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Travaux pratiques Chimie II Université du 20 août 55 2019/2020

Skikda

DEUXIEME PARTIE II :

TRAVAUX PRATIQUES DE
THERMODYNAMIQUE

Manipulation 1 : Détermination de la capacité calorifique d’un calorimètre

Manipulation 2 : Détermination de la chaleur de fusion de glace

Manipulation 3 : Détermination de la capacité massique d’un solide

Manipulation 4 : Puissance thermique perdue par le calorimètre Pth

Manipulation 5 : Equation des gaz parfaits - Le système gazeux

Vérification des trois lois empiriques « loi de Boyle – Mariotte ; Gay Lussac et Charles

Amontons » :

Manipulation 6 : La pompe a chaleur « cycle inverse de Carnot

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Manipulation N°1

Détermination de la capacité calorifique d’un calorimètre

But de la manipulation
Mesure de la capacité calorifique d’un calorimètre

La calorimétrie
1- La calorimétrie est la mesure des transferts thermiques (échange de chaleur). Elle s'effectue
dans des enceintes appelées calorimètres.
2- Un calorimètre est un récipient destiné à étudier les échanges de chaleur qui s’y produisent.
C’est une enceinte que l’on peut considérer comme Adiabatique c’est-à-dire ne permettant aucun
échange de chaleur entre l’intérieur du calorimètre et l’extérieur. Le calorimètre de Berthelot et
le vase de Dewar sont des exemples de calorimètres adiabatiques.

Calorimètre de Berthelot Le vase Dewar

3. Capacités thermiques et température


On a les relations suivantes qui lient la chaleur aux capacités calorifiques à volume constant
et à pression constante: ∆Qv = Cv.dT = m.cv.dT ou ∆Qp= Cp.dT = m.cp.dT

En intégrant cela prend la forme :

Pour résoudre cette intégrale, il faut se demander si c (capacité calorifique massique) dépend de la
température T. En général les capacités thermiques dépendent de la température. Mais entre deux
températures T1 et T2 on peut faire intervenir une capacité thermique moyenne si l'on ne connaît pas
la loi de variation de c en fonction de la température :

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En général, si l'écart de températures n'est pas trop grand :

On retiendra donc : Qv = Cv. ∆T = m.cv. ∆T ou Qp= Cp. ∆T = m.cp. ∆T

Remarque : Dans le cas des solides et des liquides il existe une faible différence entre Cv et Cp
(Cv  Cp).
Dans le calorimètre lorsque des échanges de chaleur se produisent, le vase calorimétrique et ses
accessoires absorbent (ou cèdent) de l'énergie calorifique. Pour déterminer la quantité de chaleur
absorbée (ou cédée), il faut connaître la capacité calorifique du calorimètre qui peut être déterminée
à partir de la valeur en eau µ ceau du système calorimétrique.
La valeur en eau µ d’un calorimètre et de ses accessoires est la masse d'eau qui, au point de
vue calorimétrique, joue le même rôle que le système considéré.
Dans un calorimètre contenant une masse m1(g) d'eau dont la chaleur massique est c0, le vase
et les accessoires, qui sont toujours à la même température que l'eau, ont une capacité calorifique
Ccalo. Cet ensemble est à la température T1°C. On verse une quantité m2(g) à T2°C température
supérieure à T1.
Le système pouvant être considéré comme thermiquement isolé, la quantité de chaleur
absorbée par le vase calorimétrique et son contenu est égale à la quantité de chaleur cédée par l'eau
chaude. Soit :
Q1: la quantité de chaleur absorbée par le vase calorimétrique et ses accessoires.
Q2: la quantité de chaleur absorbée par les m1 (g) d'eau.
Q3: la quantité de chaleur cédée par les m2 (g) d'eau chaude.
On peut écrire alors :
Q1 + Q2 = Q3
et donc:
c0 µ (Te - T1) + c0 m1 (Te - T1) = c0 m2 (T2 - Te);
d'où l'on tire: µ = m2 ((T2 - Te)/(Te - T1)) - m1 (1)
La capacité calorifique du calorimètre peut être calculée à partir de la valeur en eau du
calorimètre"µ" en utilisant de la relation suivante : Ccalo = ceau . µ

