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Calibration

Pourquoi et comment ?
Club Lyonnais de Chromatographie Liquide (AFSEP)
29 Janvier 2004

Serge Rudaz
Laboratoire de chimie analytique pharmaceutique
Université de Genèv e - Suisse

Laboratoire de chimie analytique pharmaceutique


Université de Genève

Mise au point d’une méthode d’analyse


Problématique
Problématique

Développement
Développement

Prévalidation
Prévalidation
Validation
Validation
Robustesse
Robustesse Application
Application
Contrôle
Contrôle
Connaissance des
Connaissance des limites
limites etet
des performances
performances de
de la
la méthode
méthode Ajustement
Ajustement
des
développée
ée
développ Transfert
Transfert
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Calibration = Modélisation
Modéliser: :utiliser
Modéliser utiliserdes
desdonnées
donnéesexpérimentales
expérimentalespour
pour prévoir
prévoir une
uneinformation
information
quantitativeinconnue
quantitative inconnueYY ààpartir
partir de
de mesures
mesures de viaune
deXX via unecertaine
certaine «« fonction
fonction
mathématique»»: :
mathématique

Le modèle mathématique postulé peut être :

Y Ajustement liné aire Y Ajustement polynomial

Modèle Y = f(X) avec un


polynôme de degré
Modèle Y= b1X + b0 convenable
X X
Une droite si Y varie Sinon un polynôme de
linéairement avec X. degré convenable.

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1
Modèle linéaire
Avec une seule variable X le modèle s ’écrit : Y = β0 + β1 X + r
Y Y5

Y4

Y2
Y3

Y1

X1 X2 X3 X4 X5 X
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Modèle linéaire
Les données
Les donnéesdisponibles
disponiblessontsonttoujours
toujoursenen Y = β0 + β1 X + r
nombrelimit
nombre limité,é, on
on obtient
obtient uniquement
uniquement uneune
« estimation
Y estimation
« » des coefficients b et b
» des coefficients b11 et b00 du du
Yèle
5 linéaire postulé.
modèle
mod linéaire postulé.

Y4

Y2
Y3

Y1

X1 X2 X3 X4 X5 X
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Mode de calcul : la régression linéaire

Avec les moindres carr ées : Y i = b1 X i + b0


Y Y5 r5

r4
Y4

r2
Y2
r3 On mesure la somme des
Y3 carr és des écarts ri (r ésidus)
^
Y1 entre la valeur vraie et la
r1
Y1 valeur estim ée
Faire un ajustement:
c’est minimiser la quantit é :
S ri2 = S( Y i – Y i)

X1 X2 X3 X4 X5 X
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2
Estimation des coefficients, moindre carrés

Dansce
Dans cesystème
systèmeles
lesßißi sont
sontles
lesinconnues
inconnues: :on onobtient
obtientles
lesestimateurs
estimateursbb0etetbb1
0 1
deßß0etetßß1au
de ausens
sensdes
desmoindres
moindrescarrés
carrés(b(best
i estl’estimation
l’estimationcalculée
calculéede
deßß)i ): :
0 1 i i

^ß = b = S(yi - y)(x i - x)
0 1 et ^
ß0 = b0 = y - b1 X
S (x i - x)2

Exemple :
Droite d ’étalonnage
Unit é de fluorescence

La droite des moindres carrés


30
correspondant aux données a
20
donc pour équation :
10

0
0 1 2 3 4 5 6 7
nM Y = 5,139 X – 0,418
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Analyse de la régression linéaire


Les variations observ ées pour Y sont- elles dues globalement, aux
variations de X ou bien ne sont- elles que du bruit exp érimental ?

Quelle confiance peut-on avoir : Y i = b1 X i + b0

d’une part individuellement pour les estimateurs ?


- Simplification du modèle
- Pertinence quadratique (global)

d’autre part globalement pour la r égression,


- Analyse de variance / coefficients
- Examen des r ésidus
- Manque d’ ajustement ( Lack of fit)

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Significativité des coefficients


bb1 estimation de ß1 bb00estimation
estimationde
deßß0
1 estimation de ß1 0

sontdistribu
distribuésésselon
selonuneunedistribution
distributionnormale
normaleetetsont
sontégalement
égalementdes
des
sont
variablesalaléatoires
éatoiresqui
quiont
ontleurs
leurspropres
propresvariances.
variances.
variables

de
de moyenne
moyenne ßß11 etet de
de de moyenne
de moyenne ßß0 et et de
de
variance
variancevar(b
var(b1)1) var(b)00)
variancevar(b
variance 0

La significativit é va être d étermin ée en prenant


ßi0 = 0 d’o ù :
bi
t=
é.type (bi)

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3
Simplification du modèle de calibration

Jour 3 Jour 3
rdf60 - 140 %

rdf60 - 140 %

Droite Droite
std 60 - 140 % o.o - 100 %

Étalonnage externe Étalon externe

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Significativité terme carré


Principe = D éterminer si une modélisation par un polynôme de degré 2 ne
serait pas mieux adaptée.

y = b0 + b1x + b2x2 b2
t=
é.type (b2)
Comment ? En testant si b2 = 0.

