pas d’action sur les métaux constituants le circuit, pas
d’action sur les joints
214
- sans odeur ou n’ayant qu’une odeur non désagréable
- sans action sur les denrées à conserver
- être d’un coût peu élevé et d’un approvisionnement facile
- fuites faciles à détecter et à localiser par méthode visuelle
Les fluides frigorigènes sont divisées en deux grandes familles que sont :
215
• Les composés inorganiques
- R désigne Réfrigérant
- Le 7 des centaines désigne la série 700
- Le 17 représentant les deux derniers chiffres désigne la masse molaire du
corps (1 4pour l’azote « N » et 3 pour l’hydrogène « H »
- l’eau (H 0) : R718
2
216
• Les composés organiques
217
218
219
On demande de calculer:
La combustion est une réaction chimique qui a lieu lors de la combinaison entre un
comburant (généralement de l’oxygène) et une matière combustible. Cette réaction
produit essentiellement un grand dégagement de chaleur (réaction exothermique)
et peut être accompagnée d’émission de rayonnements visibles ou proches des
Ultra Violet ou Infra Rouge.
221
Lors de la combustion, Il y a rupture des liaisons des molécules du combustible, et
recombinaison avec les molécules du comburant pour obtenir des molécules plus « stables »
(CO2, H20, SO2, N2).
Cette réaction nécessite une énergie d’activation (une étincelle, une flamme,
…etc.)
222
NB: La combustion dans un moteur à combustion interne, pour se faire,
requière trois paramètres:
223
6.2 Combustibles
6.2.1 Définition
Les combustibles sont des corps susceptibles de se combiner à l’oxygène par une
réaction d’oxydation exothermique.
Le combustible peut être solide, liquide ou gazeux, est, le plus souvent, composé
de carbone et d’hydrogène. Les éléments oxygène, azote sont souvent présents
également.
224
6.2.2 Types de combustibles
On distingue :
225
6.2.3 Les caractéristiques techniques des combustibles
226
La composition de masse pour les combustibles solides et liquides peut être exprimée
par les relations suivantes :
227
Où: 𝑨𝒕 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠
𝑾𝒕 𝑙 ′ ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑖𝑡é
228
Dans le milieu scientifique, on l'exprime souvent en kJ/kg de combustible. Néanmoins, suivant
le domaine d'application, on peut l'exprimer dans d'autres unités plus pratiques, par exemple, en
kWh/m ³ pour le gaz ou kWh/litre pour le fuel.
Le pouvoir calorifique supérieur est l’énergie dégagée par la combustion complète d’un kg
ou d’un m3 de combustible, en récupérant la chaleur de condensation de l’eau dans les
fumées. Les chaudières à condensation utilisent ce procédé pour
augmenter leur rendement.
229
230
6.2.4 Produits de combustion
232
6.3 Equations de combustion
Exemples:
1) Combustion de l’essence (Heptane) :
233
6.3.2 Equations chimiques de base
234
∆ho est appelée chaleur de réaction ou enthalpie de réaction (par les chimistes et
les physiciens).
236
6.3.3 Equations combustion des quelques hydrocarbures
237
6.4 Pouvoir énergétique à volume constant (𝑷𝒆𝒗 )
238
𝑯𝑴𝑶 : enthalpie du mélange initial M dans les conditions de référence P0 et T 0
(valeurs standards : P0 = 1 atm et T0 = 25 °C).
NB: Parmi les quatre pouvoirs énergétiques Pev , Pep, Peps et Pepi définis ci-
dessus, dans la pratique, c’est le pouvoir énergétique inférieur à pression constante
Pepi qui est le plus utilisé.
239
Ceci est du au fait que les combustions qui ont lieu dans les machines
thermiques se font généralement en systèmes ouverts fonctionnant
en régime permanent (pression sensiblement constante) et l’eau qui apparaît
dans les gaz de combustion est à l’état vapeur et reste dans cet état dans
l’atmosphère.
240
6.7 Pouvoirs comburivores, excès d’ air, Pouvoir fumigène
241
Pour éviter que la proportion d’ imbrûlés ne soit pas trop grande, on introduit
une quantité d’ air α supérieure à la valeur théorique 𝜶𝑶
Cette quantité α représente le pouvoir comburivore réel.
242
Cette énergie- - chaleur a pour expression sous forme de puissance:
243
On peut évaluer les pertes par imbrûlés (a)
et les pertes par chaleur sensible des fumées (b)
en les rapportant en pourcentage du pouvoir énergétique inférieur Pepi
par exemple:
244
6.7.3 Pouvoir fumigène
245
246
247
Cherchons la quantité d’Oxygène nécessaire pour la combustion du
Carbone, de l’Hydrogène et du Soufre.
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251
C’ est le pouvoir comburivore théorique αo.
252
253
254
6.8 Température de combustion T f
6.8.1 Température théorique de combustion Tt
255
256
257
6.8.2 Température réelle de combustion
258
APPLICATION
259
II.11 Combustibles dans les moteurs
260
Courbe de distillation TBP (true boiling point) d’un pétrole brut. Par ordre de
température de distillation croissante on trouve :
261
II.11.1 Rapport air/carburant stœchiométrique – Pouvoir comburivore
262
II.11.2 Dosage stœchiométrique (𝒅𝒔 )
𝑚
Avec 𝑦 =
𝑛
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II.11.3 Richesse d’un mélange air/carburant
Où : dosage réel
264
Dans le monde des turbines à gaz et des chaudières, on trouve la notion
de Coefficient d’excès d’air λ qui est égal à l’inverse de la richesse :
L'uranium et les autres corps radioactifs, qui produisent de l'énergie par fission
nucléaire, ne sont pas des combustibles au sens précis du terme car, lors de leur
utilisation, ils ne participent à aucune réaction de combustion.
265
III.1 Le bois
Encore largement utilisé dans le monde sous sa forme brute, le
bois est par ailleurs un des facteurs de la désertification surtout
dans les zones subsahariennes
III.2 Le charbon:
Le charbon désigne les combustibles solides résultant de la
décomposition et de la fossilisation de la végétation.
266
a) La tourbe
Une matière encore très humide et au pouvoir calorifique peu
élevé, résultat d'une décomposition sommaire.
267
IV Combustibles liquides:
268
V Combustibles gazeux:
VI Biocombustibles
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