2- Partie expérimentale

2-1 Matériels et produits


Un calorimètre contenant m1 (g) d'eau;
Un agitateur et un thermomètre;
Un becher, une éprouvette graduée;

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Un bec bensun.
2-2 Mode opératoire
• Verser dans un becher m2 grammes d'eau. chauffer l'eau jusqu'au moment où sa température
atteint la valeur voulue T2.
• Pendant que l'eau chauffe, introduire dans le calorimètre m1 grammes d'eau, l'agitateur et le
thermomètre, qui doit être enfoncé de façon à plonger toute la boule de mercure dans l'eau
du calorimètre.
• Relever la température T1 du calorimètre. Au moment où la température T2 est atteinte,
verser rapidement les m2 grammes d'eau chaude dans le calorimètre. Agiter pour uniformiser
la température.
• Noter la température d'équilibre Te. Ce relevé est facile, du fait que la température reste
stable pendant un certain temps, grâce à la bonne isolation thermique du vase
calorimétrique.

m1 T1 m2 T2 Te

3. Effectuer une autre mesure de la valeur en eau du calorimètre.

m'1 T'1 m'2 T'2 T'e

3- Résultats et calcul
1. A partir de la relation (1) et de vos résultats expérimentaux, calculer µ.
2. Tirer les conclusions relatives à cette manipulation.
3. Calculer la capacité calorifique du calorimètre Ccalo.

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Manipulation N°2
Détermination de la chaleur de fusion de glace (Méthode des mélanges)
But de la manipulation
Mesure de la chaleur de fusion d’une glace par calorimétrie

1- Rappels théoriques
1-1 Transition de phase et chaleur latente de changement d'état .Pour qu’un système passe d’un état
physique 1 à un état physique 2, on est amené à poser :
ΔQp = L1à2.dm soit Qp = ΔHsyst = m.L1à2

où L1→ 2 est la chaleur latente massique relative au changement d'état 1 → 2 et m la masse du


système. On définit aussi la chaleur latente molaire de changement d'état : Qp = n.L1à2,m
Remarque : Les chaleurs latentes sont des grandeurs algébriques. S'il faut chauffer pour vaporiser
un liquide, on en déduit : Lvap > 0. (Le liquide doit recevoir de la chaleur du milieu extérieur).
Inversement on pourra poser : Lliq= - Lvap.
En effet, la liquéfaction cède au milieu extérieur une quantité de chaleur égale à celle qu'il avait fallu
fournir pour vaporiser la même quantité de liquide.
2- Partie expérimentale
Le calorimètre contient une masse me d’eau à la température T1. L’introduction de quelques
glaçons de masse mg à la température de 0 °C (provenant d’un mélange eau - glace à 0 °C ) provoque
une variation de température de l’eau que l’on suit avec la sonde de température comme
précédemment. On en déduit l’enthalpie massique de fusion de la glace dont la valeur lue dans les
tables est L = 334 kJ.kg-1 à 0 °C .
2-1 Matériels et produits
2-2 Mode opératoire
• Verser m1 = 150 g ( 150 mL ) d'eau chaude voisine de 30°C dans le calorimètre. Agiter pour
homogénéiser la température.
• Mesurer la température T1 du calorimètre.
• Peser la masse m2 d'un glaçon sec et fondant de température T2 = 0°C et le mettre
immédiatement dans le calorimètre.
• Agiter sans arrêt le mélange avec l'agitateur jusqu'à la fusion complète du glaçon et mesurer
la température finale Tf à l’équilibre.