Terme carré = 0 ⇒ régression linéaire adaptée

Terme carré ≠ 0 ⇒ régression linéaire inadaptée

Évaluation sp écifique et globale du modèle

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Analyse de la régression linéaire


Les variations observ ées pour Y sont- elles dues globalement, aux
variations de X ou bien ne sont- elles que du bruit exp érimental ?

Quelle confiance peut-on avoir :

d’une part individuellement pour les estimateurs ?


- Simplification du modèle
- Pertinence quadratique (global)

d’autre part globalement pour la r égression,


- Analyse de variance / coefficients
- Manque d’ ajustement ( Lack of fit)
- Examen des r ésidus

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4
Analyse globale
SCET = SCEL + SCER
Variation totale Variation due à la liaison Variation résiduelle

Σ(yi - y)2 Σ(y


^i - ^y)2 = Σ(y
^ i - y)2 Σ(yi - ^yi )2

r5

r4
-
Y
r2 r3

r1

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R2: Analyse globale


La mesure de l'efficacité de l'ajustement peut être exprimée par un
coefficient appelé “coefficient de détermination” ou “coefficient de
régression multiple”.

Si le modèle expliquait “idéalement” les résultats expérimentaux,


alors SCET = SCEL

ou sous une autre forme SCE L/SCE T =1

R2 est la part de la dispersion expliquée


par le modèle.
SCER
R2 = 1 - Pour un modèle parfait, R2 = 1 car SCER = 0
SCET (il n'y a pas de différence entre valeurs
expérimentales et valeurs calculées).
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R2: Analyse globale


1.8 3
1.6
1.4
R2R ==0.820
20.820 2.5 R2 = 0.820
1.2 2
1
1.5
0.8 2
R = 0.820
0.6 1
0.4 0.5
0.2
0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 0 2 4 6 8 10 12 14

1.4 1.8
2
2 1.6 R = 0.820
1.2 RR2 ==0.820
0.820 1.4 R2 = 0.820
1 1.2
0.8 1

0.6 0.8
0.6
0.4
0.4
0.2 0.2

0 0
0 2 4 6 8 10 12 14
0 2 4 6 8 10 12 14

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5
Analyse de la variance
Sources Degrés Sommes des Carrés
de variation de lib. Carrés des Ecarts moyens Fcalc Signif.

Régression 2-1=1 SCEL = 739,56 739,56 598,8 2,12.10-6


Résidus 7-2=5 SCER = 6,175 1,235 F 1;5;0,05 = 6,608

Total 7-1=6 SCET = 745,72

SCET = SCEL + SCER


Variation totale Variation due à la liaison Variation r ésiduelle

Σ(yi - y)2 Σ(y y)2 = Σ(^yi - y) 2


^i - ^ Σ (yi - ^
y i)2

r5
Testde
Test deF1:
F1:
r4 Existenced’une
Existence d’une
-
Y pentesignificative
pente significative
r2 r3
(SFSTP 92)
(SFSTP 92)
r1
Peu informatif
Peu informatif

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Manque d’ajustement
Tableau X Test de validité de la droite de régression (rdf)
Test de Fisher (F2 ) comparant les erreurs d'ajustement et expérimentales
Variations DDL Somme carré Variance F2 calculé
Erreur de la régression 3 4.07E+00 1.36E+00
4.560
Erreur expérimentale 10 2.97E+00 2.97E-01
F(0.05;3;10) 3.708 Test -

STD / RDF Point parfaitement aligné


Modèle linéaire acceptable
160.0

140.0
Diagnostique
120.0
Une seule solution mère ayant
100.0
servi à l’établissement des
Réponse

80.0
différents niveaux de
60.0
STD
concentration
40.0
RDF
20.0
Travail « trop » précis
0.0
0.0% 20.0% 40.0% 60.0% 80.0% 100.0% 120.0% 140.0% Problème de l’hypothèse H0
Concentration

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Examen des résidus


2.5
régression linéaire
Surf.DHA/Surf.SI

2.0

1.5
y = 0.0013x + 0.0374
1.0
R2 = 0.996
0.5

0.0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 Analyse des résidus
0.15

0.1

Variances 0.05
Résidus

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600

non homogènes -0.05

-0.1

-0.15
Concentration [n g/ m l ]

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6
Tests sur les variances
La simple r égression nécessite l’homog énéit é des variances
erreur sur la réponse est indépendante du niveau
Conditions non respectée en cas de domaine de concentrations étendu
(àméthodes bioanalytiques )

Diagnostic : tests sur les variances

1) Test de F
(variance max)

2) Test de Cochran
(variance max)

3) Bartlett
(homogénéité de la dispersion)

4) Levène

Présence d’aberrants possible


Régression pond érée

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Régression pondérée
0.70

S ri2 = Sw (y – y)2
0.60

0.50

0.40

0.30

0.20
Facteur de pond ération w
0.10

0.00
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
1/x0.5 , 1/x, 1/x2 , 1/y0.5 , 1/y, 1/y2 , etc.

