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Enthalpie de formation
∆Hfsol = -285,6 KJ/mol
∆Hfliq = -285,6 KJ/mol
∆Hfgaz = -241,6 KJ/mol
Enthalpie de fusion
∆Hfus = 6,01 KJ/mol
Enthalpie de vaporisation
∆Hvap = 40,7 KJ/mol
Chaleur massique
H2O solide : Cp = 37,5 J.mol-1.K-1 à 298K
H2O solide : Cp = 4180 J.mol-1.K-1 à 298K
H2O solide : Cp = 2010 J.mol-1.K-1 à 298K
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Cryométrie.
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Document Marsal.univ-tln.
T =
Dans cette formule les différents termes représentent:
T = T0 - T1
T0: température de congélation du solvant pur.
T1: température de congélation du mélange solvant-soluté.
K: constante cryoscopique du solvant pur.
n: nombre de moles de soluté dissous dans le solvant.
m': masse de solvant, en général exprimée en kg.
M =
La loi de RAOULT, valable uniquement en solution diluée, permet donc, par simple mesure
physique d' un abaissement de points de congélation, de déterminer la valeur d' une masse
molaire.
C' est par exemple l' utilisation de cette loi physique qui permet de démonter que l' acide
éthanoïque CH3CO2H se présente sous la forme de dimères CH3CO--OH -----OCHOCH3 lorsqu'
il est mis en solution dans des solvants polaires mais aprotiques. C' est l' existence de
liaisons intermoléculaires de type hydrogène ( interactions fortes de type Van der
WAALS) qui explique cela. La masse molaire mesurée par cryométrie est égale alors au
double de la masse molaire de l' acide éthanoïque.
Le liquide reste alors à l' état liquide alors que théoriquement il aurait dû commencer à
passer à l' état solide. Il faut alors en général laisser la température du tube à essais
continuer de descendre d' environ trois degrés et "tapoter" ensuite légèrement le tube. On
constate alors une remontée "fulgurante" de la température et celle-ci rejoint alors la
température normale de congélation.
En déduire la valeur de la constante cryométrique K de l' eau. Préciser son unité dans les
unités arbitraires qui ont été choisies ici.
Partie 3: détermination de la masse molaire d' un composé inconnu
X.
Reprendre la même expérience que précédemment mais remplacer la solution étalon d' urée
par une solution aqueuse d' un composé X, de masse molaire MX, à 171.15 g.L-1 dans l' eau.
Sachant que ce soluté est composé de carbone, d'oxygène et d' hydrogène, et que son
analyse centésimale massique a donné les valeurs suivantes:
Carbone: 42.10%.
Oxygène: 51.47%.
Hydrogène: 6.43%.
Qu'est-ce?
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Trouvez le point de congélation d’une solution qui contient 0,20 mole d’un soluté non dissocié dans
1 200 g de benzène. Le point de congélation du benzène est de 5,5 ºC.
CORRIGÉ
Tf (solution) = 5,5 0,85 = 4,65 ºC
Tf (solution) = 4,65 ºC.
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Diagramme de phases d'un solvant pur (courbes pleines) et du même solvant en présence d'un soluté (pointillés). Les
propriétés colligatives se traduisent par un déplacement des courbes d'équilibre solide-liquide et gaz-liquide.
La loi de la cryométrie permet de quantifier l'abaissement de la température de fusion d'un solvant en
fonction de la quantité de soluté ajouté.
Elle est, avec la loi de la tonométrie et la loi de l'ébulliométrie, l'une des trois lois énoncées à partir de 1878
par François-Marie Raoult1 concernant les propriétés colligatives d'une solution chimique liquide. Avec la loi
de l'osmométrie, énoncée par Jacobus Henricus van 't Hoff en 1896 et concernant le phénomène de
l'osmose, ces lois ont notamment permis d'établir des méthodes de détermination expérimentale de
la masse molaire des espèces chimiques.
Remarques
Lorsque l'on parle des lois de Raoult (au pluriel), on fait généralement allusion aux trois lois
évoquées ci-dessus qu'il ne faut pas confondre avec la loi de Raoult (au singulier) concernant
les solutions idéales.
Dans le monde anglo-saxon, cette loi est appelée loi de Blagden, du nom du chimiste Charles
Blagden (en)2, assistant de Henry Cavendish, qui l'a mise en évidence expérimentalement
dès 1788 sur des solutions aqueuses. Raoult généralisa cette loi, notamment en étudiant des
solutions organiques3.
avec :
l'abaissement de la température de fusion du solvant (en K) ;
la constante cryoscopique du solvant (en K) ;
la fraction molaire du soluté (en mol/mol).
La constante cryoscopique ne dépend que des propriétés du solvant :
avec :
la constante universelle des gaz parfaits (en J/(K·mol)) ;
la température de fusion du solvant pur (en K) ;
l'enthalpie de fusion du solvant pur à (en J/mol).