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Résultats et calcul
Exprimer les chaleurs échangées : Qcal , Qeau et Qglace et en déduire L.

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Manipulation N° 3
Détermination de la chaleur massique d’un solide (Méthode des mélanges)

Q1 + Q2 = Q 3
But de la manipulation
Mesure de la chaleur massique d’un métal
1/ Rappels théoriques
On dispose d'un calorimètre de valeur en eau µ contenant m1(g) d'eau à la température T1°C. On
plonge dans le calorimètre une masse mS (g) d'un échantillon de métal à la température T2°C (T2>T1).
Il y a échange de quantités de chaleur et le système atteint un état d'équilibre thermique caractérisé
par la température d'équilibre Te. En établissant le bilan énergétique :

 Q1 + Q2 = Q3
Q1: la quantité de chaleur absorbée par les m1 (g) d'eau
Q2: la quantité de chaleur absorbée par le vase calorimétrique et ses accessoires
Q3: la quantité de chaleur cédée par le métal à l'eau, le vase calorimétrique et ces accessoires
On peut écrire alors : ceau m1 (Te - T1) + ceau µ (Te - T1) = cs m2 (T2 - Te)
de cette équation, on tire la valeur de la chaleur massique cs :d'où l'on tire :
cs = (ceau (m1 + µ ceau (Te - T1))/ m2(T2 - Te)) (1)
2 / Partie expérimental :
2-1 Matériels et produits
Un bec bunsen; un bêcher, un flacon à ébullition, un thermomètre; un bain marie thermostaté (pour
le chauffage du métal) ; substance à analyser (cuivre, plomb ...); un calorimètre, un agitateur ; une
balance électronique
2-2 Mode opératoire
1. Verser m1(g) d'eau dans le calorimètre. On place dans ce dernier l'agitateur et un
thermomètre (gradué au 1/10).
2. Placer m2(g) de la substance solide dans le bain marie thermostaté. Noter la température T2.
3. Relever la température T1 du système calorimétrique juste avant l'introduction de l'échantillon
dans le calorimètre.
4. Relever la température du mélange à différents temps jusqu’à sa stabilité.
5. Relever la température Te lorsqu'elle s'est stabilisée à un maximum. Préciser le temps au bout
duquel on peut mesurer Te.
2-3 Résultats et calculs
1. Tracer la courbe de variation de la température de l’eau du calorimètre en fonction du temps.
2. Noter les résultats dans le tableau suivant :

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m1 µ m2 T1 T2 Te

3. Evaluer les erreurs absolues commises sur la mesure des divers grandeurs.
4. Calculer la chaleur massique de la substance étudiée à l'aide de la relation (1).
5. A partir de la table de chaleur massique ci-dessous, déterminer la nature de la substance
étudiée, tracer le graphe de la température en fonction du temps pour chaque substance dans
l'expérience du mélange.
Métal Chaleur massique
Fer 460 J/Kg.deg

Plomb 130 J/Kg.deg

Acier 469 J/Kg.deg

Aluminium 880 J/Kg.deg

Laiton 387 J/Kg.deg

Cuivre 400 J/Kg.deg

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Manipulation N°4 :
Puissance thermique perdue par le calorimètre Pth

But de la manipulation
Détermination de la puissance thermique perdue par le calorimètre : Pth.

1/ Rappels théoriques

a) Principe.

Un calorimètre présente des pertes thermiques caractérisées par une puissance thermique
Pth < 0. Dans les expériences précédentes nous avons négligé ces pertes faibles :

Pth = Q /∆ t => Q = 0

Afin d’évaluer ces pertes, nous allons introduire dans le calorimètre une masse m1 d’eau très chaude
à Ti (t0) dont la température va légèrement décroitre au cours du temps : on relèvera T (t).

Système thermodynamique : eau + calorimètre.