0.006

Choix de w
0.005

1) Modélisation de la variance (N élevé)


0.004

0.003
Prévalidation – approche SFSTP 1997 w = 1/x?
avec log(var) = · log(conc) + o.o.
0.002

0
1 2 3 4 5

Ex. ? = 2
0.001
y = 1.7231x - 8.4095
1-

-2
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-3

2) Utilisation des performances -4

de recalcul : S biais relatifs 5-

-6

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Changement de variables
ICH
Il peut être n écessaire dans certains cas, pour obtenir une
relation linéaire entre les résultats du dosage et la
concentration, d’appliquer une transformation
mathé matique aux résultats d’essai avant d’effectuer
l’analyse de régression”

Type de changement de variable considérés


Logarithme (Log. / Ln) – Racine, etc.

Combinaison possible :
Changement de variable et pondération
Contraintes de régression identiques (homoscédasicité)

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7
Fonction réponse
2.5

2.0

1.5 régression linéaire


y = 0.0013x + 0.0374
Surf.

1.0 2
R = 0.996
0.5 Sans transformation
de variable
0.0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Conc. [ppb]
1.6
1.4
Avec transformation 1.2

de variable y =f( x ) 1.0


y = 0.0354x + 0.0515
0.8

0.6 R2 = 0.9976
Sqr

0.4

0.2
0.0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Sqr (Conc.)
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Analyse des résidus


Sans modification des Avec transformation de variable
données
0.15 0.15

0.1 0.1

0.05 0.05
Résidus
Résidus

0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 5 10 15 20 25 30 35 40 45

-0.05 -0.05

-0.1 -0.1

-0.15 -0.15
Concentration [ ng/ml] Concentration transformée [ ng/ml]

Variances Test de Variances


non homogènes Cochran homogènes

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Calibration des méthodes analytiques


• Le but de la validation d'une procédure analytique est
de démontrer qu'elle correspond à l'usage pour
lequel elle est prévue.

• Le but de la calibration d'une procédure analytique est


de démontrer qu'elle correspond à l'usage pour
lequel elle est prévue.

Aspect explicatif vs Aspect prédictif


En phase de validation (routine), la calibration doit si
possible être simple pour être maîtrisée.
Étalonnage inverse

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8
Principe de l’étalonnage inverse
signal

Fonction réponse
Intervalle de dosage

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Recalcul des QC – Fonction de transfert


valeur calculée en retour pour QC
x u1 u2 u3
J1 25
25
32.7
29.9
22.3
16.7
28.8
27.5
25 32.4 26.0 29.0
25 31.4 28.6 31.5
50 55.3 55.2 46.8
J2 50 57.7 46.7 45.2
50 60.4 49.5 52.4
50 57.3 48.4 43.3
250 262.8 245.0 255.8
250 265.2 249.7 238.4
250 251.0 241.2 224.4
J3 250 268.5 243.0 267.9
400 409.2 429.2 372.8
400 382.3 414.3 411.2
400 392.0 421.8 392.8
400 394.8 426.6 413.2

Concentrations Concentration
théorique obtenues

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Protocoles SFSTP 1997 et 2003


Approchebiologique
biologique Domaineétendu
Domaine étendu
Approche
Pasde
Pas devaleurs
valeurscibles
cibles
Effetde
Effet dematrice
matrice
Limitede
Limite dequantification
quantification
signal

OBJECTIF Générique

Simulation du travail de
routine à l'aide d' échantillons
de concentrations connues
domaine
(Standard de validation : QC)
Standards de calibration:
Fonction réponse à 2003
Contrôle qualité: Linéarité, répétabilité, Toutes m éthodes confondues
fidélité intermédiaire, exactitude

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9
Tramadol

Fluorescence

UV

Design de Validation : 8 jours (Massart et al.)