Premier principe : ∆U = Q => ∆U = Pth . ∆t,

⇔[ (m1 Ce + K) (T (t ) – Ti( t0) ) ] = P th . ( t-t0)

[J] = [W]. [s]

b) Protocole expérimental.

Introduire m1 = 500 g d'eau chaude dans le calorimètre. Mesurer Ti à t0 = 0 s et déclencher


immédiatement le chrono. Puis relever toutes les 3 minutes la température T(t) (de t=0 à t=18min)

1. Tracer en unités S.I. la courbe ⇔[ (m1 Ce + K) (T (t ) – Ti( t0) ) ] = f(t)

2. En déduire : Pth
3. Détermination de la densité de flux thermique : jQ .
On travaille à partir des expériences précédentes.

En première approche, on peut définir la densité de flux thermique : jQ comme une puissance
Thermique surfacique :

jQ = |P th | / S .

Où S est la surface du cylindre à travers laquelle transite la chaleur.


Mesurer le diamètre du récipient intérieur du calorimètre, en déduire son rayon R
Puis la hauteur d’eau h et donc S.

En déduire jQ

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Manipulation N°7
Application du premier principe de la thermodynamique

I. Chaleur de Neutralisation - Application aux Solutions d'Acides et de

Bases Fortes

But de la manipulation
Détermination de l’énergie libérée par une réaction chimique « l’acide chlorhydrique HCl et NaOH »

1/ Rappels théoriques

Hess à montré expérimentalement que lorsqu’une solution diluée d’un acide fort est neutralisée par
une solution diluée d’une base forte, la chaleur de neutralisation par molécule d’eau formée est
essentiellement constante et indépendante de la nature de l’acide et de la base.
La constante de cette valeur s’explique par le fait que les bases et les acides forts sont complètement
dissociés en solution :

HCl H+(aq) + Cl-(aq)

NaOH Na+(aq) + OH-(aq)


Par conséquent, le dégagement de chaleur provient qu’une seul réaction: la combinaison d’un ion
hydronium (H3O+) avec un ion hydroxyle (OH-)

H+(aq) + OH-(aq) H2O(aq) ΔH = -56.84 KJ.mol-1 à 25 °C

A l’issue de cette expérience, nous allons déterminer la chaleur de neutralisation d’une solution de
HCl par une solution de NaOH. La réaction chimique de neutralisation entraine une augmentation de
température que nous allons mesurer.
La chaleur de neutralisation provenant de l’échange thermique entre les différentes composantes du
système peut s’écrire selon l’équation suivante :

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ΔH(neutralisation) = ΔH (HCl) + ΔH(NaOH) + ΔH(calorimetre )


En supposant que la capacité calorifique d’une solution de HCl et celle d’une solution de NaOH soient
égale à celle de l’eau, on peut écrire :
ΔH (HCl) = - mHCl .CpH2O . (Tmélange –THCl)
ΔH (NaOH) = - mNaOH .CpH2O. (Tmélange –TNaOH)
On utilise la valeur de K déterminé par l’étalonnage de calorimètre :
ΔH(calorimètre ) = -kΔT
D’où :

ΔH(neutralisation) = - mHCl .CpH2O.(Tmélange –THCl) - mNaOH .CpH2O.(Tmélange –TNaOH) - k (Tmélange –THCl)

Mode opératoire
Prélever environ 150 ml d’une solution de HCl (1M) dans un bécher et mesurer la température
THCl verser cette solution dans un calorimètre. Peser le calorimètre pour déterminer la masse de HCl .
Prélever environ 150 ml d’une solution de NaOH) (1M) dans un bécher et mesurer la température
THCl verser cette solution dans un calorimètre et mesurer la température du mélange (THCl+NaOH).
Peser le calorimètre pour déterminer la masse mNaOH de la solution de NaOH.