Standards de calibration k=3, n=2 (SFSTP 2003)
Standards de validation k=3, n=2 (ICH, FDA, etc.)
Total N = 96 (8 ddl rép étabilit é, 7 fidélit é)

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Recalcul des QC – Fonction de transfert

Modèle de calibration testés

Régression linéaire simple (OLS) : Lin


Etalon externe : 1 – Level
Régression linéaire pond ér ée (WLS) : W – Lin
Transformation Logarithme (OLS): Log
Transformation racine carr ée (OLS): Squared
Transformation Logarithme (WLS) : W – Log
Transformation racine carr ée (WLS): W – Squared
Quadratique: Quadra
Quadratique pondéré: W- Quadra

Calculs effectués :

Disposition expérimentale ?
6 standards de calibration
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Design de Calibration 1 : k=6 / n=1

Intervalle de dosage
signal

Designde
Design decalibration
calibration
Normatif(Ex.
Normatif (Ex.FDA
FDA 2001)
2001)

Cal 12.5%

CalX :
Standard de calibration
Cal 2-3LOQ
Cal LOQ Cal 25% Cal 50% Cal 100%

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10
Design de Calibration 2 : k=2 / n=3

Intervalle de dosage
signal

Linéaire
Linéaire
k=2,n=3
k=2, n=3

CalX :
Standard de calibration

Cal LOQ Cal 100%

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Design de Calibration 3 : k=3 / n=2

Intervalle de dosage
signal

QuadratiqueDD––Optimal
Quadratique Optimal
k=3,n=2
k=3, n=2
SFSTP 2003
SFSTP 2003

CalX :
Standard de calibration

Cal LOQ Cal 50% Cal 100%

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Recalcul des QC – Fonction de transfert

Données de Calibration

Modèle de calibration #

Données de Validation

Recalcul des QC

Résultats Modèle #

Concentrations Concentration obtenues


théorique
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11
Recalcul des QC – Fonction de transfert
Régression lin éaire simple (OLS)
Etalon externe
Régression lin éaire pond ér ée (WLS)
Transformation Logarithme (OLS)
Transformation Racine carr ée (OLS)
Transformation Logarithme (WLS)
Concentrations Concentration obtenues
Concentrations
théoriqueTransformation Racine
8 jours, carr
k=3,
Concentration n=2ée (WLS)
obtenues
Concentrations
théoriqueQuadratique Concentration
(OLS) obtenues
théorique
Concentrations
Quadratique Concentration obtenues
pond ér é (WLS)
Concentrations
théorique Concentration obtenues
théorique
Concentrations Concentration obtenues
théorique
Concentrations Concentration obtenues
théorique
Concentrations Concentration obtenues
théorique
Concentrations Concentration obtenues
théorique

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Exactitude - Liné arité

500 concobtenue Linéarité :


400 Capacité à obtenir
des ré sultats
300
directement
200 proportionnels à la
concentration
concobtenue= f( conc théorique)
100
concthéorique
0
0 100 200 300 400
Idéal :
Pente = 1
Calcul d’un intervalle de
confiance à 90%sur les pentes Ordonnée origine = 0

p −1
LC b = b ± t 0. 1 s b
2 LC inf SFSTP
LC sup 0.85 - 1.15 Estimateur : R2
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Linéarité

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12
Justesse - Biais

La justesse peut être


exprimée en termes de :
A) Pourcentage de Evaluation graphique
recouvrement Profil d’exactitude (SFSTP)
B) Biais absolu
Bon recouvrement = 100 %
C) Biais relatif

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Impact du modèle sur la justesse

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M1 – impact du modèle sur la justesse

100

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13
Impact du modèle sur la précision

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Impact du modèle sur la LOD estimée

Utilisation de la variance résiduelle de régression

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Discussion
A partir d’une certaine concentration, tous les modèles sont
équivalents en terme de prédiction sur des standards de
validation (analyte dépendant).
Pour la justesse, les concentrations les plus basses sont les
plus sensibles. Pour la précision, l’impact du choix du
modèle est relatif.
Le 1-level (étalon externe) est le moins bon. Il ne doit être
utiliser que dans des problématique bien précises.
Les régressions pondérées sont performantes et
correspondent à la réalité du phénomène (domaine étendu)
Ne pas sur-modéliser pour éviter des problèmes
en routine

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14
Discussion

Démontrer que le modèle choisi est convenable pour


l’usage pour lequel il est prévu (Validation).

Traitement à posteriori permet le choix du meilleur


compromis complexité – facilité

Approche SFSTP 97/03 permet d’éviter certaines difficultés


statistiques (ex. SFSTP 92: Lack of fit) mais nécessite une
maîtrise des concentrations introduites.

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Remerciements

Prof. Jean-Luc Veuthey


LCAP (Universit é de Genève, Suisse)

Prof. Pierre Lant éri


Dr Jean-Yves Gauvrit

Laboratoire de Chimiométrie (Universit é de Lyon, France)

Dr Philippe Hubert
Service d'Analyse des M édicaments, Institut de Pharmacie
(Universit é de Liège, Belgique) – Commission SFSTP

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