Questions

• Remplir un tableau comportant l’ensemble des valeurs mesurées et calculées les temperatures
Tmélange , THCl et TNaOH et les masses mNaOH et mHCl .
• Calculer la chaleur de neutralisation (ΔH(neutralisation) ) d’un acide fort par une base forte (Cp
de l’eau = 4.18 J.K-1.g-1).
• Déterminer l’incertitude sur ΔH(neutralisation) en considérant qu’il n’y a pas d’erreur sur la valeur
de la capacité calorifique Cp de l’eau
• Comparer la valeur de ΔH(neutralisation) que vous avez mesuré avec la valeur théorique

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II - Chaleur de Dissociation - Application aux solutions de Bases et


d'Acides Faibles

But de la manipulation
Détermination de l’énergie libérée par une réaction chimique « l’acide borique (H3BO3) - et NaOH »

1/ Rappels théoriques

A la différence des acides et des bases fortes, les acides et les bases faible ne se dissocient que
partiellement lorsqu’ils sont mis en solution. lors de la neutralisation d’un acide faible par une base
forte, la réaction de l’ion H+ n’est pas la seule réaction en jeu. Avant de pouvoir se neutraliser, le
transfert de protons doit avoir eu lieu selon les équations suivantes :

AH +H2O A- + H3O+

B++H2O BH+ + OH-

Puisque cette dissociation a lieu durant la neutralisation, l’élévation de la température observée est la
somme des chaleurs de dissociation et de neutralisation de l’acide faible.
Nous allons déterminer expérimentalement la chaleur de dissociation de l’acide borique (H3BO3) , il
se comporte comme un monoacide faible vis-à-vis de la soude et se dissocie selon l’équation globale
suivante :

H3BO3(aq)+ Na+(aq) + OH(aq)- Na+(aq)+ H2BO3-(aq) + H2O(liq) ΔH(réaction )

Du fait de sa très faible acidité (pKa = 9.14) , son dosage par potentiomètre ou voltamètre n’est pas
possible , la calorimétrie permet un dosage du fait de la valeur relativement importante de ΔH de
neutralisation par la soude .
Cette réaction globale peut de décomposer en deux réactions : une de dissociation et l’autre de
neutralisation :

H3BO3(aq) H2BO3-(aq) + H+(aq) ΔH(Dissociation )


H+(aq) + Na+(aq) -
+ OH (aq) Na+(aq) + H2O(liq) ΔH(Neutralisation )

La chaleur de dissociation par mole de H3BO3 peut être déduite :

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ΔH(réaction )= ΔH(Dissociation ) + ΔH(Neutralisation )


ΔH(Dissociation ) = ΔH(réaction ) - ΔH(Neutralisation )

Mode opératoire
Prélever environ 200 ml d’une solution de H3BO3 (0.5M) avec un bécher. Verser cette
solution dans un calorimètre Peser le calorimètre pour déterminer la masse de l’acide borique m
H3BO3 et mesurer la température TH3BO3.
Prélever environ 100 ml d’une solution de NaOH) (1M) dans un bécher et mesurer la température
TNaOH . Verser cette solution dans un calorimètre et mesurer la température du mélange (TH3BO3+NaOH).
Peser le calorimètre pour déterminer la masse mNaOH de la solution de NaOH.

Questions

• Remplir un tableau comportant l’ensemble des valeurs mesurées et calculées les températures
Tmélange , TH3BO3 et TNaOH et les masses mNaOH et mH3BO3l .
• Calculer la chaleur de réaction (ΔH(réaction) ) de l’acide borique avec la soude .
• Déduire la valeur de ΔH(dissociation) à partir de la chaleur de réaction et la chaleur de
neutralisation .
• En considérant que la manipulation à été réalisée à 25 °C , calculer la valeur théorique de la
chaleur de dissociation pour votre expérience selon la formule suivante :
ΔH25°([ H3BO3 ])= 5273+243.e-1230[H3BO3] -53[H3BO3] (cal*mol-1)

• Comparer la valeur de ΔH(Dissociation) que vous avez déduire avec la valeur théorique.

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